L’esprit de Dior – les collections thématiques – 2

par | Jan 11, 2018 | Escapades, Evasion | 4 commentaires

Exposition Dior – Chapitre 2

Dans cette deuxième étape de notre immersion dans l’exposition Dior, nous avons choisi de regrouper les salles thématiques parce qu’elles mettent l’accent sur des thèmes récurrents de la marque et montrent ainsi une certaine continuité, ou un fil rouge, dans les collections préparées au fil des années. Ces salles ont été somptueusement mises en scène et décorées suivant le thème développé.

Les jardins fleuris

Dior adorait les fleurs et leurs parfums. Un des éléments essentiels de son style est le jardin fleuri de son enfance à Granville, la femme-fleur, avec des imprimés et des broderies de fleurs à faire pâmer les plus beaux jardins. La rose et le muguet se retrouvent dans bon nombre de compositions ainsi qu’illustré ci-dessous. Sans oublier le nom de ses collections qui sont des clins d’œil à ces jardins fleuris, que ce soit la silhouette « Corolle » de la première collection de Dior, la Ligne Tulipe.

La salle consacrée aux jardins fleuris est un véritable enchantement pour les yeux. La video de tout le travail de préparation de cette salle (ainsi que d’autres salles, visibles sur le site de Dior) est saisissante. Dans cette salle sont exposées des robes des premières collections mais aussi des réinterprétations de la femme-fleur par les différents directeurs. Maria Grazia Chiuri rendra un bel hommage à Dior avec sa Robe Jardin Fleuri (voir le Chapitre 3 consacré aux différents directeurs). D’autres robes fleuries figurent dans le Colorama (robe Miss Dior, voir Chapitre 1).

A gauche Robe Opéra bouffe, automne-hiver 1956, ligne Aimant: robe du soir courte en faille de soie d’Abraham.  A droite Robe 2010 de John Galliano Robe en mohair et organza.

Plusieurs coups de cœur dans cette salle, mais il est difficile de faire une sélection tant les modèles exposés rivalisent de beauté. S’il n’y en avait qu’une pour Falbala ce serait la robe May (1953), robe de grand soir en organza brodé de feuilles et de fleurs.

Robe Miss Dior (printemps été 1961), collection Slim Look. A sa droite robe May (printemps été 1953) ligne Tulipe.

S’il n’y en avait qu’une pour Fanfreluche ce serait… ??? Difficile de choisir, comme Falbala, je craque pour la robe May, mais j’ai également un petit faible pour la robe bleue (surprenant n’est-ce-pas ?) jupe gonflante et décolleté bateau qui est plus courte à l’avant et pour la robe longue fourreau (fond crème et brodée de grands bouquets de fleurs).

Petit panorama des robes présentées, nous y avons même trouvé une « robe coquelicot » pour notre Martine:

La salle Trianon

Petit voyage dans le temps cette fois. Cette salle est avant tout un hommage rendu à Dior, pour son goût immodéré des robes du XVIIIe siècle mais certains de ses successeurs se sont laissés tentés par ces robes historiques, comme Raf Simons et John Galliano ainsi qu’on peut le voir ci-dessous.

Toutes ces robes sont somptueuses et s’il n’y en avait qu’une à retenir pour Falbala, ce serait la Robe Palmyre pour sa volupté et la richesse de ses broderies de cristaux Swarovski, de fils métalliques , de pierreries, de perles et de paillettes.

Robe Palmyre, automne hiver 1952 ligne Profilée

S’il n’y en avait qu’une pour Fanfrecluche ce serait la robe rose juste en-dessous.

Les collections ethniques

La salle des collections ethniques nous fait voyager cette fois au bout du monde. C’est un spectacle enchanteur, flamboyant et dépaysant. L’art et la culture d’autres pays se retrouvent tout au long des collections, de l’Amérique latine à l’Asie, en passant par l’Afrique. La maison Dior a toujours eu une relation privilégiée avec le Mexique, dès la première collection avec la Robe Mexique (exposée dans la Nef). Les modèles exposés montrent l’influence des pays latins sur Yves St Laurent ainsi que John Galliano, de par sa mère espagnole; l’exploration de l’art africain  dans les collections de John Galliano et de Raf Simons. Le Japon est également à l’honneur et très présent dans les collections de Dior, de John Galliano, de Raf Simons et de Maria Grazia Chiuri.

S’il n’y en avait qu’une à retenir pour Falbala ce serait la Robe Kusudi pour son exotisme envoûtant et sa ligne très épurée. Il s’agit d’une robe longue bustier sirène, ligne en S, en crêpe de soie voilée de dentelle, avec un corset d’inspiration massaï.

John Galliano. Peter Lindbergh, robes Kusudi et Kitu, collection haute couture printemps-été 1997

S’il n’y en avait qu’une à retenir pour Fanfreluche ce serait la flamboyante robe à volants de John Galliano.

Après ces différents hommages à l’esprit de Dior, c’est encore une nouvelle série de salles que nous allons vous montrer sur l’héritage de Dior cette fois (voir Chapitre 3), avec une série de pièces sélectionnées pour chacun des directeurs artistiques. L’esprit de Dior fusionne et / ou clashe avec la personnalité de chacun d’entre eux…

Les Serial Piqueuses

 

4 Commentaires

  1. Michèle

    Merci 10000000 fois pour ces fabuleux reportages! Et cette collection ethnique…. si moderne! Et voir le travail sur les toiles! Vous avez dû passer un moment extraordinaire toutes les deux, un moment inoubliable.
    Encore bravo pour les photos et merci de les partager.
    Bon w end. A bientôt. Michèle

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    • Falbala

      Nous en avons encore plein les yeux… Et écrire ces articles nous fait replonger dans ce moment magique!! Mon seul regret est de ne pas pouvoir refaire l’exposition tranquillement, reprendre les photos ratées ou les modèles oubliés et cette fois prendre des notes.. On va se faire un petit mode d’emploi de la gestion des expositions pour les prochaines fois!!
      Et merci à toutes pour vos commentaires…

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  2. Marie Pierre

    Que de beautés! et de créativité!!! merci pour ce magnifique reportage!

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  3. La prof sédentaire

    incroyablement varié ! merci pour ce partage très bien écrit !

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