Mémoires de guerre en Normandie

par | Déc 23, 2016 | Escapades, Evasion | 2 commentaires

Visiter la Normandie nous fait immanquablement revivre un pan de notre histoire obscure. La plupart des villages foisonnent de musées dédiés au débarquement et à la libération de notre pays. Toutes ces plages au nom mythiques, Omaha Beach, Utah Beach, Sword Beach, Juno Beach….sont chargées d’histoire.. On ne peut les fouler sans une pensée pour tous ces combattants.. Entre hommages émouvants et exploitation commerciale à tout va, la différence est malheureusement parfois ténue.

Sainte-Mère-Eglise est l’un de ces lieux du souvenir. Arrivés sur la place de l’église, j’ai trouvé quelque peu déplacée cette représentation du soldat resté accroché sur l’église. L’office du tourisme contient bon nombre de dépliants sur cette période de l’histoire et sur la fameuse histoire de ce soldat John Steele…

Nous avons visité le musée sur la place de l’église, Airborne Museum. Il regorge d’armements tant américains qu’allemands, d’engins de guerre et d’équipements en tout genre des soldats parachutés sur la ville. La mise en scène de toutes ces pièces est parfois un peu maladroite mais le musée reste intéressant:

D’autres représentations sont plus symboliques dans certains villages. A Colleville-sur-mer qui abrite un des plus grands cimetières américains, près d’Omaha Beach, des photos du souvenir ont été disposées dans le village.

Et pour rester sur une note plus positive, l’église de Colleville-sur-mer qui a été fortement endommagée pendant les combats (comme on peut le voir sur la photo ancienne ci-dessus) et restaurée, recèle quand même de très beaux détails architecturaux. De belles choses survivent..

Falbala

2 Commentaires

  1. falbala

    Visiter ces lieux du souvenir est particulièrement émouvant en décembre. L’absence d’afflux touristique permet de mieux s’imprégner et de respecter ces sites…

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  2. Fanfreluche

    Merci Falbala. Il faudra que nous allions voir tout cela. Cela ravive des souvenirs émouvants de mon Papa, qui a combattu là-bas – pas forcément dans le bon camp. C’était le drame des « Malgré nous ».
    Je vous envoie de grosses bises.

    Réponse

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