Crash test robe et sweats Jasper

Crash test robe et sweats Jasper

J’ai lorgné pendant longtemps sur le patron Jasper, tout comme sur Zircon (réalisé ici). Monsieur l’a téléchargé et me l’a offert pour Noël. Ce patron a été cousu il y a pas mal de temps. Les aléas du temps et l’absence de photos ont retardé sa publication. Vu qu’on est pratiquement dans un temps d’automne, il est parfaitement adapté!!

Un patron modulable

Jasper se décline en sweat ou en robe, avec de jolies découpes princesse. Il existe plusieurs options de poches et de finition encolure avec différents cols et une capuche. Les marges de couture sont incluses dans le patron et sont d’1,5 cm. Le patron est prévu pour une stature d’1,70 m mais je n’ai fait aucune modification à ce niveau. Les poches tombent au bon endroit malgré ma taille d’1,60 m.

# Robe Jasper dessin technique

Les explications sont en anglais mais agrémentées de dessins assez parlant. Elles se limitent au montage de la poche kangourou (extérieure) et au col croisé. Pour les autres options, il y a de nombreux tutos en image sur le site de la créatrice. Il y a également un tableau des tailles et un tableau des dimensions finies du vêtement, ce qui est nettement plus utile. J’avais décalqué la taille 3 au vu des dimensions finies, Marie m’a suggéré de le reprendre en taille 2.

# Robe Jasper dessin technique

Test Jasper version sweat

Pour tester le patron, j’ai bâti une version sweat simplifiée sans les poches. J’ai tout de même inclus le col croisé. J’ai utilisé un morceau de jersey milano kaki du stock, probablement acheté à la caverne alsacienne il y a des lustres. Le résultat s’est avéré très décevant. Le modèle est assez ajusté, ce qui est un peu problématique pour un sweat. En effet, on peut tout juste mettre un T. Shirt en dessous. L’emmanchure est très étroite et remonte trop haut. Elle est difficile à corriger puisque la découpe princesse vient pour moitié sur le devant et pour moitié sur le dos. En plus elle est vraiment décalée par rapport à la poitrine. Idéalement il faudrait couper cette pièce au milieu pour pouvoir mieux ajuster. Les manches sont beaucoup trop larges.

Mais c’est surtout la conception des manches qui pose problème. Elle est en une seule pièce et de forme très asymétrique, comme on peut le voir sur le schéma des pièces. Sa couture côté est reliée à la couture de la découpe princesse dos. Elle a donc tendance à vriller puisqu’elle part en arrière.

# Sweat Jasper Paprika pattern

L’encolure est du genre col bateau et vient très en arrière sur les épaules. Le montage du col croisé est assez simple. La pièce est tout de même trop grande pour l’encolure avec un croisé trop important. Mon jersey milano étant trop fin, cela ne rend pas bien. Le col s’affaisse et est moumou.. Dans les explications données, il est recommandé d’utiliser un tissu maille assez épais et ferme pour éviter ce problème.

# Sweat Jasper Paprika pattern

Jasper retouchée version robe

Pour corriger les problèmes d’encolure et d’emmanchure, Marie m’a aidé à adapter le patron de la robe « New-York » (ou Hide away, voir ici). Sur la partie emmanchure, cela a été un peu galère parce que l’empiècement de la robe Ney-York s’arrête au niveau de la couture côté et ne va pas à cheval sur le dos et le devant comme Jasper. J’ai entièrement repris le patron de la manche de la robe New-York. La couture côté de la manche vient cette fois sur le milieu et ne vrille plus.

Pour la version robe, j’ai utilisé deux tissus: un French terry noir, déjà utilisé pour une des robes Hide away, combiné avec un superbe jersey de coton à petites fleurs kaki. Les deux tissus ont été acheté à la mercerie du Fil amant.

Pour cette version, je voulais la poche kangourou cousue à l’intérieur. Le montage est astucieux mais délicat. Un tuto détaillé et très bien fait explique le montage de cette poche. Il a été suivi à la lettre. La couture de la pièce côté doit se faire au ras de l’ouverture de la poche. J’ai dû faire et défaire. Un coté est moins bien réussi, mais avec le motif de petites fleurs, le montage est pratiquement invisible.

Après essayage, j’ai relâché les coutures au niveau des hanches. La robe est trop moulante à mon goût. J’ai relâché seulement sur la pièce dos pour ne pas avoir à toucher au montage des poches sur le devant. Je me suis un peu plantée au niveau de la longueur des manches. J’ai fait un mini ourlet de 1 cm. Pour le bas de la robe, j’ai fait un ourlet de 4 cm mais je la trouve vraiment trop courte. Pour l’encolure, j’ai fait une simple bande. Au porté, j’avoue ne pas être totalement emballée par ce patron: ça plisse, ça moule, c’est moche même si Monsieur trouve qu’elle me va bien. C’est bien dommage parce que j’adore les tissus.

Réadaptation en sweat

J’avais acheté un French terry kaki clair chez Marie pour faire un sweat. Il aurait dû être uni mais je n’ai pas résisté à la tentation d’ajouter une pièce à motifs. J’ai retrouvé une chute de French terry kaki à motifs, utilisé pour une robe vintage (voir ici). Je l’ai utilisé pour les découpes princesse et pour le col.

J’ai un peu relâché au niveau de la couture des découpes princesse pour avoir une pièce un peu plus large. J’ai cousu à 1 cm au lieu de 1,5 cm. Bon cela décale encore plus la découpe mais au moins j’ai plus de place. J’ai rallongé le sweat avec un simple ourlet. Le col rend mieux sur cette version dont l’encolure modifiée est en plus grande dans sa circonférence, mais il a aussi tendance à s’affaisser.

Autant j’ai beaucoup aimé le patron Zircon, autant Jasper me laisse sur ma faim. C’est un patron que je ne referai probablement pas même si la version sweat est plus agréable à porter, en attendant le retour des beaux jours et des petites robes d’été.

Nathalie

Un petit air de sixties, Robe Marie

Un petit air de sixties, Robe Marie

J’avais acheté la revue Ottobre printemps été 2018 précisément à cause de la robe Marie. Avec son petit look vintage sixties, elle avait tout pour me plaire. La robe est en jersey jacquard, légèrement trapèze avec un boutonnage sur la partie corsage. Pourquoi avoir attendu si longtemps?? peut-être à cause de la profusion de passepoils sur cette robe. J’avoue ne pas apprécier particulièrement cette technique..

D’entrée de jeu j’ai pris cette robe en grippe!! Probablement à cause des multiples retouches et des changements de techniques de montage. J’avoue avoir été soulagée de la terminer même si au bout du compte en terme de portabilité elle a fini par me convenir…

Modifications du patron

J’ai manifestement eu un problème de taille avec ce modèle. En règle générale Ottobre, comme Burda taille grand. Au vu du caractère ajusté du modèle (la dame elle n’aime pas être serrée du tout!!) j’avais décalqué le 38. Après mesure des pièces, j’ai pris la taille 40 au niveau du tour de poitrine (et des manches) pour retomber sur le 38 au niveau de la taille.

Après bâti-essayage, c’était parfait au niveau du tour de poitrine mais bien trop large à la taille et aux hanches. Des pinces assez conséquentes ont été rajoutées dans le dos de la jupe ainsi que sur le dos du corsage. La robe reste tout de même un chouia ample, ce qui me convient parfaitement! La taille a été remontée sur le devant. La stature des patrons Ottobre étant de 1,68 m. forcément il faut ajuster quand on ne fait qu’1,60 m.

# Robe Marie Ottobre printemps été 2018

L’encolure a été un peu baissée. A noter que les marges de couture sont comprises sur l’encolure dans ce modèle. Comme quoi il faut toujours lire attentivement les instructions de coupe..

Fournitures

Toutes les fournitures viennent de la mercerie du Fil amant.
J’ai utilisé un grand coupon de jersey à motifs de feuilles, acheté il y a au moins deux ans (?). J’ai complété mes achats pour cette robe avec un morceau de bord côte kaki pour les passepoils, des boutons kaki et une boucle de ceinture vintage.

Changement de plan pour le corsage

Sur la partie corsage, il y a un passepoil au niveau du boutonnage. Si on lit vite (comme moi!) les explications de la revue, il est très facile de se planter. Les parementures sont censées être cousues dans le tissu du passepoil avec une petite partie qui déborde pour former le passepoil. Or les explications se limitent à dire couper les parementures dans le tissu uni et hop c’est tout. La robe étant en jacquard cela devait sembler évident. Bien sûr, j’avais coupé les parementures dans le même tissu que la robe, et Marie a remarqué ma confusion. J’ai donc rajouté une petite bande en kaki uni pour faire un passepoil d’un centimètre. Bon jusque là tout va bien.

Alors oui, j’ai foiré quelques boutonnières mais les boutonnières jersey sont faciles à défaire car le point est moins dense. J’ai eu la bonne idée de ne pas les ouvrir jusqu’à la fin puisqu’au bout du compte j’ai changé mes plans. L’encolure avec bord côte est ouverte. Mes finitions côtés du bord côte étaient vraiment moches et la surpiqûre de la bande d’encolure encore pire.. mmmm…

# Robe Marie Ottobre printemps été 2018

Vu que j’arrivais à enfiler la robe avec le haut complètement épinglé-fermé, j’ai décidé de fermer la partie boutonnée. Une des parementures a été supprimée, et j’ai fait une surpiqûre le long du passepoil pour fermer le corsage. J’ai défait les boutonnières. J’ai quand même cousu les boutons qui sont purement décoratifs. J’ai ensuite refait une bande d’encolure fermée cette fois, sans surpiqûre. Le résultat me paraît plus propre et plus satisfaisant.

# Robe Marie Ottobre printemps été 2018

Les passepoils sur les manches

Sur les manches, les finitions du passepoil ne m’ont pas plu à cause de l’épaisseur engendrée avec le repli du passepoil. J’ai donc défait et opté pour un petit rajout de bande en bord côte kaki à plat. Les finitions sont cachées avec l’ourlet qui vient recouvrir le tout. J’ai juste fait une surpiqûre sur la bande de passepoil pour que ça ne bouge pas.

Ceinture simplifiée

Inutile de vous dire qu’avec ces déboires j’ai tout de suite fait l’impasse du passepoil sur la ceinture. J’ai fait un seul œillet mais la ceinture n’est pas assez serrée. Il faudra que j’en fasse un deuxième. En attendant j’ai porté la robe avec une ceinture kaki du commerce sinon je passe mon temps à repositionner la ceinture assortie à la robe.

# Robe Marie Ottobre printemps été 2018

Pour les passants, il s’agit d’une simple chainette au crochet, comme prévu par la revue. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus raffiné mais ça fait l’affaire.

Je dois reconnaître tout de même que la robe Marie reste très agréable et facile à porter. Tarte flambée compatible de surcroît!!

Très belle journée, bien que fraîche ici en Alsace!

Nathalie

Autopsie d’un T. shirt

Autopsie d’un T. shirt

Avec les beaux jours, l’envie de T. Shirt et revenue d’autant que c’était un bon prétexte pour vider le stock. Trouver un bon modèle de T. Shirt n’est pas chose facile. Je dois admettre qu’à ce jour seul le modèle Maëlle, de Marie Poisson, a rempli les conditions. J’avais recensé un certain nombre de nouveaux candidats et puis je suis tombée sur un modèle raglan alléchant dans le Burda style de juillet 2018, modèle 119. J’avais tout de même tiqué sur un certain nombre de points négatifs mais j’ai quand même voulu essayer le modèle. Avec le recul, il vaut mieux se fier à sa première impression.

Un dessin technique de T. shirt alléchant

Le dessin technique nous montre un modèle original de T. Shirt avec manches raglan ouvertes et finies par un joli nœud. L’encolure est très échancrée dans le dos, et assez près du cou sur le devant.

# T. shirt Burda style de juillet 2018, modèle 119

Premier voyant lumineux.. Avec un dos échancré, en général les épaules tombent. J’ai vécu cette expérience sur une robe échancrée, devant et dos, dont les épaules tombaient sans arrêt. Du fait de l’encolure assez haute sur le devant je me suis dit que ça pouvait passer.. mmmm… ben non!

Les découpes de manche m’ont indéniablement plu. J’ai songé un temps à l’épaisseur et aux finitions requises. J’avoue m’être laissée emporter par la simplicité du montage. mmmm… mauvais plan!

Un patron mitigé

Du fait que ce modèle faisait l’objet d’un atelier, Burda s’est donné la peine de faire une planche patron lumineuse, chaque pièce faisant l’objet d’une couleur sur fond rose pour bien les repérer. Opération décalquage ultra rapide et simple.

Les manches sont en deux parties du fait de l’ouverture au milieu. Sur du raglan c’est mieux, ça permet de bien ajuster la manche et d’éviter des surplus de tissus sous les bras.

Le patron va du 34 au 44. Pour ce qui est des indications de taille, il est préconisé de se limiter au tour de poitrine en se référant au tableau des tailles. Ici la taille qui me correspond dans le tableau des tailles est le 38. Or au niveau du patron lui-même le 36 donne laaaaargement de l’aisance à la poitrine.

Comme Burda ne donne jamais les dimensions finies, je me suis fiée dans un premier temps à la photo puis j’ai quand même mesuré les pièces. Au niveau poitrine, les dimensions étaient effectivement généreuses, par contre beaucoup trop justes au niveau des hanches. Là je ne me suis pas cassé la tête, j’ai ressorti mon patron Maëlle et j’ai repris les dimensions sur les hanches, avec un rajout de 2 / 3 centimètres quand même!

Des photos trompeuses

Burda a le chic pour faire des photos où on ne voit pas l’intérêt d’un modèle, ici le dos et les manches. Pour ce modèle, le mannequin est assise de face. A y regarder de plus près, le T. shirt a l’air assez large, assez long, ça baille au niveau de la poitrine et de l’emmanchure. L’encolure n’est pas si ras de cou mais bien arrondie comme sur le dessin technique. On voit quand même une épaule avec le nœud. Les manches ont l’air de bien tomber sans être trop large.

# T. shirt Burda style juillet 2018 modèle 119

Dans le workshop, au moins les photos sont plus parlantes. le dos est montré et il est TRÈS échancré, limite il va tomber… Une photo en gros plan de la manche est assez sympa. Et là dans les commentaires photos, il est question d’encolure bateau, que bien entendu on ne voit pas en position debout…

Un tissu inadapté

Le tissu choisi sur les photos a l’air assez souple et fin. Je dirais un jersey de viscose. J’ai fouillé dans mon stock et jeté mon dévolu sur des panneaux de jersey avec motif placé, achetés à la mercerie d’Obernai, l’été dernier. Ces panneaux étaient prévus pour des modèles enfants, j’avais donc pris deux panneaux pour être sûre de pouvoir y caser des manches. La partie devant est blanche avec un motif placé au centre. La partie dos (et manches) comprend des petits motifs sur fond blanc.

C’est un jersey de coton avec de la tenue. Je sentais bien que pour les manches ça risquait d’être problématique mais tant pis! On connaît toutes ces plans foireux qu’on détecte, mais dans lesquels on s’engouffre quand même!! La construction des manches avec enforme a effectivement rigidifié les manches.

Un atelier (pas à pas) dépourvu d’intérêt

Burda est en général avare de précisions et de détails utiles. Un pas à pas détaillé peut s’avérer très utile pour un modèle compliqué. Clairement ce modèle simple ne remplit pas les conditions. En outre cet atelier ne présente pas beaucoup d’intérêt. Les conseils de taille sont lacunaires ainsi que celles du tissu. Il est indiqué jersey, maille extensible, là il aurait été nécessaire de parler de la fluidité requise pour les manches. Le montage des manches est bien expliqué avec des dessins à l’appui. Bon faut reconnaître que ce n’est pas sorcier! Pour le reste, les dessins sont superflus.

Les points à utiliser: conseils standards à savoir utiliser un point extensible, rien n’est précisé pour les surpiqûres des manches. J’ai utilisé du fil extensible Maraflex pour me faciliter la vie. Un point extensible n’aurait pas été très joli. La bande d’encolure: seules les dimensions sont données. Pour ce qui est du montage, il n’y a pas de repère ou de cran, ni de précisions élémentaires des repères milieu, quart. Faut juste étirer « légèrement »…

Montage long mais simple

« Tellement mignon et si vite cousu »… Ce modèle nécessite pas mal de couture à la machine, plus le surfilage pour les accros… . Le plus long ce sont les manches. Les extrémités arrondies du nœud s’accompagnent d’une parementure. Pour faire plus joli et propre au niveau des finitions, une seule parementure, avec l’ourlet inclus, aurait été préférable. Les marges de couture sont à 1,5 cm mais j’ai fait un centimètre. Ça fait un peu juste pour la fente d’épaule et l’ourlet de la manche, je l’admets.

# T. shirt Burda style juillet 2018 modèle 119

Une fois les pièces des manches cousues, il faut surpiquer depuis la fente et faire tout le tour de la manche. Pas toujours simple sur de la maille. Du coup j’ai surjeté toutes les pièces et je les ai assemblées à la machine.

Rafistolage de finition

Une fois le Tshirt monté, je l’ai quand même essayé avant de me lancer dans la bande d’encolure. Verdict: les épaules tombent, ça baille dans le dos avec cette échancrure et les manches sont trop larges et bien rigidifiées avec la parementure.

J’ai fait un double pli dans le milieu dos, ce qui a permis de rétablir l’équilibre sur les épaules. Mais dans le même temps cela a créé de vilains plis dans le dos. L’encolure bateau a aussi été accentuée.

J’ai fait une bande d’encolure de 1,5 cm mais je la trouve trop large surtout avec cette encolure si haute. Je n’ai pas de photo porté mais croyez-moi l’encolure est suffocante!!

J’ai montré le Tshirt aux copines de la couture qui l’ont quand même trouvé sympa.. Marie m’a suggéré de baisser l’encolure et surtout d’éviter le pli dans le dos en faisant une simple couture milieu dos.. Pour les manches ne rien faire, juste bien serrer le nœud, façon gros bonbon….

Retouches / sauvetage

J’ai commencé par défaire la bande d’encolure et j’ai retracé ma nouvelle encolure à partir du milieu devant.

# T. shirt Burda style de juillet 2018, modèle 119

Pour le dos, j’ai juste défait le milieu de l’ourlet dos. j’ai plié en deux et tracé ma ligne de retouche: j’ai repris de 3 bons centimètres en haut du dos pour retomber à 1 cm dans le bas du dos (c’est dire s’il taille grand au niveau du tour de poitrine). J’ai épinglé et essayé c’était tout bon. Une couture à la surjeteuse c’était plié. J’ai mesuré la nouvelle l’encolure et fait une bande d’un centimètre cette fois.

Certes cela tombe mieux mais ce n’est vraiment pas LE T. shirt de l’année. J’ai vraiment l’impression d’être dans un emballage cadeau avec ces gros nœuds. Le tombé des manches est bofbof et le devant est moche avec cette encolure bancale maintenant..

Yapluka qu’à poursuivre la recherche du T. shirt idéal. J’ai déjà imprimé deux modèles gratuits: le T. shirt Plantain qui ne m’a jamais complètement séduite, et Besame Mucho (tout un programme!!) du Vicomte du Boisjoly dont j’ai entendu le plus grand bien. Et vous, vous avez des patrons fétiches de T. shirt?

Très belle journée

Nathalie

Opération déstockage

Opération déstockage

Oui je sais je suis très en retard pour la publication sur le déstockage mensuel. Vous pouvez voir toutes les dernières publications à partir du site d’Élisabeth du chat et la marmotte. Je n’ai pas beaucoup d’excuse, ces modèles ont été faits il y a un petit moment..

Un mix de robe

Ce joli coupon imprimé a été acheté l’année dernière à la mercerie du Fil amant. J’en avais 1,50 mètre. Le hasard fait bien les choses, j’avais envie d’une robe longue pour l’été !! J’ai commencé à regarder dans mes patrons et revues de couture et je me suis alors rappelé de cette robe pull longue de chez Burda Style (octobre 2021, n° 262, modèle 111).

Si vous vous souvenez c’est un modèle à col roulé avec des marches longues très larges et resserrées au niveau du coude (sinon c’est par ici). Pour éviter d’avoir à retravailler le patron de manches (flemmingite quand tu nous tiens..), j’ai sorti mon patron « de base » pour la maille dont j’ai repris l’emmanchure (et les manches du même coup).

Et puis pour qu’elle ne ressemble pas trop à mes robes d’hiver, j’ai intégré l’encolure du Tshirt Badiane. Je n’ai jamais cousu ce Tshirt parce qu’il ne collait pas du tout avec mes mensurations, par contre l’encolure est top. Je l’ai déjà utilisée sur un autre patron de T.shirt et sur une robe. Le seul inconvénient est que la parementure d’encolure roulotte pas mal vu qu’elle n’est entoilée que sur 2 cm, si je me souviens bien des conseils de la créatrice. Cette fois-ci, j’ai entoilé totalement la parementure qui fait 3 centimètres max et le résultat est meilleur. Un coup de fer, on dégarnit et une surpiqûre sur l’endroit au point droit rallongé (j’aurais même dû rallonger davantage), et le tour est joué.

Pour le montage, aucune difficulté sur ce modèle ultra simple. J’ai laissé une marge de couture de 1,5 cm sur les côtés et je les ai cousus à la machine à coudre, de manière à pouvoir écarter les marges de couture et prévoir ainsi des fentes sur les côtés. Ce modèle de robe longue est entravé dans le bas et les fentes permettent de marcher plus facilement et plus vite.

Je n’ai pas grand-chose à rajouter sur ce modèle très simple et rapide à coudre une fois le patronage bien validé. Pour une fois, c’est un plan sans accroc comme dirait notre Nabel !!!

Opération rafistolage jupe Rydell

Plus que jamais je suis dans les robes salopette. Mais avant de me lancer dans un nouveau projet, j’ai eu à cœur de « rafistoler » ma robe salopette Rydell. C’est une robe que j’ai réalisé il y a pas mal de temps (voir ici) et j’avais rencontré pas mal de difficultés notamment pour la patte de boutonnage. Ce modèle avait fini avec une fermeture à glissière et des finitions moche moche… J’ai défait cette fermeture à glissière maudite et l’intérieur de la ceinture. J’en ai profité pour remettre un peu d’ordre bien cartésien dans les finitions parce que c’était un peu la jupe de la honte!!

Avec une patte de boutonnage rajoutée à savoir un rectangle assez large (pièce en double) avec une partie arrondie et des boutons jeans du stock, ma jupe salopette retrouve un peu grâce à mes yeux!! J’ai juste galéré pour les boutonnières. Celle de la taille n’a posé aucun problème, en revanche les trois autres ont été difficiles à cause de l’ouverture de la poche à proximité. J’ai dû en finir deux à la main. Sous les boutons on ne les voit pas!!

et les pièces rapportées

Cet exercice me servira pour les prochains modèles qui trottent dans ma tête!! Affaire à suivre. En attendant bon dimanche, le soleil a l’air de vouloir refaire une apparition chez nous..

Nathalie

Robes caftan

Robes caftan

Tout est parti d’un tissu là encore bien « pré-pandémique » acheté à Nantes, il y a des années. C’était à l’occasion d’une virée des Serial piqueuses au salon Pour l’amour du fil. Nous avions loué une voiture pour faire un peu de tourisme en marge du salon et sur la route, un panneau indiquait vente de tissus. Ni une ni deux, nous avons fait une halte pour y jeter un œil. C’était un grand entrepôt qui bradait notamment des tissus. Rien de bien extraordinaire mais j’ai repéré un magnifique jersey avec motifs placés. Ne sachant pas quoi en faire j’ai dû en prendre presque 4 mètres (à vil prix!) de manière à pouvoir exploiter tous les motifs.

Un tissu à potentiel screugneugneu

Ce tissu a été enterré mais je le ressortais à l’occasion en me demandant bien ce que je pourrais en faire. Avec le recul, je me suis rendue compte qu’il serait difficile à travailler. C’est un jersey de viscose (il cartonne au lavage) très fin et très très fluide, bref la porte ouverte aux difficultés.. Comme le panneau est constitué au centre d’un très grand motif, seule une robe semblait appropriée pour exploiter tous les dessins. Mon mot d’ordre étant de puiser dans les stocks (sauf gros coups de cœur, on n’est pas cruelles!!), cette année je me suis décidée à en faire quelque chose…

# Tissu acheté à Nantes en marge du salon pour l'amour du fil

L’un des derniers Burda a été une révélation (juillet 2022). Il y avait deux modèles de caftan, ou robe de plage. Modèle parfait pour ce genre de tissu et surtout pour nos températures caniculaires. Il ne fallait rien de cintré pour éviter un moulage disgracieux!! Le premier modèle fait vraiment sac mais le modèle rayé (modèle 111) me paraissait un peu plus travaillé, avec de vraies manches, d’autant qu’il était prévu pour du jersey. Il est en téléchargement sur le site de Burda style.

Un patron presque parfait

Au niveau de la difficulté, c’est un modèle qui ne fatigue pas les neurones. Un devant, un dos et des manches extra plates du fait de l’épaule tombante. Il comprend des fentes sur les côtés.

Le patron démarre au 36. Comme Burda taille large et que c’est un modèle assez ample, je suis partie sur le 36. Au niveau du tour de poitrine on était déjà bien au-delà des mensurations du 38. Sur les conseils avisés de Marie j’ai replié une bande de 2 cm sur le patron à partir du milieu de l’épaule, jusqu’au bas de la robe. Cela m’a permis de faire d’une pierre deux coups: remonter un chouia l’épaule que je trouvais vraiment trop basse, et diminuer l’ampleur de la robe. Même avec 8 cm en moins, la robe reste très confortable dans ses dimensions.

# Robe caftan Burda style juillet 2022, modèle 111

J’ai modifié l’encolure qui ne me plaisait pas avec son V profond et lacet. J’ai opté pour une simple encolure ronde à finir avec une bande d’encolure. Au niveau longueur, je n’ai pas rajouté de marge de couture et pris dans la longueur initiale un ourlet de 2 cm et je n’ai pas davantage remonté les fentes latérales.

Une toile préalable

Malgré les dimensions de mon tissu, j’avais peur de le saccager avec un modèle qui pourrait être importable. J’ai donc fait au préalable une toile avec le reste de ce jersey fleuri dont j’avais acheté un très grand métrage pour un projet tombé à l’eau. Il a déjà servi avec succès pour une toile de la robe DP studio.

Aucune difficulté de montage, on s’en doute!! Pour de meilleures finitions, j’ai surjeté les parties latérales de la robe et de l’ourlet. J’ai surjeté les épaules et les manches et cousu à la machine les côtés de la robe en raison des fentes latérales, en laissant une marge de couture plus large (1,5 cm). Le résultat m’a convaincue: la robe est très agréable à porter, les fentes rajoutent à l’aisance comme on peut le voir, même si elle tient un peu chaud en raison de la relative épaisseur du jersey.

Le caftan nantais

Forte de ce succès, j’ai enfin ressorti mon tissu nantais!! Pour le travailler plus facilement, j’ai coupé un panneau de motifs. Il est très long et large et le panneau est en fait double. J’ai également vaporisé du Fabulon pour le rendre un peu plus docile, en n’oubliant pas de le repasser au préalable. J’ai passé un bon moment à positionner les pièces sur les motifs. J’ai placé les pièces entières en vis à vis pour les raccords en mesurant et en vérifiant X fois!!

Pour les manches, j’ai joué la facilité, j’ai coupé dans les parties blanches du tissu. J’ai coupé les panneaux devant et dos un peu plus longs pour garder au maximum les motifs. Après un rapide essayage, la longueur me paraissait bonne.`

Bien sûr au montage, impossible de raccorder correctement les motifs. Allez Fanfreluche lâche toi !! J’ai laissé le tissu se placer à sa guise au lieu de le contraindre. Le passage en surjeteuse pour les épaules et les manches s’est fait sans difficulté. Par contre pour les coutures machine, ça glissait pas mal. J’ai dû thermocoller avec du stabilmanches tout le long des coutures latérales et de l’ourlet.

Une fois lavée, la robe a retrouvé toute sa souplesse mais par contre elle a également rallongé: je marchais sur l’ourlet!! J’ai dû recouper un morceau et refaire l’opération. Cette version du caftan est vraiment légère comme une plume et très agréable même par temps de grande chaleur. Et oui, les fentes latérales sont toujours aussi top!!

Et pour finir sur une note tout aussi fraîche, une photo de cette fontaine très originale « Les arrosoirs arrosés » de Bertrand Lavier, installée à Montpellier dans un très joli jardin avec de la végétation de plusieurs continents. Elle est composée de 107 arrosoirs, histoire de bien se rafraichir!! Merci à Aurélie et Philippe de nous avons fait découvrir ce site enchanteur où nous avons passé un excellent moment!!

Très bon weekend

Nathalie