par Falbala | Oct 19, 2018 | Papotage |
Nos plaisanteries portent souvent sur notre façon d’appréhender la couture et nos méthodes de travail. Des serial piqueuses, je suis affectueusement cataloguée, et je l’assume pleinement, de « cartésienne », celle pour laquelle le patron est un objet sacro-saint et toute modification doit répondre à certains critères bien établis et s’ajuster parfaitement. Je vous renvoie à cet égard à l’excellent article de Tasticottine dont nous vous avons déjà parlé, qui fait la distinction entre les artistes et la NASA (NASA = cartésiennes dans notre private jargon). Les artistes quant à elles sont plus approximatives, ne s’embarrassent pas de tracés parfaits, et altèrent leur patron sans état d’âme et au petit bonheur la chance.
Je fais donc partie de ces cartésiennes qui s’accrochent à leur patron comme à des certitudes et vérités absolues… On ne se refait pas ! Bon les derniers temps, j’ai un peu « joué » avec mon patron de base de la robe en maille pour faire des petites variantes. Mais chaque modification était relativement limitée, vérifiée x fois et bien ajustée sur le patron… C’est un projet un peu bancal (dans sa conception et réalisation) qui m’a fait basculer et perdre toute notion de cartésianisme !!
J’avais envie depuis pas mal de temps de faire des découpes dans des modèles en jersey, soit un sweat soit une robe. Ou dixit la Prof le genre de plan galère !! L’une des robes qui me titille depuis longtemps est la robe Zircon de Paprika patterns que je finirai bien par faire (ou interpréter) un de ces jours.. Récemment en feuilletant mes revues, je suis tombée sur un modèle « parfait » de robe en jersey avec découpes princesse ! Robe n°10 de la revue Elena couture (n° 78) (sans les poches et sans le col). Je ne vous ai pas mis les photos parce qu’on ne voit pas bien le détail des robes.. J’avais envisagé dans un premier temps utiliser mon patron de base. Mais là, il s’agissait d’altérations plus importantes à apporter. Ne sachant pas comment reporter les découpes princesses et au risque de déstructurer le patron de base, j’ai préféré utiliser le patron de la revue. Pour compliquer un peu plus la tâche, j’ai utilisé deux tissus différents, un jersey camouflage assez ferme et un jersey de viscose rouge très, mais très fluide. Oui c’était les prémisses de la vague rouge.. Et oui des signaux lumineux et autres alertes ont clignoté dans ma tête, mais je suis aussi têtue que cartésienne, quand je veux quelque chose, je vais jusqu’au bout (enfin la plupart du temps).
Comme on pouvait s’y attendre « raisonnablement », le montage de cette robe s’est avéré désastreux : le patron taillait beaucoup trop grand, l’emmanchure était trop longue et profonde, et la combinaison des tissus rendait l’opération encore plus hideuse. On voit bien sur les photos que le jersey rouge vient se coller sur les hanches.. La Prof a fait des retouches en se basant sur mon patron de base de la robe en maille et a « bricolé » mon patron devant mes yeux ébahis.. J’avais des tracés à main levée et des pointillés un peu partout sur les tissus et sur mes patrons. Montée d’angoisse, est-ce que tout ça va coller ? Réponse de la Prof, de nature à accélérer mes palpitations, question longueur faudra quand même raccourcir parce qu’il n’y a pas assez pour la découpe princesse (comme on peut le voir aussi sur les photos).. Le modèle initial était de toute façon trop long pour mon 1,60 m. Encore un mauvais détail pour cette revue, les tailles des mannequins ne sont pas données. Sur le photos, la poupette porte la robe à mi-cuisse et moi elle arrivait sous les genoux.. Bon profession mannequin ça ne s’improvise pas et ce n’est pas à la portée de tous!!
J’ai débâti la robe et retaillé tant bien que mal mes pièces de tissus suivant les nouveaux tracés. Pour avoir un bel arrondi et éviter les accidents de surjeteuse, j’ai cousu à la machine à coudre (en apnée) les découpes princesse du moins sur le devant. Le résultat global de la robe n’était toujours pas génial, essentiellement à cause des deux tissus qui ne s’aimaient vraiment pas. La Prof a posé à nouveau ses épingles magiques mais je n’étais toujours pas convaincue et le projet a sommeillé pendant un certain temps.
Lors d’une visite shopping à Freiburg (Allemagne), je suis tombée sur le magasin de tissus Stoffgalerie bien achalandé en jersey. J’ouvre une petite parenthèse ici, lors de mes précédentes virées dans cette ville, j’ai dénombré trois magasins de tissus: un rayon dans le Karstadt qui se trouve sur l’axe principal (le long du tram), la Stoffegalerie et une autre boutique, Garçonne, qui a des tissus magnifiques mais d’une gamme de prix beaucoup plus élevés. Les deux boutiques ont des sites mais on ne peut rien y acheter. Comme j’avais toujours en tête ce projet de robe, j’ai acheté, au petit bonheur la chance, un morceau de jersey rouge uni. Je n’avais aucun échantillon ni de couleur ni de texture. J’ai eu de la chance mes deux nouveaux tissus se sont avérés nettement plus compatibles. Avant de reprendre le projet, j’ai lavé le jersey rouge qui a pas mal déteint au lavage, ce qui m’a un peu rebuté..

Ce week-end, j’ai ressorti ma robe et entrepris de défaire toutes les coutures des découpes princesse. Une fois ce travail très laborieux effectué, j’ai ressorti mon patron retouché et là, catastrophe je n’ai retrouvé que la partie devant de la découpe princesse, bricolée par la Prof. L’entêtement a pris le pas sur le cartésianisme, j’ai récupéré dans la poubelle la partie dos de la découpe princesse et j’en ai redessiné le patron. En la posant bien à plat, sans l’étirer, et en me répétant les paroles de la Prof : c’est de la maille, ça tolère les « petits » écarts, on respire !! J’ai ensuite coupé mon jersey rouge, tout en étant obsédée par le risque de dégorgement sur le camouflage.

Et là j’ai eu un déclic, je me suis dit perdu pour perdu, autant aller jusqu’au bout, faire une « pièce d’étude » et advienne que pourra. Ah du coup ça déstresse considérablement !! J’en ai oublié tous mes réflexes cartésiens.. J’ai cousu toutes les découpes à la surjeteuse en un rien de temps et ce n’était même pas de traviole.. J’ai coupé les manches sur la base de mon patron de base dans ce qui me restait du camouflage et je les ai montées. J’ai ensuite installé la robe sur le dos de Falbala pour l’ourlet. J’avais là différentes longueurs entre la robe et les découpes elles-mêmes (c’est dire s’il y a eu de petits « écarts » de patronage).
J’ai quand même passé un certain temps assise par terre à tourner autour de ma Falbala dans tous les sens et à épingler. L’ourlet est un peu approximatif, comme la robe, mais ça a l’air à peu près régulier. L’encolure m’a donné du fil à retordre. Du fait que la couture d’épaule avait été remontée, l’encolure aussi du même coup. J’ai recoupé directement sur la robe (même pas peur ! Normal c’était pour une pièce d’étude..). Bon j’ai quand même plié l’encolure au milieu et coupé les deux côtés en même temps histoire d’avoir une symétrie dans l’approximation… J’ai lavé et relavé la robe avec des lingettes anti-dégorgement. Au deuxième lavage, il y avait moins de rouge sur les lingettes..
Des défauts persistent c’est sûr notamment au niveau de l’emmanchure (un peu trop de bricolage entre différents patrons) mais au moins je suis parvenue à un résultat acceptable. Maintenant il n’y a plus qu’a réécrire le patron « correctement » pour les éventuelles prochaines fois. Ben oui c’est bien les pièces d’études mais on ne reste pas moins cartésienne…
Allez bon week-end à toutes les couturières!!
Nathalie et Falbala
par Falbala | Sep 22, 2018 | A ne pas rater, Papotage |
Les serial piqueuses sont toujours à la recherche de bons plans tissus et mercerie. Faut dire que, à part quelques grandes enseignes où nous pouvons occasionnellement trouver notre bonheur, les bons magasins de ce type ne sont pas légion dans notre région… Quelle ne fut pas ma grande surprise cette semaine, en rentrant un soir, de passer devant une nouvelle mercerie près de chez moi! Au beau milieu de la campagne! Aujourd’hui j’y suis allée faire un tour, aux heures d’ouverture. L’endroit était si charmant que je n’ai pas résisté au plaisir de lui consacrer un petit article.

Le Fil amant a ouvert il y a moins d’un mois. Même si la boutique est située au bord de la route, son enseigne n’est pas très visible. Mais j’ai cru comprendre que des projets sont en cours pour la mettre plus en avant. La propriétaire des lieux m’a autorisée à prendre des photos pour un article et a même gentiment accepté de poser.

Elle propose des tissus, de la mercerie ainsi que des cours de couture. Le choix des tissus n’est pas encore très étoffé mais il y a de belles pièces notamment du kelsch ancien, un assortiment de tissus bio… C’est un charmant mélange d’ancien et de neuf. Même chose pour la mercerie avec un large choix de boutons anciens et de vieux patrons.

La boutique est grande et a beaucoup de charme et de cachet. D’une manière générale, le mobilier de la boutique a été chiné grâce à son mari dont c’est la profession. Et à cet égard, ce dernier ouvrira prochainement le Fil de plomb, juste en face du Fil amant. Ça sonne comme une bonne combinaison!

Et voilà le coin atelier avec les machines. Là encore avec un mélange de tables anciennes et de tables de travail « suédoises ». Et pour ceux et celles qui n’ont pas de machine, il est également possible de venir utiliser les machines sans pour autant suivre de cours. Tout est à la carte. Pour les cours de couture, des revues et des livres de patrons sont à disposition dans la boutique.

J’espère que ça vous a donné envie d’y aller, du moins pour celles qui sont dans la région. Je ne peux que souhaiter bonne chance au fil amant et nul doute que j’y retournerai pour y farfouiller un peu plus.
Très bonne soirée
Falbala
par Fanfreluche | Août 3, 2018 | Couture des loustics, Les petits loustics, Tutos et techniques |
Le dernier numéro du magazine Fait Main (août 2018) proposait un ensemble de tenues pour enfants qui a séduit mon cœur d’Oma Fanfreluche. J’ai sélectionné pour commencer les modèles 122 et 123, une jolie blouse péplum et le short volanté coordonné.

J’avais justement en attente deux jolis jerseys achetés lors du passage des Hollandais à Strasbourg et, ni d’une, ni de deux, j’ai décalqué le patron et coupé dans mes deux coupons de jersey pour réaliser short et tunique.
Il se trouve que dans l’intervalle, notre Prof et Falbala nous avaient organisé un super cours de couture dans le nouvel antre de Falbala, pour nous familiariser avec nos recouvreuses respectives ET pour pendre la crémaillère du nouvel atelier. J’avais donc toutes les cartes en main et croyez-moi, je m’en suis donné à cœur joie. Je vous propose d’ailleurs plus bas un petit tutoriel à ce sujet.
La tunique et le short d’Augustine
Voici les deux pièces réalisées, que je ne vous montre pas portées car d’une part ce jersey est un peu trop épais pour ces journées de canicule (et pourtant c’est du coton) et d’autre part la princesse Augustine a un rhume (du coup, elle n’est pas trop disposée à faire le mannequin). Je remets cela à plus tard.
J’ai fait toutes les finitions au point double à la recouvreuse. Cela ressemble à s’y méprendre à l’aiguille double de la machine à coudre, mais c’est réalisé à la recouvreuse, en retirant l’aiguille de gauche. J’ai maintenant bien compris le système des coutures en cercle, qui demandent effectivement un peu de technique afin de finir proprement la couture et surtout pour éviter que les coutures ne se défassent après coup. Je vous propose un petit pas à pas pour vous expliquer les étapes successives.
Pas à pas – ourlet arrondi à la recouvreuse
En quelques mots, il faut commencer par coudre une petite distance (environ 5 cm), puis tirer les fils d’aiguille vers l’envers de l’ouvrage, faire un nœud avec les trois fils (boucleur et aiguilles) et couper à ras. On poursuit alors la couture jusqu’à rejoindre l’endroit où on a commencé, on chevauche la couture de quelques centimètres, et c’est là que ça devient un peu technique. Premièrement on lève le pied de biche pour relâcher les tensions, deuxièmement on tire une petite longueur des fils d’aiguilles vers l’avant pour donner du mou. Ensuite, on tire l’ouvrage vers l’arrière, on coupe les fils d’aiguille à ras (sur l’endroit de l’ouvrage), on tire encore en peu le tissu vers l’arrière et à ce moment-là, on peut couper le fil du boucleur. Finalement, on refait un nœud avec les fils et on les passe dans la couture à l’envers pour les cacher et stabiliser le tout.
Erratum
Falbala m’a gentiment fait remarquer que je m’étais trompée dans les étapes de couture que je vous détaillais ci-dessus. En effet, contrairement à ce que je vous montre ici, il n’est pas nécessaire de bloquer les fils de la couture dès le début. A ce moment-là, c’est d’ailleurs un peu malcommode et accrobatique d’attraper les fils et de les nouer derrière le pied de biche. En revanche, juste avant de rejoindre la couture du début et de croiser les coutures, les fils se retrouvent à l’avant de l’ouvrage et c’est à ce moment-là que l’on peut facilement les attraper et les nouer. Voilà. Avec mes excuses et merci de votre patience.
Petit détail pratique: j’ai inséré une petite fleur dans la couture du short pour qu’Augustine et son Papa repèrent plus facilement le dos du vêtement.

Et voilà pour aujourd’hui. J’espère qu’Augustine ira mieux bientôt et aussi qu’il fera un peu moins chaud.
Je vous souhaite une excellente journée et restez au frais.
Edito
Je vous propose quelques photos de l’ensemble porté par Augustine, alors qu’elle venait de choisir de nouvelles chaussures, Au Lutin Botté, le très reconnu et plus ancien magasin de chaussures pour bébés et enfants de Strasbourg. Et après les chaussures, le passage obligé au supermarché, pour acheter les produits de première nécessité – pain, saucisse et yaourts aux fruits ;-). Augustine adore prendre place dans le caddie.
Bises
Fanfreluche
par Falbala | Mai 29, 2018 | Humeur du jour, Papotage |
Après pratiquement deux mois de méga chantier (pour cause de rénovation et surtout d’isolation), ce week-end j’ai enfin pu regagner possession de ma pièce couture et la remettre en état … Le chantier a duré beaucoup plus longtemps que ce que j’avais prévu et un certain retard s’est également écoulé entre la fin des travaux et la remise en fonction de la pièce. Je vous raconte tout ça en images…
Petit retour en arrière et cahier des charges
Pour rappel, cette pièce aménagée sous le toit est très chaude en été et glaciale en hiver…. A cela deux raisons: une insuffisance d’isolation dans la pièce elle-même et la présence d’une sorte de sas ou de zone tampon directement sous le toit, entre la pièce couture elle-même et le reste de la maison. Cette zone, qualifiée affectueusement de « no man’s land », était devenu un lieu de stockage innommable (pas cool pour accéder à la pièce couture) et permettait d’avoir immédiatement des infos sur la météo du moment…. Le plan était donc d’intégrer cette zone dans la pièce couture et d’isoler complètement l’ensemble.
Voici la pièce couture avant travaux, complètement vidée, le « no man’s land » se situe derrière la porte d’entrée.
Et le « no man’s land » mmm… moche moche moche!! J’ai été équitable on y voit le boxon de Monsieur et de Madame (les cops’ auront reconnu les fameuses enceintes…)
La fusion du « no man’s land » et de la pièce couture
La première opération effectuée a été l’arrachage des lambris dans la pièce couture, puis le mur de séparation entre les deux zones a été démoli.

Chute du mur
Ensuite après la pose de l’isolation, des rails ont été mis en place pour installer les plaques de placo afin de (re)faire les murs et le plafond de tout l’ensemble.
Près de la porte d’entrée (dans l’ancien « no man’s land »), il a fallu également créer un accès au toit, via une porte, avec les contraintes des poutres existantes. Je dois dire que j’ai été impressionnée par le travail fait, au moins là…
La nouvelle pièce couture
Les murs de chaque extrémité ont été peints dans une couleur « plus » soutenue… bon sur le choix de la couleur, il y a eu des problèmes de communication mais ce sera vraisemblablement à refaire (dans une autre teinte), vu la « qualité » du travail.. Avant d’arriver à ce résultat, il y a eu pas mal de travaux supplémentaires, pour notre pomme, avec la pose du parquet sur la nouvelle partie de la pièce couture (un grand merci à M. Falbala), le ponçage et lasurage des poutres de l’ancien « no man’s land » et surtout un TRÈS gros travail de nettoyage pour résorber les tâches de peinture et d’enduit un peu (beaucoup) partout.

Après il n’y a plus eu qu’à remettre les tables et meubles en essayant de créer des zones pour pallier l’absence de murs droits. Ben oui ma Cosette, c’est (encore plus) grand chez toi mais y a pas de murs!! On ne peut pas tout avoir…

et commencer à tout installer. Nouveau coin des machines près de la fenêtre pour profiter de la lumière naturelle; nouveau coin avec miroir, c’est quand même plus pratique sinon fallait descendre jusque dans la salle de bain, avec le risque de perdre sur le trajet toutes les épingles et d’oublier les retouches à faire (grand bocal pour poisson rouge!)… Espace de rangement sur les étagères plus grand avec le rajout d’étagères. J’en ai profité pour faire beaucoup de rangement et un tri draconien… sisi…
Les nouveaux rideaux de la pièce couture
Toute cette opération s’est aussi accompagnée d’un projet couture, à savoir refaire des rideaux pour la fenêtre et pour la porte donnant sur le toit. Le tissu a été acheté chez Self tissus (tissu Orlando). Au passage un grand merci aux copines qui m’ont emmené d’abord faire des repérages puis pour acheter ce tissu alors que je déprimais complètement à cause du boulot de remise en état à faire dans cette pièce… Et je dis bravo à la vendeuse qui a fait des calculs savants entre la longueur souhaitée, le taux de rétrécissement après lavage et les raccords des panneaux: résultat tissu mais zéro chute, je n’avais même pas de quoi faire des essais décents de surjets et de couture..

En conclusion ce qu’il reste à faire (ben oui on est presque à la pendaison de crémaillère): poser les plinthes, elles ont été achetées yapluka; fixer la tringle pour les rideaux de la fenêtre et finir les ourlets des rideaux (oui oui ils sont prêts!!); régler la question du chauffage, voire de la climatisation.. faut encore attendre les grandes chaleurs et les grands froids pour prendre une décision; et enfin changer la fenêtre (double vitrage flingué), ça tombe bien vu les dégâts de peinture sur le cadre et autour de la fenêtre…
Bon Cosette doit admettre qu’elle est quand même très contente de son (très) grand atelier, bien rangé (pour le moment).. Allez on trinque à cette pendaison de crémaillère!!
Supplément du 3 juin..
On progresse encore la tringle à rideaux est posée et j’ai donc pu finir les ourlets des rideaux et les installer..
Très bonne soirée
Falbala
Commentaires récents