- Exposition Dior – Chapitre 1
A l’heure où nous vous écrivons, l’exposition intitulée « Christian Dior, couturier du rêve » a fermé ses portes. Mais pour nous, le rêve continue. Cette rétrospective impressionnante des 70 ans d’existence de la maison Dior nous a plongées dans un profond ravissement. La beauté des étoffes, l’harmonie des lignes, le talent et le grain de folie des créateurs, autant de découvertes pour les novices que nous sommes.
Avec Falbala, nous avons longtemps réfléchi à la manière de vous présenter cette exposition, en essayant de vous communiquer ne serait-ce qu’une étincelle de l’émerveillement que nous avons ressenti. Difficile en sachant que les créneaux photo étaient limités aussi bien par la luminosité souvent faible que par la foule compacte.
Finalement, et parce qu’il fallait bien faire un choix, nous avons décidé de regrouper nos photos et de vous les présenter par thématiques et en fonction de nos coups de coeur. Nous commencerons donc cette série d’articles par le Colorama, l’Allure Dior et les secrets de l’Atelier.
Le Colorama
Nous avons été surprises, voire déroutées, par les vitrines du Colorama, un arc-en-ciel disparate d’objets et d’accessoires divers (chaussures, sac, bijoux etc…), de robes, de reproductions de modèles haute couture en miniature. Une véritable explosion de couleurs, mais en même temps un moyen très efficace de présenter la richesse infinie des activités de la griffe Dior. Selon Christian Dior, le style se conjugue grâce au vêtement et aux accessoires. Et l’assortiment des couleurs est capital, c’est lui qui crée l’accord parfait de la tenue.
En revanche, jamais nous n’avions entendu parler de cet exercice de précision, qui consiste à reproduire à l’identique, jusqu’au plus petit détail et à l’échelle, les modèles haute couture afin de présenter les collections sous forme de défilés immobiles (pour en savoir plus, regardez ici).
Voici les vitrines en blanc, beige, gris et si Fanfreluche devait n’en choisir qu’une, ce serait la splendide robe Grand Mogol... Et qu’en est-il de Falbala ? Falbala a eu deux gros coups de coeur: indéniablement pour cette robe Gand Mogol qui est un ravissement total (pour une fois nos avis concordent!!) mais également pour la robe Lu Lee San de John Galliano pour son côté futuriste et très structuré. Elle apparaît en grandeur nature et en miniature sur la photo ci-dessous et on peut également admirer la toile qui en a été faite dans la partie Ateliers de Dior.
… auxquels succèdent le jaune, le vert, avec la génialissime Robe Miss Dior…
le noir, le bleu, le violet et une touche de rose …
pour finir avec l’orange et le célèbre rouge Dior !
Le rouge Dior, un rouge carmin très intense, est la couleur emblématique de la marque. Le rouge Satan, incarné par la robe Diablesse (voir ci-dessous), a fait son entrée dès 1947 et n’a cessé depuis de représenter la quintessence du chic.
Allure Dior
Après ce déambulatoire polychrome et foisonnant, passons à la salle Allure Dior, qui offre un contraste fort au Colorama, noire du sol au plafond et éclairée de tubes de lumière blanche.
L’Allure Dior s’ouvre sur une perspective très épurée où des jeux de miroirs mettent en valeur des modèles monochromes, robes, tailleurs et manteaux qui, pour Fanfreluche, représentent l’esprit même de Dior, en tout cas tel qu’elle se l’imaginait en arrivant, pétrie d’images vintage des années 50.
Nous avons admiré les lignes sobres de ces vêtements conçus pour être portés au quotidien et empreints d’un chic incomparable.
Et, regardez, les Serial Piqueuses étaient bien là (pour revenir sur terre, un petit selfie moche dans cette salle couverte de miroirs). (P.S. de Falbala, non mais vraiment cette mocheté au milieu de ces merveilles??? tu pousses Fanfreluche!!!)
Secrets d’atelier – la Salle blanche
L’exposition continue d’alterner l’ombre et la lumière. Je vous invite donc, comme nous, à passer de cette ambiance sombre à la lumière éblouissante et aseptisée de la Salle blanche.
Eblouie par tout ce blanc, il a fallu à Fanfreluche un temps d’adaptation pour comprendre que les niches étagées jusqu’au plafond et reflétées par les miroirs présentent les toiles des collections Dior. Le visuel de cette salle a quelque chose de vertigineux et de virginal.
Les toiles sont réalisées dans les ateliers sur la base des dessins que leur fournissent les créateurs. Les ateliers réalisent alors des prototypes, ou toiles, que l’on peut décrire comme des « maquettes » des modèles qui défileront.
Fanfreluche est conquise ! Dire que la Prof est désespérée parce que les Serial Piqueuses se lancent toujours sans faire de toile. Dans la salle blanche les toiles sont si belles qu’on les porterait bien volontiers telles quelles.
Et quelques autres exemples splendides de la technique des toiles, pour le plaisir des yeux.
Deux petites mains de l’atelier étaient sur place et montraient leur travail aux visiteuses et visiteurs. Leur démonstration ajoute une note humaine et sympathique à l’exposition.
Ici se termine le premier chapitre de notre compte-rendu. A suivre les collections thématiques, les réalisations des directeurs artistiques de la maison Dior et la Nef. Restez avec nous, on va encore vous en mettre plein les yeux…
Les Serial Piqueuses
Merci Martine et Marie Pierre. Falbala et moi avons tellement appris en visitant cette exposition et en complétant les recherches pour rédiger les articles. Nous sommes heureuses de pouvoir vous faire partager un peu de cette magie.
Quel bonheur de pouvoir me régaler les yeux avec cette exposition!!! Merci de nous faire rêver!
Splendide ! Et bravo pour l’artIcle. J’attends la suite avec impatience.