Voilà la boucle est enfin bouclée: la toile de cette cape a été faite lors d’un défi Nabel, « je couds (ou je tricote) pour un homme » et la cape est enfin finie lors de ce nouveau défi Nabel.. Mine de rien ce projet a pris un temps fou, entre la conception et le patronage de la toile (c’est à voir ici) et enfin la réalisation. Bon à sa décharge, il a subi pas mal d’embûches, deux confinements, une fracture de la hanche, sans parler des dernières complications familiales / télétravail en folie dont je vous fais grâce!! Avant d’être immobilisée, j’avais tout de même réussi à couper le magnifique Loden ancien, déniché dans la mercerie du Fil Amant de Marie, et à assembler la cape. Il y avait toujours des défauts au niveau des épaules, qui ont dû attendre que je regagne ma mobilité. Oui je sais Monsieur, c’est pas cool….
Au niveau retouches, le dos n’a pas été modifié, seuls les « panneaux raglans » ont été repris pour adoucir les courbes et se poser ainsi nettement mieux sur les épaules.
J’ai fixé les marges de couture de part et d’autre sur le Loden, au point de chausson, pour éviter qu’elles bougent. C’est un long travail (presque une journée entière) mais vraiment relaxant, avec une bonne musique, ça va presque tout seul. Bon voilà juste un petit aperçu, faites le calcul de chaque couture (X2) et de la longueur de la cape, sans oublier la capuche..
Puis j’ai attaqué la capuche et le col. Pour pouvoir agencer col et capuche sur la cape, et poursuivre le projet, se posait préalablement, toujours et encore, la question de la doublure. Bon je ne vais pas réitérer tout le débat sur les qualités thermiques des tissus, un point jugé essentiel par Monsieur (voir ici), mais c’est ça en fait qui a bloqué les choses. Le beau coupon de doublure en soie du Fil amant s’étant avéré trop petit, j’avais fait des recherches sur la toile pour une solution de rechange. L’idée était de rester sur un tissu respirant et qui n’affecte pas les propriétés thermiques du Loden. Marie avait suggéré soie ou lin. J’ai fait des recherches sur le voile de lin et j’ai commandé deux coupons. C’est rare que j’achète des tissus en ligne mais là je n’avais pas trop le choix.. Les couleurs se sont avérées bofbof et la qualité assez moyenne.
Les déboires du tissu de doublure
En farfouillant dans mes boîtes de tissu, je suis tombée sur ce lainage à carreaux fin et souple, acheté il y a des lustres à Sainte-Marie-aux-mines. Il était top et la couleur s’accordait parfaitement avec le kaki du Loden. Oui mais, ah ! ah ! il y avait l’étiquette avec la composition détaillée et que dire, bon 50% de laine et le reste en synthétique, aïe… J’ai quand même ramené ce coupon de 3 mètres en cours et il a fait l’unanimité ! Pour ce qui est de la composition, Marie avec un sourire espiègle a dit « chut » et a coupé l’étiquette… Il me restait quand même un petit pincement au cœur mais j’ai coupé la doublure de la capuche et une fois les deux pièces assemblées, le résultat était vraiment sympa..
Les finitions du bord du col ont été mises en attente pour pouvoir réaliser les boutonnières. Une fois la capuche et le col montés sur la cape, il fallait enfin s’attaquer aux boutonnières passepoilées. J’ai fait un essai sur une chute et la combinaison du Loden avec le semi-lainage fonctionnait bien. Avant de poursuivre mes essais sur des chutes et être sûre de ma technique (ben oui j’avais quand même un peu (beaucoup !!) peur de tailler dans le Loden), j’ai posé les pièces du patron de doublure sur mon coupon pour voir ce que je pouvais utiliser pour mes essais. Et là catastrophe, il manquait un bon morceau qui correspondait en fait à la doublure de la capuche. Une option était de faire beaucoup de patchwork sur au moins une pièce, et encore sans être certaine d’y arriver, l’autre option était à nouveau de chercher une autre doublure. La poisse !!! Jusqu’au bout elle m’aura enquiquiné cette doublure…
Dans les étagères de la boutique de Marie, nous avons fini par trouver un coupon de lainage fin et duveteux à carreaux, top au niveau des couleurs. Le repassage a fait apparaître une bonne odeur de laine, nul doute que c’est de la pure laine… ahhhh !! et en plus un grand coupon bien large.. Bon maintenant j’ai compris, cette cape ne voulait pas de doublure synthétique, même partiellement … Mais quelle cape vertueuse !!! Quelle chieuse aussi !!!
La capuche était déjà doublée dans l’autre semi-lainage et vraiment je ne me sentais pas le courage de refaire cette opération avec la deuxième doublure, d’autant que les marges de couture avaient été retaillées et bien crantées. Découdre et recoudre aurait été plus que périlleux !! Alors oui c’est vrai que ça m’a un peu agacé mais bon d’un autre côté une cape ne se porte pas ouverte donc on ne pouvait pas voir en même temps les doublures différentes capuche / et intérieur de la cape. Disons que c’est un parti pris, le truc en plus (ou en moins !!) de cette cape… Fanfreluche est bien familière avec ce concept !!!
Pour toutes les parties devant (doublure de la capuche, boutonnières passepoilées, doublure des rabats de poche), j’ai utilisé le semi-lainage, l’autre 100% lainage ayant été utilisé pour l’intérieur de la cape. J’ai fait en parallèle les boutonnières (en cours) et le montage de la doublure (dans mon atelier).
Technique des boutonnières passepoilées
C’était un des points épineux de cette cape. Marie m’a montré une technique très simple utilisée sur des vêtements anciens. Et elle a aussi sorti un de ses vieux manuel de couture qui montrait, dessin par dessin, les différentes étapes. Honnêtement sur le plan théorique, les boutonnières passepoilées ne sont pas compliquées à faire. Il faut juste un peu de doigté et de patience pour bien positionner les différentes pièces, de manière équilibrée. Le Loden a un avantage c’est qu’il ne s’effiloche pas du tout. En revanche son épaisseur a rendu les choses un peu plus difficiles.
Il faut au préalable mesurer le bouton qui donnera les dimensions de la boutonnière et ensuite bien positionner le tracé de la boutonnière perpendiculairement au bord de la cape. Je l’ai positionnée à 1,5 cm du bord, pour une largeur finale de 2,5 cm (taille du bouton). Ensuite j’ai tracé en haut et en dessous de la ligne de boutonnière, une ligne à 0,5 cm mais sans rajouter de marge sur la largeur de la boutonnière. C’est sur ce rectangle tracé à 0,5 cm de la ligne de boutonnière (à l’envers du Loden) que se coud le passepoil, à savoir une pièce de tissu rectangulaire qui vient bien couvrir et dépasser du tracé de la boutonnière. Vous aurez noté au passage qu’il y a des carreaux sur le passepoil dont il a fallu tenir compte… mm.. pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué!!
Ensuite, il faut couper sur la ligne de boutonnière (en Y sur les extrémités) et faire passer le tissu de passepoil par cette ouverture, un petit point de bâti sur les extrémités latérales facilite le travail pour bien positionner les tissus. Après moult repassage, pour bien tout aplatir, il « suffit » de replier en deux et de manière harmonieuse le passepoil qui vient de part et d’autre de l’ouverture de la boutonnière. Une couture à la main à l’endroit sur la ligne de couture des deux pièces permet de fixer le passepoil sur le Loden. Sur l’envers, le tissu de passepoil se fixe au point de chausson sur le Loden.
Il n’y a plus qu’à tracer sur la parementure les ouvertures correspondantes à boutonnières et fixer à la main un petit ourlet de la parementure sur la boutonnière. Cette étape a été un peu pénible du fait de l’épaisseur du Loden.
Au final, mes boutonnières sont faites et c’est déjà un grand soulagement. Il y en a quatre pour laisser de l’ampleur au bas de la cape et permettre de marcher de manière confortable. Au vu des épaisseurs au niveau du col, pas de boutonnière (mais même pas en rêve !!), juste une pression pour fermer le col si nécessaire par temps de grand froid. Bon mes boutonnières ne sont pas encore parfaites mais j’espère bien peaufiner ma technique sur les prochains projets. Ben oui, j’ai toujours un projet de manteau pour moi qui attend sagement depuis des lustres.
Rabats pour l’ouverture des mains
Pour l’ouverture des mains, Monsieur avait souhaité des rabats pour protéger du froid et de la pluie. J’ai donc cousu deux rectangles doublés avec le semi-lainage d’environ 7,5 cm de large et légèrement plus longs que l’ouverture. Je les ai positionnés sur l’ouverture (milieu sur milieu) et j’ai bâti trois côtés. Vu les épaisseurs de Loden et doublure, je craignais tout particulièrement cette couture. Marie m’a conseillé sur les réglages machine : point le plus long possible (5 au lieu des 2,40 standard) et augmentation au maximum de la pression du pied (7 au lieu des 5 standard). La couture s’est faite sans encombre, comme dans du beurre. Le Loden est un vrai plaisir à coudre!
Montage de la doublure
J’avoue que j’ai quand même un peu bloqué devant ce lainage A CARREAUX…. Ben oui Marie avait dit tant qu’à faire, on va aligner les carreaux dans la mesure du possible…Là j’ai béni ma grande table de coupe qui m’a permis de poser le tissu à plat dans toute sa largeur, et de pouvoir positionner les pièces en alignant les carreaux par le bas, le haut de la cape étant arrondie. Les pièces du patron étaient différentes droite / gauche et prévues. J’ai donc fait la même opération pour la doublure et mettant un fil et son nœud chaque fois sur l’endroit, avec un code couleur pour les côtés gauche et droite (pas simple pour une gauchère/droitière contrariée !!). J’ai coupé les trois pièces du dos, je les ai toute de suite surjeté et assemblé. Comme je n’avais pas envie de bâtir, j’ai épinglé carreau sur carreau, façon hérisson, et j’ai ensuite cousu sur les épingles en apnée.. Une fois le dos assemblé, j’ai procédé de la même façon pour les quatre pièces du devant de la cape en m’assurant encore des raccords dos et devant. Pff.. tout ça pour une simple doublure !!
La doublure a ensuite été épinglée sur la cape, sur un grand mannequin du cours, en faisant coïncider les différentes lignes de couture (cape et doublure). J’ai fixé au préalable la parementure sur le Loden au point de chausson; du côté des boutonnières, la parementure était déjà fixée par le biais des boutonnières. Le tracé du bas de la cape a été refait à l’arrondisseur chez Marie. J’ai recoupé sur le tracé et cousu l’ourlet à 4 cm au point de chausson. Ensuite il n’y avait plus qu’à fixer à la main la doublure sur la cape, quelques heures de travail au calme, enfin seule..
La dernière étape a été de coudre les magnifiques boutons anciens, dégotés dans la boutique de Marie et choisis par Monsieur, ainsi qu’une petite pression au niveau du col, en priant quand même pour qu’une fois boutonnée, la cape reste confortable.. Ouf mission réussie..
Ce matin, Monsieur s’est prêté au jeu des photos, sous le regard plus qu’intéressé du chiot.. Il est ravi du résultat, c’est ce qui compte le plus pour moi!
Bon allez on se détend un peu et on montre les détails, tip top la doublure:
Et j’en remet une couche
Non mais Sherlock, tu la laisses tranquille cette cape, non elle n’est pas à toi!!
Alors oui il y a de fortes probabilités que cette cape soit cochonnée de boue et de tâches de pattes pas vraiment propres. Voire pire, Monsieur est un spécialiste en la matière. Mais ça ne fait rien, on aura concocté ensemble un très beau projet. Je suis ravie de l’avoir mené à bien, et advienne que pourra, la cape est sienne maintenant.. Je voudrais aussi remercier très chaleureusement Marie qui m’a aidé tout au long de ce projet périlleux à trouver toutes les solutions et qui m’a soutenu dans sa réalisation, sans oublier les copines du cours de couture!!
Et maintenant, je vous invite à aller voir ce que les autres participantes au défi Nabel ont concocté c’est par ici!
Très belle journée
Nathalie
la vache, quel boulot ! tout ce que l’Amour nous fait faire ! c’est une sacrée réalisation cette cape, et que de péripéties tout au long de sa réalisation ! Comme toi, j’aime les finitions à la main qui signent vraiment l’article unique. J’ ai une veste en projet, et je me demandais comment j’allais fixer la doublure, et bien je crois que ce sera point de chausson pour glacer les parementures et petits points à la main pour fixer la parementure …
On voit que Monsieur est ravi et très satisfait de porter sa superbe cape ! Bravo pour ce boulot titanesque.
J’avoue avoir un faible pour la doublure si belle .
Merci beaucoup!!! Les deux tissus de doublure sont superbes.. Et j’avoue que je prends plaisir maintenant à travailler les lainages surtout quand ils sont de qualité. Je me suis enfin lancée maintenant dans mon projet de manteau et j’espère que tout se passera bien et plus rapidement. Là encore la doublure est magnifique et j’espère montrer tout ça bientôt.
Un beau projet que tu as mené à bien, malgré les difficultés. C’est très réussi. Bravo.
Merci beaucoup Anne-Marie!!
Bordel, le boulot !!! Bravo !!!
Bordel tu l’as dit!!! Merciiii!!!
Quel boulot ! mais le résultat est à la hauteur des efforts produits. Bravo !
Merci beaucoup!!
Bon je ne la referai pas une deuxième fois même si j’ai le patron!!
Bravo pour cette couture de cape ! Les finitions sont impeccables ! Les boutonnières passepoilées, les raccords de la doublure, les finitions à la main etc.
Merci de nous avoir fait partager cette aventure avec nous.
J’aime toujours les poses de Monsieur ! 😉
Merci, merci!!!! J’ai vraiment pris plaisir à concevoir et coudre cette cape!!
Monsieur commence à y prendre goût et ne rechigne plus à poser devant l’appareil photo!!!
wouah elle est canon cette cape, parfait pour se dissimulé!
Un très beau projet en duo, bravo !
Merci beaucoup Elisabeth!
Quel résultat magnifique ! Je suis ravie de voir le produit final dans son entièreté, après avoir aperçu différents éléments du puzzle au cours de couture. Ce projet combine un ensemble impressionnant de nouvelles techniques et tu les as maîtrisées avec brio. Je trouve que Marie nous enseigne des gestes traditionnels qui rendent les vêtements réalisés encore plus précieux. On voit que Monsieur est content. D’ailleurs, je trouve que la cape lui va vraiment très bien. Un grand bravo pour ta réalisation. Une vraie pièce maîtresse.
Merci beaucoup Fanfreluche! oui j’ai adoré toute cette phase de boutonnières passepoilées même si j’ai pas mal appréhendé. C’est vraiment super de refaire ces gestes anciens. Marie est top pour ça quand elle nous montre ses pièces anciennes et qu’elle décortique les techniques employées..
quelle aventure ! une belle réalisation qui mérite les honneurs et ….respect !!
Merci beaucoup la Poule!!
Quelles aventures, dis moi, entre le prototype, le choix des tissus (en particulier la doublure!!!) et la réalisation et tous ces détails: chapeau!! Je ne suis pas sûre d’avoir la même énergie en sachant que cette cape risque de se salir vite!!! En tout cas le résultat est prodigieux!!!
Merci beaucoup!! Oui cela a été une très longue histoire mais passionnante. Et Monsieur s’est impliqué dans le processus de conception et a accepté de bonne grâce tous les essayages! Un grand travail d’équipe sous la baguette de Marie, notre Prof..
Advienne que pourra maintenant de cette cape..
La fameuse cape ! Le résultat est vraiment chouette ! Bravo pour tout ce boulot et pour avoir dompté les épaisseurs, ça n’a pas l’air d’avoir été une mince affaire. Et oui, elle risque d’être cochonnée cette cape, mais même sale, Monsieur sera toujours bien au chaud et au sec.
Et sinon, il a bien poussé Sherlock !
Ouiiiiiii la fameuse cape!! Qu’est-ce que je suis contente qu’elle soit finie..
Les épaisseurs de Loden se cousent mais vraiment très facilement. ce qui a été plus coton c’était les épaisseurs à gérer au niveau du col, tout dégarnir et faire en sorte que tout coïncide bien. L’épaisseur du Loden m’a joué des tours et donné quelques sueurs froides..
Oui je pense qu’il sera bien au chaud et question imperméabilité, ce tissu est top.. elle n’est malheureusement pas « cochonades proof »… On verra bien!!
Oh oui il pousse le Sherlock et devient de plus en plus rebelle… ça promet!! En plus il est très futé (il porte bien son nom)!
Chapeau bas pour la réalisation de cette cape qui est de toute beauté avec de très jolies finitions. Elle t’a donné beaucoup de travail et de sueur, mais le résultat, sincèrement, en vaut la chandelle. Bravo
Oh merci! merci!!! Monsieur est également ravi et ça, ça n’a pas de prix!!!
Très belle réalisation ! J’adore ! Et quelle épopée… parfois la fierté vient aussi de ne pas avoir laché l’affaire et d’avoir réussi. Je suis tout à fait d’accord avec toi sur les bénéfices de quelques heures au point de chausson 😉
Merci beaucoup, venant de quelqu’un comme toi qui soigne ses réalisations et ses finitions, ça me touche beaucoup.. Ce tissu est juste magnifique, dommage qu’il n’y ait pas eu plus, je me serais bien fait une petite veste avec. Des tissus comme ça on n’en trouve plus maintenant!!
Oui j’avoue c’était épique, et vu les circonstances, je suis fière d’être allée jusqu’au bout..
J’adore le point de chausson et coudre à la main d’une manière générale, c’est vraiment relaxant..
Très belle réalisation ! Bravo et je sais de quoi je parle puisque j’ai réalisé il y a peu un semblant de caban beaucoup moins soigné que cette cape. Pour autant, je suis satisfaite à mon modeste niveau du résultat !
Bonne journée
Merci beaucoup Armelle.. On est toujours plus critique à l’égard de nos propres finitions.. sisi..
J’ai vu que j’ai un peu trop tendu la doublure de la cape sur l’ourlet faut que je refasse un chouia avant qu’elle soit vraiment portée!!
AAaah la vertu .. Des fois, ce serait tellement plus simple de diluer un peu nos principes … Mais non !
Et sinon, Sherlock … C’est pas une cape de Sherlock Holmes ? Le loden, tout ça, tout ça … Il lui manque le chapeau /* mais il a une capuche !!! */ et la loupe !
En tout cas, un beau boulot !
Mais oui c’est bien la vertu même si des fois c’est un peu pénible.. Au moins ça nous oblige à nous dépasser et à faire des efforts pour la bonne cause..
Oui oui le chapeau est au programme, faut que je trouve un patron, histoire d’écluser les belles chutes de Loden qui me reste. Bon ce n’est pas vraiment la cape de Sherlock Holmes mais on va dire que oui..
Merci beaucoup….