par Falbala | Déc 2, 2019 | Couture des loustics, Les petits loustics |
Il paraît qu’Augustine adooooore sa couverture doudou faite par sa Moma.. Il parait aussi qu’Augustine va avoir un petit frère ou une petite sœur (les paris sont pris d’autant que le schtroumpf ou la schtroumfette prend un malin plaisir à brouiller les pistes!).. Donc Tata Nathalie s’est portée volontaire pour faire une couverture doudou dans le même genre… Ouf s’est dit Fanfreluche, c’était vraiment pénible à faire, ah mais au fait je vais être grand-mère deux fois, ben oui le « Bébé » va aussi être papa (là aussi les paris sont pris!!) donc dans la foulée, faudra que tu en fasses une deuxième!! Mmmmm… chouette!
Avant de se lancer dans l’opération, Moma et Tata ont mené une opération recyclage de chutes: elles ont farfouillé dans leurs chutes de tissus et ont fait un pot commun.. Elles ont installé les différentes chutes de cotonnades sur une grande table. Deux couleurs se sont détachées majoritairement: les orangés et les rosés.. Nous avons séparé les teintes en fonction de ces dominantes, fait quelques arrangements et j’ai pris des photos pour me rappeler les différentes combinaisons.
Au préalable, j’ai regardé l’article qui avait inspiré la couverture de Moma, la couverture de sieste du blog de Moka. Il y avait peu d’explications question montage, juste les grandes lignes du projet et les dimensions des carrés. A partir de ces quelques éléments, j’ai décidé de faire des carrés de 20 cm finis, avec un dimension totale de 80 cm sur 1,20 m. Le premier travail long et fastidieux a été le repassage des tissus et la découpe des carrés. J’en ai fait pas mal, ne sachant pas ce que je garderai au final. Puis j’ai disposé les carrés pour les deux couvertures. J’ai laissé reposer quelques jours. Monsieur y a mis son grain de sel, j’ai aussi fait des changements chaque fois que je venais y jeter un œil.
Pour ce qui est du montage, Fanfreluche m’a indiqué avoir cousu sa couverture à la surjeteuse. Je n’étais pas convaincue que j’arriverai à bien ajuster tous les carrés à la surjeteuse. J’ai choisi la solution de la machine à coudre avec préalablement un surjet de tous les carrés.. oui ça en fait des surjets (et des fils à rentrer). Pour la première couverture, malgré tous mes efforts, il y a eu des petits décalages. Rien de dramatique mais j’ai trouvé ça très agaçant après avoir passé tant d’efforts à tout couper et assembler minutieusement. J’ai davantage soigné mon repassage pour la deuxième couverture, une fois sur l’endroit et ensuite coutures ouvertes, et j’ai eu nettement moins de décalage.
Pour la polaire, nous avons opté pour de l’orange et du beige. Lors du dernier marché des Hollandais, j’ai trouvé exactement le même type que celle que Fanfreluche avait utilisé. Et pour la finition, j’ai acheté du biais assez large à Mondial tissus et chez Self tissus. Fanfreluche m’avait prévenue: la couture de la polaire est effectivement galère. Pour la première couverture, j’y suis allée en peu de façon téméraire. J’ai épinglé la couverture partchwork, en la tendant du mieux que je pouvais sur la polaire. J’ai découpé la polaire autour et j’ai surjeté les deux ensemble. La polaire a pas mal glissé et j’ai foiré un peu un coin. Au final, elle fait des bourrelets comme si elle était plus large que la couverture patchwork.
Pour la deuxième couverture, j’ai épinglé à mort, façon matelassage, et bien tendu chaque portion. Avant de surjeter j’ai de surcroit bâti le pourtour de la couverture pour éviter tout dérapage. Cela a beaucoup facilité le travail. Bon certes la polaire est difficile à travailler mais elle pardonne beaucoup les défauts: les coutures y sont quasiment invisibles pour peu qu’on ait un fil ton sur ton.. J’ai enfin cousu le biais sur l’endroit et fini la couture à la main sur l’envers, pour qu’on ne voit aucune couture. C’est un peu plus long mais je trouve ça plus joli comme finition.
Voilà j’espère que les schtroumpf(s) / schtroumpfette(s) apprécieront leur couverture doudou, sans parler des mamans.. Et au fait Fanfreluche on parie quoi??
Très bonne soirée
Tata Nathalie
par Falbala | Nov 18, 2019 | Couture des poupettes, Robes |
La mode est un éternel recommencement: les robes chasubles sont apparemment de retour, selon les revues de couture!! Cela tombe bien parce que j’adore ce genre de robes, assez proches dans leur structure des robes salopettes. Je considère que c’est un modèle assez intemporel de la garde robe.. J’avais un modèle dans le collimateur, repéré dans une de mes revues récentes Fait mains. Ce qui me retenait un peu c’était sa forme assez ample (bon ça se reprend) et l’absence de pinces (ça aussi ça peut se rectifier). Et puis lors d’un des cours chez Marie, en feuilletant une revue qui trainait sur une des tables, je suis tombée en admiration devant un modèle de robe chasuble. Je n’ai pas noté la référence mais cette robe m’a trotté dans la tête.. Quand j’en ai parlé à Marie, elle a eu la gentillesse de fouiller dans sa patronthèque à la recherche de ce type de robes. Nous avons fini par retrouver la revue et ni une ni deux je l’ai empruntée pour copier le patron.
Il s’agit d’un ancien Burda Style, de septembre 2012, mais le modèle (105) est toujours en téléchargement PDF sur le site de Burda Style. Le tissu préconisé étant un jersey de laine, et sachant que les patrons Burda taillent un peu grand, j’ai dégainé mon patron de robe de base en maille pour les comparer. J’ai rétréci sur les côtés (environ 1 cm de chaque côté) et j’ai remonté la couture d’épaule de 2,5 centimètres. Même portée avec un pull, la robe a tout de même un décolleté très plongeant. J’ai également supprimé les poches qui se sont prises dans la couture entre le corsage et la jupe comme on peut le voir sur la photo.. Je craignais que cela fasse un vilain gondolage ou déforme la robe…
Question tissu je suis partie sur un milano. J’en ai plusieurs en stock dont certains achetés récemment chez les Hollandais (oui j’ai (très) honte vu mon stock à écouler…) mais j’ai opté, en guise de test / toile, pour ce camouflage acheté chez Self tissus il y a quelques temps déjà. Ben oui quoi! J’en vois qui doutent!!! Bon je m’explique, ce camouflage n’est pas un de mes préférés, j’aime bien le motif mais je trouve qu’il manque de luminosité parce qu’il tire un peu trop sur le marron (au détriment du kaki, bon on ne se refait pas…).
Le patron est simple comme on peut le voir sur le dessin technique. Le corsage est en quatre pièces (pour le dos et le devant) et la jupe en deux morceaux, si l’on fait abstraction des poches. La seule difficulté est la doublure de la robe. Une fois mon patron rebidouillé, je n’ai pas résisté: j’ai coupé les pièces mais je me suis contentée de les bâtir pour les amener en cours. Marie a estimé que c’est tout bon, rien à reprendre à moins que je veuille bien sûr ajuster pour en faire une robe fourreau, ce qui n’est absolument pas mon style. Pas envie d’être serrée ou boudinée!! Pour la doublure qui était proposée à l’identique de la robe, Marie a suggéré plutôt une parementure encolure et emmanchures dans le même tissu que la robe et le reste de la doublure en tissu maille. Elle m’a aidé à dessiné les parementures.
Après il n’y avait plus qu’à… J’avoue j’ai regardé la technique de montage proposée par la revue mais je suis encore un peu nulle en « burdalais ». Plutôt que de m’embourber dans des techniques improbables ou incompréhensibles, j’ai plutôt suivi la technique utilisée pour la robe « couture rapide« , sauf que cette fois c’était vraiment de la couture rapide!!! J’ai assemblé le corsage (épaules, pinces et couture dos seulement). J’ai ensuite cousu ma parementure sur la robe (emmanchure et encolure), ensuite retourner le tout est un jeu d’enfant, il suffit de passer les deux morceaux du devant par le passage de l’épaule. Après ça j’ai monté le reste de la robe. Sur les conseils de Marie, j’ai cousu toute la doublure séparément à la surjeteuse puis ensuite il a suffit d’épingler la doublure sur la parementure (endroit sur endroit) et de piquer ou de surjeter. Et voilà!
La robe a été cousue à la machine à coudre avec un point élastique, zigzag très large presque droit. La machine a un peu fait sa difficile, refusant obstinément de coudre avec un fil de surjeteuse. Madame n’aime que les grandes marques de fil (no comment!!). Je n’ai pas surjeté les marges de couture, opération jugée inutile par Marie. J’avoue que j’ai quand même dû réprimer mon réflexe compulsif de tout surjeter, sisi..
Pour l’ourlet, je me suis rabattue sur la recouvreuse parce que j’étais en rade de bon fil, digne de ma machine à coudre… La recouvreuse elle n’a pas fait la moindre histoire (pour une fois!) et a cousu sans difficulté l’ourlet quand même bien repassé. J’en viens à me dire que peut-être le milano pourrait se coudre plus facilement à la recouvreuse, avec une seule aiguille (à tester..). Bon finalement, vu de près il n’est pas si moche ce camouflage…
Au final, c’est une robe très agréable à porter et confortable. J’adore cette robe chasuble avec son côté sixties et elle est facile à porter même avec un pull un peu moulant !! Je pense que je vais récidiver avec des milanos un peu plus « précieux » ou féminins.. Ben si, je n’ai pas que du camouflage en stock!!! Vous verrez!!
Très bonne soirée
Nathalie
par Falbala | Nov 8, 2019 | Couture des poupettes, Jupes |
Vous connaissez sans doute l’expression du « fashion faux pas », bon je ne vais pas m’étendre davantage sur cette question (et Fanfreluche sait bien pourquoi!!) d’autant que l’expression est assez péjorative mais nous on a mieux, on a la « fashion police »!!! Allez je vous dis tout.. Un matin, Fanfreluche a mis une jupette à carreaux rouge et bleu (celle-là) avec des collants bleus assez « chargés », parsemés de papillons ou de fleurs je ne sais plus. Tandis que je faisais la moue en disant « too much » et que Fanfreluche se bidonnait parce qu’elle avait anticipé ma réaction, une de nos collègues, Elise, nous entendant s’est écrié: Ah mais c’est l’inspection de la « Fashion police »!!
Et voilà, le concept était né… Est-ce que j’en suis fière d’en être un peu à l’origine?? Humm… pas sûr.. parce que la « fashion police » ne nous laisse aucun répit et nous fait nous creuser la cervelle chaque matin (et/ou chaque soir) pour trouver la tenue idéale, et surtout, vous l’aurez bien compris trouver le collant parfaitement adapté. Je peux vous l’avouer, nous sommes inspectées tout les matins, de la tête aux pieds. Ah tiens c’est nouveau? c’est toi qui l’as fait? C’est le revers de la médaille d’être les deux seules couturières, pardon bidouilleuses en couture du service!!
Ce début de semaine, j’ai eu tout juste!!! Enfin c’est à dire que la « fashion police » a été enthousiaste et unanime sur cette petite jupette à fleurs en molleton, assortie d’un collant à poix pailletés multicolores.. La jupette est le fruit d’une grande faiblesse: je n’ai pas résisté à son appel (chez Self tissus) alors que j’avais des tonnes de molleton à écouler. Mais à ma décharge, non seulement Fanfreluche s’est montrée faible et m’a laissé acheter ce tissu (ah moi je suis stricte quand j’en reçois l’instruction!) mais en plus je n’ai pris que le strict nécessaire pour une petite jupe.. Les collants ont été achetés l’année dernière (et seulement étrennés cette semaine) à vil prix, lors de soldes sur des soldes.. J’avoue je suis une compulsive des collants (et des chaussettes). Inutile de dire que ma boite à collants est remplie essentiellement de kaki.. mais pas que.. on y trouve aussi des imprimés audacieux et le rouge commence à pointer le bout de son nez…
Un patron bien rentabilisé de chez Mars-elle, avec un simple ajout d’une bande de bord côte rouge en guise d’ourlet et une doublure maille pour éviter que la jupe colle aux collants. Allez gros plans sur mes guibolles, euh sur les collants… Ils ne feront sûrement pas long feu vu leur finesse..
Pour cette deuxième combinaison (ben oui j’en ai des tonnes de molletons, ça va en faire des jupes!), j’ai eu un peu plus mal et j’ai plongé dans ma boite de collants pour trouver un juste accord… Pourtant c’est du vert me direz-vous. Ah mais le vert anis ne s’accorde pas si facilement. Bon cette-fois ci pour la jupe j’ai été raisonnable et j’ai puisé dans le stock de molleton. Il a été acheté à Nantes lors de notre dernière virée. Avec cette fois une bande de bord côte noir pour l’ourlet et pour la ceinture, qui se marie bien avec le tissu. Côté collants, c’est un grand classique, acheté en plusieurs exemplaires (pareil lors de soldes sur des soldes) avec un léger motif asymétrique sur les chevilles. Niveau couleurs, il se marie avec à peu près tout. C’est un legging plus épais et ultra confortable. L’avantage du legging c’est que ça reste bien en place sur le bidon au lieu de dégringoler sur les cuisses au fil de la journée… On se comprend non? Ils sont pas beaux ces petits narvals? nan c’est pas des baleines!!
Vous aurez noté que cette jupette est en parfaite harmonie avec la tapisserie murale. La fashion police n’aura vraiment rien à redire!! et quelques autres prises de vues devant ce superbe mur de dessins humoristiques sur la démocratie:
les pépites de ce mur:
Allez mesdames, passez à la « fashion police » et lâchez vous! parce que les goûts et les couleurs ou bien encore la recherche de l’harmonie ou du clash…
Nathalie
par Falbala | Oct 27, 2019 | Accessoires, Couture des poupettes |
Chaque année quand le mois de septembre arrive, je sens l’odeur de Noël poindre le bout de son nez.. J’attends avec impatience la sortie du tissu de Noël de Mulhouse (et non toujours rien pour le moment).. Je ressors mon chemin de table à broder avec des motifs de Noël (oui ça commence à faire quelques années qu’il traine celui-là..) Et surtout j’ai des envies folles de coudre un calendrier de l’avent.. Fanfreluche en sait quelque chose, je lui en rabats les oreilles, chaque année!! Je fais des plans sur la comète, farfouille le net à la recherche de tutos, du modèle parfait et puis l’année se finit.. sans calendrier de l’avent! Le problème c’est que j’ai dans l’idée de dessiner moi-même un modèle et que je suis nulle en dessin. Je n’arrive pas à mettre en proportion et j’ai trop d’idées dans la tête..
L’année dernière j’ai acheté plusieurs calendriers de l’avent à coudre, avec un panneau décoré et les poches assorties à coudre. C’était un premier pas.. J’ai essayé d’en monter un mais je me suis emmêlée les pinceaux avec le montage des poches alors j’ai tout laissé en plan.. Oui j’avoue j’étais fâchée, surtout après moi.. En cette fin d’année, j’ai pris de bonnes résolutions pour essayer de finir certains projets laissés en plan depuis un certain temps. Si tout va bien vous en verrez quelques uns!! Au programme figurait également, vous l’aurez deviné sans peine, un calendrier de l’avent!!
Voici la chose. Les explications imprimées sont rudimentaires, en anglais et contradictoires de ce que j’en ai compris. J’ai donc fait à ma sauce..
Les poches sont imprimées par ligne (6 par ligne). J’ai coupé chaque ligne de poches. J’ai surjeté toutes les extrémités, ben oui tant qu’à faire qu’il dure ce calendrier sans perdre tous ses fils. Et puis c’est quand même mieux au niveau finition. J’ai ensuite marqué au fer tous les ourlets ainsi que la ligne de pliure entre chaque poche. J’ai cousu d’abord l’ourlet du haut des poches. Ensuite j’ai fixé la ligne de poches sur le calendrier en cousant les deux extrémités et chaque ligne de pliure entre les poches. Après il n’y a plus qu’à coudre l’ourlet du bas en repliant soigneusement chaque soufflet entre les poches. Yaka!!
C’est donné comme un exercice facile. J’en conviens mais ça prend un temps fou et demande pas mal de minutie pour bien faire coïncider toutes les petites poches..
Pour le dos j’ai cousu un morceau de tissu de Noël. Chez Toto, il y avait tout un tas de différents rouleaux de toile de jute avec de légers motifs de Noël, je me suis fait un petit stock. J’ai cousu un panneau blanc avec des petites étoiles et j’ai ajouté des petits liens pour accrocher à une barre en bois du stock de Monsieur..
Monsieur a eu la gentillesse de m’installer au mur le calendrier de l’avent. Il est désormais garni de friandises! Non mais pas touche.. c’est pas encore le temps d’attendre Noël.. Oui ça va venir.. bientôt!!
Nathalie
par Falbala | Oct 15, 2019 | Couture des poupettes, Robes |
J’ai toujours un petit (gros) faible pour les robes salopettes malgré mes déboires avec le patron Rydell. A vrai dire, depuis cet épisode, j’ai fait une sorte de compilation de ce type de patrons, que je regarde régulièrement avec l’idée d’en faire un mix. Cet été j’ai fait deux versions d’un modèle Burda, pas vraiment robe salopette mais pas loin. Puis récemment la robe Ulla de la Maison Victor (édition septembre octobre 2019, n°5) m’a tapé dans l’œil. Elle est qualifiée de robe chasuble par la revue, mais elle me paraît plutôt relever de la robe salopette avec son jeu de bretelles et ses bavettes.
Ce qui m’a plu dans ce modèle, c’est sa forme loose, tout en restant très féminine avec sa jupe trapèze. J’aime tout particulièrement le côté robe longue. Le modèle de la revue est réalisée dans un lainage, bonne occasion de liquider enfin quelques tissus chaîne et trame qui ont été enterrés depuis des années dans mes boîtes de tissu. La robe Ulla est montrée portée de différentes façons, toujours très féminine.
Le choix du tissu
J’ai ressorti deux lainages (très précieux) achetés il y a plusieurs années à Sainte-Marie-aux-Mines, ainsi que des velours milleraies. Marie a évacué les velours (trop colorés) et a lorgné sur un de mes lainages. Il s’agit d’un faux camouflage : de par ses couleurs (noir et kaki) et son motif moucheté, il s’inspire largement des tissus camouflages mais dans un genre plus chic. Sa particularité est d’être agrémenté de deux bandes étroites unies, noire et kaki brillant, les deux teintes unies se prolongeant et s’estompant doucement vers les motifs mouchetés.
Ces bandes ont de surcroît des couleurs différentes sur l’envers: le noir devient kaki mat et le kaki brillant devient noir. Il était donc intéressant de combiner et d’exploiter les différentes parties du tissu. Le parti pris pour cette robe a été de faire la jupe et les bretelles dans la partie principale (mouchetée), les bavettes (dos et devant) dans le kaki brillant en gardant sur le bas des bavettes le début du motif moucheté. Pour la ceinture l’envers du tissu a été utilisée dans sa teinte kaki mat. Je trouve cette combinaison de motifs harmonieuse: elle donne une impression de continuité entre la bavette et la jupe..
Les modifications du patron
Les bretelles de la robe Ulla sont prises et cousues dans les bavettes et elles sont très étroites. Je voulais absolument mettre des boucles de salopettes pour renforcer le look robe salopette. Les bretelles ont été élargies à 2,5 cm (fini), les boucles ayant une largeur de 3 cm. Tout comme pour la robe Rydell, la partie intérieure de la bavette devant a été renforcée par du thermocollant au niveau de la pose du bouton/clou.
La bavette dos est très courte et étroite. Je voulais quelque chose de plus couvrant dans le dos. Elle a donc été allongée de plusieurs centimètres et élargie à la base. La bavette devant n’a pas été modifiée.
Pour ce qui est de la longueur de la robe, d’entrée de jeu, Marie a déconseillé une robe aussi longue au vu de ma stature. Elle a suggéré de la ramener à hauteur de genoux. Nous avons donc enlevé dans un premier temps 23 cm sur la longueur du patron de la jupe. Après essayage final, une nouvelle coupe drastique d’environ 12 cm a été à nouveau faite pour éviter l’effet « mémérisant » !! Et de dois dire que j’aime beaucoup la longueur définitive, plus courte que sur cette photo.
Le patron taille large comme d’habitude chez la Maison Victor. J’ai pris une taille en dessous de ma taille habituelle, ce qui correspondait de toute façon à mes mensurations sauf au niveau de la taille. Nous avons élargi de 4 cm au total mais j’aurais presque pu me passer cette modification car la robe ne serre pas du tout à la taille. Je souhaitais quand même un modèle confortable, d’autant qu’elle est prévue pour être portée avec un pull. La largeur de hanche a aussi été rabotée de plusieurs centimètres après essayage.
J’ai également ajouté une doublure sur la jupe. Cela ne rajoute pas beaucoup en terme de travail et c’est tellement plus agréable à porter. Oui Fanfreluche, il pique quand même un chouille ce lainage…
Montage et couture
Il y a peu de pièces (ahh!) et pas de surpiqûre (ahhhhhhhhh!) : 2 jupes (dos et devant), deux bavettes (dos et devant et chaque fois en double pour la doublure), la ceinture droite qui est en quatre pièces (dos, devant, et envers) et les bretelles. La seule partie délicate du montage est la pose de la fermeture à glissière (invisible) qui va jusqu’en haut de la ceinture. Il faut bien la poser et faire en sorte que les pièces de la ceintures se raccordent au bon endroit.
Pour une fois, pas de screugneugneu, pas de prise de tête!! Ben non!!! Tout s’est déroulé dans la sérénité.. Le montage est très propre sur l’envers puisque toutes les pièces sont doublées et la doublure est prise dans la ceinture. La ceinture a été entoilée pour lui donner un peu plus de tenue. Que du bonheur!!
Il est toutefois indispensable de faire un essayage puisque le montage final ne permet plus de faire de retouche, toutes les pièces étant imbriquées les unes dans les autres: jupe / ceinture / bavette. Sinon pour le reste la robe Ulla est simple et facile à coudre. Les finitions de l’ourlet et de la doublure sur le zip ont été faites à la main.
Au final, c’est une petite robe facile à porter et très confortable. Parfaite en demi-saison comme par cette belle (dernière) journée au moment du shooting, elle pourra facilement se combiner avec un pull plus chaud quand la bise sera venue..
On est pas mal en terme d’idéal de robe salopette!! Ce qui est sûr c’est que je vais certainement la refaire.. Histoire de vider un peu de stock avant les Hollandais.. Oui Fanfreluche, un chouille plus resserré sur les hanches et courte, mais juste un chouille!!
En attendant de nouvelles aventures, très bonne soirée
Nathalie
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