Lorsque j’ai acheté le panneau qui est devenu le chemin de table pour Fanfreluche (ici), j’avais également acheté ce superbe panneau avec un sapin de Noël. Il s’agit en fait d’un double panneau avec des petites décos sur le panneau de droite. Je dois avouer que c’était plus le sapin qui m’intéressait.
J’ai doublement craqué sur ce sapin qui était exposé sur le stand d’Une aiguille dans les livres. Sur le stand j’ai acheté le dernier modèle qui restait, en noir, et par la suite j’en ai acheté un autre dans un autre coloris (#accro des sapins et des calendriers de l’avent!!).
Ce modèle de sapin n’est plus disponible mais ils ont une nouvelle version que je me suis empressée d’acheter lors du salon du patchwork à Sainte-Marie-aux-Mines, le week-end dernier.
Là encore pas vraiment de difficultés pour la broderie sashiko qui est simplissime. J’ai pris un fil sashiko écru qui se marie bien avec le fond noir. Pratiquement 100 mètres de fil sont nécessaires pour ce panneau qui est grand. Le sapin à proprement parler fait 1,10 m de haut sur environ 60 cm de large.
J’ai commencé par le tronc central avec l’étoile au sommet. Puis j’ai poursuivi à partir du haut chaque section de branches. Sur la moitié supérieure, le travail avance assez vite. Par contre plus on descend plus il y a des branches, et là c’est un peu plus long. J’avais commencé la broderie l’hiver dernier mais je l’ai mise de côté en raison d’autres projets plus « urgents ».
Lorsque j’ai publié l’article sur le chemin de table, notre amie Cyqlaf a craqué sur ce modèle. De fil en aiguille nous avons convenu d’un échange. De mon côté je lui offrirai une broderie sashiko. J’ai immédiatement pensé à ce sapin de Noël puisque les couleurs correspondaient à sa nouvelle déco. J’ai ressorti ma broderie pour la finir rapidement.
Pour l’arrière du panneau j’ai trouvé un tissu de Noël dans les tons de blanc et noir à la mercerie du Fil amant, parfaitement en adéquation avec ce panneau noir. J’ai également cousu des nouettes dans ce tissu de manière à pouvoir fixer le panneau sur une barre en bois comme pour mon calendrier de l’avent (ici)
J’en profite pour vous parler ici d’un outil pour guide passe acheté à Nadelwelt avec Fanfreluche ce printemps, pour retourner les nouettes en tissu ou « bendele » comme on dit ici. Je craignais l’effet gadget mais ça fonctionne du tonnerre. Il faut préalablement fermer une des extrémités de la nouette. On enfile le tube à l’intérieur de la nouette. On pousse l’extrémité fermée vers l’intérieur du tube avec la partie en bois et tout se retourne en un rien de temps!!
Pour la touche finale, j’ai fait un sac cadeau dans un reste de tissu de Noël, acheté à Paris il y a des lustres, avec un ruban et le tour était joué.
J’ai pu remettre en main propre le cadeau à sa destinataire lors du dernier salon du patchwork à Sainte-Marie-aux-Mines. Ça m’a fait très plaisir de la revoir et peut-être qu’on pourra remettre ça à Noël. En attendant presque joyeux anniversaire et presque joyeux Noël à Cyqlaf!!
je me suis mise récemment à la broderie Sashiko à la suite du salon du patch de Sainte-Marie-aux-mines. Il y avait plusieurs stands de tissus imprimés avec des motifs à broder. Sur le stand de Une aiguille dans les livres, j’ai craqué pour un grand panneau noir avec un sapin de Noël à broder (commencé mais pas encore terminé). C’est sur ce petit stand très chaleureux que j’ai acheté la plupart des choses, aiguilles, fil et bouquin sur et pour le Sashiko..
Et bien sûr j’ai également craqué sur un autre grand panneau de couleur prune-violet, avec huit sections contenant différents motifs Sashiko à broder, ainsi que des motifs isolés. Ce panneau était vendu par BeBe Bold.
La broderie
Là j’ai imaginé pouvoir découper le panneau de manière à faire un sac brodé pour Fanfreluche, en utilisant les huit sections pour le dos et le devant et les motifs isolés pour les côtés. J’ai choisi des fils gris et un mauve quasiment ton sur ton mais Marie m’a suggéré de prendre en outre un fil plus visible, presque fluo. Et elle avait raison sinon le ton sur ton ne se voit pratiquement pas! Et j’ai bien galéré pour les photos sans parvenir à un résultat conforme à la réalité.. Merci à Fanfreluche qui m’a fait parvenir des photos de meilleure qualité.
La broderie Sashiko est simplissime, il s’agit simplement de points avant, avec quelques points de nœuds pour les fleurs. Il y a quelques techniques à assimiler notamment pour utiliser cette longue aiguille spéciale Sashiko, ou pour suivre un motif. Lors des intersections, les fils ne doivent pas se croiser sur l’endroit et il faut laisser un peu de mou à l’arrière pour éviter que tout tire. Il y a des tonnes de tuto sur la toile. En principe on peut même faire des nœuds. Je n’ai fait des nœuds que pour démarrer et ensuite j’ai rentré les fils sous la broderie, habitude quand tu nous tiens!!
Ce projet était prévu pour Noël mais mine de rien cette broderie, avec tous les à côtés habituels, m’a pas mal occupée et j’étais loin du compte à la mi décembre. J’ai donc décidé de faire le cadeau pour son anniversaire, ce qui me laissait une marge très confortable jusqu’à juillet!! Je n’ai pas rencontré de difficultés, j’ai juste essayé de bien combiner chaque fois les trois fils de couleurs. Avec certains motifs j’ai dû pas mal cogiter et je me suis parfois mélangé un peu les pinceaux. Défaire ce genre de broderie est malaisé, les tracés s’effacent très rapidement et on est peu dans le brouillard pour retrouver la symétrie d’origine.
Tranformée en chemin de table
Une fois ma broderie achevée, j’ai retourné le panneau dans tous les sens pour un dimension acceptable de sac. Mais je n’ai pas été convaincue. L’espace entre les différentes sections de broderie est assez étroit et je n’arrivais pas à tomber sur une forme adéquate. Changement de plan, j’ai décidé de laisser le panneau en entier et d’en faire une sorte de chemin de table.
Pour les finitions, j’ai acheté à ma mercerie du Fil amant, une cotonnade fleurie dans les tons de mauve pour l’envers et une très belle dentelle avec plusieurs couleurs dont du rose. J’ai d’abord assemblé le panneau Sashiko avec sa doublure. Et ensuite j’ai posé la dentelle tout autour en essayant de m’appliquer pour faire de jolis angles.
Pour la touche finale, j’ai cousu un totebag dans les chutes de la doublure. A l’intérieur j’ai mis un coton brodé du stock, et avec un petit bout de dentelle et des restes de anse en coton et le tour était joué.
Et le voici bien installé chez Fanfreluche
Très bonne journée et encore une fois joyeux anniversaire à Fanfreluche!
Je suis toujours à l’affut d’un modèle de robe en jersey qui sort un peu de l’ordinaire. Là pour le coup ce modèle m’a tapé dans l’œil. Issue de la revue Ottobre Women n° 6/2023 (modèle n°10), cette robe avait tout pour me plaire : longue, asymétrique, avec manche marteau et un petit col roulé. Rien de bien compliqué au niveau du montage à première vue. Un projet simple mais qui en jette !!
Pour ce projet j’avais envie d’uni (ben si !) et devinez quoi, de kaki pour changer !! Le métrage requis est assez conséquent puisque la partie jupe a des plis tout autour au niveau de l’assemblage du corsage. Pour la plus petite taille il faut 2,40 m. J’ai pris un jersey kaki de la mercerie du Fil amant. ,Sachant qu’Ottobre taille grand j’ai décalqué le 36 et 38, et le 36 s’est avéré plus que suffisant.
Je me suis dit que ce serait un projet rapide à conclure mais c’était sans compter sans le patronage un peu flou…
Un patronage prise de tête
Le décalquage des pièces n’est pas compliqué. Les planches patrons d’Ottobre ne sont pas les pires que je connaisse. La difficulté ici est l’asymétrie donc chaque pièce a son miroir. Pour la coupe, les pièces doivent être décalquées dans leur intégralité. J’ai coupé toutes les pièces sur l’endroit du tissu en prenant soin d’avoir les bons côtés ensemble (corsage et jupe). Pour la partie corsage, c’est assez simple à comprendre entre les photos et les dessins techniques.
Par contre là où ça se corse c’est pour la partie jupe. Le dessin technique montre qu’il y a 4 pièces à décalquer et à assembler ensemble. Puis sont dessinées les jupes devant et dos dans leur intégralité, en haut à droite. Mais entre les pièces à assembler telles qu’elles sont montrées et les deux panneaux de jupes finies, il y a comme qui dirait un fossé. J’ai tout tourné dans tous les sens sans comprendre. Mon erreur a été de me fier aux quatre pièces assemblées. Il y a bien des symboles à différents endroits mais aucune explication n’est donnée sur leur signification et raccord. J’ai même regardé sur le site d’Ottobre mais je n’ai rien trouvé.
Dépitée j’ai ramené le tout en cours. Il nous a fallu deux bonnes heures pour comprendre l’agencement des pièces de la jupe. Pour celles que l’expérience tenterait voici le décryptage du puzzle. J’ai nommé les différentes pièces pour résoudre l’énigme : 4, 4’, 4a et 4a’. Et non il ne faut pas prendre les quatre pièces telles que présentées pour chaque jupe. Elle se construit avec d’un côté : 4 + 4a + 4a’ et de l’autre côté, au niveau de la ligne de pointillé, en retournant les pièces avec 4’ + 4 + 4a.
Après avoir péniblement redécalqué des morceaux et tout bien scotché, j’ai eu un doute affreux sur la longueur et la stature. Elle est quand même de 1,64m à 1,72m pour Ottobre alors que je ne mesure qu’1,60m. Au niveau de la partie corsage tout tombe bien, pour cause de buste long… Mais la jupe était démesurément longue. Il a donc fallu recouper au milieu de chaque pièce de jupe pour la raccourcir et rescotcher le tout.
Une semaine plus tard, j’ai trouvé le même genre de modèle, Dill Dress, de Mood Sewcity avec un patronage beaucoup plus clair question jupe. Elle est plus simple, sans col roulé ni manche marteau. Elle paraît également extrêmement large avec un positionnement un peu trop bas de la jupe mais c’est un patron gratuit. C’est une version chaîne et trame (lin, viscose, double gaze).
Les ajustements requis
J’ai fait un premier bâti de la robe dont le résultat s’est avéré profondément affligeant… Les manches tiraient sur le devant de l’encolure, la pince milieu de la manche était également positionnée un peu trop en arrière mais là impossible de la déplacer puisque cette pince est coupée. Elle est donc restée là où elle était. J’ai pu en revanche relâcher au niveau de la carrure sur le montage des manches.
Pour le reste c’était un véritable bibendum. Vue de côté, avec tous les plis c’était juste horrible. Arghhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !! Marie a attrapé ses épingles et a retouché de manière draconienne sur les cotés du corsage et sur la partie jupe. Elle a enlevé environ 4 cm de chaque coté de la jupe (sur le dos et le devant). Devant ma mine dépitée à l’idée de devoir tout recouper et refaire les fronces, elle m’a dit non tu couds sur la retouche, tu ne refais pas les fronces.. ouf..
Sur la partie « marteau » des manches j’ai cousu à la machine pour ne pas me louper, avec le fil extensible Maraflex (point droit). J’ai également cousu de la même manière l’assemblage jupe et corsage après avoir surjeté le tour froncé pour stabiliser les fronces. Sur les côtés j’ai pas mal hésité entre surjeteuse et machine à coudre. A cause des épaisseurs j’avais peur que cela entraîne un décalage. J’ai finalement opté pour la surjeteuse, après avoir recoupé l’excédent de tissu. La première couture s’est faite sans difficulté, la seconde a un peu patiné mais sans trop de dégât.
Pour l’ourlet de la jupe, j’avais rajouté 2 cm. La partie en pointe s’est plutôt bien positionnée et l’ourlet s’est laissé coudre sans faire de chichis..
Le montage du col est hyper simple, faut juste pas se gourer et mettre la couture milieu dans le dos. Vu la masse de tissu, j’étais un peu perdue entre le devant et le dos. Le col se pose bien sur l’encolure et j’ai assemblé le tout à la surjeteuse.
Le shooting dans le shooting
Je dois admettre que j’étais très sceptique même avec les retouches mais je suis allée jusqu’au bout du projet. Finalement, je reconnais qu’elle n’est pas trop mal. Elle gagnerait en aisance au niveau carrure mais pour le reste elle est très confortable.
Fanfreluche a mitraillé sous le regard de Marie qui n’en a pas perdu une miette !! Merci à toutes les deux pour les photos.
Nouveau châle Saint Malo
Un dernier mot sur le châle, très récemment tombé de mes aiguilles. Il s’agit d’une nouvelle version du modèle Saint Malo (tuto chez Soie et laine). J’avais réalisé une première version pendant le premier confinement (ici) dans une laine dans les tons de kaki. C’est toujours un de mes chouchous et j’espère que cette version rouge le deviendra aussi.
Bon certes ce n’est pas la même qualité de laine. Le premier était en merino et alpaga. Celui-ci a été tricolté avec la laine Gomitolo Versione, coloris 424 (rouge avec dégradé). Elle se compose de 60% de laine et 40% de polyacrylique. Cela fait toute la différence, il est bien moins moelleux et doux que le premier. Je pense que j’ai fait à peu près les mêmes dimensions que le premier. Tricot sans prise de tête, le point est simple et très visuel, et cette fois je n’ai même pas compté les mailles… J’ai fait la même finition en picots.
Christine nous a proposé à Fanfreluche et à moi de faire ensemble un cadeau de Noël pour Marie. Son idée était de faire un sac crocheté en granny, à concocter entre nous trois. N’étant pas une fortiche du crochet, elles ont convenu de crocheter toutes les deux le sac, de mon côté je ferai la doublure en tissu.
Un projet totalement improvisé
L’idée a certes été lancée il y a pas mal de temps mais s’est concrétisée assez tard, comme toujours pour les cadeaux de Noël fait main ! Au début il y a eu une avalanche d’envois de photos de sacs en granny, tous très chouettes !! On est restées longtemps à ce stade sans prendre de décision. Il a fallu vraiment négocier ferme pour enfin trouver un moment pour acheter les fournitures, décembre approchant à grands pas ! Bien sûr chacune avait son magasin de laine de prédilection mais compte tenu des disponibilités de chacune et des horaires d’ouverture, on a tranché pour la Grange à laine. Les deux crocheteuses ont fini par trouver une gamme de coton Katia avec pas mal de choix de couleurs susceptibles de plaire à Marie. Cinq couleurs ont été retenues:
Ce n’est qu’au moment de quitter la grange à laine, qu’on s’est enfin mis d’accord pour faire un modèle dans les dimensions de mon sac à main: hauteur 32 cm, largeur 40 cm, côtés et fond 13 cm.. Je leur ai envoyé les dimensions et je les ai laissé crocheter à leur guise, n’étant pas impliquée à ce stade. Les premières photos sur le WhatsApp de notre trio ont commencé à tomber, ainsi que les multiples questions du choix des couleurs dans les différents carrés, de dimension, d’assemblage, de finition..
Les grannys de Christine
Les grannys
Nathalie m’a donné la parole en tant que crocheteuse (allo, allo, c’est Fanfreluche qui parle). Il est vrai que je crochète depuis mon enfance et pour le coup, le projet m’a inspirée. J’avais envie de tenter un modèle de carré un peu sophistiqué, style « African flower square ».
Mais, à la réflexion, pour mieux coller à l’approche de Christine, la deuxième crocheteuse, j’ai choisi de faire plus traditionnel et d’autant plus vintage, notamment pour garantir une certaine homogénéité.
Hum… pas sûre que ça ait fonctionné, comme Nathalie a pu le constater.
Donc, des granny squares traditionnels, crochetés en brides simples. Je vous montre le modèle de sac qui nous a plû.
Sinon, juste pour le plaisir des yeux, je vous montre quelques sacs qui auraient aussi pu faire l’affaire. D’ailleurs, si j’arrive à libérer un peu de temps, je pourrais en reproduire l’un ou l’autre. Il me reste bien des pelotes au fond du placard.
Pour finir, voici donc notre interprétation à Christine et moi, du sac granny tout simple, coloré et parfaitement personnalisé.
Les grannys de FanfrelucheLes grannys de Christine
Et Nathalie enchaîne :
A la mi-décembre, chacune a apporté sa contribution et Fanfreluche a fait l’assemblage final du sac crocheté. Bien sûr ronchonnades à la clé : les finitions n’étaient pas les mêmes et encore moins les dimensions. Ben oui c’est comme ça quand on travaille à plusieurs sur un même projet. Avec pas mal de difficultés, Fanfreluche s’est acquittée de sa tâche. Et franchement je trouve le résultat plutôt joli et réussi ! Bravo à nos crocheteuses.
La doublure
De mon côté, j’avais regardé ce que j’avais en cotonnade, puis finalement après consultation du trio dans le dos de Marie, j’ai trouvé dans sa mercerie un coupon ancien de coton bleu avec impression de lignes et pois dans les mêmes couleurs. Le coupon était de grande dimension mais au vu de sa petite laize, j’ai tout pris, et j’ai bien fait !! J’ai également pris chez Marie de la sangle orange de la même couleur que les pelotes orange. Tiens a dit Marie tu veux de la sangle orange toi? Elle suspectait probablement un cadeau en préparation pour Christine qui est une fana de orange (mais pas que!)
Lundi dernier, à J – une semaine, Fanfreluche m’a apporté le sac crocheté. Là il fallait que je m’active. J’ai commencé par prendre les dimensions du sac assemblé et j’ai vu toute de suite que cela allait être galère. Les deux faces n’étaient pas tout à fait de même dimension, le fond et les côtés étaient également irréguliers question taille. J’ai pris les dimensions du sac au plus grand, sachant en plus que le coton s’étire bien. Avant de tailler dans le coupon, j’ai fait un test dans une grande chute du stock. Le résultat s’est avéré trop large, trop haut. J’ai gardé les dimensions en hauteur pour donner plus d’épaisseur mais j’ai diminué dans la largeur.
Au moment de couper le tissu, je me suis plantée dans les dimensions. Ben oui à force de griffonner sur un bout de papier les dimensions une fois avec les corrections, une fois avec les marges de couture, j’ai pris les mauvaises dimensions sans les marges.. grrr… J’ai étalé le coupon et là il y avait pile poil de quoi faire les deux sacs malgré ma bévue. Avec le morceau coupé par erreur, j’ai fait une poche doublée en prenant le motif dans l’autre sens. Y sont beaux mes raccords hein? Non mais même pas en rêve!
J’ai entoilé un des sacs de doublure avec un thermocollant spécial pour donner un peu de gonflant et de rigidité au tissu. Puis j’ai assemblé le deuxième sac. J’avoue que je me suis un peu trituré les méninges pour savoir dans quel sens coudre les deux sacs, tout en positionnant correctement les sangles. J’ai cousu le bord haut à l’envers en laissant une petite ouverture, puis retourné les sacs et fait une surpiqûre.
Il me restait la question délicate de l’assemblage des sacs de doublure sur le sac crocheté. Fanfreluche a suggéré de faire une couture à la main. C’est l’option que j’ai retenue. En fait j’ai fait deux coutures, une première sur la ligne de surpiqûre, puis sur les extrémités pour que le sac en coton ne baille pas sur le sac doublé. J’ai pris chaque fois un fil de la même couleur que le coton utilisé pour que ça ne soit pas trop visible. Je croise les doigts pour que cela soit suffisamment solide mais je doute que Marie charge ses sacs comme moi !!
Le thermocollant n’a pas rigidifié suffisamment le fond. Ça donnait vraiment l’impression de pendouiller en dessous, façon maillot de bain au crochet après le bain!
Sac sans son fond
Du coup j’ai ressorti ma mousse en résille, déjà utilisée pour faire des grands sacs. Comme elle est assez épaisse, elle était parfaite pour faire un fond. J’ai mesuré à la louche, taillé dans les derniers bouts de chute du tissu et recouvert la mousse. Le résultat est nettement mieux. Bon c’est un fond amovible, vu qu’il a été fait une fois le sac terminé. Mais une fois le sac rempli, je pense que ça ne bougera pas.
Malgré toutes ces péripéties le sac a été fini dans les délais, juste avant Noël.
Et en plus il a plu à Marie:
Je trouve qu’il lui va vraiment bien question taille !! On a eu tout bon je crois!!
Encore joyeux Noël à Marie et meilleurs vœux au nom des Serial piqueuses et de Christine
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