En hiver les gilets longs (ou « chilets » en alsacien) sont une pièce indispensable de ma garde-robe, vu ma frilosité. J’en porte toujours sur des robes, mais récemment je les ai même portés sur des pantalons. Pour cet hiver, particulièrement froid au bureau, j’en ai cousu trois.
On ne change pas une équipe qui gagne
J’ai repris le modèle de gilet long Burda style d’octobre 2014 (n° 113) réalisé dans un magnifique jersey texturé vert. Pour plus de détails sur le montage c’est par ici. Pour ma deuxième version, j’ai utilisé ce même jersey mais cette fois en violet. Quoi violet ???? Alors c’est vrai que je vous bassine depuis des années avec le kaki et occasionnellement avec le rouge, mais le violet est en fait mon premier amour.. Bon ça remonte à mes années de fac, ça ne nous rajeunit pas ! A l’époque je portais du violet des pieds à la tête… Là je n’ai pas résisté à ce tissu.
Comme ce tissu est en très grande largeur, il est parfait pour ce modèle dont les pièces sont assez volumineuses.
Ce qui m’avait dérangé dans ma première version était la finition de l’ourlet. J’avais cousu un tout petit ourlet à la main mais il se voit par endroit étant donné que le modèle est froufroutant sur le devant et que l’envers se dévoile. Cette fois-ci, j’ai trouvé un joli galon pile dans les couleurs. Je l’ai cousu à la main sur le devant. C’était plus simple compte tenu des différents arrondis et de la multitude d’épingles pour qu’il s’adapte bien. Cela m’a pris pas mal de temps vu les dimensions de l’ourlet. J’ai ensuite replié sur l’envers et cette fois, après un bon coup de fer, j’ai fini la deuxième couture de l’ourlet à la machine.
Je porte très régulièrement le gilet vert émeraude. J’aime autant cette nouvelle version. J’ai encore un peu de mal à l’assortir avec mes vêtements mais j’y travaille.
Faut quand même varier les plaisirs
J’avais quand même envie d’expérimenter d’autres patrons de gilets, d’autant que j’en avais téléchargé pas mal. Mon choix s’est porté sur un modèle gratuit de Mood sewciety, le cardigan willow.
# Mood Willow cardigan
Ce qui m’a plu dans ce modèle de gilet c’est la longueur et les dimensions généreuses, ainsi que les finitions encolure et manches. Les manches sont resserrées par un long poignet étroit.
# Mood Willow cardigan
La gamme des tailles est très large, du 2 au 30 (tailles américaines) J’ai un peu galéré pour m’y retrouver j’ai fini par opter pour du 4/6. J’ai diminué un peu l’ampleur du dos tout en gardant les dimensions de la carrure. Les marges de couture d’1 cm environ sont incluses. Les explications sont assez rudimentaires mais le modèle est vraiment simple à monter. La seule « complexité » est le montage des poignets de manche, qui est quand même expliqué en image. J’ai rajouté 3 cm dans le bas du gilet pour faire l’ourlet.
Pour ce projet, j’avais acheté à la mercerie du Fil amant un jersey de coton noir assez lourd, sans élasthanne. Lorsque j’ai coupé le tissu, j’avais complètement oublié de mesurer les manches. Au vu des photos avec les manches un peu retroussées, j’ai eu peur que les manches soient trop courtes. J’ai un peu stressé parce que je n’avais plus de quoi recouper les pièces de manches qui sont assez conséquentes. Finalement après montage, les épaules étant tombantes, les manches se sont avérées pile de la bonne longueur.
Alors la photo est un peu trompeuse parce qu’il est impossible de retrousser les manches, à moins d’utiliser une maille ultra élastique. Mon jersey sans élasthanne ne s’y prête pas d’autant que je me suis trompée dans le positionnement de la pièce. Le poignet de manche est à couper dans la pliure mais la pliure n’est pas dans le droit fil. Je n’avais pas fait attention à ce détail.
La pièce d’encolure a été cousue à la machine (fil maraflex), j’ai ensuite replié l’encolure et cousu à la main. Pour les poignets de manche, j’ai suivi les instructions, je n’ai cousu qu’une seule épaisseur sur la manche (à la machine) et j’ai ensuite replié la deuxième épaisseur pour cacher la marge de couture intérieure. Ça a bien marché avec cette version noire un peu moins avec la suivante, au vu de l’épaisseur du tissu. J’aurais dû dégarnir, ça fait un vilain bourrelet au niveau de la couture. Mais là j’ai la flemme de reprendre.
Pour la deuxième version, j’ai utilisé un jersey de coton kaki clair, avec un peu de laine. Il est plus chaud et plus épais que le jersey noir.
Ces deux nouvelles versions de gilets sont très confortables. Le seul inconvénient est l’amplitude de la manche qui nécessite un manteau avec des manches larges pour que tout passe. En voilà un nouveau projet pour cet hiver!!!
Lorsque j’ai acheté le panneau qui est devenu le chemin de table pour Fanfreluche (ici), j’avais également acheté ce superbe panneau avec un sapin de Noël. Il s’agit en fait d’un double panneau avec des petites décos sur le panneau de droite. Je dois avouer que c’était plus le sapin qui m’intéressait.
J’ai doublement craqué sur ce sapin qui était exposé sur le stand d’Une aiguille dans les livres. Sur le stand j’ai acheté le dernier modèle qui restait, en noir, et par la suite j’en ai acheté un autre dans un autre coloris (#accro des sapins et des calendriers de l’avent!!).
Ce modèle de sapin n’est plus disponible mais ils ont une nouvelle version que je me suis empressée d’acheter lors du salon du patchwork à Sainte-Marie-aux-Mines, le week-end dernier.
Là encore pas vraiment de difficultés pour la broderie sashiko qui est simplissime. J’ai pris un fil sashiko écru qui se marie bien avec le fond noir. Pratiquement 100 mètres de fil sont nécessaires pour ce panneau qui est grand. Le sapin à proprement parler fait 1,10 m de haut sur environ 60 cm de large.
J’ai commencé par le tronc central avec l’étoile au sommet. Puis j’ai poursuivi à partir du haut chaque section de branches. Sur la moitié supérieure, le travail avance assez vite. Par contre plus on descend plus il y a des branches, et là c’est un peu plus long. J’avais commencé la broderie l’hiver dernier mais je l’ai mise de côté en raison d’autres projets plus « urgents ».
Lorsque j’ai publié l’article sur le chemin de table, notre amie Cyqlaf a craqué sur ce modèle. De fil en aiguille nous avons convenu d’un échange. De mon côté je lui offrirai une broderie sashiko. J’ai immédiatement pensé à ce sapin de Noël puisque les couleurs correspondaient à sa nouvelle déco. J’ai ressorti ma broderie pour la finir rapidement.
Pour l’arrière du panneau j’ai trouvé un tissu de Noël dans les tons de blanc et noir à la mercerie du Fil amant, parfaitement en adéquation avec ce panneau noir. J’ai également cousu des nouettes dans ce tissu de manière à pouvoir fixer le panneau sur une barre en bois comme pour mon calendrier de l’avent (ici)
J’en profite pour vous parler ici d’un outil pour guide passe acheté à Nadelwelt avec Fanfreluche ce printemps, pour retourner les nouettes en tissu ou « bendele » comme on dit ici. Je craignais l’effet gadget mais ça fonctionne du tonnerre. Il faut préalablement fermer une des extrémités de la nouette. On enfile le tube à l’intérieur de la nouette. On pousse l’extrémité fermée vers l’intérieur du tube avec la partie en bois et tout se retourne en un rien de temps!!
Pour la touche finale, j’ai fait un sac cadeau dans un reste de tissu de Noël, acheté à Paris il y a des lustres, avec un ruban et le tour était joué.
J’ai pu remettre en main propre le cadeau à sa destinataire lors du dernier salon du patchwork à Sainte-Marie-aux-Mines. Ça m’a fait très plaisir de la revoir et peut-être qu’on pourra remettre ça à Noël. En attendant presque joyeux anniversaire et presque joyeux Noël à Cyqlaf!!
L’été a quand même fini par arriver. Cela m’a un peu motivé pour coudre des tenues plus estivales. Cela fait longtemps que j’avais envie de coudre des tuniques ou des blouses paysannes. En général je fais les soldes chez E. pour ce genre d’articles mais il y a belle lurette que je n’ai plus acheté de fringues que j’estime être en mesure de faire. J’avais envisagé de copier un de leurs modèles, mais en farfouillant sur le Net je suis tombée sur la blouse Mariella de la Maison Victor.
Elle répondait à toutes mes attentes: un projet tout simple avec des manches raglan et une encolure joliment froncée par un cordon.
Le patron Mariella est désormais accessible en téléchargement gratuit (ici ). Une fois téléchargé, j’ai un peu déchanté. Les PDF de feu la Maison Victor ne sont pas toujours très limpides. Celui-ci n’avait aucune couleur ou différents traits pour identifier facilement les tailles et les crans correspondants. En vérifiant mes quelques revues de la Maison Victor, eurêka j’avais la version papier (N°4, juillet-août 2020) . Ceci m’a permis de vérifier les tracés et les crans de montage.
Le seul impératif de ce modèle est d’utiliser un tissu assez léger en raison des fronces à l’encolure. J’ai retrouvé un petit coupon de voile de coton très coloré, acheté à vil prix il y a des lustres lors de puces de couturières. Le ruban assorti vient également du stock. Deux élastiques pour les manches et le tour est joué en matière de fournitures. Pour éviter d’abimer le tissu, j’ai utilisé une aiguille microtex fine.
Le choix de la taille est toujours crucial dans les patrons de la Maison Victor parce qu’habituellement ils taillent vraiment larges. En mesurant les pièces, au lieu de me fier au tableau standard des tailles de la revue, le 34 suffisait largement pour mon tour de poitrine de 88 cm. Comme c’est un modèle droit et large, le tour de taille et de hanches n’est pas vraiment important.
`
Le montage de l’encolure est astucieux et très soigné. Dans l’assemblage de la parementure d’encolure, il suffit de laisser ouvertes de chaque côté de la partie en pointe les ouvertures pour le passage du cordon / ruban et d’effectuer ensuite, sur le tour de l’encolure, les piqûres pour la coulisse.
Pour ce qui est de la pointe, j’ai un peu foiré sur ma première version mais cela ne se voit pas avec le noeud et les fronces. La pointe est un peu mieux sur la deuxième version.
Je n’ai pratiquement pas modifié le patron, juste la longueur que j’ai raccourci de manière drastique. Je n’ai pas non plus fait le système de fronces sur les hanches avec les petits nœuds de part et d’autre.
Ce patron Mariella est tip top. Il n’est pas gourmand en tissu, C’est un bon basique, confortable et léger, astucieux dans sa conception et facile à réaliser. Du coup, j’ai acheté à la mercerie du Fil amant.
Ces deux blouses ont été portées très régulièrement. Et le seront encore.. en espérant bien sûr que l’été dure quand même un peu!!
je me suis mise récemment à la broderie Sashiko à la suite du salon du patch de Sainte-Marie-aux-mines. Il y avait plusieurs stands de tissus imprimés avec des motifs à broder. Sur le stand de Une aiguille dans les livres, j’ai craqué pour un grand panneau noir avec un sapin de Noël à broder (commencé mais pas encore terminé). C’est sur ce petit stand très chaleureux que j’ai acheté la plupart des choses, aiguilles, fil et bouquin sur et pour le Sashiko..
Et bien sûr j’ai également craqué sur un autre grand panneau de couleur prune-violet, avec huit sections contenant différents motifs Sashiko à broder, ainsi que des motifs isolés. Ce panneau était vendu par BeBe Bold.
La broderie
Là j’ai imaginé pouvoir découper le panneau de manière à faire un sac brodé pour Fanfreluche, en utilisant les huit sections pour le dos et le devant et les motifs isolés pour les côtés. J’ai choisi des fils gris et un mauve quasiment ton sur ton mais Marie m’a suggéré de prendre en outre un fil plus visible, presque fluo. Et elle avait raison sinon le ton sur ton ne se voit pratiquement pas! Et j’ai bien galéré pour les photos sans parvenir à un résultat conforme à la réalité.. Merci à Fanfreluche qui m’a fait parvenir des photos de meilleure qualité.
La broderie Sashiko est simplissime, il s’agit simplement de points avant, avec quelques points de nœuds pour les fleurs. Il y a quelques techniques à assimiler notamment pour utiliser cette longue aiguille spéciale Sashiko, ou pour suivre un motif. Lors des intersections, les fils ne doivent pas se croiser sur l’endroit et il faut laisser un peu de mou à l’arrière pour éviter que tout tire. Il y a des tonnes de tuto sur la toile. En principe on peut même faire des nœuds. Je n’ai fait des nœuds que pour démarrer et ensuite j’ai rentré les fils sous la broderie, habitude quand tu nous tiens!!
Ce projet était prévu pour Noël mais mine de rien cette broderie, avec tous les à côtés habituels, m’a pas mal occupée et j’étais loin du compte à la mi décembre. J’ai donc décidé de faire le cadeau pour son anniversaire, ce qui me laissait une marge très confortable jusqu’à juillet!! Je n’ai pas rencontré de difficultés, j’ai juste essayé de bien combiner chaque fois les trois fils de couleurs. Avec certains motifs j’ai dû pas mal cogiter et je me suis parfois mélangé un peu les pinceaux. Défaire ce genre de broderie est malaisé, les tracés s’effacent très rapidement et on est peu dans le brouillard pour retrouver la symétrie d’origine.
Tranformée en chemin de table
Une fois ma broderie achevée, j’ai retourné le panneau dans tous les sens pour un dimension acceptable de sac. Mais je n’ai pas été convaincue. L’espace entre les différentes sections de broderie est assez étroit et je n’arrivais pas à tomber sur une forme adéquate. Changement de plan, j’ai décidé de laisser le panneau en entier et d’en faire une sorte de chemin de table.
Pour les finitions, j’ai acheté à ma mercerie du Fil amant, une cotonnade fleurie dans les tons de mauve pour l’envers et une très belle dentelle avec plusieurs couleurs dont du rose. J’ai d’abord assemblé le panneau Sashiko avec sa doublure. Et ensuite j’ai posé la dentelle tout autour en essayant de m’appliquer pour faire de jolis angles.
Pour la touche finale, j’ai cousu un totebag dans les chutes de la doublure. A l’intérieur j’ai mis un coton brodé du stock, et avec un petit bout de dentelle et des restes de anse en coton et le tour était joué.
Et le voici bien installé chez Fanfreluche
Très bonne journée et encore une fois joyeux anniversaire à Fanfreluche!
Oui c’est un nouveau concept tout à fait adapté à cette saison! Ces derniers temps, je dois avouer que je n’avais pas vraiment envie de coudre des tenues estivales. Et ça tombait bien parce que j’avais un projet parfait pour ce temps pourri : un petit manteau demi-saison mais qui est bien adapté à cet été. J’avais acheté la revue Tendance Simplicity spécialement pour ce manteau (n° spécial n°9).
Un patron multi-options
Comme toujours dans cette revue, les modèles comportent plusieurs options. La structure de base du manteau consiste en des manches raglan avec découpes princesse devant et dans le dos. Les manches sont en deux pièces avec épaulettes (pour manches raglan). Je ne suis pas très fan des épaulettes mais elles permettent de mieux mettre en forme (et de remplir) l’épaule assez large. J’ai conservé l’idée initialement puis elles ont dégagé parce que cela faisait un effet bizarre. Elles avaient été probablement cousues à l’envers…
Le patron se décline avec plusieurs variantes, de longueur (veste, manteau court ou long), de col (type Claudine, grand col droit fermé au milieu ou sur le côté), de finitions de manches (manche volantées ou droite, boutonnées ou non), de poches (plaquées à rabat, prises dans la couture avec rabat, passepoilées), avec ou sans bas-volet, avec fermeture milieu devant ou sur le côté (et boutonnages simple ou double), bref un grand choix s’offre à nous. Toutes les options sont bien sûr combinables. Celle qui m’avait tapé dans l’œil était la version courte avec manches volantées, col droit et poches plaquées, soit le n° 12 dans la revue.
Au total cela fait un nombre de pièces assez conséquent pour chaque version. Les différentes pièces sont indiquées mais pas leur nombre. Pour cela il faut se rapporter aux différents plans de coupe des différentes variantes et déchiffrer les schémas, ce qui n’est pas toujours évident. Le manteau est prévu doublé. Là encore faut bien regarder sur les différents plans de coupe et déchiffrer.
Tous les patrons Simplicity sont avec marges incluses de 1,5 cm sauf indiquées autrement. Rien n’est précisé pour les ourlets, a priori c’est donc la même chose. J’ai tout cousu à 1,5 sauf le montage du volant sur la manche que j’ai fait à 1 cm. Il me semble que j’ai également cousu à 1 cm le petit rabat sur les manches. Enfin après quelques péripéties de longueur, j’ai fait un ourlet de 3 cm.
Pour ce modèle, j’avais acheté à la mercerie du Fil amant une grande fin de rouleau dans un coton légèrement stretch à grands motifs de fleurs, orange, bleu et kaki, ainsi qu’une doublure ancienne dans les tons de marron. Les boutons ont été puisés dans le stock. Il s’agit de gros boutons vintage épais, dénichés dans un marché aux puces il y a quelques années.
Modification de la taille
La revue Simplicity inclut des patrons que l’on peut trouver aussi en version pochette individuelle. Dans la revue toutes les tailles ne sont pas incluses. J’ai retrouvé le guide des tailles du patron pochette (n°2508) pour ce manteau, cela va du 32 au 50 pour les tailles françaises. Les dimensions finies du manteau sont également données, ce qui est bien utile surtout quand on a une multitude de petites pièces à mesurer. Rien de tel dans la revue.
Dans la revue il y avait trois tailles seulement qui de surcroît allait par deux : 40/24, 44/46 et 48/50, sachant que selon le tableau des mensurations, les tailles sont décalées, le 40 correspond à la taille 38 et ainsi de suite. J’ai décalqué la première taille qui correspondait au 38-40 mais après mesure des pièces, c’était vraiment très large et j’ai tout regradé dans la taille en dessous. Même regradé il y a une ampleur confortable au niveau de la carrure et on peut facilement le porter avec une veste ou un pull en dessous.
Une longueur entre les trois
Ce manteau existe en trois longueurs. Chaque pièce du corps du manteau est en deux longueurs (veste et manteau court) et pour la plus grande longueur il faut en outre à chaque fois rajouter une autre pièce. J’avais décidé de décalquer toutes les longueurs puisque à terme j’envisage de faire ce modèle pour l’hiver.
Sur les pièces milieu devant, j’ai décalqué la version veste qui correspondait à mon modèle 12, alors que sur les autres pièces j’ai décalqué la version manteau court. Puis j’ai rajouté consciencieusement partout la dernière pièce pour la version la plus longue. Ce n’est qu’au moment de l’assemblage des différentes pièces que je me suis rendu compte de ma bourde… J’ai mesuré la différence : 9 cm. Pour faire au plus simple, J’ai retaillé le bas du manteau en conséquence. Donc ma longueur est hybride et ne correspond à aucun des modèles !
AvantAprès
Rajout d’une capuche
Il y a beaucoup d’options dans ce modèle mais pas de capuche. Et vu la tonne de pluie qui tombe en ce moment, je me suis dit qu’une capuche était indispensable, d’autant que j’ai rarement un parapluie sur moi.
Marie m’a dégoté un modèle Burda en chaine et trame avec capuche (modèle n°110, octobre 2018). J’ai pris la plus petite taille pour cause de petite tête !! et je l’ai doublée. Il a fallu quand même la reprendre et diminuer sa circonférence à la base pour qu’elle s’adapte à l’encolure du manteau. Je l’ai également doublée. On ne croirait pas qu’on est en juillet n’est-ce pas?!
De jolis détails
Martingale dans le dos
Tendance simplicity est un vrai capharnaüm pour les explications. Du fait qu’il y a plusieurs options pour ce modèle, les explications paraissent plus thématiques suivant les modèles, que chronologiques. On finit par se perdre et surtout défaire ! L’assemblage des pièces devant et dos est un préalable qui ne pose pas de problème mais Il faut penser à insérer la martingale dans le dos qui est prise dans les marges de couture. Je l’avais zappée, je l’ai donc rajoutée en vitesse. En principe cette pièce est surpiquée. Comme j’avais oublié de le faire, je n’ai surpiqué aucune pièce pour lequel c’était prévu. Parti pris !!
Des manches volantées
Les manches se construisent en plusieurs étapes. J’ai commencé par la partie inférieure volantée avec des plis, et sa doublure à l’identique. Il faut s’assurer au préalable de la bonne longueur puisque l’ourlet de la manche est tout de suite cousu avec la doublure.
Ensuite il faut coudre les brides de manche à plat sur les deux pièces de la partie supérieure des manches et assembler le bas des manches sur le haut. Là aussi j’avais zappé cette bride, j’ai donc dû défaire pour l’insérer dans la couture. J’ai pas mal galéré pour l’insérer correctement puisqu’elle vient à cheval sur deux coutures qui s’entrecroisent. Au final, mes plis n’arrivent pas au même endroit sur les deux manches. Je ne comprends pas d’où ça vient. Et une des brides est plus longue…Du fait que la position des plis n’était de toute façon pas symétriques je n’ai pas modifié les brides.
Les brides sont fixées sur le manteau par des boutonnières. Je me suis fait l’économie d’une boutonnière en cousant directement les boutons du fait que ce bouton n’est pas destiné à être ouvert.
Grandes poches à rabat
Seul le rabat est doublé mais j’ai aussi doublé les poches. Le patron prévoit juste une parementure intérieure pour les poches que j’ai gardée. Le rabat se ferme avec un bouton.
Aucune explication n’est donnée sur le montage si ce n’est que les poches sont positionnées le long de la découpe princesse. J’ai positionné le rabat à 1,5 cm au dessus de la poche de manière à pouvoir le replier sur l’endroit et le surpiquer, et aussi laisser peu de marge entre le rabat et la poche.
Je me suis rendu compte que les rabats étaient un peu plus petits que les poches (coupés et cousus à l’arrache, tout s’explique !!) Marie m’a encouragé à poursuivre quand même. Bon j’avais laissé passer pour les manches, mais là non.. J’ai recoupé des rabats dans les dernières chutes. Le montage est loin d’être parfait et droit mais c’est mieux.
La construction de la doublure
Pour le montage de la doublure, la première pièce du devant est doublée avec une parementure, tout le reste est en tissu de doublure. Il n’y a pas de parementure de col. Cela aurait exigé un patron spécifique pour la parementure col en y intégrant le haut des manches. Il n’y a pas non plus de pli d’aisance dans le dos puisque on utilise la même pièce que pour le manteau. J’ai dû rabioter sur les marges de couture pour donner un peu de mou au milieu dos de la doublure. Pour la prochaine version, je referai les pièces du patron de doublure à part.
L’assemblage de la doublure est presque entièrement prévu à la machine. Ce n’est pas d’une clarté limpide mais si j’ai bien compris il faut juste laisser une petite ouverture sur l’ourlet du manteau de manière à pouvoir tout retourner. mmm… J’ai fait à l’ancienne, comme Marie m’a appris : parementures fixées à la main sur les marges de couture et assemblage de la doublure sur le manteau à la main avec à la fin la doublure du haut des manches sur l’emmanchure.
Endroit / envers
Au porté il est plutôt pas mal, avec une bonne ampleur au niveau carrure. Il sera parfait pour une version hiver. Le col me déplait, il est trop large et ne vient pas bien se positionner sur l’encolure. Il est censé se fermer avec deux boutons mais le résultat est plutôt moche. J’ai supprimé les boutons du col par la suite. Le rajout de la capuche gêne également pour fermer le col. Comme on peut le voir sur les photos il est bien froissé après une journée au bureau et assise dans la voiture.. La vraie vie quoi!!
Bon on va quand même espérer que ces foutues pluies vont quand même s’arrêter et que l’été pointera enfin le bout de son nez avec son lot de cousettes d’été!!
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
L’accès ou le stockage technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Commentaires récents