Sac granny à six mains

Sac granny à six mains

Christine nous a proposé à Fanfreluche et à moi de faire ensemble un cadeau de Noël pour Marie. Son idée était de faire un sac crocheté en granny, à concocter entre nous trois. N’étant pas une fortiche du crochet, elles ont convenu de crocheter toutes les deux le sac, de mon côté je ferai la doublure en tissu.

Un projet totalement improvisé

L’idée a certes été lancée il y a pas mal de temps mais s’est concrétisée assez tard, comme toujours pour les cadeaux de Noël fait main ! Au début il y a eu une avalanche d’envois de photos de sacs en granny, tous très chouettes !! On est restées longtemps à ce stade sans prendre de décision. Il a fallu vraiment négocier ferme pour enfin trouver un moment pour acheter les fournitures, décembre approchant à grands pas ! Bien sûr chacune avait son magasin de laine de prédilection mais compte tenu des disponibilités de chacune et des horaires d’ouverture, on a tranché pour la Grange à laine. Les deux crocheteuses ont fini par trouver une gamme de coton Katia avec pas mal de choix de couleurs susceptibles de plaire à Marie. Cinq couleurs ont été retenues:

Ce n’est qu’au moment de quitter la grange à laine, qu’on s’est enfin mis d’accord pour faire un modèle dans les dimensions de mon sac à main: hauteur 32 cm, largeur 40 cm, côtés et fond 13 cm.. Je leur ai envoyé les dimensions et je les ai laissé crocheter à leur guise, n’étant pas impliquée à ce stade. Les premières photos sur le WhatsApp de notre trio ont commencé à tomber, ainsi que les multiples questions du choix des couleurs dans les différents carrés, de dimension, d’assemblage, de finition..

Les grannys de Christine

Les grannys

Nathalie m’a donné la parole en tant que crocheteuse (allo, allo, c’est Fanfreluche qui parle). Il est vrai que je crochète depuis mon enfance et pour le coup, le projet m’a inspirée. J’avais envie de tenter un modèle de carré un peu sophistiqué, style « African flower square ».

Mais, à la réflexion, pour mieux coller à l’approche de Christine, la deuxième crocheteuse, j’ai choisi de faire plus traditionnel et d’autant plus vintage, notamment pour garantir une certaine homogénéité.

Hum… pas sûre que ça ait fonctionné, comme Nathalie a pu le constater.

Donc, des granny squares traditionnels, crochetés en brides simples. Je vous montre le modèle de sac qui nous a plû.

Sinon, juste pour le plaisir des yeux, je vous montre quelques sacs qui auraient aussi pu faire l’affaire. D’ailleurs, si j’arrive à libérer un peu de temps, je pourrais en reproduire l’un ou l’autre. Il me reste bien des pelotes au fond du placard.

Pour finir, voici donc notre interprétation à Christine et moi, du sac granny tout simple, coloré et parfaitement personnalisé.

Et Nathalie enchaîne :

A la mi-décembre, chacune a apporté sa contribution et Fanfreluche a fait l’assemblage final du sac crocheté. Bien sûr ronchonnades à la clé : les finitions n’étaient pas les mêmes et encore moins les dimensions. Ben oui c’est comme ça quand on travaille à plusieurs sur un même projet. Avec pas mal de difficultés, Fanfreluche s’est acquittée de sa tâche. Et franchement je trouve le résultat plutôt joli et réussi ! Bravo à nos crocheteuses.

La doublure

De mon côté, j’avais regardé ce que j’avais en cotonnade, puis finalement après consultation du trio dans le dos de Marie, j’ai trouvé dans sa mercerie un coupon ancien de coton bleu avec impression de lignes et pois dans les mêmes couleurs. Le coupon était de grande dimension mais au vu de sa petite laize, j’ai tout pris, et j’ai bien fait !! J’ai également pris chez Marie de la sangle orange de la même couleur que les pelotes orange. Tiens a dit Marie tu veux de la sangle orange toi? Elle suspectait probablement un cadeau en préparation pour Christine qui est une fana de orange (mais pas que!)

Lundi dernier, à J – une semaine, Fanfreluche m’a apporté le sac crocheté. Là il fallait que je m’active. J’ai commencé par prendre les dimensions du sac assemblé et j’ai vu toute de suite que cela allait être galère. Les deux faces n’étaient pas tout à fait de même dimension, le fond et les côtés étaient également irréguliers question taille. J’ai pris les dimensions du sac au plus grand, sachant en plus que le coton s’étire bien. Avant de tailler dans le coupon, j’ai fait un test dans une grande chute du stock. Le résultat s’est avéré trop large, trop haut. J’ai gardé les dimensions en hauteur pour donner plus d’épaisseur mais j’ai diminué dans la largeur.

Au moment de couper le tissu, je me suis plantée dans les dimensions. Ben oui à force de griffonner sur un bout de papier les dimensions une fois avec les corrections, une fois avec les marges de couture, j’ai pris les mauvaises dimensions sans les marges.. grrr… J’ai étalé le coupon et là il y avait pile poil de quoi faire les deux sacs malgré ma bévue. Avec le morceau coupé par erreur, j’ai fait une poche doublée en prenant le motif dans l’autre sens. Y sont beaux mes raccords hein? Non mais même pas en rêve!

J’ai entoilé un des sacs de doublure avec un thermocollant spécial pour donner un peu de gonflant et de rigidité au tissu. Puis j’ai assemblé le deuxième sac. J’avoue que je me suis un peu trituré les méninges pour savoir dans quel sens coudre les deux sacs, tout en positionnant correctement les sangles. J’ai cousu le bord haut à l’envers en laissant une petite ouverture, puis retourné les sacs et fait une surpiqûre.

Il me restait la question délicate de l’assemblage des sacs de doublure sur le sac crocheté. Fanfreluche a suggéré de faire une couture à la main. C’est l’option que j’ai retenue. En fait j’ai fait deux coutures, une première sur la ligne de surpiqûre, puis sur les extrémités pour que le sac en coton ne baille pas sur le sac doublé. J’ai pris chaque fois un fil de la même couleur que le coton utilisé pour que ça ne soit pas trop visible. Je croise les doigts pour que cela soit suffisamment solide mais je doute que Marie charge ses sacs comme moi !!

Le thermocollant n’a pas rigidifié suffisamment le fond. Ça donnait vraiment l’impression de pendouiller en dessous, façon maillot de bain au crochet après le bain!

Du coup j’ai ressorti ma mousse en résille, déjà utilisée pour faire des grands sacs. Comme elle est assez épaisse, elle était parfaite pour faire un fond. J’ai mesuré à la louche, taillé dans les derniers bouts de chute du tissu et recouvert la mousse. Le résultat est nettement mieux. Bon c’est un fond amovible, vu qu’il a été fait une fois le sac terminé. Mais une fois le sac rempli, je pense que ça ne bougera pas.

Malgré toutes ces péripéties le sac a été fini dans les délais, juste avant Noël.

Et en plus il a plu à Marie:

Je trouve qu’il lui va vraiment bien question taille !! On a eu tout bon je crois!!

Encore joyeux Noël à Marie et meilleurs vœux au nom des Serial piqueuses et de Christine

En mode sédentaire #2 – je rattrape mon retard

En mode sédentaire #2 – je rattrape mon retard

Cette fois-ci j’ai pris du retard avec mes publications. J’arrive avec la suite du mode sédentaire alors que nous ne sommes plus confinées. Mais il est vrai en tout cas que nous sommes toujours en télétravail, donc je continue d’œuvrer depuis ma petite table multifonction.

Ce que je viens vous montrer aujourd’hui a été pour une large part réalisé depuis pas mal de temps. Ainsi le doudou lama a été offert à Mathilda pour Pâques, le sac ethnique est terminé d’être crocheté depuis plus de deux mois et le pull renard, quant à lui, a été fini il  y a un mois.

Je suis davantage au taquet d’habitude, mais il semble que confinement et télétravail ont eu raison de mon élan.

En mode sédentaire – le doudou lama

Ce doudou était planifié depuis un bail, puisqu’il devait s’accorder avec le tour de lit de Mathilda et le joli tapis que les parents ont posé dans sa chambre (pas de photo, désolée). Bref, les lamas étaient destinés à devenir le thème récurrent de la déco. J’ai trouvé le patron (gratuit) et le tuto pour réaliser le doudou chez Leelah loves. L’article est en allemand, mais les photos sont explicites. Le patron fonctionne très bien.

Je ne vais pas entrer dans les détails de la fabrication, puisque vous verrez tout dans l’article en lien. Ce bricolage m’a permis d’utiliser une chute d’une fausse fourrure toute douce utilisée pour coudre le gilet de berger d’Augustine et des micro chutes de cotonnade de ma première jupe crayon (qui n’a de crayon que le nom). Passons…

Tout cela a été complété par des bouts de ruban et de galon ici et là et par deux yeux bleus (je n’avais pas de coton perlé noir), brodés tant bien que mal .

Ce n’est pas du grand art, mais Mathilda semble commencer à s’y intéresser et Augustine le lui aurait volontiers « emprunté ».

En mode sédentaire – le sac ethnique

Il s’agit d’un projet lui aussi bien réfléchi et planifié de longue date. Ma cousine par alliance qui habite la belle ville de Stuttgart, nous avait invités pour fêter son 50e anniversaire autour du thème 70th et flower power.

J’ai craqué sur un modèle de sac au crochet au motif ethnique trouvé sur le site de Drops. J’ai suivi scrupuleusement le modèle, en utilisant le fil recommandé et en crochetant la grille proposée. J’ai fait beaucoup de crochet quand j’étais adolescente, mais je n’avais jamais réalisé de motif jacquard au crochet. La technique est simple, mais la façon de suivre la grille du jacquard tout en faisant les augmentations pour le fond du sac m’a demandé un peu de réflexion.  En tout cas, j’en suis venue à bout et j’ai d’ailleurs crocheté ce sac à toute vitesse. C’était amusant et distrayant à faire.

Donc, le sac était terminé avant le début du confinement, mais il est resté en attente lorsque j’ai compris que nous n’irions sans doute pas en Allemagne fêter cet anniversaire-là et qu’il ne me serait pas possible d’envoyer le cadeau par la Poste non plus. Bref, je me suis mise aux finitions il y a deux jours, un peu en mode flemmarde. En effet, j’avais bien envisagé d’ajouter une poche zippée à l’intérieur du sac, mais j’ai laissé tomber cette idée. J’avais juste envie d’en finir avec ce projet qui attendait depuis des semaines dans un coin de l’atelier. Alors, vite fait bien fait, j’ai cousu la doublure, fixé les sangles et déclaré le sac ethnique terminé. Si on ne sait pas qu’il aurait pu avoir une poche, on ne se sent pas frustré, n’est-ce-pas ?

En mode sédentaire – pull renard layette

Et pour terminer cette série, voici mon dernier projet tricot, que j’ai destiné au petit bébé en préparation du côté de mon fils et de ma belle-fille.

Je l’ai tricoté en taille 6 mois, mais je crois que j’ai fait un mauvais calcul, car ce pull en pure laine (la même que la brassière de Mathilda) risque fort de ne pas « durer » jusqu’à l’automne. En effet, on nous a annoncé un méga baby ! Enfin, on verra bien.

En attendant, je me suis bien amusée à tricoter cette tête de renard, qui devrait s’accorder avec le tour de lit du futur bébé et les petits animaux sur la tapisserie de sa chambre. J’ai appris, ce faisant, à tricoter du jacquard intarsia, en croisant les fils à l’arrière du tricot pour éviter la création de petits trous au niveau du changement de fil.

J’ai fait une bordure en mailles serrées au crochet tout autour de l’encolure et de l’ouverture au dos, en y intégrant des boutonnières en mailles en l’air. Les petits boutons en bois proviennent des Puces des couturières organisées près de chez nous début février.

Et voilà, de cette manière j’ai au moins rattrapé une partie de mon retard. Promis, je vais essayer de continuer à me mettre à jour très bientôt.

Je vous souhaite une bonne fin de journée et, pour ceux et celles qui ont la chance de faire « le pont », un excellent long weekend.

A bientôt.

Fanfreluche

Du tricot et un peu de crochet pour Augustine #1

Du tricot et un peu de crochet pour Augustine #1

Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui je vais vous montrer du tricot et un peu de crochet pour la princesse Augustine. Quand on est une princesse, il faut avoir les accessoires correspondants (vous verrez plus loin).

Tricot – un gilet « top down » avec empiècement jacquard

Il fait un peu trop chaud pour avoir envie de porter un gilet, même tricoté en coton des sœurs Søstrene Grene. Mais comme j’ai mis pas mal de temps pour le terminer, c’est aujourd’hui qu’il est prêt, lavé et bloqué et donc vous n’y couperez pas.

Le modèle que j’ai réalisé est le Daisy Delight Cardigan, modèle gratuit de Drops, en taille 3/4 ans.  J’ai préféré inverser le code couleur pour privilégier le blanc cassé, qui s’accordera avec davantage de vêtements de la princess A. Ce type de projet, que l’on tricote en commençant par l’encolure, était une première pour moi. Les débuts ne furent pas faciles et j’ai recommencé le tout à deux reprises avant de comprendre le point, les augmentations etc. Heureusement que les copines du club tricot étaient là, à la fois pour combler mes lacunes et pour m’encourager à défaire au-lieu de pratiquer la politique de l’autruche. C’était aussi la première fois que je tricotais une grande bordure en jacquard. Ouf ! Ce n’est pas facile, mais c’est très gratifiant une fois terminé.

Finalement, j’aime beaucoup ce gilet. En effet, comme il est tricoté en « top down », il n’y a pas de coutures à réaliser. Tout est tricoté en un seul morceau. Du coup, une fois qu’il est terminé, il est tout fini ! (je me comprends)

Tricot « top down » – l’essayage

Il y a quelques jours, Augustine a accepté d’enfiler son nouveau gilet très rapidement. Je n’ai pas pu regarder en détail, parce qu’elle n’a pas été très patiente. Mais clairement, il est trop grand pour elle pour le moment. Par conséquent, ce gilet ne sera pas porté cet été. De toute façon, il fait bien trop chaud.

Entre temps, j’y ai ajouté de petits boutons roses que j’ai achetés dans une minuscule mercerie très « à l’ancienne » située à Riga (Lettonie). Non, rassurez-vous, je n’y suis pas allée tout exprès. Mais, il y a quelques semaines, M. Fanfreluche et moi avons fait un très agréable circuit dans les Etats baltes, en transitant par la Finlande et la Suède. Or, comme vous le savez, où que j’aille, je ne peux pas m’empêcher de partir à la recherche de magasins de tissus ou autres merceries. Eh oui, des fois qu’il y aurait quelque chose d’inédit. Alors, je ne dirais pas que ces boutons sont inédits, mais il se trouve qu’ils ont exactement la même couleur que les fleurs roses du jacquard. Du coup, c’est joli et c’est aussi un souvenir de nos agréables vacances.

EDITO: J’ai écrit cet article en deux temps, avant d’avoir pu faire des photos portées. Par conséquent, le gilet a trouvé son utilité ce matin, lorsque Augustine m’a aidée à ramasser les pommes gâtées. Il faisait assez frais après l’orage de la veille. Du coup elle a porté son nouveau gilet avec plaisir. Elle adore les boutons roses. Et voici une avalanche de photos de la petite travailleuse.

Couronne au crochet pour princesse Augustine 1ère

Ici, je vais encore une fois vous parler de nos achats à Riga. A la recherche d’un cadeau pour Augustine, nous avons mis la main sur une très jolie poupée aux tresses blondes, réalisée tout en tricot. Elle était habillée d’une tenue traditionnelle et portait une couronne de fleurettes blanches faites au crochet. Elle était vraiment adorable et pas fragile à transporter dans l’avion. En effet, il y en avait aussi de très belles, mais avec la tête et les mains moulées en céramique. Voilà qui n’est pas une bonne idée comme cadeau pour une demoiselle qui n’a pas encore une vraie notion de ce qu’est la délicatesse.

Bref, Augustine a adoré sa poupée et surtout la petite couronne de fleurs qui d’ailleurs ne tenait pas très bien sur la tête. Comme je suis une « bonne Moma » Fanfreluche, j’ai proposé à Augustine de lui réaliser sa propre couronne de fleurs. Elle a trouvé que c’était une bonne idée.

Il me restait toute sorte de fins de pelotes de coton de toutes les couleurs, donc je me suis mise à l’ouvrage. Ce n’était pas un gros boulot. Non, pas du tout. En deux temps, trois mouvements, j’avais crocheté les petites fleurs ainsi que le ruban vert qui allait servir de support à la couronne. Et voilà le résultat et les photos de la princesse Augustine la 1ère.

Ce qui est un drôle de hasard, c’est que le jour où je la lui ai offerte et que j’ai fait les photos, Augustine portait son nouveau tee shirt « de princesse » offert par sa Tata et son Tonton. Alors si vous regardez bien la photo, vous verrez que la princesse sur le tee shirt porte la même couronne de fleurettes blanches. Les deux princesses sont tout à fait assorties.

Pas plus de bla bla pour aujourd’hui. Je vous dis à bientôt.

Fanfreluche

Les cadeaux de Clare – bonnet pour cheval

Les cadeaux de Clare – bonnet pour cheval

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Epilogue

J’ai pensé que vous seriez intéressé(e)s de voir le bonnet pour cheval en situation réelle. Merci Clare pour cette jolie photo de Valentin.

* * *

La liste des cadeaux ne serait pas complète sans la présentation d’un accessoire essentiel pour la future propriétaire d’un gentil cheval irlandais.

J’ai pris du retard avec la publication de ce petit article car j’espérais trouver le temps de vous préparer un tuto complet du bonnet pour cheval, mais ce sera pour plus tard.

Voici donc le bonnet réalisé – presque – en deux temps trois mouvements. Le vert clair est plutôt flashy ! Mais un peu de fantaisie est permis pour ce type d’ouvrage, vous ne croyez pas ? Et ce n’est pas le futur utilisateur qui s’en plaindra. Merci beaucoup à la formidable mannequin qui permet de vous montrer l’ouvrage en 3D. En réalité, le bonnet aura pour vocation de tenir à l’écart des délicates oreilles du futur ami à quatre pattes toute la population d’insectes piqueurs actuellement en gestation pour 2016.

Il est réalisé en coton vert forêt de Phildar et crochet n° 4 et crocheté en brides et mailles en l’air. Le coton satiné et le galon à pompons viennent de La Droguerie.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

Fanfreluche