La combi pour l’amour du risque

La combi pour l’amour du risque

Cela fait longtemps que je lorgne les combinaisons pantalon qui fleurissent dans les magazines et sur les réseaux sociaux. J’admire ces jolies filles grandes et fines parfaitement mises en valeur par ces vêtements tendance. Et du coup je me suis prise à rêver de les imiter. Et pourtant, je sais que je n’ai ni la morphologie, ni la taille idéales pour ça, mais voilà, j’ai l’amour du risque.

Les copines du cours de couture ont eu beau essayer de me dissuader (les combinaisons sont pour les grandes, ça risque de ne pas t’aller, t’as pensé aux pauses pipi etc, etc…), rien à faire, quand j’ai un truc en tête… Donc, je suis allée de l’avant.

La combi – le projet se concrétise

Pour commencer j’ai recherché le patron qui correspondait à mes attentes. Ce qui me plaisait c’était une coupe pas trop ajustée, mais un peu cintrée quand même, avec un joli décolleté. Le pantalon ne devait pas être trop large non plus.

Finalement j’ai trouvé exactement ce qui me plaisait sur la page de couverture du Burda Plus 01/20. C’était une combinaison en lin que vous trouverez sur le site de Burda Style. Elle réunissait la plupart des éléments que je recherchais. De plus, elle présentait un joli décolleté cache-cœur, avec une série de trois plis sur le pan droit du devant. Bref, tout à fait comme j’aime. Ce décolleté m’a tout de suite rappelé celui de ma robe portefeuille en viscose bleu lavande, que j’adore.

En réalité, je voulais coudre ma combinaison dans un tissu mélange laine et soie acheté tout exprès chez Ellen Décoration à Troyes. Mais Marie me l’a déconseillé, étant donné que ce tissu, assez lourd, risquait de créer un gonflant au niveau des plis et de la taille et ainsi d’ajouter du volume là où il y en a déjà bien assez. Alors j’ai déterré de mon stock un vieux coupon de lin lavé gris, acheté il y a plusieurs années au Marché des Hollandais, auquel je n’avais pas trouvé d’utilisation jusque-là.

Et, qui l’eut cru, même la Fashion police de Stutzheim (en d’autres termes les copines couturières du Fil Amant) a finalement validé le projet malgré les réticences initiales. Voilà, j’étais parée.

La réalisation de la fameuse combi

Après une mise à jour de mes mensurations et une vérification des pièces du patron, je suis partie sur la taille 46.

Le pantalon, plain sailing !

En d’autres termes, pas de difficultés particulières. Comme d’habitude, j’ai repris la forme de la fourche parfaitement adaptée à mon postérieur et pour le reste aucun problème, étant donné que la taille est élastiquée. Pas même une petite fausse braguette pour s’amuser.

Alors, certes, il y avait des poches plaquées prévues par le modèle, mais personnellement j’ai préféré les remplacer par des poches italiennes cachées à l’intérieur du pantalon. Je profite de la photo pour vous montrer également la ceinture assortie que j’ai cousue.

Passons au buste de la combi

J’ai eu un petit doute pour ce qui est la largeur de la taille au dos. Par conséquent, j’ai préféré ajouter un centimètre de chaque côté, en venant mourir à zéro sous l’emmanchure.

Puis, j’ai bâti toutes les pièces du buste et j’ai procédé au premier essayage. Conclusion : pas trop mal, mais peut-être un peu trop ample sur le devant. En accord avec Marie, j’ai donc élargi la pince de taille de trois centimètres et allongé la pince de poitrine de cinq bons centimètres afin que la pièce buste se positionne mieux sur moi.

Ces retouches une fois réalisées, le buste cache-cœur était bien plus seyant. Et j’étais plutôt contente. Seulement voilà, la retouche a eu pour conséquence que les coutures côté buste et pantalon, à gauche du vêtement, n’étaient plus alignées.

Franchement, lorsque je m’en suis aperçue, c’est-à-dire, une fois les deux faces de la ceinture montées, je ne voyais pas comment faire pour arranger ça. Et puis, comme nous disons souvent lors du cours de couture, « le mieux est l’ennemi du bien ». De plus, étant donné que la ceinture allait être élastiquée, je me suis dit que ça passerait inaperçu.

Bon, je m’aperçois que la ceinture nouée cache tout à fait l’objet du délit. Donc, tout va bien.

Quoi d’autre ?

Pour se désincarcérer de la combinaison pour l’amour du risque, l’ami Burda proposait de poser, dans le dos, une fermeture glissière invisible de 60 cm de long. Cela promettait quelques contorsions, mais j’ai décidé de tenter le coup. Résultat : ça va (en tout cas les jours où je n’ai pas de lumbago).

En revanche, Marie a attiré mon attention sur le fait que la couture de la fermeture invisible risquait d’être compliquée parce qu’elle passait au milieu de la ceinture dos élastiquée. Il est vrai que cela promettait de créer des tensions à cet endroit là, ainsi que des surépaisseurs difficiles à gérer.

Nous avons donc décidé de fixer l’élastique quelques centimètres avant la fermeture à glissière. De cette façon, la fermeture s’est posée bien comme il faut tout du long.

Et voilà, là aussi le tout est caché par la ceinture nouée. Il faudra me croire sur parole.

L’autre modification que j’ai apportée a été conditionnée par le manque de tissu. Le modèle prévoyait des manches plus longues, retenues par une patte de manche et un bouton. Moi j’ai simplement décidé de couper des manches courtes. J’ai toutefois gardé la patte d’épaule et j’ai choisi deux petits boutons Edelweiss pour les tenir en place.

Pour terminer, un mot sur la parementure d’encolure, que j’ai coupée dans une cotonnade légère à pois – toujours par manque de tissu. Je suis contente de la façon dont elle se pose. Il se pourrait même qu’il ne soit pas nécessaire de poser un bouton de sécurité pour maintenir les deux pans de l’encolure en place. Je verrai cela à l’usage.

Et pour finir, l’avalanche de photos de la combi pour l’amour du risque

C’est tout pour aujourd’hui. Je vous salue comme il se doit.

A bientôt pour d’autres aventures.

Fanfreluche

Hubert, le gilet aux mille poches

Hubert, le gilet aux mille poches

Je vous présente aujourd’hui ce modèle pour homme, un gilet aux mille poches en velours côtelé, que je me suis permise de baptiser Hubert, du nom du monsieur à qui il était destiné.

Il s’agit de la reproduction à l’identique d’un modèle datant d’une bonne trentaine d’années, usé jusqu’à la trame, mais que son propriétaire continuait de couver comme la prunelle de ses yeux. Toutes mes excuses, j’ai oublié de faire une photo du gilet précieux.

Le gilet aux mille poches – le défi

En cousant le gilet aux mille poches je suis clairement sortie de ma zone de confort.

Tout d’abord parce que je n’ai guère l’habitude de coudre du velours, donc je ne savais pas combien il est difficile à discipliner. Le velours ça glisse.

Ensuite, la reproduction d’un vêtement existant, en suivant au maximum la forme et le style d’origine, ce n’est pas trop ma tasse de thé. Je ne m’appelle pas Nathalie moi ! (Si vous ne voyez pas de quoi je parle, je vous invite à consulter son article sur le pantalon bleu de travail.)

Pourtant, me direz vous, un gilet droit sans manches, ce n’est pas bien compliqué. En effet, le patron en tant que tel est très simple. Je l’ai dessiné avec l’aide de Marie du Fil amant, en partant d’un modèle Burda pour homme des années 70, si je me souviens bien.

Là où ça se corse, c’est pour reproduire la ribambelle de poches du gilet d’origine, caractéristique particulièrement appréciée par son propriétaire : des poches passepoilées, des poches à revers, une petite poche à soufflet (que j’ai zappée), une poche passepoilée zippée, deux poches intérieures, des poches et encore des poches…

Le gilet aux mille poches – un projet au long cours

J’avoue que lorsque j’ai pris en charge ce projet, j’avais quand même une petite idée des difficultés qui m’attendaient.

Je l’ai d’ailleurs laissé mariner bien deux mois avant de me lancer. Il me semblait que le gilet d’origine ne manquerait peut-être pas trop à son propriétaire pendant l’été. C’est donc en septembre que j’ai commencé à tracer le patron, puis à découper le tissu.

Le dos du gilet est coupé au pli, avec un empiècement d’épaule qui empiète sur le devant.

Gilet à mille poches

Le devant est également composé de deux pièces. Une partie haute et une partie basse, avec une grande poche à revers prise en sandwich. Dans la partie basse du devant, il y a des poches passepoilées avec entrées de poches en velours.

Dans la partie droite en haut, il y a une poche zippée passepoilée (c’est celle qui m’a le plus fait souffrir) et de l’autre côté, après avoir bien galéré pour la poche à droite, j’ai décidé de faire une simple poche plaquée.

Ensuite, à l’intérieur du gilet d’origine, il y avait encore deux poches passepoilées horizontales dont l’une coupée à cheval sur la parementure et la doublure.

Vous noterez que lorsque j’en suis arrivée à ce stade du projet, j’ai un peu levé le pied et j’ai simplifié. Sans cela, le gilet aux mille poches n’aurait sans doute pas été terminé avant Noël. J’ai donc remplacé les deux dernières poches par des poches plaquées, dont l’une fermée par une petite bande de velcro pour y ranger le téléphone ou tout autre objet à protéger et l’autre une petit poche à malice, avec doublure à fleurs et ma petite étiquette bien cachée.

Pour finir, la doublure

Pour reproduire la doublure du gilet d’origine, j’ai choisi un tissu matelassé noir, qui s’est avéré très facile et agréable à travailler. Je n’ai aucune difficulté particulière à rapporter pour cette étape là. De plus, ce tissu matelassé est très agréable à porter et je pense qu’il doit bien contribuer au confort du gilet aux mille poches.

Les difficultés rencontrées

Sous ce chapitre, je vais surtout vous parler de la poche passepoilée zippée (voir photo plus haut).

Je m’y suis attaquée après avoir déjà réalisé les deux poches passepoilées sur le devant de la veste. Donc, je n’étais pas en terrain inconnu. Pourtant, l’ajout du zip et les étapes de sa pose, puis de celle des dessus et dessous de poches, m’ont d’abord laissée perplexe.

Pour y voir plus clair, j’ai fait une pièce d’étude avant de me lancer. Et puis je suis passée aux choses sérieuses. J’ai bien posé le zip et le fond de poche (avec l’entrée de poche en velours qui va bien), j’ai incisé le tissu comme prévu et en passant les pièces sur l’envers, c’est là que j’ai compris que mon fond de poche était à l’envers. Par conséquent, au niveau de l’entrée de poche, c’est l’envers du velours qui était visible. Il a donc fallu défaire et refaire. Je ne vous explique pas la galère lorsqu’on a déjà créé l’ouverture et qu’il faut recommencer. Ré-entoilage, retraçage, re-bâti etc…

Enfin, j’en suis venue à bout. Le résultat est loin d’être nickel, mais voilà, pas moyen de faire mieux.

Le gilet aux mille poches – Epilogue

A part cela, dans l’ensemble tout s’est plutôt bien passé. Ou alors j’ai oublié. Il faut dire quand même que j’ai énormément joué du découvite. Je crois qu’il n’y a pas une seule couture que je n’ai pas refaite deux, voire trois fois.

Le gilet Hubert m’a donc pris beaucoup de temps, mais je crois qu’il a plu à son destinataire. Donc, il le valait bien. Le voici porté.

Sur ce, je vous salue et je vous souhaite une merveilleuse année 2024, une année fructueuse, créative et surtout, en pleine forme.

Grosses bises.

Fanfreluche

Peace and Love

Peace and Love

Pas sûr qu’on reste dans l’esprit Peace and Love avec les copines si je ne me dépêche pas de rédiger l’article éponyme avant de disparaître pour notre prochain road trip ! En effet, plusieurs photographes ont été mises à contribution et plusieurs mannequins ont pris la pose. Donc, ma mission, qui n’a rien d’impossible et que j’ai d’ailleurs acceptée, était de vous montrer tout cela dans un délai raisonnable.

Entrons dans le vif du sujet

Toute cette introduction pour vous présenter un nouveau sweat Lana.

Rien de neuf me direz vous, puisque la Serial Piqueuse qui coud plus vite que son ombre (aka Nathalie) vous avait déjà montré son prototype il y a peu (voir ici).

Quand elle me l’a montré, j’ai tout de suite craqué pour ce modèle de sweat original et féminin. Par conséquent, j’ai immédiatement acheté un – non deux – beaux coupons de sweat d’été à la mercerie du Fil amant. Le coup de cœur a été pour ce super motif LOVE. Alors, de peur qu’il disparaisse trop vite du stock et parce que je voulais faire le modèle à capuche ET parce que je pensais qu’il plairait aussi à Augustine et Mathilda, j’en ai acheté 3 mètres.

Mon sweat Lana Love

Donc, pour commencer, quelques mots sur mon sweat Love. Pour ma part, j’ai fait le choix de coudre la partie basque du sweat sans les plis. En effet, je craignais qu’ils ajoutent du volume là où j’en ai déjà suffisamment. En réalité, je crois que cette crainte était inutile et mon prochain exemplaire aura les plis.

Ensuite, un mot sur le capuchon. Pour le doubler j’ai utilisé un joli jersey à pois qui sommeillait dans mon stock depuis un moment. Il était destiné à coudre des trucs pour les filles, mais comme elles allaient avoir leur part de Love, je pouvais bien m’en servir.

Sinon, pas de difficulté à signaler, si ce n’est que je trouve l’entrée du capuchon un peu étroite. Par conséquent, si je le refaisais, je crois que j’élargirais la capuche dans son ensemble, afin qu’elle se pose mieux sur les épaules et le dos.

Ah ! Nathalie va encore dire : « Comment ! C’est tout ce que tu as à dire sur cette réalisation ? » Mais voilà, il faut que je fasse ma valise. De plus, c’est un projet facile et vous pourrez trouver toute information complémentaire dans l’article exhaustif de Nathalie, dont je vous ai mis le lien plus haut.

Peace and Love – le duo

On a vu Love, mais où est Peace ? Eh bien comme Nathalie, la reine du vintage, a décidé de se lancer à fond dans les Seventies, nous avons le plaisir de vous présenter le nouveau duo des Serial Piqueuses, l’ensemble de sweats Peace and Love !

Et regardez ça ! Même les chaussures sont assorties ! J’adore !

Notre copine Domi a shooté le duo. Merci pour les jolies photos de la paire de sweats Lana.

D’autres suivront, mais je suppose que comme toujours, Nathalie sera plus rapide que moi.

Où je vous parle des sweats des filles

Et je ne peux clore ce sujet sans vous parler des sweats des demoiselles. Comme je le soupçonnais, elles ont adoré le tissu Love. Je leur ai donc cousu des pulls assortis puis, à leur demande spécifique, j’y ai ajouté des capuches. C’est ce qui m’a pris le plus de temps, car il a fallu patronner la pièce. J’y ai d’ailleurs ajouté une parementure et aussi une doublure. Heureusement, le résultat est top. La maman des sœurettes a fait des photos du trio de sweats.

Nathalie et moi sommes ravies de nos sweats Lana et nous vous saluons comme il se doit !

Peace and Love

Nathalie et Fanfreluche

Maintenant ou jamais – Tome 1 : les shorts

Maintenant ou jamais – Tome 1 : les shorts

Je me suis fait remonter les bretelles par les copines parce que je n’ai rien publié depuis longtemps. Elles m’ont dit : c’est maintenant ou jamais si tu veux montrer les shorts que tu as cousus cet été. Après, ce sera trop tard. C’est pourquoi, après ma sortie en ville, au lieu de me légumer devant la télé, j’ai attaqué la rédaction de cet article.

Comme le titre l’indique, le tome 1 de cet opus parlera de shorts.

Pour tout vous dire, en tout début de l’été, j’ai décidé que j’avais vraiment besoin de shorts. Pas des shorts pour traîner ou gambader (moi ? gambader ? hum…), non, non, des shorts que je pourrai porter en ville, pour faire des courses, sortir en famille ou entre amis. Donc des shorts un peu plus sophistiqués et surtout pas trop courts.

J’ai trouvé ce qu’il me fallait dans le magazine Burda Style de juillet 2016. C’est le modèle 107 A (disponible en format PDF), qui existe en format short et bermuda.

Pourquoi ce short là ?

Ce qui me plaît dans ce modèle, c’est la forme large des jambes ainsi que les grandes poches plaquées du devant du short, qui se transforment en passants de ceinture au niveau de la taille. Il propose également de fausses poches à revers au dos, que l’on peut décorer avec de jolis boutons.

Alors, vous commencez à connaître mon goût prononcé pour la chasse aux boutons originaux dans le stock quasi inépuisable de la mercerie du Fil Amant. Par conséquent, quand je vois un projet qui me permettra de plonger dans les étalages incroyables de la boutique de Marie, je craque tout de suite.

J’ai donc choisi le format short, mais, pour garder un peu de longueur, je n’ai pas cousu le revers qui est prévu par le modèle.

Deux shorts sinon rien

Comme toute couturière qui se respecte devrait le faire, j’ai décidé de coudre une toile. Bon, j’avoue, je ne le fais pas très souvent, mais pour tout ce qui s’apparente à un pantalon, je préfère tester.

Cette fois-ci, j’ai donc taillé dans un coupon de chez Toto Tissus, que j’avais depuis de nombreuses années dans mon stock. Il s’agit d’une sorte de tweed tissé très fin, plutôt brillant. C’est peut-être du lin, ou une viscose façon lin, mais je n’en suis pas du tout sûre. En tout cas, le tissu a l’air classe comme ça. Mais, malheureusement, à l’usage, il s’avère très mou et froisse pas mal. Voilà. Pas l’idéal tout ça, mais pour une toile ça a fait l’affaire.

Trêve de blablas, je vous montre. Et en passant, je vous montre aussi une petite blouse sans manches que j’ai bricolée en utilisant de jolies chutes. C’est un modèle de robe Ottobre que j’ai raccourcie en chemise.

Et je vous montre aussi le premier jeu de boutons. En fait, le bouton de la ceinture, je l’ai trouvé dans la boîte à couture de ma maman. C’est donc un héritage. En revanche, ceux des revers au dos du short viennent de chez Marie.

Les ajustements pour la toile

Tout d’abord et comme je fais toujours pour tout pantalon, j’ai ajusté la courbe et la hauteur de la fourche dos pour qu’elle s’adapte au mieux à ma morphologie.

Ensuite, un petit détail que je préfère noter ici pour ne pas l’oublier, c’est que sur les conseils de Marie, j’ai remonté les faux revers de poches de quelques centimètres, afin qu’ils ne se posent pas sur la partie la plus rebondie de mon anatomie.

Par ailleurs, j’ai complété les passants de ceinture créés par les poches par deux passants au niveau des côtés du short, car je me disais qu’une potentielle ceinture serait mieux maintenue. En revanche, je n’ai pas cousu la petite ceinture à nouer qui est proposée par le modèle.

La toile validée, je suis passée au second short

Toute cette opération pour finalement tailler en toute confiance dans le coupon de tissu rayé façon toile de matelas que j’ai acheté chez les Gentlemen du Tissu dans le quartier de Montmartre. C’était un coupon de trois mètres, mais je n’en voulais pas autant. Finalement, la dame qui m’a servie m’a proposé un prix canon pour le coupon entier et je n’ai pas su dire non. Conclusion, il me reste encore une belle longueur de tissu rayé. Je suppose qu’il finira en pantalon ou en salopette pour l’année prochaine.

Le défi du short rayé

Marie a attiré mon attention sur le fait qu’il fallait soigner la coupe afin que les rayures du tissu se positionnent de sorte à créer de beaux raccords au niveau de la couture milieu dos.

Défi réussi. Les rayures forment de jolis V inversés.

Et quoi d’autre ?

Eh bien, en cousant ma toile, j’ai constaté que les poches plaquées n’étaient pas prises dans la couture côté. Le résultat obtenu ne me plaisait pas trop. J’ai donc décidé d’insérer les coutures côté de la poche dans les coutures côté du short. Je trouve que cela fait plus propre.

A part cela, rien de neuf, sinon que, comme d’habitude, je me suis fait plaisir en choisissant des boutons qui claquent.

La séance photo « shorts »

Nathalie s’est lâchée. Voici donc une avalanche de photos pour vous montrer ce short sous toutes les coutures.

Et un petit zoom sur la belle bague que Nathalie m’a offerte. Elle m’a aussi offert des boucles d’oreilles que je vous montrerai un autre jour. Ce sont des créations de Myriam Lacolonge « Emergence de bijoux« . Ni Nathalie, ni moi, n’avons d’intérêts financiers auprès de cette créatrice, mais je vous partage son site web, parce que son travail me plaît.

Ceci conclut le tome 1 – les shorts. Qui dit tome 1 annonce une potentielle suite. Mais je pense que c’est Nathalie qui s’en chargera.

En attendant, je vous souhaite une très belle soirée et un tout aussi fabuleux week-end.

Fanfreluche

Les robes bleues de l’été – la robe portefeuille

Les robes bleues de l’été – la robe portefeuille

Cette après-midi un peu grise et pluvieuse m’a parue idéale pour compléter la mini-série des robes bleues de l’été. Je vous présente aujourd’hui ma robe portefeuille bleu lavande.

Comment j’en suis venue à la robe portefeuille ?

De fait, j’avais dans mon stock cette jolie viscose, achetée il y a au moins deux ans chez Ellen Décoration à Troyes. C’était à une époque où Ellen Décoration était encore en plein boom. Maintenant, le magasin est de plus en plus réduit et moins bien achalandé, je trouve. Je dispose encore de quelques pépites que j’y avais trouvées avant et je les garde précieusement. Cela dit, il faudra bien que je les utilise un de ces jours. Mais seulement de manière bien réfléchie.

Donc, revenons à la robe portefeuille et à ma viscose précieuse. Au moment de l’achat, M. Fanfreluche trouvait qu’il faisant un peu « mamie ». Mais voilà, moi je l’aimais bien et je suis passée outre.

Pour contrer l’éventuel effet « mamie », j’ai cherché l’inspiration sur Pinterest et j’ai vu des modèles soit de robes chemise, soit de robe portefeuille, dans des étoffes bleues clair. Eh bien, je trouvais cela toujours aussi joli. Bien entendu, les mannequins qui les présentaient avaient le tiers de mon âge et sans doute aussi le tiers de mon poids ! Bref…

Quand j’ai sélectionné le patron de la robe portefeuille

De temps à autre, j’aime faire une séance de feuilletage (je ne sais pas si ce terme existe?) de mes vieux magazines de couture. C’est ainsi que j’ai repéré dans le même magazine Tendance couture Simplicity, à la fois les robes bohème que je vous ai présentées dans l’article précédent et la fameuse robe portefeuille. Je la voyais tout à fait dans ma viscose bleue lavande.

Il restait peu de temps avant notre départ en vacances…

Pour une fois, j’ai pris le taureau par les cornes. La robe portefeuille serait cousue par mes soins, sans l’aide de Marie, partie pour des vacances bien méritées. Je me suis donc lancée toute seule dans ce projet, bien sûr sans toile, puisque j’étais pressée.

Par conséquent, j’ai, comme une grande pro, mesuré les pièces du patron et fait les ajustements nécessaires. Pour moi, essentiellement un élargissement au niveau de la taille. La seule autre robe portefeuille que j’ai jamais cousue était en jersey, donc plus souple et facile à ajuster. La viscose pardonnant moins les imperfections, il allait falloir que l’encolure se pose bien et ne baille pas.

Quelques éléments de détail de la robe

Le buste de la robe est ajusté par une découpe princesse devant et par des pinces de taille au dos. Cette forme me va bien d’habitude et j’en suis plutôt satisfaite. (Même si Marie, que je remercie, est passée par là à son retour de vacances et a suggéré de petites retouches pour toute prochaine édition de la robe. C’est ainsi qu’on apprécie le regard de la vraie pro !)

Je vous parlais de l’encolure et finalement j’en suis assez contente. Elle est finie à l’aide d’une parementure entoilée que j’ai surpiquée à quelques centimètres du bord de l’encolure. Finalement, je trouve qu’elle se pose bien, même si j’ai cousu un petit bouton pression pour plus de sécurité.

Ensuite, un mot sur la ceinture. Elle est composée de deux pièces de longueur différente, ce qui permet de la nouer sur le côté gauche du devant et elle tient bien. La partie droite est plus longue que la gauche et présente un petit pli dans sa hauteur. Cela lui donne une jolie forme qui reste à demeure.

Enfin, les jupes dos et devant sont coupées en quart de cercle, assurant ainsi une ampleur agréable et sécuritaire à la fois.

Et voici des vues plus globales de la robe portefeuille

Nathalie a gentiment shooté la robe portefeuille lors de notre cours de couture ce week-end. En fait, nous avons fait un shooting en série pour essayer de rattraper au moins partiellement notre retard. Donc, d’autres projets devraient bientôt pointer le bout de leur nez par ici.

En attendant, je vous souhaite une bonne fin de week-end et une belle semaine à venir.

Fanfreluche