Je me suis fait remonter les bretelles par les copines parce que je n’ai rien publié depuis longtemps. Elles m’ont dit : c’est maintenant ou jamais si tu veux montrer les shorts que tu as cousus cet été. Après, ce sera trop tard. C’est pourquoi, après ma sortie en ville, au lieu de me légumer devant la télé, j’ai attaqué la rédaction de cet article.
Comme le titre l’indique, le tome 1 de cet opus parlera de shorts.
Pour tout vous dire, en tout début de l’été, j’ai décidé que j’avais vraiment besoin de shorts. Pas des shorts pour traîner ou gambader (moi ? gambader ? hum…), non, non, des shorts que je pourrai porter en ville, pour faire des courses, sortir en famille ou entre amis. Donc des shorts un peu plus sophistiqués et surtout pas trop courts.
J’ai trouvé ce qu’il me fallait dans le magazine Burda Style de juillet 2016. C’est le modèle 107 A (disponible en format PDF), qui existe en format short et bermuda.
Pourquoi ce short là ?
Ce qui me plaît dans ce modèle, c’est la forme large des jambes ainsi que les grandes poches plaquées du devant du short, qui se transforment en passants de ceinture au niveau de la taille. Il propose également de fausses poches à revers au dos, que l’on peut décorer avec de jolis boutons.
Alors, vous commencez à connaître mon goût prononcé pour la chasse aux boutons originaux dans le stock quasi inépuisable de la mercerie du Fil Amant. Par conséquent, quand je vois un projet qui me permettra de plonger dans les étalages incroyables de la boutique de Marie, je craque tout de suite.
J’ai donc choisi le format short, mais, pour garder un peu de longueur, je n’ai pas cousu le revers qui est prévu par le modèle.
Deux shorts sinon rien
Comme toute couturière qui se respecte devrait le faire, j’ai décidé de coudre une toile. Bon, j’avoue, je ne le fais pas très souvent, mais pour tout ce qui s’apparente à un pantalon, je préfère tester.
Cette fois-ci, j’ai donc taillé dans un coupon de chez Toto Tissus, que j’avais depuis de nombreuses années dans mon stock. Il s’agit d’une sorte de tweed tissé très fin, plutôt brillant. C’est peut-être du lin, ou une viscose façon lin, mais je n’en suis pas du tout sûre. En tout cas, le tissu a l’air classe comme ça. Mais, malheureusement, à l’usage, il s’avère très mou et froisse pas mal. Voilà. Pas l’idéal tout ça, mais pour une toile ça a fait l’affaire.
Trêve de blablas, je vous montre. Et en passant, je vous montre aussi une petite blouse sans manches que j’ai bricolée en utilisant de jolies chutes. C’est un modèle de robe Ottobre que j’ai raccourcie en chemise.
Et je vous montre aussi le premier jeu de boutons. En fait, le bouton de la ceinture, je l’ai trouvé dans la boîte à couture de ma maman. C’est donc un héritage. En revanche, ceux des revers au dos du short viennent de chez Marie.
ici vous voyez les passants de ceinture
Les ajustements pour la toile
Tout d’abord et comme je fais toujours pour tout pantalon, j’ai ajusté la courbe et la hauteur de la fourche dos pour qu’elle s’adapte au mieux à ma morphologie.
Ensuite, un petit détail que je préfère noter ici pour ne pas l’oublier, c’est que sur les conseils de Marie, j’ai remonté les faux revers de poches de quelques centimètres, afin qu’ils ne se posent pas sur la partie la plus rebondie de mon anatomie.
Par ailleurs, j’ai complété les passants de ceinture créés par les poches par deux passants au niveau des côtés du short, car je me disais qu’une potentielle ceinture serait mieux maintenue. En revanche, je n’ai pas cousu la petite ceinture à nouer qui est proposée par le modèle.
La toile validée, je suis passée au second short
Toute cette opération pour finalement tailler en toute confiance dans le coupon de tissu rayé façon toile de matelas que j’ai acheté chez les Gentlemen du Tissu dans le quartier de Montmartre. C’était un coupon de trois mètres, mais je n’en voulais pas autant. Finalement, la dame qui m’a servie m’a proposé un prix canon pour le coupon entier et je n’ai pas su dire non. Conclusion, il me reste encore une belle longueur de tissu rayé. Je suppose qu’il finira en pantalon ou en salopette pour l’année prochaine.
Le défi du short rayé
Marie a attiré mon attention sur le fait qu’il fallait soigner la coupe afin que les rayures du tissu se positionnent de sorte à créer de beaux raccords au niveau de la couture milieu dos.
Défi réussi. Les rayures forment de jolis V inversés.
Et quoi d’autre ?
Eh bien, en cousant ma toile, j’ai constaté que les poches plaquées n’étaient pas prises dans la couture côté. Le résultat obtenu ne me plaisait pas trop. J’ai donc décidé d’insérer les coutures côté de la poche dans les coutures côté du short. Je trouve que cela fait plus propre.
A part cela, rien de neuf, sinon que, comme d’habitude, je me suis fait plaisir en choisissant des boutons qui claquent.
La séance photo « shorts »
Nathalie s’est lâchée. Voici donc une avalanche de photos pour vous montrer ce short sous toutes les coutures.
Et un petit zoom sur la belle bague que Nathalie m’a offerte. Elle m’a aussi offert des boucles d’oreilles que je vous montrerai un autre jour. Ce sont des créations de Myriam Lacolonge « Emergence de bijoux« . Ni Nathalie, ni moi, n’avons d’intérêts financiers auprès de cette créatrice, mais je vous partage son site web, parce que son travail me plaît.
Ceci conclut le tome 1 – les shorts. Qui dit tome 1 annonce une potentielle suite. Mais je pense que c’est Nathalie qui s’en chargera.
En attendant, je vous souhaite une très belle soirée et un tout aussi fabuleux week-end.
Cette après-midi un peu grise et pluvieuse m’a parue idéale pour compléter la mini-série des robes bleues de l’été. Je vous présente aujourd’hui ma robe portefeuille bleu lavande.
Comment j’en suis venue à la robe portefeuille ?
De fait, j’avais dans mon stock cette jolie viscose, achetée il y a au moins deux ans chez Ellen Décoration à Troyes. C’était à une époque où Ellen Décoration était encore en plein boom. Maintenant, le magasin est de plus en plus réduit et moins bien achalandé, je trouve. Je dispose encore de quelques pépites que j’y avais trouvées avant et je les garde précieusement. Cela dit, il faudra bien que je les utilise un de ces jours. Mais seulement de manière bien réfléchie.
Donc, revenons à la robe portefeuille et à ma viscose précieuse. Au moment de l’achat, M. Fanfreluche trouvait qu’il faisant un peu « mamie ». Mais voilà, moi je l’aimais bien et je suis passée outre.
Pour contrer l’éventuel effet « mamie », j’ai cherché l’inspiration sur Pinterest et j’ai vu des modèles soit de robes chemise, soit de robe portefeuille, dans des étoffes bleues clair. Eh bien, je trouvais cela toujours aussi joli. Bien entendu, les mannequins qui les présentaient avaient le tiers de mon âge et sans doute aussi le tiers de mon poids ! Bref…
Quand j’ai sélectionné le patron de la robe portefeuille
De temps à autre, j’aime faire une séance de feuilletage (je ne sais pas si ce terme existe?) de mes vieux magazines de couture. C’est ainsi que j’ai repéré dans le même magazine Tendance couture Simplicity, à la fois les robes bohème que je vous ai présentées dans l’article précédent et la fameuse robe portefeuille. Je la voyais tout à fait dans ma viscose bleue lavande.
Il restait peu de temps avant notre départ en vacances…
Pour une fois, j’ai pris le taureau par les cornes. La robe portefeuille serait cousue par mes soins, sans l’aide de Marie, partie pour des vacances bien méritées. Je me suis donc lancée toute seule dans ce projet, bien sûr sans toile, puisque j’étais pressée.
Par conséquent, j’ai, comme une grande pro, mesuré les pièces du patron et fait les ajustements nécessaires. Pour moi, essentiellement un élargissement au niveau de la taille. La seule autre robe portefeuille que j’ai jamais cousue était en jersey, donc plus souple et facile à ajuster. La viscose pardonnant moins les imperfections, il allait falloir que l’encolure se pose bien et ne baille pas.
Quelques éléments de détail de la robe
Le buste de la robe est ajusté par une découpe princesse devant et par des pinces de taille au dos. Cette forme me va bien d’habitude et j’en suis plutôt satisfaite. (Même si Marie, que je remercie, est passée par là à son retour de vacances et a suggéré de petites retouches pour toute prochaine édition de la robe. C’est ainsi qu’on apprécie le regard de la vraie pro !)
Je vous parlais de l’encolure et finalement j’en suis assez contente. Elle est finie à l’aide d’une parementure entoilée que j’ai surpiquée à quelques centimètres du bord de l’encolure. Finalement, je trouve qu’elle se pose bien, même si j’ai cousu un petit bouton pression pour plus de sécurité.
Ensuite, un mot sur la ceinture. Elle est composée de deux pièces de longueur différente, ce qui permet de la nouer sur le côté gauche du devant et elle tient bien. La partie droite est plus longue que la gauche et présente un petit pli dans sa hauteur. Cela lui donne une jolie forme qui reste à demeure.
Enfin, les jupes dos et devant sont coupées en quart de cercle, assurant ainsi une ampleur agréable et sécuritaire à la fois.
Et voici des vues plus globales de la robe portefeuille
Nathalie a gentiment shooté la robe portefeuille lors de notre cours de couture ce week-end. En fait, nous avons fait un shooting en série pour essayer de rattraper au moins partiellement notre retard. Donc, d’autres projets devraient bientôt pointer le bout de leur nez par ici.
En attendant, je vous souhaite une bonne fin de week-end et une belle semaine à venir.
Hello tout le monde ! Je commence aujourd’hui une mini série de robes bleues qui m’ont accompagnées cet été.
Commençons par la robe bonbonne, la robe bleue n° 1
La première robe bleue était appelée à être une robe test. Une toile visant à valider un modèle de robe longue que j’ai tirée d’une vieille revue Tendance couture de Simplicity (n° 29). Pas moyen de retrouver la date de publication de ce magazine, mais en tout cas il date. Voici la photo du modèle.
Pour le réaliser, j’ai utilisé un tout aussi vieux coupon de voile de polyester (ou d’une matière similaire bien synthétique). Ce tissu, je l’avais acheté au poids lors d’une de nos dernières visites à la caverne alsacienne – avant ou juste après le premier confinement.
Alors oui, Nathalie aimerait beaucoup y retourner, mais je résiste, car mon stock déborde de partout.
Fermons la parenthèse et revenons à nos moutons : la robe bonbonne. Pourquoi je l’ai nommée ainsi ? Eh bien parce que le modèle tel qu’il est proposé présente une taille empire. Or, je vous l’accorde, ce type de coupe est normalement bien adapté aux dames à morphologie en H tendant vers le O. Bref, quand on n’a pas (ou plus) vraiment une taille de guêpe.
Mais, mon fameux voile synthétique, bien que fin et même transparent, a la mauvaise manie de gonfler lorsqu’on y forme des plis ou des fronces. D’ailleurs, je vous en reparlerai plus bas.
Mes ajustements
Dans un premier temps, j’ai coupé et bâti la robe en taille 40/42, sans modifications. Encore que j’ai peut-être un peu élargi le buste d’un ou deux centimètres – je ne me souviens plus très bien.
Tout d’abord, j’ai tenté de passer des fils de fronces en haut de la pièce jupe, mais j’ai tellement galéré avec ce maudit voile synthétique que j’ai laissé tomber. En échange, j’ai sorti mon pied fronceur Bernina (pied n° 86, si je ne m’abuse), et j’ai plissé tout le haut de ma pièce jusqu’à l’ajuster à la dimension du buste. Jusque là tout allait bien.
C’est au moment de l’essayage que j’ai déchanté. Le volume de ma poitrine faisait remonter la pièce du buste du devant de quatre bons centimètres comparé au dos. En conséquence, les plis de la partie jupe arrivaient trop haut et créaient un volume bien trop important.
Bref, une robe bonbonne. J’étais plutôt dépitée, mais j’ai décidé de le prendre avec philosophie. Vous ne la verrez pas ainsi, car je n’ai pas fait de photos de cette étape.
Comme il s’agissait d’une toile, Marie m’a conseillé, pour la version définitive de la robe, d’ajouter quatre centimètres au milieu du devant du buste, en venant mourir à zéro sur les côtés.
J’ai ruminé et tâtonné
Comme souvent, la nuit porte conseil et je me suis dit que c’était quand même dommage de ne pas avoir une idée plus nette de ce que cela donnerait avec la taille rabaissée. D’autant que je souhaitais refaire la robe dans une jolie mousseline de viscose froissée, dans le même style que ma jupe bohème.
J’ai donc bricolé une ceinture que j’ai insérée devant, entre le buste et la jupe. J’en ai profité pour remplacer les plis par des fronces (oui, quand même) et retirer un peu de largeur à la jupe (6 cm si je me souviens bien) ainsi que l’équivalent en longueur de la hauteur de ma ceinture.
la ceinture bricoléede profil
Du coup, ma robe a une ceinture devant et pas derrière et des fronces devant et pas derrière. Voilà ! Et pourquoi pas, j’ai envie de vous dire. On pourrait croire que c’était voulu ainsi.
Pour finir la robe bonbonne
Eh bien, pour finir, je me suis aperçue qu’il faudrait doubler la partie jupe de cette robe, qui, malgré plis et fronces, était bien transparente. J’ai donc cousu une doublure en viscose bleue. J’ai donné à la jupe une forme évasée, sans fronces, pour ne pas ajouter de volume. J’ai ouvert des fentes sur les côtés de la doublure pour donner plus d’aisance.
Ensuite, malheureusement, je n’avais pas suffisamment de tissu pour coudre le volant prévu dans le modèle d’origine. Et c’était peut-être mieux ainsi, pour ne pas rajouter au format bonbonne.
Cette première robe bleue, malgré ces mésaventures, je l’ai beaucoup portée pendant qu’il a fait très chaud. En effet, bien que synthétique, ce voile a une texture assez aérée et légère agréable à porter.
Et Nathalie a fait plein de photos.
où vous pouvez découvrir la caverne d’ali baba de Mariec’est la folie des boutons
La robe bleue numéro deux
Forte de l’expérience de la robe numéro un, j’ai d’emblée rajouté une ceinture de quatre centimètres au devant et au dos. Une bonne chose de faite. Ensuite, j’ai, comme pour la première robe, retiré six centimètres de largeur à la jupe.
D’autres ajustements
La mousseline de viscose est encore plus transparente que le tissu de la robe test. J’ai donc décidé de doubler l’intégralité de la robe avec une viscose orange qui fait ressortir les fleurs de même coloris du tissu principal. A vous de juger si c’est toujours une robe bleue…
Par ailleurs, pour ne pas compliquer les choses, je ne vous ai pas parlé, dans la première partie de mon article, du détail qui fait l’originalité de l’encolure de cette robe. L’encolure est formée d’un parement thermocollé, cousu endroit contre endroit sur le devant et ensuite doublé d’une parementure de même dimension. Cette technique donne de la tenue à l’encolure et lui apporte une finition très propre.
Pour la première version de la robe, j’ai suivi les instructions à la lettre et je n’en ai pas été déçue. Cependant, pour la robe numéro deux, compte tenu de la transparence du tissu, j’ai préféré faire autrement. En effet, l’entoilage aurait été visible sur l’endroit et aurait modifié le coloris du parement d’encolure, par rapport au reste du buste doublé du tissu orange.
Cette fois-ci, j’ai inséré entre le parement extérieur et la parementure intérieure, une triplure de viscose orange, elle même renforcée d’un entoilage très léger. Le résultat correspond tout à fait à mes attentes.
vue sur l’encolure
Mis à part cela, je n’ai rien changé, sauf la longueur de la robe, en ajoutant cette fois-ci le volant proposé dans le modèle du magazine. Alors, il est vrai qu’il n’est que très léger, car il ne me restait pas plus de tissu. Mais il a le mérite d’être là et en plus je n’ai pas de chutes de tissu à gérer – ou à peine.
le volant non doubléet un petit bout de la doublure orange
Et pour clore ce chapitre sur les premières robes bleues, quelques photos supplémentaires
Pour conclure, je trouve que cette version de la robe est quand même moins « bonbonne » que la première. La mousseline de viscose a moins de gonflant et du coup elle tombe mieux. Malgré cela, j’avoue que ce n’est pas la robe la plus seyante que je possède. Mais j’ai voulu me la jouer bohème et je suis allée au bout de mon projet.
Monsieur a fait quelques photos ce matin. Saurez-vous deviner où a eu lieu le shooting ? J’espère ne choquer personne.
oui, c’est bien un lieu de shooting plus qu’improbable !
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, en attendant que je puisse vous montrer la troisième robe bleue et qu’elle soit photographiée par qui pourra ou voudra bien.
Lors de mon dernier passage à Paris, j’ai, comme de bien entendu, écumé les magasins de tissu du quartier de Montmartre. Soit dit en passant, j’ai eu le plaisir de constater que le quartier semblait reprendre vie par rapport à ce que j’avais vu lors de mon passage précédent, peu après la crise du Covid. Cela dit, je cherchais des tissus légers, style voile mousseline froissée, pour coudre une robe ou une jupe bohème. C’est chez Sacrés Coupons et chez les Gentlemen du tissu que j’ai trouvé mon bonheur. Et je n’ai pas seulement acheté la mousseline convoitée. Incorrigible je suis.
La jupe bohème – le projet
Comme le titre l’indique, j’ai commencé par la jupe bohème. Pour concrétiser le projet, j’ai choisi un modèle de jupe en viscose n° 127 proposé dans le magazine Burda Style 4/2023 (je vous mets le lien).
Parmi les tissus achetés, j’avais un coupon d’environ 1,80 m qui faisait l’affaire. Comme je mesure (ou en tout cas dans ma jeunesse je mesurais) 1,63 m, cela me suffisait pour coudre une jupe vaporeuse assez longue, comme je l’imaginais.
Que dire de la réalisation
Le modèle est très simple. Il est constitué d’un large parement de ceinture en forme, lui-même composée d’une pièce milieu dos et devant (la même) coupée deux fois au pli et une pièce côté à couper deux fois au pli. La jupe se ferme grâce à une fermeture glissière insérée dans la couture qui joint la pièce côté gauche et la pièce milieu dos. La partie basse de la jupe est un grand rectangle froncé.
Telle qu’elle est conçue, la partie basse froncée est repliée et appliquée sur le bord de la ceinture. Du coup, les fronces forment un mini volant ou ruché sur tout le tour.
Cette caractéristique de la jupe ne me convenait pas car, à mon sens, elle aurait un peu trop « mis en valeur » une partie de ma morphologie qui n’en a pas vraiment besoin.
Par conséquent, j’ai cousu les fronces endroit contre endroit et c’est très bien ainsi. Pour l’ourlet, pour me faciliter la vie, j’ai fait un simple roulotté avec ma surjeteuse, en utilisant un fil mousse.
le parement de ceinturel’ourlet roulotté
Enfin, comme la mousseline de viscose que j’ai utilisée est quand même très transparente, j’ai ajouté une doublure en viscose rouge orangé. La doublure n’est pas froncée, mais j’ai intégré des fentes dans les coutures côté, afin de faciliter la marche. Cette viscose est légère et bien souple. Donc, elle ne nuit pas à la fluidité de la jupe.
La jupe bohème – le retour des screugneugeux
Bon, il faut que j’avoue que ce modèle de jupe, au demeurant très simple, m’a posé deux problèmes.
Premièrement, la gestion de la mousseline froissée, qui a sa propre vision de la mise en forme et de la dimension des pièces !
Et deuxièmement, le fait que le patron ne présente pas de coutures côté. Alors, il y a certes des crans sur les pièces côté, censés repérer le côté de la ceinture, mais je me suis tout de même perdue à plusieurs reprises. A tel point qu’en posant la doublure, j’ai fini par la décaler. C’est à dire que les fentes des coutures côté ont fini au milieu devant et dos ! Et je ne m’en suis aperçue que lorsque tout était terminé.
Donc, ça restera comme ça !
Epilogue
Malgré quelques défauts supplémentaires dont je ne vous parlerai pas, mais que je vois et que je sens au porté, j’aime bien cette jupe. C’est ma toute première jupe bohème.
Je vais à présent m’attaquer à mon deuxième coupon, qui devrait être transformé en robe. J’angoisse un peu, d’autant que le motif de cette mousseline là me plaît particulièrement. Alors, espérons que je ne vais pas gâcher ce coupon « précieux ».
Cela fait un bon moment que j’ai terminé cet ensemble vintage. Il s’agit d’un test pour un ensemble que j’ai l’intention de porter lors d’un mariage estival. Dans l’intervalle j’ai aussi terminé la tenue définitive, que je vous montrerai dès que j’aurai des photos…
Ensemble vintage – Tissu et modèle
La pièce maîtresse de cet ensemble est la veste courte présentée dans le magazine Burda 3/2008 (modèle 120). C’est une petite veste inspirée de la tenue que portait Mia Farrow lors de son mariage avec Frank Sinatra, en 1966. Elle la portait avec une robe bustier à bretelles ornée d’une ceinture en tissu. Pour ma part, j’ai combiné la veste avec une jupe droite très simple (Burda style 12/2012 – modèle 108).
Pour réaliser cette toile grandeur nature et rester assez proche du tomber du tissu précieux (une soie sauvage vert pomme) que je destinais à l’ensemble vintage, j’ai déterré un grand coupon de piqué de coton à motifs rouille sur fond blanc. Cela faisait bien des années que ce coupon attendait sa chance. De fait, je l’avais acheté chez Toto Tissus, alors que je venais à peine de me lancer dans la couture. A ce moment déjà j’y visualisais un petit ensemble veste et jupe. Donc, je suis ravie que ce projet se soit finalement concrétisé.
Ensemble vintage – Quelques détails
Bon, clairement, il n’y a rien de passionnant à dire de la jupe, classique et simplissime. En effet, comme je lis souvent dans certains blogs d’influenceuses couture, le tissu se suffit à lui-même.
C’est une jupe droite sans fioritures et dont j’ai réduit le nombre de pinces à la taille pour qu’elle s’adapte mieux à ma morphologie. La ceinture est fine et droite et se ferme par un gros bouton pression. Elle est doublée de Bemberg blanc cassé.
Que dire de la veste ?
D’abord, je dois dire que ce fut un projet assez facile à réaliser, même si j’y ai mis beaucoup de soin afin de préparer au mieux le projet final. La forme rappelle pas mal celle de ma veste en lainage jaune moutarde que je vous avais montrée ici.
Ensuite, en termes d’ajustements, peu de difficultés. Après le premier essayage, je me suis contentée de donner un peu de mou à la couture princesse, pour avoir plus de place au tour de poitrine. Par ailleurs, je trouvais la veste un peu trop courte pour être portée avec la jupe. Par conséquent, je l’ai rallongée de quatre centimètres et du coup c’est nickel.
Quoi d’autre, sinon que je plébiscite le double boutonnage et les boutons blancs tout simples – toujours trouvés dans le stock de Marie – qui rehaussent le look vintage de l’ensemble. Pour soutenir la large parementure et la patte de boutonnage, il y a un bouton plat qui se boutonne de manière cachée à l’intérieur de la veste (voir photo).
où je boutonne le bouton caché
J’aime aussi beaucoup les grands revers de manche. On peut bien sûr les porter ouverts, du coup les manches sont plus longues (ça alors !).
revers de manche
Pour faire une belle finition, j’ai doublé la veste avec un petit reste de doublure en satin blanc. Comme dit, le coupon était petit et j’ai dû coudre la doublure vraiment au bord. Je croyais avoir vaincu ce satin très glissant et fragile, mais après le premier lavage, j’ai repéré plusieurs points où la couture s’est effilochée. Il a fallu faire des points à la main pour rattraper ça. Je crains que tout cela ne soit pas très solide à l’usage et que je sois obligée de finalement remplacer cette doublure par quelque chose de plus qualitatif.
Ensemble vintage – Aperçu en photo
Et voici quelques photos de l’ensemble. Difficile de trouver un spot qui rende justice à cette toile éminemment portable à mon sens. Nous avons escaladé des murets, nous sommes enlisées dans la terre des plates-bandes et on a bien rigolé.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Mais plusieurs autres projets (dont l’ensemble vert pomme), attendent d’être publiés. J’espère qu’ils vous plairont.
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou la personne utilisant le service.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Commentaires récents