Alors oui je sais que montrer des châles en juin est un peu casse-gueule!! Les châles sont désormais des réalisations presque hors saison, quoique !!! Je dois admettre que je les ai encore portés la semaine dernière… Ces derniers temps je tricote pas mal, surtout depuis que Fanfreluche n’est plus là pour égayer mes pauses déjeuner !! Le tricot me permet de décompresser entre midi et deux surtout quand il s’agit de projets aussi simples que ces deux châles.
Cet hiver j’avais de grandes envies de châles. Je suis partie à la chasse de certains modèles et points particuliers. J’adore le point de vague ou Feather and Fan (littéralement plume et éventail) ( (tuto). Je l’ai déjà utilisé pour deux écharpes (ici). Il s’agit d’un point traditionnel des îles Shetlands qui se prête très bien aux changements de couleurs, par séquence de motifs. Il est très simple à réaliser et donne un superbe rendu d’ondulations, avec une succession de rangs à l’endroit et à l’envers, puis un rang avec des augmentations et des diminutions, d’un nombre égal, pour donner cet effet ondulé à l’ouvrage.
Patron gratuit du châle Feather and fan
J’avais très envie d’utiliser ce point sur un châle mais avec en plus les augmentations inhérentes à la construction d’un châle, je ne savais pas trop comment faire. Jusqu’à ce que je tombe sur ce modèle parfait (ici) ! Il est très clair, seule la maille centrale n’est pas indiquée. J’ai tout de suite identifié cette maille et mis des marqueurs de part et d’autre. Je trouve cela très utile visuellement. Pour celles que la langue de Shakespeare rebute en tricot, il existe une traduction française sur la toile (ici). Il y a quelques petites erreurs que je pourrais vous signaler si vous en avez besoin..
Comme pour la plupart des châles triangulaires, la construction nécessite quatre augmentations tous les deux rangs, au moyen de jetés : un en début et un en fin de rang, un juste avant la maille centrale et un autre juste après la maille centrale. Le point de vague nécessite dix-huit mailles. Du fait que le châle ne démarre qu’avec trois mailles, ce n’est qu’à partir du rang 21 que l’on fait la succession d’augmentations et de diminutions pour former les vagues. Ce qui est génial avec ce modèle c’est qu’on peut le tricoter à l’infini et s’arrêter à la dimension que l’on souhaite donner à son châle. C’est parfait pour moi qui aime les grands châles dans lesquels on peut s’emmitoufler.
Il suffit pour cela de répéter la séquence des augmentations et diminutions du point de vague. Jusqu’au rang 57, cette séquence se fait une fois de part et d’autre de la maille centrale. A partir du rang 57 et jusqu’au rang 92, elle se fait trois fois, de part et d’autre de la maille centrale. Si on souhaite agrandir le châle, il faut alors répéter 5 fois cette séquence, puis 7 fois et ainsi de suite. Pour la finition de la bordure je n’ai pas rajouté de franges. Il n’y a pas vraiment d’explication sur quel rang rabattre les mailles. J’ai choisi de les rabattre sur le rang envers du point et cela fait un joli rendu.
Ce tricot a été très serein parce que pour la première fois je n’ai pas compté les mailles. Leur nombre n’est donné que dans le début de la construction du châle mais plus après. Je dois reconnaître que cela change la vie !! Le point est très visuel et donc on repère très vite les erreurs.
Je n’ai même pas bloqué ces châles. Les ondulations sont assez harmonieuses sans blocage. Et pour vous dire la vérité, j’en avais un besoin urgent ce qui fait que j’ai sauté la phase du blocage.
Laines utilisées
Pour le premier châle, j’ai utilisé Laine Creative Melange Aran Wonderball, de la marque Rico, coloris n° 12 bleu vert multicolore. Il s’agit d’énormes pelotes de 200 grammes (640 m. environ). Elle est composée de 51% de laine et de 49% d’acrylique. J’ai acheté deux pelotes. Pour ce projet j’ai utilisé une pelote entière et un peu de la 2e pelote. Il me reste de quoi faire des bonnets !!!
Pour le second châle j’ai utilisé Lana Grossa, gomitolo versione, couleur mélange de baies. Là encore il s’agit de grosses pelotes de 200 grammes (environ 700 m.), composées de 60 % de laine et de 40 % de polyacrylique. Une pelote entière y est passée ainsi que le début de la seconde pelote. C’est la même laine que j’ai utilisée pour le châle Genver (ici) mais dans des coloris différents. Je pense que j’ai utilisé des aiguilles n° 3 ou 4, je ne me souviens plus.
C’est toujours difficile de faire des photos de châles en raison de leur envergure. Je me suis rabattue sur notre jardin, en fin de journée, par temps de vent. C’était un peu la course contre la montre du fait de la baisse de luminosité. Je nous souhaite tout de même de ne pas avoir trop besoin de châle, et de profiter enfin de la chaleur et du soleil!!
Pour l’anniversaire de Christine je me suis lancée dans un châle. Il faut dire que depuis décembre j’ai pas mal tricoté, je suis à fond dans la laine!! En fait depuis que je me suis rendue compte que la chatte n’était absolument pas intéressée par la laine mais plus par mes stylos, j’ai ressorti allègrement mes aiguilles .. Christine étant aussi une tricoteuse assidue, je me suis dit qu’un châle pourrait lui plaire. Je ne l’ai jamais vue porter de châle mais ce genre de pièce est toujours utile en hiver..
La laine
Je tenais absolument à ce qu’il soit orange, une de ses couleurs favorites mais j’ai eu du mal à trouver mon bonheur. Je souhaitais un joli dégradé de orange. Je me suis finalement rabattue sur la laine Lana Grossa, gomitolo versione. J’ai acheté cette laine à la Grange à laine, malheureusement elle ne figure plus sur leur site, ni en magasin. C’est une laine peignée assez douce (60% de laine et 40% de polyacrylique), avec des dégradés de couleurs : orange, bleu, vert. Le test de douceur a été validé par la chatte qui s’est vautrée sur le châle en ronronnant..
La pelote fait 200 grammes pour environ 700 mètres. J’en ai pris deux, le reste pouvant être utilisé pour un bonnet. Cette laine nécessite des aiguilles 4,5 / 5. J’ai utilisé du 4, j’ai la fâcheuse manie de prendre toujours des aiguilles d’un diamètre inférieur à ce qui est préconisé sinon je ne me sens pas à l’aise.
Le patron
J’ai choisi le châle Genver dont le tuto est gracieusement offert par Hélène du site Soie et laine. Il est absolument magique dans la mesure où il est modulable dans ses dimensions. Et moi j’aime tricoter de grands châles!!
Sa construction triangulaire est assez simple. Les 12 premiers rangs en jersey constituent la base du triangle. A partir de 7 mailles et de deux augmentations tous les rangs pairs (au moyen de jetés) on arrive à 31 mailles. A partir de là, le châle est constitué d’un point ajouré, avec des augmentations (jetés) et de diminutions (surjets double). Un seul marqueur suffit pour identifier la maille centrale. Nous avons donc 3 parties sur les aiguilles pour chaque rang (début de rang, maille centrale, fin de rang).
Le point ajouré se fait sur 6 rangs, chaque rang pair étant simplissime (2 mailles endroit, tout à l’envers, 2 mailles endroit). Les rangs impairs sont construits sur la même séquence qu’il faut répéter suivant le nombre de mailles sur le rang : « 3 mailles endroit, 1 jeté, 1 surjet double, 1 jeté ». Pour chacun des 3 rangs impairs, il y a des indications sur comment commencer et finir chaque partie de rang, sous forme de tableau, c’est la seule chose qui change dans les rangs impairs. Sur chaque rang impair, on augmente de 4 le nombre de mailles par des jetés : un après les deux premières mailles endroit, un avant et un après la maille centrale, et un en fin de rang avant les deux dernières mailles endroit.
Le nombre de mailles est indiqué pour chaque rang impair. Il est invariablement impair, sachant que la maille centrale tombe toujours sur un chiffre pair. Par précaution, j’ai compté systématiquement les mailles sur les rangs pairs pour être sûre de ne pas avoir oublié de jeté ou de surjet. J’avoue que compter le nombre de mailles est une source de stress chez moi parce que j’ai tendance à me mélanger les pinceaux et surtout parce que ce n’est pas très facile sur des aiguilles circulaires, surtout quand il y a beaucoup de mailles.
J’ai également noté à quel chiffre correspondait la maille centrale. Quand on a très grand nombre de mailles sur les aiguilles, cela devient utile de savoir si on a commis une bourde sur la première partie du rang ou la dernière. Quand on tricote les rangs pairs, tous les jetés tombent également sur des chiffres impairs. Là encore utile pour déterminer rapidement la bourde potentielle.
Sinon, le point est très visuel et au bout d’un moment on voit très bien sur les rangs impairs si on est bon ou s’il y a une erreur, les surjets double sont alternés sur un même rang et d’un rang sur l’autre. Ils constituent un bon repère.
Ces six rangs peuvent se tricoter à l’infini, il y a juste le nombre de répétitions qui augmente. C’est toute la magie du point et de ce modèle. D’après mes notes, j’ai tricoté jusqu’au rang 173, ce qui nous fait un total de 379 mailles quand même!! Je suis arrivée au bout de la première pelote. Ensuite j’ai fait quelques centimètres au point de riz et j’ai fini par une bordure avec des picots. J’avais déjà testé cette technique sur le châle Saint-Malo (ici) et je trouve que c’est une jolie finition sur les châles. La seconde pelote a été faiblement entamée mais nul doute que Christine en trouvera un usage.
Je vous souhaite une très bonne journée et à bientôt pour des projets couture et tricot!
Au moment de mon immobilisation forcée il y a quelques mois, j’avais besoin de faire quelque chose pour occuper mes journées. Monsieur a gentiment accepté d’aller en « opération archéologique » dans mon atelier couture à l’étage, à la recherche de mon stock de laines. J’ai jeté mon dévolu sur des laines unies, Mirage de la marque Adriafil, rouge et kaki, une fin de série achetée à « vil prix » à la Grange à laine, avant le 1er confinement.. Un projet simple comme une écharpe ferait parfaitement l’affaire: tricoter au kilomètre m’a toujours détendu.
Écharpe au point de cœur
Une écharpe ce n’est vraiment pas sorcier à tricoter, ce qui importe c’est le choix du point et son adéquation avec la laine. Plus la laine est « chargée » plus le point doit rester simple sinon on ne le voit pas. Sur de la laine unie, les possibilités sont plus étendues. Le point doit rester dans la mesure du possible réversible, c’est-à-dire identique sur l’endroit et l’envers. Il faut aussi qu’il ne roulotte pas trop. J’hésite toujours beaucoup parce que je trouve qu’il n’y a pas tant que ça de points réversibles sympas et j’ai envie bien sûr de tricoter chaque fois un point différent. Si vous en connaissez je suis preneuse!!
Cette fois j’ai trouvé rapidement un point qui m’a inspiré. Il s’agit du point de cœurs (parmi les nombreux tutos, voir ici). Il est très facile à réaliser et se fait sur 4 rangs. Il se fait sur un nombre de mailles divisibles par 5 + 2 mailles auxquelles j’ai ajouté 2 mailles lisières. Après avoir fait un test pour déterminer la largeur et le nombre de motifs, j’ai monté 79 mailles sur des aiguilles n°4 pour 15 motifs de cœurs.
Bon il n’est pas vraiment réversible mais l’envers est assez joli pour une écharpe, cela ressemble un peu à des côtes.
J’avais en tête un projet assez symétrique (bien cartésien..), en alternant régulièrement pelotes rouge et kaki. Mais très rapidement, cette écharpe m’a pesé. Bon pour être parfaitement honnête, l’étendue de mes envies était assez limitée et je me lassais de tout très rapidement. A l’image de mon état d’esprit, cette écharpe est devenue totalement asymétrique et déstructurée avant même d’arriver au milieu, dans sa deuxième partie.
Elle n’est pas aussi longue que ce que je fais d’habitude, j’ai eu besoin de l’arrêter et de passer à autre chose assez rapidement. Elle mesure 1,64 m de long alors que je fais en général des écharpes d’au moins 2 mètres histoire de bien m’enrouler dedans.
Des projets en gestation
Mon envie de laine a néanmoins persisté. Pendant cette période, mon amie Astrid est venue me voir avec catalogue, aiguilles et un projet de chaussettes. Pendant de longues après-midis, nous avons papoté tandis qu’elle me guidait pour tricoter ma première chaussette. Chaussette prototype dans la mesure où on ne s’est pas préoccupées de déterminer la taille ou de faire un échantillon, juste apprendre la technique des chaussettes. Des moments d’évasion et de sérénité.
Alors j’ai honte mais cette chaussette prototype n’a jamais été terminée et pourtant elle est bien avancée puisque on avait fait le talon. Bon elle est loin d’être parfaite comme on peut le voir sur cette photo.. Le second confinement a mis un coup d’arrêt à ces visites tricot sans parler de la reprise anticipée du boulot entretemps. J’ai mis au propre mes notes et j’ai encore quelques détails à voir avec elle. Et promis ces chaussettes prototypes verront le jour, suivies peut-être de chaussettes à la bonne taille.
Par la suite, lors d’une petite virée à la Grange à laine, je suis tombée en arrêt devant de magnifiques pelotes de laine Lana grossa, Alegra. Il n’y avait que 10 pelotes, fin de série (mais pas « vil prix » cette fois) et j’ai tout pris dans l’idée de faire peut-être un pull. Au vu de son faible métrage, j’ai également pris trois pelotes, Candy de la marque Adriafil, coloris blanc d’une épaisseur un tout petit peu inférieure pour combiner les deux laines. J’ai fouillé dans mes revues de tricot et mon choix s’est arrêté sur plusieurs modèles raglan (what else?!). En attendant de me lancer sérieusement et de finir de faire les calculs nécessaires, j’ai décidé de puiser dans mes réserves pour un autre projet simple d’écharpe.
Écharpe au point de rizotto
J’ai retrouvé un petit stock de laine Olympia, Lana Grossa, qui attendait depuis un certain temps. Le coloris n’est plus en stock mais il y a plein d’autres couleurs.. Là j’ai un peu plus galéré pour trouver un point. Après plusieurs essais j’ai finalement opté pour le point de rizotto. Ce point est assez structuré et pas nécessairement adapté à une laine aussi épaisse et colorée qui se serait contentée d’un point plus simple, mais le résultat m’a plu.
Ce point nécessite un nombre pair de mailles et fait sur 4 rangs.. Il est également très simple (là encore pour de nombreux tutos, voir ici). J’ai monté 40 mailles dont 2 mailles lisière sur des aiguilles n° 7. Avec une telle épaisseur, ça monte très vite. Cette laine est non seulement dégradée dans les couleurs mais également dans l’épaisseur, ce qui donne un côté très irrégulier qui n’est pas pour me déplaire. L’esprit cartésien est décidément battu en brèche.. Comme je n’avais que 4 pelotes, j’ai utilisé à chaque fin de pelote, une laine fine prune, orpheline et sans étiquette, que j’ai pris en double.. On peut voir entre les deux rangs de prune (oui pas évident avec toutes ces couleurs..) ce qu’une pelote de Lana Grossa donne, soit environ 42 cm. L’écharpe fait pile 2 mètres.
Le plaisir de tricoter a été immense et cette laine a été tricotée en un rien de temps. Certes il faisait bien chaud quand je l’ai terminée mais avec le retour des températures quasi hivernales, elle reste d’actualité..
Après ces modestes réalisations, je vous montrerai prochainement un autre projet laineux nettement plus ambitieux..
Cette fois-ci j’ai pris du retard avec mes publications. J’arrive avec la suite du mode sédentaire alors que nous ne sommes plus confinées. Mais il est vrai en tout cas que nous sommes toujours en télétravail, donc je continue d’œuvrer depuis ma petite table multifonction.
Ce que je viens vous montrer aujourd’hui a été pour une large part réalisé depuis pas mal de temps. Ainsi le doudou lama a été offert à Mathilda pour Pâques, le sac ethnique est terminé d’être crocheté depuis plus de deux mois et le pull renard, quant à lui, a été fini il y a un mois.
Je suis davantage au taquet d’habitude, mais il semble que confinement et télétravail ont eu raison de mon élan.
En mode sédentaire – le doudou lama
Ce doudou était planifié depuis un bail, puisqu’il devait s’accorder avec le tour de lit de Mathilda et le joli tapis que les parents ont posé dans sa chambre (pas de photo, désolée). Bref, les lamas étaient destinés à devenir le thème récurrent de la déco. J’ai trouvé le patron (gratuit) et le tuto pour réaliser le doudou chez Leelah loves. L’article est en allemand, mais les photos sont explicites. Le patron fonctionne très bien.
Je ne vais pas entrer dans les détails de la fabrication, puisque vous verrez tout dans l’article en lien. Ce bricolage m’a permis d’utiliser une chute d’une fausse fourrure toute douce utilisée pour coudre le gilet de berger d’Augustine et des micro chutes de cotonnade de ma première jupe crayon (qui n’a de crayon que le nom). Passons…
Tout cela a été complété par des bouts de ruban et de galon ici et là et par deux yeux bleus (je n’avais pas de coton perlé noir), brodés tant bien que mal .
Ce n’est pas du grand art, mais Mathilda semble commencer à s’y intéresser et Augustine le lui aurait volontiers « emprunté ».
En mode sédentaire – le sac ethnique
Il s’agit d’un projet lui aussi bien réfléchi et planifié de longue date. Ma cousine par alliance qui habite la belle ville de Stuttgart, nous avait invités pour fêter son 50e anniversaire autour du thème 70th et flower power.
J’ai craqué sur un modèle de sac au crochet au motif ethnique trouvé sur le site de Drops. J’ai suivi scrupuleusement le modèle, en utilisant le fil recommandé et en crochetant la grille proposée. J’ai fait beaucoup de crochet quand j’étais adolescente, mais je n’avais jamais réalisé de motif jacquard au crochet. La technique est simple, mais la façon de suivre la grille du jacquard tout en faisant les augmentations pour le fond du sac m’a demandé un peu de réflexion. En tout cas, j’en suis venue à bout et j’ai d’ailleurs crocheté ce sac à toute vitesse. C’était amusant et distrayant à faire.
Donc, le sac était terminé avant le début du confinement, mais il est resté en attente lorsque j’ai compris que nous n’irions sans doute pas en Allemagne fêter cet anniversaire-là et qu’il ne me serait pas possible d’envoyer le cadeau par la Poste non plus. Bref, je me suis mise aux finitions il y a deux jours, un peu en mode flemmarde. En effet, j’avais bien envisagé d’ajouter une poche zippée à l’intérieur du sac, mais j’ai laissé tomber cette idée. J’avais juste envie d’en finir avec ce projet qui attendait depuis des semaines dans un coin de l’atelier. Alors, vite fait bien fait, j’ai cousu la doublure, fixé les sangles et déclaré le sac ethnique terminé. Si on ne sait pas qu’il aurait pu avoir une poche, on ne se sent pas frustré, n’est-ce-pas ?
En mode sédentaire – pull renard layette
Et pour terminer cette série, voici mon dernier projet tricot, que j’ai destiné au petit bébé en préparation du côté de mon fils et de ma belle-fille.
Je l’ai tricoté en taille 6 mois, mais je crois que j’ai fait un mauvais calcul, car ce pull en pure laine (la même que la brassière de Mathilda) risque fort de ne pas « durer » jusqu’à l’automne. En effet, on nous a annoncé un méga baby ! Enfin, on verra bien.
En attendant, je me suis bien amusée à tricoter cette tête de renard, qui devrait s’accorder avec le tour de lit du futur bébé et les petits animaux sur la tapisserie de sa chambre. J’ai appris, ce faisant, à tricoter du jacquard intarsia, en croisant les fils à l’arrière du tricot pour éviter la création de petits trous au niveau du changement de fil.
J’ai fait une bordure en mailles serrées au crochet tout autour de l’encolure et de l’ouverture au dos, en y intégrant des boutonnières en mailles en l’air. Les petits boutons en bois proviennent des Puces des couturières organisées près de chez nous début février.
Et voilà, de cette manière j’ai au moins rattrapé une partie de mon retard. Promis, je vais essayer de continuer à me mettre à jour très bientôt.
Je vous souhaite une bonne fin de journée et, pour ceux et celles qui ont la chance de faire « le pont », un excellent long weekend.
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