Les questions et les petits souvenirs du dimanche soir

Les questions et les petits souvenirs du dimanche soir

J’ai découvert un peu par hasard cette chronique des questions du dimanche soir sur le site C’est pas moi je le jure et j’avoue que j’ai eu envie de me prêter au jeu. On peut soit répondre aux questions sur son site en commentaire soit faire un petit article. J’ai soumis l’idée à Fanfreluche qui a accepté l’idée d’articles en duo. Alors bien sûr une semaine c’est court pour répondre de manière détaillée dans un article, donc il est vraisemblable que nous ne ferons pas cela toutes les semaines. On reste dans le plaisir, la « flexibilité ». C’est vrai qu’avec le boulot, la couture, on est toutes surbookées par moment et avides de se la couler douce non?!!! Non mais regardez donc ces bestioles en plein télétravail, ben si!!!

Comment agissez-vous dans un groupe où vous ne connaissez personne ou quasi personne ?

Nathalie: A mon grand regret je dois dire que je me sens mal à l’aise dans ce genre de situation. J’admire les gens qui s’adaptent dans tous les groupes. Ce n’est pourtant pas bien difficile d’aller au-devant de personnes qu’on ne connait pas et qui sont, pour la plupart, vraisemblablement aussi mal à l’aise!! Ça se soigne après tant de temps ??? J’en doute !! J’ai été impressionnée par le comportement de Marie sur son stand de tissus à Obernai pour le salon de l’agriculture bio, de la terre et des hommes Biobernai. J’avais accepté de l’aider, avec une autre copine du cours. Après un moment il a bien fallu se lancer et apostropher les clients potentiels !!! Au pire qu’est-ce qu’on risque? Des potentiels clients grincheux ??

Le concept de ce salon est assez chouette, on y trouve de tout à la condition que cela soit labelisé bio, des vêtements, de la nourriture, de l’habitat, des bestioles.

Ce week-end a lieu la prochaine édition et j’espère qu’on passera à nouveau un agréable moment!! Quelques photos de l’édition 2021..

En parallèle, il y avait des numéros assez réussis de cavaliers passant le long des allées en faisant des exercices d’acrobatie sur les chevaux. Je leur ai couru après pour prendre des photos de près mais je n’ai jamais réussi à les rattraper pour les prendre de face.. Et un concert très fun de moutons!! J’aurais dû filmer..

Fanfreluche: Et après toutes ces belles photos de Biobernai, une micro contribution de Fanfreluche. Je n’ai pas fait le camelot à la foire bio, mais j’y suis allée pour faire quelques achats. Et pour ce qui est de mon sentiment lorsque je rejoins un groupe de gens que je ne connais pas, j’avoue que je commence par me tenir en retrait pour jauger les participants. Après, si je sens que le groupe est plutôt bienveillant, je sors de ma réserve. Cela dit, je n’ai aucunement l’âme d’une animatrice de groupe.

Quel est le dernier musée, dernière expo, pièce de théâtre ou concert que vous ayez vu ? Avec qui ? C’était bien ?

Nathalie: La dernière expo était à Mulhouse lors du marché de Noël 2021. Nous avions convenu avec Fanfreluche de rencontrer Ysa / Cyqlaf et d’aller acheter le tissu de Noël 2021. Cela a toujours été un moment que j’adore, aller à Mulhouse, craquer sur le tissu de Noël et flâner sur le marché de Noël. Et cette année doublement puisque nous avons rencontré pour la première fois Ysa et une de ses filles. Alors je suis désolée, je sais qu’on avait posé la question mais je ne sais plus si c’est la Saucisse ou la Banane qui est venue.

A cette occasion, nous avons également découvert qu’il y avait une expo au Musée de l’impression sur étoffes !! L’imprimé dans la mode, la mode de l’imprimé. Si vous êtes dans le coin, cette expo a lieu jusqu’au 31 décembre 2022. Super moment entre filles passionnées de tissus et de vêtements. Je n’ai jamais eu le temps de faire d’article pour cette expo, alors en voici quelques photos. Ce que j’ai trouvé très intéressant est de voir en parallèle des vêtements imprimés aussi bien issus de grandes marques prestigieuses que de lignes de prêt-à-porter.

La mise en scène était vraiment plaisante par le choix de couleurs des pièces regroupées:

Jusqu’à l’atelier de couture:

Il s’agit d’une exposition temporaire. Au premier niveau et à l’étage, d’autres salles permanentes renferment de nombreuses machines, plaques d’impression textiles, et bien sûr des vêtements anciens. Nous avons bien sûr toutes les trois acheté le tissu de Noël pour en faire des nappes festives!!

Fanfreluche: Et voici quelques vues du joli sapin de Noël qui décorait le salon de thé du musée. Regardez le bien. Les boules sont originales !

J’ai visité l’exposition Chanel à Paris

Fanfreluche: C’était il y a longtemps, je l’avoue, mais c’est quand même une exposition majeure que j’ai visitée toute seule. Allez, c’est parti pour une avalanche de photos, sans commentaires.

Autre visite qui m’a marquée – l’Abbaye royale de Fontevraud

Toujours Fanfreluche: C’est une visite que Monsieur et moi avons faite en janvier cette année. Il n’y avait personne. Tout le lieu pour nous. J’ai adoré l’ambiance.

L’abbaye a été fondée en 1101 par le moine itinérant Robert d’Arbrissel. Fontevraud doit sa puissance aux Plantagenêt et à ses liens étroits avec Aliénor d’Aquitaine qui y a passé ses dernières années. Son gisant trône au cœur de l’abbatiale aux côtés de ceux d’Henri II Plantagenêt et de Richard Cœur de Lion.

Napoléon a plus tard transformé Fontevraud en prison, réputée l’une des plus dures de France, et ce jusqu’en 1963. Depuis mai 2021, Fontevraud accueille un musée d’Art moderne.

S’il y avait un jour dans l’année à enlever du calendrier, lequel serait-il pour vous et pourquoi?

Nathalie: Je n’aime pas les dimanches, surtout les dimanches soir, parce que c’est la fin du week-end et qu’il faut à nouveau recommencer le cycle infernal de la semaine.

Fanfreluche: Moi je n’aime pas les lundi. Et les dimanche soirs me donnent aussi un peu le blues. Mais, très bientôt les choses risquent de changer, car j’ai décidé de prendre ma retraite. Alors, qui sait quel sera le jour que j’aimerai le moins ? A voir…

Allez-vous souvent au restaurant ? oui ou non, pour quelles raisons ? et si oui, avez-vous un « genre » de restaurant préféré (ex. pizzéria, gastronomique, fast food, oriental, sushi…) ?

Nathalie: J’aime la cuisine exotique et épicée avec une nette tendance pour la cuisine thaïe. J’ai grandi dans la cuisine orientale et européenne, ça ouvre sûrement les papilles même si je n’ai pas souvent faim « beaucoup » !!! Je ne suis pas du tout attirée par les restaurants gastronomiques, je les trouve souvent prétentieux et hors de prix. Pour moi la cuisine relève plus de l’authenticité que du soi-disant luxe des produits proposés.

Fanfreluche: J’aime aussi la cuisine exotique et d’ailleurs c’est souvent là que nous finissons avec Nathalie lors de nos sorties en ville. Et sinon, quand nous faisons des sorties en famille, c’est souvent pour aller dans les restaurants typiques alsaciens pour manger des tartes flambées. Mais pas que…

En couture quelle(s) couleur(s) / quels tissus vous inspirent le plus?

Nathalie: Question fastoche : en ce moment « période verte » (kaki), après une longue « période violette ». Mais je suis aussi attirée par le rouge. Et par toutes les couleurs soutenues, j’aime nettement moins les tons pastels. Si vous êtes intéressé(e)s par les couleurs, je vous conseille vivement la lecture des ouvrages de Michel Pastoureau ou mieux encore d’écouter sur youtube certaines de ses conférences. C’est passionnant !

Pour ce qui est des tissus, je suis une inconditionnelle des motifs et des couleurs. J’ai encore beaucoup de mal à acheter des unis ou alors uniquement parce que j’ai désespérément besoin d’une pièce unie (vu que je n’achète plus de fringues!). Là il faut que m’achète des unis pour faire des tish à manches longues pour mes robes salopettes. J’ai cousu cet été une veste blanche, pièce indispensable de l’été dont je n’ai eu absolument pas besoin cette année. Je vous en dirai plus très bientôt! J’adore la maille parce que c’est tellement plus confortable. Ma boîte de tissus en chaine et trame se vide effectivement nettement moins vite.

Fanfreluche: Là, j’ai un peu de mal à répondre, car il semble qu’après une prédilection pour le bleu et le rose, il y a quelques années, je commence à virer au vert 🙂 et, ces derniers temps, surtout à l’orange. Cela étant, comme Nathalie, je craque le plus souvent pour des tissus à motifs, pas très discrets ! D’ailleurs, lorsque je vois mon chemisier blanc (hack Burda), je me dis qu’il est drôlement fade. Le prochain projet sera à nouveau bien coloré.

Et pour finir, des excuses, car par ma faute, cet article ne pourra être diffusé que le LUNDI !

Y a déjà les questions suivantes mais on va arrêter de courir après le temps!!!!

Nathalie et Fanfreluche

Opération déstockage

Opération déstockage

Oui je sais je suis très en retard pour la publication sur le déstockage mensuel. Vous pouvez voir toutes les dernières publications à partir du site d’Élisabeth du chat et la marmotte. Je n’ai pas beaucoup d’excuse, ces modèles ont été faits il y a un petit moment..

Un mix de robe

Ce joli coupon imprimé a été acheté l’année dernière à la mercerie du Fil amant. J’en avais 1,50 mètre. Le hasard fait bien les choses, j’avais envie d’une robe longue pour l’été !! J’ai commencé à regarder dans mes patrons et revues de couture et je me suis alors rappelé de cette robe pull longue de chez Burda Style (octobre 2021, n° 262, modèle 111).

Si vous vous souvenez c’est un modèle à col roulé avec des marches longues très larges et resserrées au niveau du coude (sinon c’est par ici). Pour éviter d’avoir à retravailler le patron de manches (flemmingite quand tu nous tiens..), j’ai sorti mon patron « de base » pour la maille dont j’ai repris l’emmanchure (et les manches du même coup).

Et puis pour qu’elle ne ressemble pas trop à mes robes d’hiver, j’ai intégré l’encolure du Tshirt Badiane. Je n’ai jamais cousu ce Tshirt parce qu’il ne collait pas du tout avec mes mensurations, par contre l’encolure est top. Je l’ai déjà utilisée sur un autre patron de T.shirt et sur une robe. Le seul inconvénient est que la parementure d’encolure roulotte pas mal vu qu’elle n’est entoilée que sur 2 cm, si je me souviens bien des conseils de la créatrice. Cette fois-ci, j’ai entoilé totalement la parementure qui fait 3 centimètres max et le résultat est meilleur. Un coup de fer, on dégarnit et une surpiqûre sur l’endroit au point droit rallongé (j’aurais même dû rallonger davantage), et le tour est joué.

Pour le montage, aucune difficulté sur ce modèle ultra simple. J’ai laissé une marge de couture de 1,5 cm sur les côtés et je les ai cousus à la machine à coudre, de manière à pouvoir écarter les marges de couture et prévoir ainsi des fentes sur les côtés. Ce modèle de robe longue est entravé dans le bas et les fentes permettent de marcher plus facilement et plus vite.

Je n’ai pas grand-chose à rajouter sur ce modèle très simple et rapide à coudre une fois le patronage bien validé. Pour une fois, c’est un plan sans accroc comme dirait notre Nabel !!!

Opération rafistolage jupe Rydell

Plus que jamais je suis dans les robes salopette. Mais avant de me lancer dans un nouveau projet, j’ai eu à cœur de « rafistoler » ma robe salopette Rydell. C’est une robe que j’ai réalisé il y a pas mal de temps (voir ici) et j’avais rencontré pas mal de difficultés notamment pour la patte de boutonnage. Ce modèle avait fini avec une fermeture à glissière et des finitions moche moche… J’ai défait cette fermeture à glissière maudite et l’intérieur de la ceinture. J’en ai profité pour remettre un peu d’ordre bien cartésien dans les finitions parce que c’était un peu la jupe de la honte!!

Avec une patte de boutonnage rajoutée à savoir un rectangle assez large (pièce en double) avec une partie arrondie et des boutons jeans du stock, ma jupe salopette retrouve un peu grâce à mes yeux!! J’ai juste galéré pour les boutonnières. Celle de la taille n’a posé aucun problème, en revanche les trois autres ont été difficiles à cause de l’ouverture de la poche à proximité. J’ai dû en finir deux à la main. Sous les boutons on ne les voit pas!!

et les pièces rapportées

Cet exercice me servira pour les prochains modèles qui trottent dans ma tête!! Affaire à suivre. En attendant bon dimanche, le soleil a l’air de vouloir refaire une apparition chez nous..

Nathalie

Un sac vintage pour affaires de couture

Un sac vintage pour affaires de couture

Récemment lors d’un de nos cours de couture, Christine a reluqué nos grands sacs pour nos affaires de couture et s’est plaint de n’avoir qu’un petit sac. Pour la petite histoire, c’est même moi qui lui ai cousu ce sac mais il n’était pas vraiment destiné à accueillir tout le barda qu’on se trimballe habituellement pour les cours! Tu veux un grand sac pour tes affaires de couture, que je lui ai-dit? Ouiche qu’elle m’a répondu!!! Bon plan pour les vacances…

Un joli coupon vintage

Chez Marie (Fil amant) il y avait un très joli coupon de tissu imprimé ancien avec des grosses fleurs oranges. Il portait une inscription avec la date de 1979!! Et comme Christine adore (notamment) le orange, j’ai demandé à Marie si elle pensait que ça lui plairait. Et elle m’a confirmé qu’à chaque fois, elle lorgnait ce tissu. Vous pensez bien que je me suis empressée de l’acheter.

Au cours suivant, Christine m’a dit avec un grand soupir: le beau tissu ancien orange est parti… Mince que je lui ai répondu!! Et t’aurais voulu en faire quoi? Des housses de coussins pour une copine, qu’elle m’a répondu. Alors là je dis non!! Je suis bien contente d’avoir acheté ce tissu pour elle. Et d’une il n’y en aurait pas eu assez pour faire des housses de coussin et de deux au moins elle en profitera!

Les dimensions et le matos

Je me suis un peu creusée les méninges pour les dimensions du futur sac. Je le voulais un peu moins grand que les nôtres !! J’ai re-mesuré celui que Fanfreluche m’avait fait et finalement j’ai pratiquement repris les mêmes dimensions (finies): 60 cm de largeur, 40 cm de hauteur et 28 cm de large pour le fond. J’ai rajouté 1,5 cm de marge de manière à pouvoir ajuster sac et doublure. Devant mon panneau à fleurs, j’ai finalement agrandi à 62 X 42, avec toujours la même dimension pour le fond. Comme les fleurs occupent le milieu du tissu, j’en avais juste assez pour le dos et le devant du sac. Pour les côtés et le fond, j’ai tapé dans les parties blanches du coupon en envisageant de les agrémenter avec des appliqués, pour que ça ne fasse pas trop contraste. J’avais également prévu une grande poche intérieure.

Pour la doublure, j’ai utilisé une grande chute de tissu imprimé, acheté il y a une éternité à Sainte-Marie-aux-mines, au stand des tissus du chien vert. J’avais repéré de la sangle orange sur le site de Mondial tissus. Bien sûr en magasin, il n’y en avait pas en stock. J’ai pris de la sangle blanche / écrue légèrement brillante. Je pense qu’il y a des fils de lurex. Et enfin, pour le gonflant du sac, j’avais en stock une sorte de mousse en résille que Nabel nous avait fait découvrir lors du Salon pour l’amour du fil. J’en avais racheté par la suite pour Fanfreluche et moi sur un site Internet dont j’ai oublié le nom..

Le montage du sac

J’ai commencé par couper les pièces dans le tissu vintage. Grosses hésitations au moment de placer les sangles sur le corps du sac. Sur l’endroit ou sur l’envers??? D’habitude je ne me posais pas la question et je plaçais mes sangles sur l’endroit du tissu de manière à les prendre dans la couture du fond pour que ce soit plus solide. Je me souviens avoir eu un commentaire qui me disait que c’était un peu dommage d’avoir des sangles sur le motif. J’ai fait un test de couture des sangles montée sur l’envers. Même discrète cette couture se voyait sans qu’on comprenne sa raison d’être.

# Tissu vintage mercerie du Fil amant

C’est là que je me suis souvenue du fil invisible. La Tatie Onemei m’en avait fait acheter pour faire des surpiqûres sur un projet de nappe un peu compliqué. A l’époque cela avait très bien marché. Cette fois-ci fiasco total!! Le fil n’arrêtait pas de casser et il fallait ré-enfiler sans arrêt un fil qu’on ne voit pratiquement pas. Je n’ai même pas réussi à faire de canette. A mon avis, ce fil a très mal vieilli, il doit avoir au moins 15 ans. Retour à la case départ, quitte à avoir une couture qu’au moins elles se voit pleinement et soit décorative. J’ai opté pour ce joli point avec des petites fleurs. Avec une bobine de fil orange (bien entamée) ton sur ton, j’ai trouvé ça très chouette. Ce point est très gourmand en fil et j’ai passé plus de deux canettes pour toutes mes surpiqûres.

Pour le fond, j’ai récupéré la partie du coupon qui contient les échantillons de tous les coloris du tissu. Bon c’est sûr que personne ne le verra mais j’adore ces échantillons de couleurs sur un tissu. Cette partie a été vite réglée, j’ai simplement centré mes échantillons de coloris dont j’ai surjeté les contours. J’ai centré et cousu cette pièce sur le fond.

Pour les deux pièces blanches des côtés, j’ai découpé deux grosses fleurs que j’ai fixées avec de la colle temporaire pour broderie. Je voulais absolument faire le point de feston à la main. J’avais acheté du coton perlé mais il s’est avéré trop épais. J’ai fini par trouver dans mon stock du mouliné de la même couleur. J’ai utilisé deux brins ensemble. Bon mine de rien, ça m’a pris pas mal de temps, d’autant que j’avais été plus que généreuse dans les dimensions de mes deux appliqués. Ne vous extasiez pas, mon feston est loin d’être régulier.. J’ai rajouté un cadre sur chaque côté, avec le même point à fleurs.

Le montage de la doublure

J’ai ensuite coupé les pièces de doublure et de la poche intérieure. Je me souviens avoir réclamé plein de poches à Fanfreluche mais au bout du compte, je ne m’en sers pas vraiment. Sur le sac que je lui ai cousu il n’y avait que deux poches intérieures dont une zippée. J’ai coupé la poire en deux en optant pour une poche intérieure double plaquée. Je voulais la faire un peu plus large qu’un des panneau du sac, de manière à froncer avec un élastique l’extrémité supérieure et pendre les trois autres côtés dans les coutures d’assemblage. J’avais réservé à cette fin un morceau fleuri mais je me suis complètement plantée dans le tracé de cette poche. Elle s’est avérée bien moins large que prévu. Donc pas de poche froncée. La poche est doublée avec le même tissu de doublure. J’ai surpiqué le haut de la poche et la partition du milieu avec le même point à fleurs, et une couture droite pour les côtés.

Restait le point délicat de ce type d’ouvrage (et que j’appréhendais depuis le début): le gonflant du sac. J’ai épinglé mes pièces de doublure sur ma résille et là, ô rage ô désespoir, je n’en avais pas assez. J’avais aussi en stock cette même résille mais beaucoup plus épaisse. Bon Fanfreluche m’avait gentiment proposé de m’en refiler un bout de la sienne mais j’étais lancée pendant le week-end du 15 août et je voulais avancer. J’ai donc coupé le fond avec ma résille plus épaisse. J’ai préféré assembler la résille sur la doublure. En cas de plantage, mon sac fleuri serait toujours intact et prêt pour une autre doublure. Heu non Marie, pas de raccords possibles pour la doublure, j’étais trop juste en tissu..

Cette résille n’est pas thermocollante, elle se coud et très facilement. Il faut juste bien dégarnir après les marges de couture pour éviter les sur-épaisseurs. J’ai épinglé la doublure et la résille et fait une seule couture d’assemblage. Au préalable j’avais tracé les marges de couture sur le tissu de doublure et je les ait fait correspondre. Vu l’épaisseur, il était difficile de se baser sur les repères de la machine. Je dois dire que j’ai eu des sueurs froides au moment de l’assemblage. Cette résille ne glisse pas vraiment. J’ai dû aider ma machine.. Oui je sais j’aurais pu prendre le pied à double entrainement… Et le fond plus épais n’a vraiment pas facilité les choses…

L’assemblage du sac et de la doublure

Une fois la doublure assemblée, je l’ai remesurée. Vu son épaisseur, j’ai dû rogner sur les marges de couture du sac pour que la doublure puisse rentrer dedans. J’ai cousu le sac beaucoup plus rapidement, sans épaisseur ni glissant à gérer. J’ai enfin mis la doublure doublure dans le sac. Tadam.. J’ai poussé un soupir de soulagement quand j’ai vu que tout s’emboitait pratiquement bien. J’avais décidé de ne pas faire de montage classique des deux sacs sur l’envers, pour ne pas avoir à tout retourner. J’ai commencé par faire les rentrés sur le haut du sac et de la doublure et j’ai bien dégarni la résille au préalable.

Comme je n’avais pratiquement plus de fil orange, j’ai cousu en blanc et mes surpiqûres ne sont pas très jolies. Sur les parties blanches, le point est nickel mais dès qu’on arrive sur les motifs, il fait presque une ligne. Tant pis!! J’ai épinglé les deux sacs et tenté quand même une surpiqûre des deux à la machine. Elle s’est passée sans encombre..

Le sac cadeau

Je ne fais plus d’emballage cadeau en papier. Je préfère recycler des chutes et je trouve que c’est bien plus joli et personnel. D’autant que ces sacs sont réutilisables. Je les fais en général très simples avec des coutures à la surjeteuse, c’est plié en deux temps trois mouvements.

J’ai utilisé le lin de Martine dans lequel j’avais cousu des petites nappes pour le mariage de sa fille. J’avais hérité des larges restes de ce tissu, qui ont servi à de multiples occasions. Là j’en enfin pu en venir à bout. Avant de coudre le sac cadeau, j’ai récupéré la dernière fleur entière du tissu. Cette fois, je l’ai juste cousue à la machine avec un zigzag.

Ce sac a été une bonne opération en terme de liquidation des tissus, je n’ai pratiquement pas de chutes!! Et aujourd’hui Christine a enfin pu découvrir son cadeau. Comme vous pouvez le constater il est parfaitement assorti à sa tenue (fait main!) et il va parfaitement, ouf…

Je conclue (enfin!) cet article-fleuve en vous souhaitant un très bon week-end..

Nathalie

Robes caftan

Robes caftan

Tout est parti d’un tissu là encore bien « pré-pandémique » acheté à Nantes, il y a des années. C’était à l’occasion d’une virée des Serial piqueuses au salon Pour l’amour du fil. Nous avions loué une voiture pour faire un peu de tourisme en marge du salon et sur la route, un panneau indiquait vente de tissus. Ni une ni deux, nous avons fait une halte pour y jeter un œil. C’était un grand entrepôt qui bradait notamment des tissus. Rien de bien extraordinaire mais j’ai repéré un magnifique jersey avec motifs placés. Ne sachant pas quoi en faire j’ai dû en prendre presque 4 mètres (à vil prix!) de manière à pouvoir exploiter tous les motifs.

Un tissu à potentiel screugneugneu

Ce tissu a été enterré mais je le ressortais à l’occasion en me demandant bien ce que je pourrais en faire. Avec le recul, je me suis rendue compte qu’il serait difficile à travailler. C’est un jersey de viscose (il cartonne au lavage) très fin et très très fluide, bref la porte ouverte aux difficultés.. Comme le panneau est constitué au centre d’un très grand motif, seule une robe semblait appropriée pour exploiter tous les dessins. Mon mot d’ordre étant de puiser dans les stocks (sauf gros coups de cœur, on n’est pas cruelles!!), cette année je me suis décidée à en faire quelque chose…

# Tissu acheté à Nantes en marge du salon pour l'amour du fil

L’un des derniers Burda a été une révélation (juillet 2022). Il y avait deux modèles de caftan, ou robe de plage. Modèle parfait pour ce genre de tissu et surtout pour nos températures caniculaires. Il ne fallait rien de cintré pour éviter un moulage disgracieux!! Le premier modèle fait vraiment sac mais le modèle rayé (modèle 111) me paraissait un peu plus travaillé, avec de vraies manches, d’autant qu’il était prévu pour du jersey. Il est en téléchargement sur le site de Burda style.

Un patron presque parfait

Au niveau de la difficulté, c’est un modèle qui ne fatigue pas les neurones. Un devant, un dos et des manches extra plates du fait de l’épaule tombante. Il comprend des fentes sur les côtés.

Le patron démarre au 36. Comme Burda taille large et que c’est un modèle assez ample, je suis partie sur le 36. Au niveau du tour de poitrine on était déjà bien au-delà des mensurations du 38. Sur les conseils avisés de Marie j’ai replié une bande de 2 cm sur le patron à partir du milieu de l’épaule, jusqu’au bas de la robe. Cela m’a permis de faire d’une pierre deux coups: remonter un chouia l’épaule que je trouvais vraiment trop basse, et diminuer l’ampleur de la robe. Même avec 8 cm en moins, la robe reste très confortable dans ses dimensions.

# Robe caftan Burda style juillet 2022, modèle 111

J’ai modifié l’encolure qui ne me plaisait pas avec son V profond et lacet. J’ai opté pour une simple encolure ronde à finir avec une bande d’encolure. Au niveau longueur, je n’ai pas rajouté de marge de couture et pris dans la longueur initiale un ourlet de 2 cm et je n’ai pas davantage remonté les fentes latérales.

Une toile préalable

Malgré les dimensions de mon tissu, j’avais peur de le saccager avec un modèle qui pourrait être importable. J’ai donc fait au préalable une toile avec le reste de ce jersey fleuri dont j’avais acheté un très grand métrage pour un projet tombé à l’eau. Il a déjà servi avec succès pour une toile de la robe DP studio.

Aucune difficulté de montage, on s’en doute!! Pour de meilleures finitions, j’ai surjeté les parties latérales de la robe et de l’ourlet. J’ai surjeté les épaules et les manches et cousu à la machine les côtés de la robe en raison des fentes latérales, en laissant une marge de couture plus large (1,5 cm). Le résultat m’a convaincue: la robe est très agréable à porter, les fentes rajoutent à l’aisance comme on peut le voir, même si elle tient un peu chaud en raison de la relative épaisseur du jersey.

Le caftan nantais

Forte de ce succès, j’ai enfin ressorti mon tissu nantais!! Pour le travailler plus facilement, j’ai coupé un panneau de motifs. Il est très long et large et le panneau est en fait double. J’ai également vaporisé du Fabulon pour le rendre un peu plus docile, en n’oubliant pas de le repasser au préalable. J’ai passé un bon moment à positionner les pièces sur les motifs. J’ai placé les pièces entières en vis à vis pour les raccords en mesurant et en vérifiant X fois!!

Pour les manches, j’ai joué la facilité, j’ai coupé dans les parties blanches du tissu. J’ai coupé les panneaux devant et dos un peu plus longs pour garder au maximum les motifs. Après un rapide essayage, la longueur me paraissait bonne.`

Bien sûr au montage, impossible de raccorder correctement les motifs. Allez Fanfreluche lâche toi !! J’ai laissé le tissu se placer à sa guise au lieu de le contraindre. Le passage en surjeteuse pour les épaules et les manches s’est fait sans difficulté. Par contre pour les coutures machine, ça glissait pas mal. J’ai dû thermocoller avec du stabilmanches tout le long des coutures latérales et de l’ourlet.

Une fois lavée, la robe a retrouvé toute sa souplesse mais par contre elle a également rallongé: je marchais sur l’ourlet!! J’ai dû recouper un morceau et refaire l’opération. Cette version du caftan est vraiment légère comme une plume et très agréable même par temps de grande chaleur. Et oui, les fentes latérales sont toujours aussi top!!

Et pour finir sur une note tout aussi fraîche, une photo de cette fontaine très originale « Les arrosoirs arrosés » de Bertrand Lavier, installée à Montpellier dans un très joli jardin avec de la végétation de plusieurs continents. Elle est composée de 107 arrosoirs, histoire de bien se rafraichir!! Merci à Aurélie et Philippe de nous avons fait découvrir ce site enchanteur où nous avons passé un excellent moment!!

Très bon weekend

Nathalie