Comme un poisson dans l’eau… Robe Gabriel

Comme un poisson dans l’eau… Robe Gabriel

En ce moment je patauge dans des projets un peu foireux.. Ils mijotent, en attendant les bonnes idées pour les faire aboutir. Quelques idées sont déjà là mais je ne suis pas encore convaincue totalement.. ça papote, ça gamberge, ça se prête des tissus pour faire de nouveaux essais.. Bref ça turbine bien.. Mais pour éviter de se prendre trop le chou ou de se démoraliser complètement, les plans les plus simples servent parfois à se retrouver dans des eaux plus calmes,  pour se sentir comme un poisson dans l’eau…

 

J’avais dans mon stock, deux grands morceaux de jerseys, achetés chez les Hollandais, que je réservais pour faire des pyjamas.. Mais l’envie d’un nouveau Gabriel était la plus forte, d’autant qu’il faisait encore assez chaud!!!  J’ai donc décidé de « sacrifier » ce jersey imprimé de petits poissons et j’ai coupé un débardeur. Je n’avais pas le temps de le coudre tout de suite, il a donc attendu une petite semaine..

Les choses sont parfois bien faites, entre-temps, j’ai vu la réalisation d’Anne-Marie: une robe Gabriel, voilà une idée intéressante… Pour cette réalisation, Anne-Marie a utilisé un tissu rayé, et elle joué sur les rayures qu’elle a inversé sur la partie « jupe » de la robe. Quand j’ai parlé de mon projet à Fanfreluche, elle a suggéré que je fasse la même chose avec mes poissons. Je n’étais pas convaincue au début puis en faisant des essais avec le tissu je me suis rendue compte que cela rendait plutôt pas mal. Même Monsieur Falbala a trouvé que c’était mieux ainsi.

Le haut du débardeur tombait tout juste au niveau des hanches et je ne voulais pas rajouter une jupe froncée à la taille. J’ai donc raccordée la partie jupe le plus bas possible sur les hanches, sur le modèle de la robe Charleston. J’ai rallongé la jupe de trois centimètres. Évidemment une fois la robe finie, nous avons eu droit à une journée bien pluvieuse, les photos ont donc été faites en intérieur.

Les fronces m’ont donné un peu de fil à retordre.. Ce jersey est assez ferme et un peu épais ce qui fait que les fronces ont tendance à faire gonfler un peu le tissu. J’ai cousu à la surjeteuse les bandes d’encolure et d’emmanchures. Là encore j’ai fait une bande plus étroite pour les emmanchures. L’ourlet du bas a été fait à la recouvreuse.

Bon vous savez qu’en Alsace l’été tire à sa fin en règle générale après le 15 août.. Je pense que cette année nous ne dérogerons pas à la règle.. Après cet intermède de bras nus, il est temps de se remettre aux petites manches, en attendant les petites laines…

Très bonne journée

Falbala

 

Gabriel, le petit marcel

Gabriel, le petit marcel

En règle générale je n’aime pas montrer mes bras, ce qui fait qu’en été tichirtes et robes sont au moins avec des petites manches.. Mais ces derniers jours (semaines? je perds le fil…), avec cette chaleur de plomb j’ai cherché désespérément des tops sans manches dans ma garde robe… ben oui il n’y en a pas des masses! Bon, vous l’aurez compris, il fallait que je me fasse des petits débardeurs et tant pis pour les complexes!! Alors là, je sais que la Prof va en tomber de sa chaise (ou de son transat) moi qui ai fait des cacas nerveux pour rajouter des manches partout.. Comment je me lance dans le débardeur??

Le bouquin de Marie Poisson « Coudre le stretch » contient des patrons de petits hauts très aérés dont le débardeur Gabriel.  Juste ce qu’il me fallait. Au vu de ses dimensions finies, je l’ai coupé une taille au dessus de ma taille habituelle, en taille 40.  Ce n’est pas la peine de se donner encore plus chaud avec un débardeur qui serre partout!! Il est simplissime puisqu’il ne comporte que deux pièces, le dos et le devant, avec bandes d’emmanchure et d’encolure. Il n’y a pas grand chose à redire de ce patron si ce n’est que les emmanchures pourraient être encore un chouia plus décolletées..

Pour le premier essai, j’ai jeté mon dévolu sur un jersey rayé, acheté à Nadelwelt, qui attendait depuis un certain temps. Faut dire que les rayures et moi on est un peu fâchés, et pas très raccord!!! Là je me suis appliquée et j’ai soigneusement épinglé mon tissu pour bien faire coïncider les rayures, recto verso. Une bonne boîte d’épingles y est passée… La coupe et le montage ont été bien plus rapides que ce travail de préparation… J’ai quand même bâti pour éviter que le tissu ne bouge trop au niveau de la couture. Même avec ça, j’ai un tout petit décalage sur un côté que ma Fanfreluche n’a pas voulu photographier!! On est quand même sur un modèle où on montre ses bras, alors on ne va pas faire un flan pour un léger problème de raccord!! Au final, ce débardeur est très agréable à porter. Même ma Fanfreluche a lorgné avec envie ce débardeur.. Ma belle tu sais ce qu’il te reste à faire!! J’ai des tonnes de rayures à refourguer si le cœur t’en dit!!

Pour les emmanchures et l’encolure, j’ai joué sur les couleurs des rayures. J’ai fait une bande beaucoup plus petite pour l’emmanchure pour éviter que cela remonte trop haut sous les bras. Marie Poisson préconise des bandes de 6 cm mais même posées façon biais, ça me parait trop large.

Dans la lancée, j’ai sorti un autre  jersey acheté récemment à la caverne alsacienne. Là pas de rayures, donc ça va beaucoup plus vite. J’ai choisi la facilité en faisant un simple ourlet aux emmanchures. L’ourlet n’est pas terrible, la recouvreuse avait certainement trop chaud et pas envie de bosser. Mais bon le résultat n’est pas trop moche si on ne le regarde pas à la loupe.. J’adore ce tissu très estival dans lequel j’ai cousu une robe clone.. je vous en parlerai peut-être un peu plus tard de ces robes clones de l’été, dont une reste encore mitigée…

Il s’agit d’un bon basique qu’on peut modifier ou enrichir.. Je vous renvoie au moins sur la réalisation brodée de Clo’s que j’ai trouvé particulièrement sympa. Ca m’a donné des envies de broder pour une autre version unie cette fois..

Allez pour vous rafraichir un peu, quelques photos du splendide lac de la Pierre percée, où nous avons barboté avec délice dimanche.. C’est un immense lac artificiel en forme de feuille d’érable où l’on accède à différentes criques par le biais d’un chemin qui serpente sous les arbres.. un vrai bonheur..

ça donne envie, non?

Vivement la fin de cette canicule et en attendant il y toujours Gabriel, le petit marcel à la rescousse!!

Très bonne soirée

Falbala

 

 

 

Au cours du fil: l’atelier pantalon

Au cours du fil: l’atelier pantalon

La Prof aux bons tuyaux nous a organisé un atelier pantalon à Colmar, chez sa comparse Régine, Au cours du fil. Nous avions eu l’occasion de faire la connaissance de Régine, lors de nos (més)aventures de l’atelier lingerie. Inutile de vous dire que Fanfreluche et moi étions emballées à l’idée de retrouver Régine, pour découvrir son atelier à Colmar et nous lancer dans le patronage du pantalon. L’avantage est que cela limite les retouches et permet d’obtenir une fourche parfaitement adaptée à sa morphologie. Celles qui ont expérimenté des patrons de pantalons, savent que les retouches sont très difficiles sur un pantalon. Dès qu’on rectifie un défaut on en crée un autre du même coup..

La prise de mesures n’est pas énorme: tour de taille, tour de hanches, tour de cuisses, longueur. A partir de ces données, nous avons pu tracer le patron de base, de forme droite avec taille haute et poches cavalières. Ensuite, Régine a déterminé la hauteur de taille en fonction de nos desiderata. Elle nous a concocté un  support de cours, avec schéma et explications des mesures à calculer et à intégrer sur le patron. Une fois la construction terminée, nous avons reproduit le patron du dos et du devant ainsi que des poches. Cela nous a bien rempli la matinée.

Pause déjeuner très conviviale sur la terrasse, très joliment aménagée par notre hôte..

Nous avons sélectionné nos tissus avec les conseils de Régine et coupé. Régine ne fait pas de toile donc on passe directement aux choses sérieuses.. Bon, entre nous, qui fait des toiles, même les plus cartésiennes s’en passent n’est-ce pas?!! Elle nous a fait une démonstration du montage de la braguette, ça a l’air tellement facile entre les mains des pros!!! Et puis nous avons attaqué nos pantalons, l’objectif étant de les coudre, braguette incluse, afin de faire un premier essayage et d’éventuelles retouches. Les finitions devaient se faire sous le contrôle de la Prof qui commence à comprendre les pantalons..

Le pantalon de Fanfreluche

Pour commencer, laissez-moi vous dire combien j’étais ravie de cet atelier pantalon. Un grand merci à Régine d’avoir partagé ses connaissances avec nous et bien sûr aussi à notre Prof, qui est toujours là pour nous conseiller et nous aider.

Cela faisait longtemps que j’avais envie de me coudre un pantalon – voire DES pantalons – à mes mesures, parce que j’ai beaucoup de difficultés à trouver dans le commerce des pantalons qui, à la fois, me plaisent et me vont. Le prêt à porter n’est pas taillé pour moi et même si les nouveaux tissus stretch sont plus confortables, très souvent ça tiraille par ci, par là, ça moustache et ça plisse.

Régine nous a promis de remédier à ces problèmes.

Nous avons fait le tracé du patron de base à partir de la méthode de Régine sur papier de soie. Puis, nous avons retracé le patron sur film plastique (plus souple et tout et tout – je vous en ai déjà parlé ici) et apporté nos modifications en fonction de certains détails (!?) morphologiques et de nos souhaits spécifiques. J’ai fait le choix d’un pantalon plutôt taille basse, avec les poches cavalières et des jambes droites. Le patron de base une fois redessiné selon ces souhaits, nous nous sommes aperçues qu’il me fallait une pièce dos beaucoup plus haute que le devant. C’est certes étrange à regarder sur le patron, mais une fois porté, c’est parfaitement équilibré. Comme quoi le rendu en 3D est bien différent du dessin à plat.

Nous avons coupé le pantalon (et je dis bien NOUS, car je me suis un peu débattue avec mon tissu à motifs et les Profs m’ont aidée pour gagner du temps).

Un détail intéressant de la poche cavalière que nous avons réalisée est le fait qu’elle se prolonge jusqu’au milieu devant et qu’elle est prise dans la couture de la braguette. De cette façon la poche est bien stabilisée et, en fonction du tissu choisi, cette poche « empiècement » assure un certain maintien du bidon. Dans mon cas, c’est un voile de coton très fin, donc niveau maintien c’est pas ça.

Dès le premier essayage, j’ai vu que le seyant au niveau du postérieur ET du devant allait être top. Certes, le premier jet était un peu large, mais retouches posées et faites, le résultat m’a beaucoup plu.

A ce stade, il me reste à poser la ceinture et les passants. Il faut également reporter les dernières retouches (essentiellement pour reprendre en largeur) sur le patron, afin que je puisse coudre les pantalons suivants presque les yeux fermés. Je dis presque, parce que la confection de la braguette reste encore un peu vague dans mon esprit. Mais je suis sûre qu’à force de répéter l’exercice, ça va rentrer.

[Une semaine plus tard, je reprends le cours de cet article…]

Comme je vous l’annonçais, j’ai progressé avec la pose de la ceinture et en voici quelques photos. La ceinture est en deux pièces réunies au milieu dos et intègre une pince (de 2cm de large pour moi). Ensuite la ceinture a été posée endroit contre endroit avec le bord supérieur du pantalon et piquée à 1 cm de marge de couture, en prenant en sandwich les 7 passants de ceinture. Après cela, les passants ont été surpiqués sur le corps du pantalon, à 0,5 cm de la ceinture.

Puis, la ceinture est repliée en deux dans sa longueur et repliée aux deux extrémités, pour former les angles où seront posés boutonnière et bouton. Enfin, la ceinture est surpiquée sur tout le pourtour. Les passants, repliés sur 1 cm au bord supérieur de la ceinture, sont surpiqués en même temps et ainsi fixés sur le pantalon.

Dans l’ensemble c’est plutôt bien réussi, mis à part au niveau de la couture milieu dos et de la pince. Il y a un surplus de tissu que je n’ai pas réussi à gérer bien comme il faut. J’ai eu beau défaire et refaire, pas moyen de faire mieux.

J’ai trouvé un très joli bouton qui est un rappel parfait du motif du pantalon. C’est un petit trésor que j’avais récupéré d’un vieux pantalon qui a été jeté. Il a trouvé une nouvelle vocation. Je vous montre. En revanche, grosse galère pour la boutonnière. Compte tenu des différences d’épaisseurs de tissu de la ceinture, ma machine à coudre a refusé de faire la boutonnière automatique. Donc, c’est la méthode bricolage avec le point zigzag qui a été utilisée.

 

Le pantalon de Falbala

J’ai choisi un tissu jeans moyennement  épais (parfait pour la demi saison) déniché à la caverne alsacienne l’été dernier, avec un chouia d’élasthanne. Ce tissu a de légères rayures et Régine a joué sur ce motif. Le pantalon a bien sûr été coupé dans le droit fil (rayures verticales) tandis que la ceinture a été coupé dans l’autre sens et thermocollée. Les poches cavalières ont été faites dans le même tissu jean.

Montage express de la braguette avec Régine! (côté droit version femme). Pour se faciliter le travail, la surpiqure finale sur l’endroit se coud en deux temps: d’abord la partie en ligne droite, parallèle à la fermeture à glissière, et ensuite l’arrondi où il faut bien prendre toutes les pièces pour tout fixer ensemble.

A l’essayage, le pantalon était un peu large au niveau de la taille et des cuisses. Régine a posé les modifications et nous avons fait les changements en cours avec la Prof, sur le tissu et le patron. Nous avons ensuite monté la ceinture et les passants. A noter que la ceinture a une couture (avec une petite pince) milieu dos pour faciliter l’élargissement en cas de besoin. Elle est étroite et droite (3 cm fini). On peut voir les étapes de montage sur les photos. J’ai un peu foiré le placement de la ceinture parce que je me suis un peu perdue dans les marges de couture !!

et la dernière étape, bouton jean et boutonnière

Cette journée a été bien remplie dans la bonne humeur aussi bien côté élèves que Profs!! Nous avons passé un très bon moment et au moins nous sommes reparties avec un bon patron de pantalon pour les prochaines réalisations..

Épilogue

Quelques photos des pantalons terminés, avec shooting combiné:

Les pantalons de Régine sont connus pour faire de belles fesses, pas mal non pour des premières réalisations?

Ce fut une expérience très riche et nous avons beaucoup appris. D’autres tissus attendent à présent d’être transformés en pantalon et vous serez bien sûr les premiers/premières informé(e)s !

Grosses bises et bonne fin de week-end.

Les Serial Piqueuses

 

 

 

 

 

 

La petite robe en maille pour sortir les poubelles…

La petite robe en maille pour sortir les poubelles…

J’ai assez vite regretté l’achat d’un jersey vert anis avec des petits triangles blancs. Autant dans le magasin (Mondial tissus) il était sympa, autant à la lumière du jour je l’ai trouvé un peu criard, virant au jaune. Ce tissu était donc un bon candidat pour une toile « hasardeuse » de robe en maille. J’avais envie de faire une robe un peu différente et je me suis laissée tenter par ce modèle de la revue Fashion Style n° 21 (juin 2018). Différentes variantes sont proposées (longueur, finition manches, finition encolures) et les différents modèles présentés par la revue sont très sympas. J’ai opté pour la version courte avec le volant sur l’encolure.

On voit mieux la structure de la robe avec les schémas. Ce qui m’a plu : la découpe de la ceinture, ainsi que le petit volant à l’encolure. Ce qui m’a en revanche fait hésiter: les manches à même (je ne suis pas une grande fan mais c’est vrai que ça fait ça de moins à monter!) et le côté ajusté de la ceinture. Il n’y a rien de pire que de la maille qui boudine et met en valeur les bourrelets!! Mais bon je me suis dis qu’il fallait sortir un peu de sa zone de confort et essayer de nouvelles choses… Le degré de difficulté sur la revue est (ça ne s’invente pas!): connaissances de base (version sans volant) et un peu plus de connaissances (version avec volant) (2 sur 4), a priori fastoche… mmmm….. J’aurais dû me rappeler les conseils de la Prof qui dompte le jersey: découpes sur jersey = galère… Il y a quand même 3 pièces à monter sur le haut comme on peut le voir sur le schéma du patron.

Je me suis lancée en prévoyant une bonne marge de couture. J’ai déjà testé un modèle en maille de cette revue et j’ai constaté qu’il taillait assez ajusté.  J’ai bâti la robe sans le volant, sans rencontrer de grande difficulté (jusqu’ici tout va bien!) mais quand je l’ai mise sur le dos de Falbala c’était vraiment très serré. Et sur moi mes craintes se sont confirmées, la taille marque énormément tous les bourrelets. J’ai considérablement élargi sur les lignes de raccord ceinture et jupe, ainsi qu’au niveau des coutures de raccord des différents panneaux de la jupe (c’est de la maille il est assez facile de résorber l’embu par rapport à la dimension de la taille). Une fois ces ajustements faits, cela allait mieux. Je n’étais tout de même pas convaincue du résultat parce que ce n’est pas vraiment le genre de robe que je porte habituellement. Je l’ai donc laissé mijoter toute une nuit…

Le lendemain j’étais décidée à la coudre. Quitte à faire une toile, autant aller jusqu’au bout pour voir ce que ça donne. J’ai commencé par le volant, surjet de finition sans problème, montage sur l’encolure idem. Les choses se sont compliquées avec le montage de la ceinture sur le haut de la robe (avec partie froncée) et qui prend le volant dans la couture.. Ça fait beaucoup d’épaisseur et la partie en pointe est difficile à faire parfaitement à la surjeteuse.. j’aurais dû la coudre à la machine, voire à la main.. C’est tout le point de difficulté de cette robe, le reste ça va tout seul avec la surjeteuse.. Je n’ai pas fait les ourlets, je l’ai juste lavée pour effacer les différents tracés et les fils de bâti. Je l’ai apportée telle qu’elle au cours où, à ma grande surprise, elle a plu… Pour moi elle était juste bonne à porter pour sortir les poubelles!!!

La Prof m’ayant marqué la ligne d’ourlet de la jupe, j’ai fait par la suite tous les ourlets à la recouvreuse, en espérant que ce soit à peu près droit… Vu l’usage qu’elle aura on s’en fiche un peu non??! Et voilà ce que ça donne une fois finie, la jupe vrille un peu sur un côté (problème de droit fil) mais ça ne se voit pas beaucoup après repassage (et en marchant vite!):

Ce qui me plait le plus c’est l’encolure… idée à conserver pour de futurs modèles..

Quelques photos portées de la version entièrement finie.

Faut encore que je m’y habitue….

Allez très bonne journée même si temps n’est pas vraiment de la partie aujourd’hui pour ce genre de robe estivale…

Falbala

Expérimentations du raglan en chaine et trame

Expérimentations du raglan en chaine et trame

Jusqu’à présent je n’ai testé le raglan qu’en maille. J’ai en stock deux patrons de robe raglan en chaine et trame mais j’ai voulu me lancer dans cette robe de la revue Fait Main (n°425 de juin 2017, modèle B). C’est un très joli modèle de raglan chaine et trame avec un léger drapé et nœud sur le côté. Le tissu préconisé est un Tencel, ou sorte de viscose à base d’eucalyptus. J’avais en stock de ma dernière virée chez les Hollandais un tissu tout à fait approprié, en jean très fin et fluide avec des grandes broderies placées. Ce modèle est quand même noté 4 (sur 5) dans le degré de difficulté (ce que mon cerveau a totalement occulté quand j’ai fait mon choix.. comme quoi on reste encore dans le stade de l’inconscience dans le choix des patrons!!). En fait le degré de difficulté est pour beaucoup lié à la teneur des explications. Certes ce n’est pas du Burdalais mais on en est pas loin… De simples schémas de montage permettraient de rendre le modèle beaucoup plus clair.

 

En cours, nous n’avons repris du patron d’origine que la partie nouée du haut de la robe (devant) ainsi que la ceinture. L’encolure a été creusée donc l’enforme a également été redessinée. La Prof m’a fait un réel tour de passe passe entre le patron d’origine et celui de la robe Maëlle… Pour éviter d’avoir trop de retouches autant prendre comme base un patron qui marche même s’il est en maille (bon d’accord mes modèles en maille ne sont jamais très serrés ou trop cintrés mais j’y travaille, sisi…). La robe était également prévu avec un zip dans le dos mais la Prof optimiste a estimé qu’on en n’aurait pas besoin.  Difficulté notable liée au tissu le placement des broderies ne permettaient pas de prendre le tissu dans le droit fil.. Oui là mon cartésianisme en a pris un sérieux coup, un patron maille pour du chaine et trame, un tissu dans le sens inverse, j’étais un peu perdue pour poser les pièces…. Alors quand il a fallu déterminer si on mettait la ceinture à droite ou à gauche je ne vous explique même pas ma panique totale…

Pour le placement du tissu, nous avons utilisé un patron entier et non par demi, et la longueur de la jupe a été déterminée par la hauteur assez importante des broderies. La seule difficulté de cette robe est cette fichue ceinture et surtout les finitions pour que tout reste propre aussi bien à l’endroit qu’à l’envers. On peut le voir sur le schéma du patron : l’espacement entre les pans de ceinture ne sont pas assez écartés (BD sur la jupe). Nous avons élargi cette partie (photo ci-dessous) sinon on perdait tout l’effet du drapé et la robe restait trop large. J’ai dû finir à la main pour fermer les pans de ceinture et la partie entre les deux pans. L’ourlet du bas de la robe est également fait à la main, une couture en plein milieu des broderies aurait été vraiment moche..

Après le premier essayage, la robe a été principalement re-cintrée sur la partie droite non nouée et une « pince » au niveau de la taille dos a été faite. Même avec ces retouche, la robe peut bien être enfilée sans fermeture à glissière. J’ai élargi d’un centimètre la couture manche et latérale jusqu’en dessous de la pince poitrine pour que ma carrure ne ronchonne pas!!

Et voilà la robe terminée. Elle est très agréable à porter, la fluidité du tissu est vraiment super. Par contre à repasser c’est un peu la galère, faut vraiment bien retendre le tissu qui a tendance à froncer avec les broderies (toujours à repasser sur l’envers).

et quelques détails de l’encolure

N’espérez même pas de jolies photos de la robe finie portée, Monsieur est ronchon et pas du tout en mode photographe… On fera mieux plus tard avec les cops’

Profitez bien de cette belle journée estivale!

Falbala