par Fanfreluche | Mai 21, 2020 | Accessoires, Crochet, De fil en aiguille, Tricot |
Cette fois-ci j’ai pris du retard avec mes publications. J’arrive avec la suite du mode sédentaire alors que nous ne sommes plus confinées. Mais il est vrai en tout cas que nous sommes toujours en télétravail, donc je continue d’œuvrer depuis ma petite table multifonction.
Ce que je viens vous montrer aujourd’hui a été pour une large part réalisé depuis pas mal de temps. Ainsi le doudou lama a été offert à Mathilda pour Pâques, le sac ethnique est terminé d’être crocheté depuis plus de deux mois et le pull renard, quant à lui, a été fini il y a un mois.
Je suis davantage au taquet d’habitude, mais il semble que confinement et télétravail ont eu raison de mon élan.
En mode sédentaire – le doudou lama
Ce doudou était planifié depuis un bail, puisqu’il devait s’accorder avec le tour de lit de Mathilda et le joli tapis que les parents ont posé dans sa chambre (pas de photo, désolée). Bref, les lamas étaient destinés à devenir le thème récurrent de la déco. J’ai trouvé le patron (gratuit) et le tuto pour réaliser le doudou chez Leelah loves. L’article est en allemand, mais les photos sont explicites. Le patron fonctionne très bien.
Je ne vais pas entrer dans les détails de la fabrication, puisque vous verrez tout dans l’article en lien. Ce bricolage m’a permis d’utiliser une chute d’une fausse fourrure toute douce utilisée pour coudre le gilet de berger d’Augustine et des micro chutes de cotonnade de ma première jupe crayon (qui n’a de crayon que le nom). Passons…
Tout cela a été complété par des bouts de ruban et de galon ici et là et par deux yeux bleus (je n’avais pas de coton perlé noir), brodés tant bien que mal .
Ce n’est pas du grand art, mais Mathilda semble commencer à s’y intéresser et Augustine le lui aurait volontiers « emprunté ».

En mode sédentaire – le sac ethnique
Il s’agit d’un projet lui aussi bien réfléchi et planifié de longue date. Ma cousine par alliance qui habite la belle ville de Stuttgart, nous avait invités pour fêter son 50e anniversaire autour du thème 70th et flower power.
J’ai craqué sur un modèle de sac au crochet au motif ethnique trouvé sur le site de Drops. J’ai suivi scrupuleusement le modèle, en utilisant le fil recommandé et en crochetant la grille proposée. J’ai fait beaucoup de crochet quand j’étais adolescente, mais je n’avais jamais réalisé de motif jacquard au crochet. La technique est simple, mais la façon de suivre la grille du jacquard tout en faisant les augmentations pour le fond du sac m’a demandé un peu de réflexion. En tout cas, j’en suis venue à bout et j’ai d’ailleurs crocheté ce sac à toute vitesse. C’était amusant et distrayant à faire.
Donc, le sac était terminé avant le début du confinement, mais il est resté en attente lorsque j’ai compris que nous n’irions sans doute pas en Allemagne fêter cet anniversaire-là et qu’il ne me serait pas possible d’envoyer le cadeau par la Poste non plus. Bref, je me suis mise aux finitions il y a deux jours, un peu en mode flemmarde. En effet, j’avais bien envisagé d’ajouter une poche zippée à l’intérieur du sac, mais j’ai laissé tomber cette idée. J’avais juste envie d’en finir avec ce projet qui attendait depuis des semaines dans un coin de l’atelier. Alors, vite fait bien fait, j’ai cousu la doublure, fixé les sangles et déclaré le sac ethnique terminé. Si on ne sait pas qu’il aurait pu avoir une poche, on ne se sent pas frustré, n’est-ce-pas ?
En mode sédentaire – pull renard layette
Et pour terminer cette série, voici mon dernier projet tricot, que j’ai destiné au petit bébé en préparation du côté de mon fils et de ma belle-fille.
Je l’ai tricoté en taille 6 mois, mais je crois que j’ai fait un mauvais calcul, car ce pull en pure laine (la même que la brassière de Mathilda) risque fort de ne pas « durer » jusqu’à l’automne. En effet, on nous a annoncé un méga baby ! Enfin, on verra bien.
En attendant, je me suis bien amusée à tricoter cette tête de renard, qui devrait s’accorder avec le tour de lit du futur bébé et les petits animaux sur la tapisserie de sa chambre. J’ai appris, ce faisant, à tricoter du jacquard intarsia, en croisant les fils à l’arrière du tricot pour éviter la création de petits trous au niveau du changement de fil.
J’ai fait une bordure en mailles serrées au crochet tout autour de l’encolure et de l’ouverture au dos, en y intégrant des boutonnières en mailles en l’air. Les petits boutons en bois proviennent des Puces des couturières organisées près de chez nous début février.
Et voilà, de cette manière j’ai au moins rattrapé une partie de mon retard. Promis, je vais essayer de continuer à me mettre à jour très bientôt.
Je vous souhaite une bonne fin de journée et, pour ceux et celles qui ont la chance de faire « le pont », un excellent long weekend.
A bientôt.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Mai 4, 2020 | Couture des loustics, Les petits loustics, Pantalons - shorts, Robes |
Hello tout le monde. Je n’ai pu m’empêcher de rebondir sur la série « nomade » de ma consœur Nathalie (alias Falbala) pour présenter ici ce duo de robes entièrement confectionné en mode statique ou « sédentaire ». En effet, contrairement à Falbala, l’inspiration et l’apaisement ne me sont finalement venus que dans mon atelier multifonctions. Télétravail, lecture, écriture, couture, tricot et crochet, le tout dans moins de 10 m2 et sur une table du Suédois de 126 X 80 cm. Cela tient de l’exploit, mais pour une fois mon éternel toc du rangement s’est avéré bien utile.
Hallo Ihr Lieben ! Heute zeige ich Euch, was ich Neues für meine beiden Enkelinnen genäht habe. Zwei Schwestern im Duolook. Viel Spaβ beim lesen und/oder Bilder anschauen.
Duo de robes – Le premier projet
Augustine avait repéré il y a pas mal de temps (oui, au moins avant le confinement, sinon il y a plus longtemps), un jersey vert pâle orné de petits oiseaux qui sommeillaient dans mes boîtes à tissus. Il s’agit d’un achat qui remonte au printemps de l’année dernière, lors du Marché des Hollandais. Quelle tristesse de ne pas avoir pu fouiner sur les stands cette année !
Je disais donc que ce jersey avait tapé dans l’œil d’Augustine et qu’elle m’avait demandé de lui coudre une robe. Alors, comme je n’ai pas l’occasion de lui faire de vrais câlins pour le moment, j’ai pensé qu’une douce cousette serait une forme de caresse à distance pour ma princesse.
Le patron ultra simple que j’ai utilisé est celui d’une robe tee-shirt avec une jupe froncée, que j’ai tiré du Fait Main Hors-Série jersey pour bébés et enfants (octobre 2019).

Réalisation et modifications
La seule modification apportée est le remplacement des manches longues par des manches courtes, puisque nous approchons de la belle saison. Le modèle proposé dans le magazine joue avec deux tissus coordonnés, mais je n’en avais pas. Donc, j’ai décidé de jouer le contraste en posant une bande de manche et une bande d’encolure en jersey blanc cassé. Cela crée un effet plus frais et lumineux, je trouve.
Puis, pour y apporter ma petite touche de fantaisie, qui reste fonctionnelle, j’ai cousu une breloque en forme de hibou dans le dos de la robe. C’est une excellente façon de distinguer le dos du devant, pour une petite fille qui veut parfois souvent s’habiller seule.
Duo de robes – le deuxième projet
Le premier projet une fois terminé, il me restait tout de même un belle chute de jersey. Alors, difficile de résister à la tentation de créer un duo de robes pour les deux sœurs. J’ai tout de même demandé conseil à la maman, de peur qu’elle ne juge cela un peu « too much ». Mais non, au contraire, elle a trouvé l’idée charmante.
Cette fois-ci, le patron provient du Burda Style Baby – Hors Série n° 88H. Là aussi, un patron simple, dont la seule difficulté réside dans la création d’une patte de boutonnage avec boutons pression dans le dos.

Réalisation et modifications
Eh bien, ici, pas de modification du tout. J’ai cousu la robe en stature 62 et j’ai posé une bande d’encolure et de manche dans le même jersey blanc. Un clone de la première robe, en somme. J’ai un peu galéré avec la patte de boutonnage qui était réalisée différemment de ce que j’ai pu faire par le passé. Mais, en suivant scrupuleusement les explications données par le magazine, j’ai vaincu. La finition n’est pas nickel au niveau de la jonction encolure et patte de boutonnage, mais ça fera l’affaire.
J’en suis venue à l’étape qui m’angoissait le plus, celle de la pose des boutons pression. En fait, dans mon stock, j’ai un grand paquet de boutons pression spécial jersey et j’ai la pince Prym appropriée. Cependant lors de précédentes réalisations, ces boutons pression m’ont causé bien des soucis. Ils se tordaient et ne tenaient pas. Eh bien, cette fois-ci, une fois que j’ai compris dans quel sens positionner toutes ces petites pièces, c’est passé comme un charme. Ouf !
Je me suis amusée à faire des photos des deux robes en mode « gigogne »:
Duo de robes – le legging assorti
Pour un bébé de presque deux mois, il faut forcément ajouter un petit pantalon ou caleçon à porter avec une robe. Pour ce faire, j’ai choisi un patron du Burda Style Kids – Hors Série n° 68H.

Ce qui m’a plu dans ce modèle, c’est la possibilité d’y ajouter de petites genouillères. Aussi, j’ai décidé de l’assortir à la robe en y posant des genouillères coupées dans le jersey vert. En toute modestie, je trouve que l’effet est top.
Réalisation et modifications
Pas grand chose à dire du côté réalisation, puisque la couture d’un legging est simplissime, tout à la surjeteuse. La seule difficulté réside dans la pose des genouillères, qu’il faut appliquer et maintenir au point zigzag de la machine à coudre. Il faut y aller doucement pour bien suivre les arrondis. J’ai d’ailleurs posé un entoilage stretch très léger pour améliorer la tenue des genouillères. C’est très utile.
Puis, j’ai eu envie d’y ajouter ma touche de fantaisie là aussi, en faisant des coutures côté apparentes et colorées. C’est très facile à faire : au-lieu de coudre endroit contre endroit, on coud envers contre envers avec la surjeteuse. Ensuite, on plaque la marge de couture et on la surpique discrètement tout du long. Et voilà, c’est tout.
Voici les deux petits vêtements fin prêts à être livrés.
Et une photo de Mathilda qui a fait le tout premier essayage de sa vie.

J’ai tout de même dû reprendre un peu la ceinture, car c’était encore trop large. Il va falloir qu’elle se remplume cette demoiselle !
Duo de robes – Séance photo d’Augustine
Et pour terminer, une série de photos d’Augustine avec sa nouvelle robe.
Et elle a fait une petit danse de la joie devant le miroir !
Et voilà, ce sera tout pour aujourd’hui.
Je vous souhaite une belle semaine et de jolies cousettes.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Avr 9, 2020 | Les petits loustics, Pantalons - shorts, Tops |
Hello les confinautes ! Aujourd’hui je fais dans le remake et donc dans la zone de confort. Je vous présente la deuxième édition de la combinaison Fait Main cousue pour Augustine et que vous avez déjà vue ici. Je n’y ai apporté aucun changement, si ce n’est que je l’ai rallongée de 3 cm.
Juste avant le confinement, Augustine m’a fait une visite à l’atelier et a fouiné dans les caisses à tissu. Elle a retrouvé le molleton à sweat gris et rouge que Nathalie m’avait rapporté du Marché des Hollandais. La première combinaison a été cousue en vert et nous avions convenu toutes les deux que le molleton rouge devrait être transformé en robe. Mais lorsque Augustine l’a vu, elle m’a demandé de lui coudre une deuxième combinaison. Il faut dire que cette combi de chantier est, me semble-t-il, ce qu’elle porte le plus souvent. Elle est confortable pour jouer et le dos reste toujours bien couvert. J’ai donc bien noté ce souhait et le weekend dernier je suis passée à l’action.
Combinaison n° 2 – Quelques détails
Tout d’abord, je me suis auto remerciée d’avoir écrit le premier article et d’y avoir mentionné quelques détails que j’avais depuis lors complètement oubliés.
Le zip
En premier lieu, le montage de la fermeture à glissière avec la parementure de zip. Vraiment, les petits cailloux blancs que j’avais semés en mode Petit Poucet dans le premier article m’ont été très utiles. Cette fois-ci, j’ai d’emblée monté la fermeture dans le bon sens. Gain de temps appréciable.
A propos de fermeture à glissière et confinement oblige, je n’avais pas de zip approprié. Mais voilà, dans le stock j’ai retrouvé une belle longueur de fermeture éclair rouge au mètre. Je l’avais achetée il y a quelques années à la foire Nadelwelt à Karlsruhe. C’était pile la bonne couleur et j’avais aussi un choix de tirettes assorties.

Jusqu’à présent cet achat était resté confiné (hum…) dans le tiroir à fermetures, dans l’attente d’un éclair (hum hum !) de génie ou d’un projet adéquat. J’avais déjà eu des velléités, mais il s’agissait d’une veste et cette fermeture à glissière ne peut pas être utilisée en mode séparable.
Cette fois-ci je n’avais pas le choix. C’était ça ou rien. Quand à l’éclair de génie, eh bien je suis allée à la pêche sur Internet pour trouver comment enfiler la tirette sur le ruban. En fait, c’est juste hyper simple. Je vous mets un lien ici.
Rappel pour moi : Une fois le curseur enfilé, il est utile de couper les dents de la fermeture des deux côtés sur 1 cm, en haut et en bas du ruban, pour faciliter la finition; notamment le retournement de la parementure d’encolure qui m’avait posé problème la première fois.. Ensuite, pour empêcher le curseur de glisser hors du ruban, faire quelques points zigzag serrés sur la largeur des dents en bas et sur les deux côtés en haut.
La finition des emmanchures
Cette fois-ci j’ai galéré pour la finition des emmanchures. Autant cela ne m’avait posé aucun problème la première fois, autant cette fois-ci j’ai dû bricoler. Du coup, au-lieu de prendre en sandwich la marge de couture du volant entre l’emmanchure et la parementure, j’ai surjeté les bords d’emmanchures, puis je les ai repliés et surpiqués. C’est moins propre, mais ça dépanne.
Rappel pour moi : veiller à bâtir le volant des manches à bonne distance du bord pour faciliter le pliage de la parementure et la surpiqûre.
Finition des poches
La première fois j’avais posé un galon à petits pompons pour décorer la poche. Cette fois-ci, je n’avais rien qui aurait pu convenir. Donc, je me suis rabattue sur une bande de bord côte de 4 cm de large. C’est moins girly, mais cela rehausse tout de même la poche. Puis, j’ai utilisé une chute de jersey rouge pour coudre le fond de poche.
Combinaison n° 2 – quelques photos
Et voilà. Je crois que j’ai tout dit. Je vous montre encore quelques photos.
Augustine a accueilli cette deuxième version avec joie et l’a immédiatement enfilée.

Et pour préparer le printemps, deux nouveaux t-shirts à manches courtes pour la princesse
Le t-shirt rouge
Il s’agit du modèle du magazine Fait Main d’août 2018, déjà cousu pour le fils d’une collègue. Je vous l’ai montré ici.
Les empiècements d’épaule donnent à ce t-shirt une note résolument sport et un brin garçon. Mais cela ne fait rien. Je pense que cela ira très bien à Augustine.
Edito du 30 avril – tee-shirt « Adidas » porté
Le t-shirt blanc
J’ai cousu pour la première fois ce t-shirt basique du magazine Burda Kids 2019.

Un modèle simple à réaliser et qui passe partout. J’ai simplement rallongé les manches de 1,5 cm. Pour le début du printemps, il est parfois mieux d’avoir les bras un peu couverts.
Comme le modèle est très simple, j’ai sorti le stock de patchs thermocollants et j’ai organisé un sondage familial via WhatsApp. Je vous montre quelques options.

Mais… c’est le cactus qui a gagné.
Je l’ai d’abord thermocollé avec le fer à repassé, puis renforcé à la main avec le fil invisible Monofil de Madeira. C’est bluffant.
Et encore quelques photos.
Edito du 23 avril – Photo du tee-shirt porté.
Toujours pas de photo du tee-shirt rouge…

Sur ces entrefaites, je vous laisse à vos préparatifs chocolatés et vous souhaite de Joyeuses Pâques.
Bises.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Mar 31, 2020 | Couture des poupettes, Jupes |
Pour vous parler de cette jupe plissée camouflage, une fois n’est pas coutume, j’ai pris de l’avance – en tout cas sur Falbala. Eh oui, Falbala et moi avions convenu de faire un duo avec ce coupon de plissé camouflage très (trop ?) brillant. Ce coupon je l’ai déniché dans une petite boutique dans le vieux Nice, lorsque nous y avons fait une courte visite, Monsieur, Augustine et moi. Ce fut une visite très pluvieuse, en automne l’année dernière. Mais vous savez comment c’est. Déluge ou pas, quand il s’agit de chiffons, rien ne m’arrête.
Hallo ihr Lieben ! Heute mal was Genähtes. Diesen Faltenstoff habe ich in Nice gekauft, als wir letzten Herbst dort waren. Ich habe gleich etwas mehr gekauft, für meine Nähfreundin Nathalie (auch bekannt unter dem Namen Falbala), die dieses Camouflagemuster über alles liebt. Dies soll also ein Projektduett werden. In solchen Fällen ist Nathalie meistens schneller als ich, aber dieses Mal habe ich die Führung übernommen. Ich zeige Euch in diesem Artikel wie (fast) schnell und einfach das geht.
Bon. Passons aux choses sérieuses. Connaissant l’amour quasi inconditionnel de Nathalie pour le motif camouflage, j’ai pris de quoi faire deux jupes plissées. Vous savez, les jupes hyper simples, en mode couture rapide, avec juste une ceinture élastiquée.
Marie (mercerie du Fil Amant), n’était pas enthousiaste. Le plissé c’est traître et ce n’est pas trop sa tasse de thé. Mais Marie ne nous abandonne pas. Aussi, fidèle à elle-même, elle nous a déterré un tutoriel dans un magazine. Après cela, Nathalie en a trouvé un autre, mais au final j’ai largement fait à ma sauce, inspirée par diverses lectures.
Jupe plissée – premières étapes
La première étape, qui est essentielle, consiste à former tous les plis et à les maintenir fermés à l’aide d’un bâti au niveau du haut de la jupe. Il faut dire que ce plissé camouflage est très petit, fin et glissant. Impossible à épingler. J’avais lu quelque part que l’on pouvait faire cela en appliquant du ruban adhésif. J’ai donc sorti mon rouleau de scotch et j’ai tout collé en place. Puis j’ai cousu un double bâti à la machine. Inutile de vous dire que j’ai pu jeter l’aiguille après cette opération. D’ailleurs, j’ai mis plus de temps ensuite à retirer tout le scotch qu’à le coller et à coudre. Deux heures plus tard, c’était fait. Hum… qui a dit couture rapide ?
Après cela, la jupe plissée camouflage a été mise en pause pour … un certain temps.
Jupe plissée – la suite des opérations
Je vous disais que le confinement m’a donné un vrai coup de mou pour ce qui est de la couture. Mais l’autre jour je me suis dit : allez, le plus dur est fait, termine cette jupe et peut-être que cela ôtera un peu le doute à Nathalie. Je ne veux pas en dire plus, car un jour ou l’autre, elle vous en parlera elle-même. Enfin, j’espère…
Donc, j’ai d’abord commencé à retourner tout l’atelier, car je n’arrivais plus à retrouver le tissu. Forcément le camouflage ça se perd dans le paysage ! J’aurais dû y penser. Mais en réalité j’avais fait un grand rangement il y a trois semaines, et ça c’est toujours la fin des haricots. Après on ne retrouve plus rien. C’est quand même mieux d’avoir des piles et des strates, parce que les fouilles archéologiques tout le monde sait qu’on y retrouve des trésors. Bref ! Je n’y croyais plus et je pensais que le truc était passé à la poubelle par erreur, quand, soudain, miracle ! Le plissé camouflage est réapparu.
Là, je me suis dit, battons le fer tant qu’il est chaud ou plutôt cousons la jupe plissée tant qu’on l’a sous la main.
Les dimensions
L’un des tutoriels que j’avais lus indiquait qu’il fallait couper un rectangle correspondant, en largeur, au tour de hanches + 4 cm et en longueur, eh bien à la longueur de jupe choisie.
Après, dans le tout dernier article que j’ai lu, la blogueuse indiquait qu’il fallait plutôt ajouter une aisance d’une dizaine de centimètres en largeur. J’ai mesuré et mon coupon correspondait à mon tour de hanches + 14 cm. J’ai décidé de tout laisser et pour moi c’est parfait ainsi.
La réalisation
Tout d’abord, il faut fermer la jupe plissée par une couture sur un côté, en veillant à coudre dans le creux d’un pli pour que la couture soit discrète. Je suis assez contente du résultat. Voyons si vous réussissez à repérer la couture sur la photo.
Ensuite, il faut mesurer la longueur de la ceinture élastique en l’appliquant autour de la taille. A ce niveau là, c’est une question de goût. Soit on aime quand ça serre un peu plus, soit on n’aime pas. Donc, je ne vous donnerai pas les dimensions que j’ai utilisées (je ne vais pas vous communiquer mon tour de taille ; ça, c’est secret défense !) Quoi qu’il en soit, il faut tester si la ceinture est suffisamment élastique pour passer sur les hanches.
Puis on ferme la ceinture (j’ai cousu au point droit à la machine à coudre) en laissant environ 2 cm de marge de couture de part et d’autre, afin de pouvoir la surpiquer. De cette manière on obtient une couture plus solide et c’est plus propre. Là j’ai fait une couture en zigzag. Je vous montre sur la photo.

Jupe plissée – dernière étape
La dernière étape c’est la pose de la ceinture élastique sur le haut de la jupe. Alors là, j’ai fait la méthode feignasse. C’est à dire que je n’ai pas fait de rentré en haut de la jupe. J’ai simplement appliqué la ceinture envers sur endroit du tissu plissé et j’ai surpiqué à la machine à coudre au point zigzag.
Evidemment, là je vous l’explique en raccourci. En réalité, il faut au préalable poser des repères au milieu dos et devant ainsi que sur les côtés de la jupe plissée et de la ceinture. Donc, on partage la largeur totale d’abord en moitiés, puis en quarts, puis, si nécessaire, comme je l’ai fait, en huitièmes. On fait bien correspondre les différents repères ceinture/jupe, on épingle, et on coud (au point zigzag). Il faut bien tirer sur l’élastique avec les deux mains (l’une derrière et l’autre devant le pied de biche), de sorte que la ceinture élastique s’adapte à la dimension du haut de la jupe et se plaque bien.
Pffff… Pas facile à expliquer avec des mots. Et dire qu’on critique les explications en burdalais ! Bon, j’ai fait quelques photos, mais je ne sais pas si elles sont suffisamment parlantes.
ET PUIS C’EST TOUT ! Je n’ai même pas fait d’ourlet, étant donné que le bas de la jupe c’est la lisière et que donc ça ne va pas s’effilocher.
Quelques photos de la jupe plissée camouflage sur cintre et sur terrasse !
Et maintenant, Nathalie, over to you !
Je vous embrasse bien fort.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Mar 30, 2020 | De fil en aiguille, Les petits loustics, Tricot |
Lorsque nous travaillons enchaînées à nos bureaux, Nathalie (Falbala) et moi sommes souvent en mode frustré. En effet, parfois nous préférerions être à la maison, dans notre atelier, à réaliser des travaux de couture. Eh bien, que dire, nous voilà bien à la maison, enfermées pour de bon, mais l’atelier est transformé en bureau de télétravail et la motivation pour la couture, très étrangement, a disparu. En revanche, l’envie de tricoter ne m’a pas abandonnée. Aussi, pour me réconforter, j’ai décidé de réaliser le cardigan Sweet Berry de Drops pour notre jolie Augustine.
Heute ein Artikel über eine neue Strickjacke für unsere kleine Augustine. Seit ich von zu Hause arbeite, habe ich plötzlich kaum Lust mehr zum Nähen. Aber Stricken ist immer noch in. Diese Jacke ist eine interessante Kombination von Strick und Häckeln. Augustine gefällt sie sehr. Viel Spaβ beim lesen und/oder Bilder ansehen.
Cardigan Sweet Berry – le projet
Le gilet est tricoté en 100 % laine Avant garde de Adriafil, acheté à la Grange à laine. Contrairement au modèle de base, j’ai choisi une gamme de coloris orange et vert anis. Cela change du sempiternel rose.
J’avoue que la laine n’est pas très douce, mais elle a l’avantage d’être lavable à 40 degrés à la machine. Et de toute manière, Augustine ne la portera pas directement sur la peau.
De plus, j’ai été charmée par le fait que ce modèle associe à la fois le tricot et le crochet. Certaines/certains lui trouveront peut-être un petit côté kitsch, mais moi ça me plaît. Et la maman d’Augustine m’a assuré que la demoiselle aimerait aussi.
Cardigan Sweet Berry – la réalisation
Ce modèle est tricoté en trois pièces. On commence par tricoter en une seule pièce les deux devants et le dos, puis on crée les emmanchures. A partir de là on met en attente les mailles des deux devants et on termine le dos. Ensuite on reprend les mailles d’un devant, puis de l’autre pour les terminer. Et pour finir, on tricote les manches.
Pour que vous compreniez mieux, je vous montre la forme des pièces au blocage.

blocage des différentes pièces
Les manches
J’adore le décor composé par l’alternance de plusieurs points (point mousse, jersey et mailles ensemble et jetés) et des différents coloris de laine au bas des manches. Franchement, c’est très facile à faire et ça fait beaucoup d’effet.

le début des manches
J’ai tricoté les deux manches en même temps, comme l’ont souvent recommandé les amies du club Midi Tricot (que je salue chaleureusement par la même occasion). Il est vrai que nos sympathiques réunions me manquent beaucoup. Vivement que nous soyons de nouveau réunies.
Les carrés au crochet
Cela faisait un certain temps que je n’avais pas crocheté. Et pourtant c’est un exercice tellement agréable. De plus, le crochet permet de créer des ouvrages fantaisistes, un rien bohème et parfois, comme je le disais plus haut, un peu kitsch. Bref, quand on dose bien, j’aime.
Les carrés proposés avec ce modèle sont simples à réaliser et combinent eux aussi les trois coloris de laine déjà utilisés pour les bracelets de manches. Ils ont été très agréables à réaliser. Je vous les montre avant et après blocage.
Une fois qu’ils sont tous réalisés, il faut les assembler. Tout d’abord on forme une bande, puis on fixe celle-ci au bas du tricot.
Pour former la bande, j’ai assemblé les carrés au crochet, en les plaçant endroit contre endroit. J’ai bien réfléchi à la façon de procéder. En effet, fait au crochet, l’assemblage crée une sorte de ligne en relief et je trouvais préférable de ne pas la voir sur l’endroit.
La dernière étape consiste à fixer la bande en bas du gilet. Attention à positionner les carrés de façon équilibrée. Dans mon cas, quatre carrés représentaient la largeur de la pièce dos et deux carrés étaient juste suffisants pour chaque devant. Cette fois-ci j’ai fait l’assemblage en faisant une couture.
La finition
Une fois les pièces assemblées, il reste encore à relever les mailles autour de l’encolure et tricoter une bande d’encolure au point mousse. Puis, on peut s’attaquer à la finition au crochet tout autour du cardigan et au bas des manches.
Pour le cardigan Sweet Berry, on nous propose de réaliser un petit picot au crochet. Là aussi, très simple et facile à réaliser.
Alors, il faut que je vous avoue qu’en tricotant le corps du gilet, j’ai tout bonnement oublié de créer les boutonnières dans la bordure du devant droit. Oups ! Alors, pour remédier à cela, j’ai décidé d’intercaler, entre les picots, des boutonnières en faisant des arceaux de mailles en l’air. Cela a très bien fonctionné.

tout est assemblé, le picot est terminé, ne manquent que les boutons
Et voilà, il ne me restait plus qu’à coudre des petits boutons – heureusement que j’en ai un petit assortiment dans mon stock. J’ai longtemps hésité : boutons marguerite, boutons en bois ou en nacre ou… Et puis j’ai choisi ces boutons assez sobres, mais qui ont un petit reflet vert qui se marie bien avec les teintes du gilet.
Cardigan Sweet Berry – photos
Encore quelques photos. Et j’ai même procédé à une livraison – sans contact ni visuel ni physique – du cardigan à Augustine. Il a connu un franc succès. Augustine a insisté pour le porter immédiatement.
J’espère ne pas vous avoir ennuyé(e)s avec tous ces détails, mais il y avait bien des choses à raconter sur ce gilet orange. Alors, en attendant de se revoir ou de se lire, je souhaite à toutes et tous un bon confinement. Prenez bien soin de vous.
Fanfreluche
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