par Fanfreluche | Fév 28, 2019 | Couture des loustics, Gourmandises, Les petits loustics |
La semaine dernière, Augustine a eu 2 ans. Du coup, pour célébrer cet anniversaire, outre les petits joujous qui s’imposent, Moma Fanfreluche s’est lancée dans un certain nombre de projets faits main.
Alors, dans cet article, une fois n’est pas coutume, je vais vous présenter non seulement de la couture, mais aussi de la pâtisserie.
La robe d’anniversaire
C’est M. Fanfreluche en personne qui avait choisi pour Augustine ce jersey rose décoré de petites fraises. Super girly n’est-ce-pas ? Mais après tout, pour une princesse, il faut bien ça.

Le patron
J’ai utilisé le patron de la robe trapèze du livre d’Astrid Le Provost, les Intemporels pour bébé, en taille 3 ans. Je me suis demandé si ce ne serait pas trop grand, étant donné que le patron était prévu pour un tissu chaîne et trame, mais après comparaison avec le patron de la robe en maille réalisée il y a peu, j’ai compris que cela passerait.
Modifications et finitions
Comme Augustine adore ramasser toutes sortes de trucs, enfin… des trésors, j’ai décidé d’y ajouter des poches gansées en m’inspirant de différents exemples trouvés sur le net (notamment « Laisse Luciefer » ou Du Fil et mon…). Malheureusement je n’avais pas, dans mon stock, un tissu coordonné pour coudre le fond de poche et la ganse, d’où le choix d’un jersey blanc cassé uni et d’une ganse élastique blanche. En définitive, je n’en suis pas totalement satisfaite. En effet, je trouve que cela tranche trop, mais Augustine n’a pas relevé et sa maman (qui apprécie mes efforts de Serial Piqueuse), non plus.
La robe n’est pas doublée. Mais, étant donné que nous approchons du printemps, elle devrait pouvoir être portée ainsi. Par conséquent, pour finir proprement l’encolure et les emmanchures, j’ai cousu une parementure. Et, pour ajouter une touche de fantaisie, j’ai posé un passepoil élastique à pompons qui relève l’encolure et les bretelles de la robe.
Enfin, pour terminer, j’ai cousu deux boutons papillon. L’un est juste cousu et l’autre couvre un bouton pression permettant d’ouvrir la bretelle pour faciliter l’enfilage du vêtement.
Quelques photos
J’aurais préféré des photos plus nettes et mieux ciblées, mais Augustine était particulièrement sollicitée pendant sa fête. Du coup, fort difficile de trouver une milliseconde d’immobilité.
Le Bibou d’anniversaire
Bon, je triche un peu car ce doudou hibou (baptisé « Bibou » par la petite miss), je le lui ai offert avant son anniversaire. En effet, il y a quelques semaines, Augustine n’était vraiment pas en forme (conjonctivite et otite). Alors, comme le doudou venait d’être terminé, son Papi et moi n’avons pas pu résister à l’envie de lui faire plaisir. Et je peux vous dire que ce fut un succès.
Inspiration
Comme Augustine aime beaucoup les « bibous », j’ai surfé sur Pinterest où il y avait plein de jolis coussins hibou. Après quelques hésitations, j’ai choisi celui-ci, que j’ai redessiné sur du papier à patron en lui ajoutant des ailes.

Réalisation
Pour commencer j’ai choisi les chutes de tissu qui allaient bien ensemble et je les ai complétées par quelques coupons de feutrine de chez Toto tissus, pour faire les yeux et le bec.
Pour commencer on coud les ailes. On les assemble endroit contre endroit en laissant ouvert le bord qui viendra s’insérer dans le corps du doudou. On crante si nécessaire, puis on retourne les ailes et on les rembourre légèrement.
Ensuite, le plus gros travail a été de découper les différentes pièces, de les thermocoller avec du thermocollant biface, puis de les coudre sur tout le pourtour à la machine à coudre, au point de bourdon.
La réalisation demande un peu de réflexion. Tout d’abord on commence par poser la pièce ventrale, ce qui crée l’effet des ailes de l’oiseau. Ensuite, il faut procéder par étapes, car il faut superposer, coller et fixer au point de bourdon les différents éléments en commençant par les pièces supérieures, c’est-à-dire d’abord les pupilles (en noir) sur les iris (en blanc), puis les iris sur la grande « lunette » (tissu à petits pointillés) et enfin on colle la lunette sur le corps du hibou. Le bec est posé tout à la fin.

Enfin, on rassemble le devant et le dos du doudou, endroit contre endroit, en prenant les ailes en sandwich entre les deux morceaux de tissu et en laissant une petite ouverture pour insérer le rembourrage. Une fois le doudou rembourré, la dernière étape est de refermer l’ouverture soit à la machine, soit à la main.
Augustine lui a trouvé une place d’honneur dans son lit de princesse.
Le gâteau d’anniversaire « chat »
Celles et ceux qui lisent mes élucubrations de Serial Piqueuse, auront compris qu’Augustine a aussi un doudou chat, qu’elle aime beaucoup (j’en avais parlé ici). J’avais donc prévu depuis pas mal de temps de lui faire un gâteau d’anniversaire « Chat ». Comme pour le hibou, j’ai trouvé l’inspiration sur Pinterest, où il y a une foule de gâteaux, tous plus beaux les uns que les autres. Mais celui qui m’a tapé dans l’oeil, c’est celui qui reproduisait une tête de chat noir et blanc, exactement le portrait du doudou d’Augustine.

J’ai donc acheté de la pâte à sucre noire et blanche, ainsi que de la pâte d’amande rose et verte pour faire les oreilles, le nez et les yeux. Les oreilles sont maintenues en place par deux piques à brochettes en bois, fichées dans le gâteau. En fait, elles ont très bien tenu le coup.
Enfin, le gâteau en tant que tel était un gâteau au jus d’orange, que notre collègue C. nous avait fait goûter il n’y a pas si longtemps. C’est un gâteau hyper facile à faire. Je vous mets le lien ici.
Pour terminer, j’ai utilisé un tube de glaçage blanc pour écrire « Joyeux anniversaire ».
Je suis contente, car le visuel du gâteau a connu un franc succès et il a aussi été mangé de bon coeur.
Bon, je m’arrête là. Je vous félicite si vous avez tenu le coup jusqu’à la fin de ce long article d’anniversaire et je vous laisse avec Augustine qui a soufflé sa bougie.
Bonne soirée et à bientôt pour de nouveaux projets.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Fév 2, 2019 | Couture des poupettes, Robes |
The Dress with No Name (ou, dans la langue de Molière, « la robe sans nom ») est une orpheline. D’habitude, chaque fois que Falbala et moi travaillons sur un nouveau projet, les commentaires fusent et, au plus tard au moment où l’ouvrage est terminé, le vêtement est baptisé.
Pourtant, cette fois-ci… rien ! Pas un surnom, pas une rigolade, pas même un piaillement… silence complet au cours de couture. Alors, cette robe aurait pu s’appeler « la robe sans nom » (mais en français c’est moins accrocheur), le « remake de la robe Bretzel » (bof), ou encore « l’adaptation de la robe idéale » (pas très sexy). Donc, en mal d’inspiration, j’ai décidé de préserver l’anonymat de cette robe. Elle restera donc « the Dress with No Name ».
Bref ! Passons. Cette robe je l’ai cousue pour honorer M. Fanfreluche à l’occasion d’une cérémonie familiale mais officielle, où il s’est vu décerner une haute décoration, une belle cravate bleue.

C’est à cette occasion que j’ai cousu la robe en maille d’Augustine (que vous avez vue ici) et il m’en fallait donc une pour moi aussi. Le cahier des charges était simple : étant donné que le timing était assez court, j’ai décidé de reprendre le patron déjà validé de la robe Bretzel, qui devient ma robe de base en quelque sorte. Pour le tissu, j’avais dans mon stock un panneau de jersey milano à rayures verticales multicolores, un motif potentiellement amincissant.

The Dress with No Name – les ajustements
Cette fois-ci, je savais qu’il n’était pas nécessaire de faire des empiècements d’épaule et que je pouvais couper directement le dos et le devant d’une seule pièce. En revanche, j’avais envie d’y ajouter de petites manches.
Le panneau était juste juste, il a donc fallu une fois de plus faire un peu de patchwork pour y caser des manches. Elles ont d’ailleurs fini un peu plus courtes que ce que j’attendais, pour cause de coup de ciseau intempestif, mais la longueur peut convenir. J’aurais éventuellement préféré qu’elles soient un peu plus étroites, mais dans le temps imparti, pas possible de continuer le fignolage.
Je ne suis pas certaine que la robe restera exactement telle qu’elle est, car je me demande si elle ne serait pas plus chic avec des manches longues un peu ajustées. Dans cette perspective, j’ai commandé un deuxième panneau auprès de StoffenBestellen.nl. Il est bien arrivé, mais je n’ai encore rien décidé.
L’autre chose que je voulais vous raconter, car elle m’a interpellée, c’est qu’il a fallu une fois de plus modifier les pinces poitrine, cette fois en les raccourcissant. Étrange comme à chaque fois que j’ai interprété cette robe, la pince poitrine est tombée différemment (voir mes premiers démêlés avec cette pince ici). Pourtant, je pensais que la modification apportée pour la robe Bretzel pourrait convenir pour la Dress with No Name (même forme, même tissu). La Prof es ajustements m’a expliqué que le fait de poser ou non des empiècements d’épaule pouvait avoir cet impact-là.

et le pli sous l’aisselle, c’est cadeau !
Voici encore quelques photos de la robe, rapidement prises un jour de neige matinale, d’où les bottes fourrées et les gros collants. Sûr qu’elle aurait mieux rendu avec un petit collant fin et des escarpins. Mais voilà, il faudra vous en contenter.
Bon week-end à toutes et tous.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Jan 21, 2019 | Couture des loustics, Les petits loustics, Robes |
J’admire depuis un petit moment les réalisations de Rachel sur son blog Atelier 24 – Journal créatif. Parmi toutes ces cousettes, Rachel a présenté notamment une jolie robe en maille pour petites filles (voir ici) et nous offre même le patron dans les tailles 2 ans à 4 ans. Evidemment, j’ai craqué et je l’ai tout de suite téléchargé. C’était il y a un petit moment déjà, mais je savais que le projet allait être concrétisé sans trop tarder.
Comme nous allons dans quelques jours célébrer un événement important pour notre famille, j’ai pensé que c’était l’occasion de tester ce patron. J’ai dégainé deux coupons de jersey interlock aux couleurs vives, achetés en début d’année à Copenhague (dont je vous parlais ici) et qui me paraissaient parfaits pour coudre une robe en maille pour Augustine.
Robe en maille – le patron
Le patron de la robe en maille dessiné par Rachel est simple et efficace. Je n’ai rencontré aucune difficulté ni pour la coupe, ni pour la couture. C’est de la couture plaisir.
Bien sûr, comme j’ai choisi des jerseys rayés, je me suis un peu décarcassée à bien épingler et bâtir, pour essayer autant que possible de faire des raccords corrects. Bon, je vous l’avoue, la surjeteuse n’a pas toujours été sympatique avec moi, si bien qu’il y a de petits décalages. Mais les couleurs sont si vives que les raccords passent plutôt inaperçus.
Robe en maille – la personnalisation
Couture plaisir est également synonyme de créativité. J’adore les vêtements pour enfants quand ils sont colorés et qu’ils apportent un brin de fantaisie.
En l’occurrence, j’ai pensé que j’allais coudre le fond de poche dans un tissu un peu plus fin que mon jersey interlock, pour éviter des surépaisseurs. Or, Falbala (Nathalie dans la vraie vie) m’avait donné des chutes d’un jersey vert cru à fleurs stylisées, qui me semblait idéal pour cet exercice. J’ai failli en rajouter à l’encolure et à l’ourlet, mais après conciliabule, nous sommes tombées d’accord que cela ferait un peu trop.
Pourtant, je n’ai pas pu m’empêcher de coudre une petite bande de propreté en vert cru à l’encolure. Alors, ça ne se voit pas – ou à peine – mais je sais que c’est là et ça me plaît.

La robe une fois terminée, Nathalie m’a suggéré d’ajouter une touche de peps supplémentaire en appliquant une ou deux fleurs découpées dans le jersey vert, pour faire un rappel. Aussitôt dit, aussitôt fait. Je trouve le résultat vraiment chouette et en plus ça détourne un peu le regard de cet interlock à couleurs vives, assez hypnotique.
Quelques photos
Malheureusement, c’est plutôt avec mauvaise grâce qu’Augustine s’est prêtée à l’exercice de l’essayage et des prises de vues. Mais son Papa a malgré tout réussi à lui soutirer quelques photos.
C’est sûr, Augustine sera la plus belle pour notre fête.

J’ai quand même une nouvelle robe en préparation pour moi, que j’espère pouvoir porter à cette occasion, mais ça va être chaud. Il faut encore dessiner le patron des manches, les couper, les insérer etc… Pas sûr que j’y arrive, mais la Prof est au taquet.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Jan 14, 2019 | Couture des poupettes, Jupes, Tops |
Après le lamentable fail (raté) du pantalon stretch, je me devais de vous montrer quelque chose d’un peu plus agréable à regarder et d’un peu plus facile à faire aussi. Après tout, l’objectif principal de la couture sur mesure n’est-il pas de mettre ses atouts en valeur ?
Lors d’une sortie « lèche-vitrine » en Allemagne avec M. Fanfreluche, j’ai repéré des jupes en tissu Prince de Galle qui me plaisaient bien. J’aurais pu en acheter une toute faite, mais franchement, ça m’aurait fait mal de dépenser des sous pour un vêtement que je pouvais si facilement coudre moi-même. Nous sommes donc allés faire un tour au rayon tissu du grand magasin Karstadt à Offenburg où j’ai très rapidement trouvé mon bonheur. Il y avait là une maille milano motif Prince de Galle qui convenait parfaitement à mon projet. Et pour compléter la tenue, j’ai aussi acheté un coupon de jersey coton assez ferme, couleur beige ou taupe (je ne saurais vous dire), pour coudre un top qui s’accorderait bien avec la maille milano.
La jupe Prince de Galle
Pour coudre cette jupe, j’ai utilisé le patron de ma jupe de base qui est une valeur sûre et qui me va bien. A la ceinture j’ai posé une parementure soutenue par un entoilage élasthane et j’ai ajouté une doublure maille pour éviter que la jupe ne colle aux collants. Pour faire un peu classe, j’ai réalisé une fente d’aisance au dos. Pour finir, j’ai monté une fermeture à glissière.
Rien de compliqué dans cette opération, si ce n’est les raccords entre les carreaux, qui m’ont pris pas mal de temps. Mais, dans l’ensemble, je trouve qu’ils sont acceptables et je me sens à l’aise dans cette jupe.
Le décolleté… vertigineux
Vous l’attendez celui-là, n’est-ce-pas ? Eh bien, j’ai voulu me relancer le défi du décolleté en V, mais cette fois-ci en y allant franchement ! J’ai donc coupé un V d’environ 24 cm de profondeur et sans marges de couture. On disait bien : mettre ses atouts en valeur. Or, à ce niveau-là, d’une part je suis assez bien pourvue et d’autre part je ne me suis pas ratée (no fail).
Bon, une fois le top presque terminé et essayé, j’ai compris que j’y étais peut-être allée un peu fort. Clairement, ce haut n’était pas bureau compatible en l’état. Pourtant je trouvais le décolleté V assez bien réussi avec sa parementure rapportée sur l’endroit.
Nathalie m’a raisonnablement recommandé de défaire la parementure et de poser un col pour rendre ce décolleté un peu plus décent. J’aurais pu l’écouter ou j’aurais peut-être dû l’écouter, je ne sais pas. Eh bien non. Je me suis obstinée et j’ai inséré un petit empiècement en dentelle pour gommer un peu la gorge profonde.

Alors, ce n’est pas tip top (ça gondole un peu, pourtant j’ai vraiment essayé de bien plaquer la dentelle), mais je trouve que ça passe. J’ai quand même provoqué un petit attroupement dans le couloir le jour où j’ai porté la tenue au bureau. Les collègues m’ont examinée sous toutes les coutures et ont décrété qu’il y avait un problème aussi au niveau de la pince poitrine (bien sûr, il n’y en a pas) et de l’emmanchure. L’emmanchure ? Et moi qui pensais qu’on allait critiquer le décolleté vertigineux !
Voilà, on n’est jamais à l’abri d’une surprise. Je vous montre tout cela, d’abord avec un petit foulard qui habille l’encolure, puis non censuré.
Finalement, je pense que les jupes et les robes vont vraiment mieux à ma morphologie. Mais pourquoi je m’entête ?
A bientôt
Fanfreluche
par Fanfreluche | Jan 11, 2019 | Couture des poupettes, Pantalons - shorts |
Croyez-moi, en dépit de certaines photos pas très avantageuses, j’ai passé l’âge de tout accouchement potentiel et encore moins au forceps. Pourtant, au moment d’écrire cet article pour vous parler de mon pantalon stretch, c’est vraiment le terme qui m’est venu à l’esprit. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai été malade pendant la plus grande partie de ces vacances de Noël, ou si c’est vraiment ce projet qui m’a plombée, en tout cas je suis vraiment obligée de me faire violence pour vous le présenter.
Et pourtant, après la réalisation plutôt longuette et pas toute simple de la veste-manteau, je pensais enchaîner avec un projet plutôt cool. L’idée m’est donc venue de réaliser un pantalon tout simple, copié sur un modèle que j’ai dans mon armoire et qui me va bien. J’avais gardé un bon souvenir du premier pantalon que j’ai cousu en duo avec Nathalie alias Falbala et je pensais réutiliser le patron validé, avec peut-être deux ou trois petites modifications. Hum, hum!
Pantalon stretch – Cahier des charges
Il me fallait un tissu synthétique un peu épais et bien extensible, pour me coudre un pantalon un peu fuselé, ajusté, sans être slim, et bien confortable.
J’ai trouvé un tissu qui semblait convenir lors d’une de nos virées dans la caverne alsacienne et j’en ai pris une bonne longueur. Il m’en reste de quoi faire un deuxième projet – à moins que la Prof qui a pris une option dessus ne s’en saisisse ! Il s’agit d’un stretch biface assez « gonflant ». D’un côté il est bleu marine et gaufré et de l’autre il est noir et lisse.
Lors du Marché des Hollandais, l’automne dernier, je suis tombée sur des bandes élastiques rayées bleu, blanc et or (comme celles que j’ai utilisée pour le pantalon d’Augustine de la tenue « chat alors », mais plus larges). J’ai tout de suite pensé associer ces bandes avec mon tissu pour créer un pantalon stretch tendance.
Patron et ajustements
A ma demande, en partant de mon pantalon et de mon patron de base, la Prof a tracé à main levée un patron pour le nouveau pantalon stretch. Je l’ai reporté sur mon tissu et découpé les pièces, puis consciencieusement marqué la ligne de droit fil tout le long de la ligne de milieu du devant et du dos.
Nathalie a bien évidemment immortalisé ce moment important !
Puis j’ai bâti les coutures du milieu dos, les côtés et l’intérieur des jambes et procédé au premier essayage. Reclic de Nathalie…
Premières déconvenues
D’abord, le pantalon s’est avéré trop juste. On le voit bien sur les photos, il n’était pas très seyant. Dommage…
Pour pallier ce problème, la Prof qui n’est jamais à court d’idées a proposé de l’élargir sur les côtés à l’aide des bandes élastiques. Ce qui fut fait.
C’est d’ailleurs plus vite dit que fait en réalité. J’ai pas mal galéré pour positionner la bande élastique bien droite. Il a fallu a découdre et recommencer. Difficile quand on essaye de bricoler toute seule devant le miroir. J’ai cousu la bande au Monofil, fil plastique transparent qui supporte le lavage et le repassage.
Du coup, le pantalon tombait un peu mieux. Mais, grand MAIS, il est apparu que mes guiboles n’acceptaient pas du tout de suivre la ligne du droit fil. Ou comment ne pas dire que j’ai les jambes en X. On le voit très bien sur les photos, n’est-ce-pas ? J’avoue que mon moral en a pris un coup !
Donc re-séance d’essayage et d’épinglage, reprise des nouvelles lignes de droit fil, puis ouverture des premières coutures et réajustement. La jambe du pantalon était à présent tellement décalée que l’un des côtés de mes coutures d’entrejambe n’avait plus qu’à peine 5 mm de marge de couture, alors que l’autre côté en avait 3 cm. Quelle affaire !
Les dernières étapes
La braguette
Une fois que toutes les retouches ont été faites et toutes les coutures fermées (à la recouvreuse, au point de chaînette), il a fallu s’attaquer à la braguette. Celle que j’ai cousue ici est tout de même la troisième du genre et pourtant chaque exercice a été différent. Celle que j’ai cousue pour ma jupe en jean s’appuyait sur un tutoriel de Créabull. Puis pour celle que j’ai cousue – avec l’aide de Régine de l’Atelier du fil et de la Prof – pour mon premier pantalon dont je vous parlais plus haut, il me semble bien que les étapes de réalisation étaient différentes. Mais j’avoue que je ne m’en souviens plus très bien, car ça remonte à pas mal de temps.
Cette fois-ci j’ai décidé de bien noter les étapes et jusqu’à un certain point je l’ai fait, puis ça a dérapé et j’ai zappé la fin. Argh!!! trop nulle la Fanfreluche !
Conclusion, il va falloir tout de suite coudre un autre pantalon et cette fois bien prendre les notes. Cela s’appelle battre le forceps fer tant qu’il est chaud.
La ceinture
Il ne restait que la ceinture à monter et la boutonnière à réaliser. La ceinture a été coupée en forme et la face intérieure entoilée. Une triplure a été posée à l’emplacement de la boutonnière pour compenser les différences d’épaisseurs qui nuisent à la régularité de la couture de la boutonnière.
L’ourlet

Rien de compliqué dans la réalisation d’un ourlet, si ce n’est que ma bande élastique n’était pas assez longue et qu’il a donc fallu poser une « rustine » pour prolonger la bande et pouvoir créer un ourlet.
Pantalon stretch – le résultat bof bof
Bon. Que dire ? Ce pantalon stretch est très loin de faire l’unanimité dans ma tête. Il y a du pour et il y a du contre.
Le pour, c’est qu’il est incroyablement confortable. Un vrai pyjama. De plus, il est bien chaud. Après, au niveau de la taille et des fesses, il tombe pas mal. Je vais vous poster des photos de mes fesses, vous n’y couperez pas. Alors, je sais bien que je n’ai pas un fessier tout fin et mignon, mais voilà, il a le mérite d’exister…
Malheureusement, je crains que le contre ne prenne le dessus. Ce pantalon stretch ne correspond pas vraiment à mon cahier des charges, vous savez, comme je vous le disais au début de l’article « un pantalon un peu fuselé, ajusté, sans être slim, et bien confortable ». Donc, il est effectivement confortable, mais il est beaucoup trop large en bas à mon goût et d’ailleurs trop court aussi. Bref, tel qu’il est il ne me plaît pas. Nous avons décortiqué tous ces défauts avec Nathalie l’autre jour et nous sommes tombées d’accord qu’il fallait faire quelque chose.
En attendant, je vous montre les photos du pantalon stretch avant intervention – je l’espère – salvatrice, et à l’occasion je vous posterai le résultat final.
Entre temps, je recommence un pantalon. Je suis sûre que la Prof en a déjà des sueurs froides !!
Grosses bises
Fanfreluche
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