Salopette trop chouette – Garde-robe d’Augustine #11

Salopette trop chouette – Garde-robe d’Augustine #11

Regardez la salopette trop chouette d’Augustine ! Elle fait partie de la collection d’automne d’Oma Fanfreluche et elle ne devait pas être dévoilée avant que le tee-shirt assorti soit prêt à être montré. Mais voilà, elle n’a pas su attendre. Elle m’a fait les yeux doux et elle était tellement mimine avec ses petits oiseaux et ses fleurettes que je n’ai pas pu résister à l’envie de lui consacrer un article rien qu’à elle.

C’est le modèle présenté dans le livre d’Astrid Le Provost « Les intemporels pour enfants », que j’ai réalisé. Si vous le voulez bien, je vais partager mon expérience et les leçons tirées de cette cousette.

Ici la salopette est portée par un petit garçon, mais elle convient tout autant aux filles.

Salopette trop chouette – Le patron

Le patron d’Astrid Le Provost taille bien. Je l’ai réalisé en taille 2 ans après l’avoir comparé aux dimensions des leggings cousus précédemment. Les jambes sont plus étroites que celles du legging, j’ai donc hésité un peu. Mais Augustine n’est pas très épaisse et ça passe à l’aise. Donc, à ce niveau-là, rien à dire, je n’ai apporté aucun changement. Le modèle propose une bavette devant, ornée d’une poche. En revanche, il n’y a pas de bavette dans le dos, juste une ceinture avec une coulisse élastiquée. Il y a aussi une poche à poser sur la jambe gauche à l’arrière de la salopette .

Les remarques

Toujours pour la poche, j’ai suivi les repères de placement qui figuraient sur le patron (bon, je me suis trompée et j’ai mis la poche à droite – tant pis) et, en fait, la poche n’est pas du tout centrée. Elle se retrouve presque dans la couture de côté de la jambe. J’aurais dû la dépiquer et recommencer, mais, comment dire, un mélange de « Astrid Le Provost doit savoir ce qu’elle fait » et de flemme font que j’ai laissé la poche où elle était. Je ferai mieux la prochaine fois.

on voit bien que la poche est décentrée

Ensuite, j’ai regretté qu’il n’y ait aucun repère sur le patron indiquant où placer les bretelles dans le dos de la salopette. Il manque également une indication de la longueur d’élastique à insérer dans la coulisse dos. Donc, pour les deux, j’ai fait au jugé et, par chance, cela convient ainsi.

Les modifications apportées

D’emblée, j’ai été un peu déçue de ne pas retrouver sur cette salopette le look traditionnel, avec une patte de boutonnage de chaque côté. D’ailleurs, au fil du montage, il m’a semblé que l’habillage risquait d’être peu commode, avec pour seule aisance la ceinture élastiquée dans le dos. Donc, j’ai décidé de me lancer et d’insérer au moins une patte de boutonnage, d’autant que j’avais dans mon stock tout un tas de boutons pression de la bonne couleur.

Pour réaliser la patte de boutonnage, je me suis inspirée d’un tuto réalisé par Troipom pour monter une braguette boutonnée. De mon côté, j’ai simplifié la chose en posant une double patte sur la pièce dos et une sous-patte en simple épaisseur sur la pièce du devant.

Cela s’est avéré assez facile à faire, beaucoup plus facile d’ailleurs qu’une braguette avec fermeture glissière.

Salopette trop chouette – les fournitures

Pour réaliser la salopette, j’ai utilisé un velours milleraies en coton sans élasthane, acheté à la mercerie Fils et Tissu, qui existe depuis janvier de cette année rue Birkenfels, à Strasbourg Neudorf. J’ai complètement craqué pour cette couleur bleu pétrole, décorée de tous ces jolis motifs multicolores. Les photos ne lui rendent pas vraiment justice. Le tissu est bien plus lumineux.

Par ailleurs, lors des puces des couturières de Scherwiller, l’année dernière je crois, j’avais trouvé de petits attaches-bretelles que j’ai achetés sans savoir précisément ce que j’allais en faire (mais oui, bien sûr, attacher des bretelles). Une paire a donc été utilisée pour la salopette trop chouette. Il m’en reste une paire pour un autre projet.

Il n’y a pas plus à dire sur ce projet, sauf que je me suis appliquée pour les raccords de la poche devant et de la poche derrière (hum, hum, c’est loin d’être parfait, mais en réalité, c’est aussi une des raisons pour lesquelles je ne l’ai pas déplacée).

Salopette trop chouette – les photos

Et quelques unes en plus, cette fois portée par Augustine.

A bientôt pour d’autres cousettes d’automne.

Oma Fanfreluche

Collection d’automne – Garde-robe d’Augustine #10

Collection d’automne – Garde-robe d’Augustine #10

La collection d’automne que je vais vous montrer aujourd’hui est la première tranche de la nouvelle garde-robe d’Augustine. Sa maman avait, il y a quelque temps, fait un tri des vêtements trop petits pour la princesse et trop légers pour la saison à venir. Elle sait que je suis toujours à l’affût de nouveaux projets à réaliser pour la petite, aussi m’a-t-elle informée qu’il faudrait compléter sa garde-robe par quelques pantalons ou leggings confortables et un peu chauds pour l’automne.

Chouette ! J’avais quelques coupons de jersey qui feraient bien l’affaire pour coudre des leggings ou des tee-shirts, en revanche, la maille sweat était bien plus rare. Quoique… Falbala m’avait cédé quelques chutes de sweat ET du jersey. Je ne vous en dirai pas plus, mais je devine que vous les reconnaîtrez en voyant les photos qui suivent.

Vous constaterez aussi que Oma Fanfreluche une fois lancée, ne peut pas s’arrêter à quelques malheureux leggings !

Collection d’automne – les leggings

J’ai réalisé les leggings d’après le patron du legging Calin de Super Bison (patron gratuit), qui est téléchargeable sur leur site de la taille 2 à 12 ans ! C’était la première fois que je testais ce patron et j’en suis extrêmement satisfaite. Pour Augustine, j’ai choisi la taille la plus petite, donc le 2 ans, pour une fillette de 19 mois. Ce modèle taille parfaitement. Après un premier test, j’ai tout de suite renouvelé l’expérience.

Aurez-vous identifié le coupon offert par Falbala ? Voici donc les deux premières réalisations et il y en aura d’autres, c’est sûr, car ce legging est très facile à coudre.

Collection d’automne – le tee-shirt

Après cette première livraison, le papa d’Augustine a exprimé le souhait de changer un peu le code couleur de la collection d’automne. Hum, hum… comme dirait M. Fanfreluche, les « clients gratuits » deviennent de plus en plus exigeants !

OK. J’avais de toute façon envisagé de confectionner des tee-shirts coordonnés et j’ai donc cousu un haut bleu marine uni, avec une encolure boutonnée sur les deux épaules. Pour rehausser cette couleur un peu foncée, j’ai ajouté des boutons pression nacrés et surpiqué l’encolure et les ourlets des manches avec un fil mousse lurex. Le patron est inspiré de celui de la tunique à basque Fait Main que vous avez pu voir ici. J’ai simplement supprimé la basque et prolongé tout droit la couture des côtés, ainsi que celle des manches, pour avoir des manches longues.

Les photos ont été faites au gré de la disponibilité d’Augustine et de sa volonté de poser. J’essayerai d’en ajouter d’autres où on voit mieux les détails des pattes de boutonnage et des boutons, ainsi que la surpiqûre.

Edito – les photos de détail

Collection d’automne – les vestes

Pour finir, je voudrais vous montrer deux petites vestes que j’ai réalisées d’après le patron Burda n° 131 du 05/2018, taille 3 ans (stature 98).

Le bomber

Voici tout d’abord le joli bomber, avec lequel je me suis vraiment fait plaisir, car il a tout d’un grand : des poches prises dans la couture latérale, un col, une ceinture et des bracelets de manche en bord côte noir. Et surtout, une magnifique fermeture glissière en métal, toute brillante. Augustine l’a adopté tout de suite. Les poches ont été rapidement utilisées pour stocker cailloux et autres marrons glânés en cours de promenade.

Je pense que là, j’ai vraiment renouvelé le fameux code couleur de la collection d’automne. Reconnaissez-vous la patte de Falbala ?

La veste « girly »

Le patron de ce bomber m’a inspiré une deuxième version, beaucoup plus girly. En effet, il ne faudrait pas qu’Augustine se transforme en garçon manqué.

Pour cette veste, j’ai choisi une finition résolument plus « couture ». Tout est parti d’une trouvaille lors des Puces des Couturières, le mois dernier à Lingolsheim, où les Serial Piqueuses, la Prof et C., une copine couturière, ont tenu un stand pour tenter de faire un peu de place dans leur stock.

Une autre exposante proposait des boutons anciens et j’ai craqué pour 4 boutons roses tout brillants. Ces boutons allaient parfaitement avec mon coupon de sweat rose chiné (encore du rose !) et avec le galon à pompons blanc cassé acheté à la Mercerie du Bain aux Plantes, il y a quelque temps déjà.

La forme de la veste est légèrement différente que celle du bomber car, au-lieu de faire une coupe droite, je l’ai légèrement évasée en traçant, à partir de l’emmanchure, une ligne un peu courbe au perroquet. Ensuite, j’ai fait deux tentatives de décoration avec le galon: tout d’abord façon découpe princesse.

 

Finalement, je n’ai pas retenu cette version, car en dépit du fait que j’ai bien tout placé en symétrie, le galon semble asymétrique, en raison de la croisure de la veste.

Après discussion avec Falbala, je suis partie sur un positionnement plus classique, c’est-à-dire que j’ai cousu le galon à l’encolure et à l’ourlet du bas.

Par ailleurs, nous avons conclu qu’il valait mieux ne pas tenter de faire des boutonnières dans ce sweat un peu mou et extensible, d’autant que les boutons sont grands et qu’il aurait fallu faire des boutonnières assez longues. J’ai donc cousu les boutons en trompe l’oeil et posé des pressions en-dessous. Et comme pour le bomber, j’ai posé des poches dans la couture latérale.

Fin de la première collection d’automne

C’était aujourd’hui la première tranche de la collection. J’espère que ces quelques cousettes vous auront plu. En tout cas, d’autres projets sont en gestation et je vous raconterai cela dans un prochain article.

Voici quelques dernières photos de notre petite fée (il paraît que la combinaison de motifs est très tendance – haha – un peu too much quand même!). Il paraît qu’elle ne veut plus quitter son nouveau bomber. Elle l’adore car elle peut ouvrir le zip et l’enlever toute seule.

Edito

J’ai aussi une petite photo de la veste rose portée. Je constate que l’encolure est un peu trop large. Etrange, d’autant que j’ai utilisé le même patron que pour le bomber. Il est vrai que je n’ai pas ajouté de col. L’ajout d’une bande d’encolure pourrait améliorer les choses.

Excellent week-end à tous.

Oma Fanfreluche

Le T-shirt bouche à bouche

Le T-shirt bouche à bouche

Le T-shirt bouche à bouche s’inscrit plus que jamais dans le style plutôt fantaisiste de cette Serial Piqueuse ! Vous aurez bien sûr remarqué que Falbala et moi avons ce point en commun : nous ne donnons pas trop dans l’uni, le basique, le fadasse. Que ce soient les motifs camouflage pour Falbala ou les couleurs pétantes pour Fanfreluche, bien souvent nos cousettes piquent les yeux. Le projet que je vous présente aujourd’hui ne fait pas exception à cette règle.

Le tissu

Le jersey vient de notre virée mémorable à Karlsruhe, au salon Nadelwelt. J’en ai pris un petit coupon d’un mètre environ, en pensant y caser un T-shirt à manches courtes. Le coupon est resté en attente depuis lors car, en dépit de mon style disons… éclectique, je n’étais plus aussi sûre de vouloir assumer un top entier couvert de bouches. J’ai longtemps cherché un jersey uni coordonné, sans succès. Finalement, le week-end dernier, en pleine crise de déstockage, j’ai décidé de sauter le pas. J’ai fait le T-shirt bouche à bouche.

La concrétisation du T-shirt bouche à bouche

Le patron est celui de mon T-shirt de base déjà maintes fois utilisé, sous diverses formes (notamment ici, ici ou ici).

Pour le reste, voici quelques éléments de mon cahier des charges :

  • contrer la malédiction de l’encolure en V (que j’adore mais que je rate en général !)
  • caser des manches longues dans mon coupon (pas gagné, mais comme le jersey est un peu épais, je le porterai plus volontiers quand il fait frais)
  • ajouter un peu (plus) de fantaisie au modèle (!!!).

Commençons par ce dernier point.

Le bracelet de manche

Cela fait un moment que j’admire via Pinterest ou Thread&Needles, les très originales réalisations de Du Fil et mon… J’avais épinglé il y a quelques mois sa version des bracelets de manche de T-shirt customisés, pour laquelle elle propose un excellent tutoriel. Regardez par ici.

Tout d’abord j’envisageais de faire les deux faces du bracelet de manche dans le même tissu.  Mais comme j’étais en train de faire du rangement, j’ai découvert les chutes de jersey du dernier short d’Augustine et, oh miracle, c’était la même couleur que mes bouches ! Top là ! Un côté serait orange, l’autre à bouche. En plus, j’avais dans mon stock un joli passepoil satiné violet qui allait faire une finition parfaite.

Les manches longues

Evidemment, l’ajout des bracelets de manches était déjà un pas dans la bonne direction, mais pas tout à fait suffisant. Comme mon coupon était petit, il a fallu faire du patchwork. Par conséquent, j’ai rallongé en ajoutant à mes manches courtes un morceau d’environ 20 cm de long. Je l’ai cousu à la surjeteuse et surpiqué à la recouvreuse pour bien plaquer la marge de couture. C’est la face envers de la couture qui souligne et décore la jonction entre les deux morceaux. J’aime bien l’effet que cela produit.

L’encolure en V

J’aime beaucoup les encolures en V et je n’en ai pratiquement pas. La raison en est que j’ai beaucoup de mal à les réaliser correctement. Mais j’ai décidé de passer outre cet obstacle et de retenter le coup. J’ai regardé bon nombre de tutoriels sur You Tube et j’ai vu différentes techniques. Au final, j’ai suivi le tutoriel (en allemand) de Die Komplizin, qui m’a paru le plus simple, bien expliqué et éventuellement réalisable par une inapte aux cols en V.

Et le résultat ? Eh bien, je dirais qu’il est moyen, ou peut-être moyen +, si on ne tient pas compte de mon idée saugrenue de surpiquer les marges de couture à la recouvreuse. Or, on ne peut pas faire de surpiqûres en pointe avec deux aiguilles. Vous le saviez ? Oui ?  Eh bien moi je l’avais oublié. Donc voilà, Falbala a eu pitié de moi et n’a pas fait de gros plan sur l’encolure. Vous conviendrez que vue d’ici, cette encolure est acceptable. La prochaine sera mieux encore…

Conclusion

Le plus drôle avec le T-shirt bouche à bouche, c’est que je n’ai absolument rien à mettre avec, à l’exception de mon jean, bien sûr. Il va falloir remédier à cela. Je vous tiendrai au courant.

A bientôt.

Fanfreluche

PS. Ouf ! Je viens de me souvenir que j’ai un coupon de lin violet quelque part dans mon stock !!

Paniers pour l’été indien – couture et bricolage

Paniers pour l’été indien – couture et bricolage

La belle saison n’est pas tout à fait terminée, puisque ce lundi Météo France nous promet encore 29 degrés et un très beau soleil. Par conséquent, je me propose de vous montrer les deux paniers d’été que j’ai réalisés il y a peu, dans la perspective de deux anniversaires célébrés au mois d’août.

En réalité, les paniers version sac de plage, sac à main ou sac de courses ont le vent en poupe depuis l’année dernière. Malheureusement, j’ai souvent un temps de réaction un peu plus long par rapport aux courants de la mode… Ces paniers réalisés et offerts alors que le mois d’août est déjà bien avancé, seront donc des paniers pour l’été indien.

Le panier rond set de table

J’avais repéré un certain nombre de jolies réalisations sur Pinterest, en particulier des paniers ronds fabriqués à partir de sets de table. Comme l’idée me trottait sérieusement dans la tête, j’ai acheté les sets de table – il y a quelques mois déjà – et j’ai sélectionné dans mon stock un coupon de wax qui aurait pu faire l’affaire.

J’ai surtout aimé le visuel du panier réalisé par Laure (voir son site I love DIY où Laure propose également un super tutoriel).

Mais parce qu’il est parfois bon de réfléchir un peu plus, j’ai finalement choisi une toile rayée plus épaisse et aux teintes plus douces que le wax. En effet, je me disais que cela donnerait plus de tenue au panier. Par ailleurs, tout le monde n’aime pas les couleurs un peu fortes du wax. Mais ce n’est que partie remise, car il me reste encore des sets de table et le wax attend sagement son tour. Le prochain panier sera pour moi et j’adooore le wax.

Inspiration et réalisation

Pour réaliser ce premier panier, je me suis également inspirée du tutoriel présenté sur le site Les Créas de Valma, car je souhaitais doubler le panier. J’en ai repris certains éléments, mais j’ai également fait un peu « à ma sauce ». Je n’ai pas cousu de poche à l’intérieur et j’ai modifié l’ordre des étapes, ne sachant pas si ma machine à coudre accepterait de coudre à travers les sets de table en osier. Donc, j’ai fait pas mal de couture à la main.

Pour ma part, j’ai commencé par rassembler les deux faces du fond du panier, en entoilant un côté avec un entoilage thermocollant assez rigide mais fin quand même. Je suis très satisfaite de l’effet obtenu, car le panier tient bien debout, sans s’effondrer sur lui-même. J’ai ensuite cousu le fond sur les deux ronds de doublure, puis j’ai apposé le tout à l’intérieur du panier, en le fixant à la main sur tout le tour du set de table. Ce n’est pas si difficile que ça, même si je me suis un peu abîmé les doigts à force de tirer l’aiguille (aïe !!).

J’ai remplacé les anses en cuir par des sangles que j’ai fixées à l’intérieur du panier. Je sais, ce n’est pas très joli et j’aurais dû les camoufler sous la doublure, mais à ce stade, j’ai douté. Finalement, j’ai tenté la couture à la machine et dans l’ensemble, ma machine a accepté de faire les points nécessaires pour attacher les sangles. Si j’avais su, je les aurais fixées avant de monter la doublure du sac. Ce sera pour une prochaine fois.

Le poids des mots, le choc des photos !

En fait, je crois que peu de mots sont nécessaires. Pour ceux et celles qui auraient douté de l’effet produit par le panier set de table, je vous propose les photos réalisées lors de la fête d’anniversaire.

Le panier relooké

Le deuxième panier est tout différent. Il a été déterré dans la cave de la maison de ma maman, où M. Fanfreluche est graduellement en train de faire du tri. Il m’a montré ce petit panier un peu sale et moisi en me demandant de valider son voyage à la poubelle. Mais tout sale qu’il était, il était surtout bien mignon : Il avait juste la bonne taille, une forme un peu originale et des anses en simili cuir. En bref, un vieux panier somme toute assez moderne.

Le projet

La mode des paniers a donné lieu à une avalanche d’idées de customisation sur le net. Or, il se trouve que j’ai depuis deux ans un stock de jolis galons achetés à « vil prix » chez un vendeur indien lors de la Foire Exposition de Strasbourg. Certains sont déjà réservés pour un projet couture spécifique, un galon à paillettes a été coupé pour décorer un tote bag pliable, mais le galon perlé que j’ai utilisé ici était à mon sens parfait pour rehausser un sac ou une pochette.

 

La réalisation

Le panier a été nettoyé à grande eau et bien séché à l’air. J’ai acheté un tube de colle néoprène et choisi un reste de dentelle blanche pour compléter la décoration. Puis la partie supérieure du panier a été encollée, mise à sécher les 10 mn règlementaires, puis j’ai collé le galon et la dentelle. Un petit bouton broche/pins a été ajouté, car il se marie bien avec l’ensemble, je trouve. Rien de compliqué et le résultat me plaît.

La maman d’Augustine, à qui je destinais ce panier, a été ravie de son cadeau. Augustine aussi, d’ailleurs. Elle l’a immédiatement traîné à travers l’appartement, a démonté le pins… bref, elle l’a adopté. Il va falloir que je lui en fabrique un bien à elle.

Malheureusement, j’ai oublié de prendre des photos en mode « avant/après ». Vous ne verrez donc que le panier terminé.

Je ne suis pas très habituée à ce type de projet. La customisation ce n’est pas trop mon truc. Pourtant, je suis contente d’avoir donné une nouvelle vie à ce petit panier qui est, en même temps, un souvenir de Denise, qui nous a quittés.

Je vous souhaite une belle semaine d’été indien.

Fanfreluche

La robe Bretzel, à déguster sans modération !

La robe Bretzel, à déguster sans modération !

Ceux et celles qui viennent régulièrement lire ici nos délires de Serial Piqueuses auront compris entre temps que Fanfreluche – et Falbala aussi d’ailleurs, dans une certaine mesure – est une couturière alsacienne. Par conséquent, la robe bretzel coule de source. Pourtant, à aucun moment lors de l’achat de ce tissu et tout au long de la réalisation de ce projet, je n’avais compris que c’était une robe bretzel. En fait, c’est notre Prof particulièrement douée dans l’interprétation des taches de couleur (ça me fait penser à ce type de test psychologique qui s’appelle le test de Rorschach), qui a appelé mon attention sur les « bretzels » qui s’entrelacent sur ma robe.

Moi qui croyais avoir choisi un tissu estival, bleu et blanc, façon île grecque !

Me voilà revenue dans l’ambiance winstub, bock de bière et bretzel ! Chassez le naturel…

Le projet

La robe bretzel a pris naissance un jour où M. Fanfreluche m’a gentiment accompagnée au Marché des Hollandais, à Strasbourg. Il est tombé en arrêt devant ce magnifique panneau de jersey milano.  J’avais quant à moi repéré un panneau dans des couleurs similaires, décoré de tulipes, mais il a insisté pour que j’achète celui-ci pour coudre une robe droite (je comprends mieux maintenant, car M. Fanfreluche adore les bretzels…).

Réalisation de la robe bretzel

Le patron de la robe bretzel est le même que celui de la robe geisha. Si, si, je vous promets, c’est vrai. Il s’agit du patron de ma robe de base, mais adapté au panneau de jersey milano qui s’est avéré trop petit pour faire une robe d’une longueur décente pour moi.

Ajustements et points techniques

Dans un premier temps, la Prof m’a dessiné deux empiècements d’épaule, un devant et un dans le dos, afin de faire rentrer la robe dans le coupon dont je disposais. Je vous montre le premier jet de ma robe bâtie.

Dans un deuxième temps, il a fallu ajuster le dos de la robe qui faisait de vilains plis sur les côtés et présentait un surplus de tissu au niveau de ma cambrure. Le dos a donc été repris sur les coutures latérales et nous avons ajouté une pince verticale pour tenir compte de ma cambrure. Il a également fallu remonter le dos au niveau de l’empiècement dos.

La troisième étape fut la correction de la pince poitrine. En effet, vous aurez compris en lisant l’article sur la robe geisha, que c’était une zone à problème. La pince a été élargie, rallongée et descendue de deux centimètres environ. Falbala a shooté la séance de retouches et, comme d’habitude, ça a fini en rigolade !

Zoom sur la pince poitrine

Je suis bien plus satisfaite de cette version de la pince poitrine. Par conséquent, vous n’y couperez pas, il a fallu faire quelques photos en gros plan !

Le shooting de la robe bretzel

Outre quelques photos in situ, Falbala m’a organisé une sortie en mode touriste, pour placer la robe bretzel dans son contexte.

Bon ce ne sont pas les îles grecques, mais le soleil strasbourgeois était au rendez-vous. Je vous propose quelques jolies vues des ponts de l’Ill et de la « fontaine giclette » (dixit Falbala).

Et pour finir un clin d’oeil au street art, parce que ça fait très plaisir à Falbala. Et moi aussi j’aime bien.

J’espère que vous avez aimé ce petit tour dans les coulisses de ma cousette alsacienne et je vous souhaite une excellente soirée.

A bientôt

Fanfreluche