Péché d’orgueil – l’atelier de Falbala

Péché d’orgueil – l’atelier de Falbala

Fanfreluche qui vient d’équiper son atelier de couture avait envie d’y consacrer un article. Après réflexion et recherches sur la toile, il y a effectivement une flopée d’articles où les couturières montrent fièrement leur espace de travail. Jusqu’à présent, j’avais un peu peur que ce genre d’articles ne présente en fait qu’un seul intérêt, celui de montrer ou d’exhiber ses jouets… Péché d’orgueil.. Oui mais c’est pour donner des tuyaux, sur l’organisation etc …. mmm..  Bon j’avoue mon malaise : mon atelier est immense, donc j’ai vraiment des scrupules à le dévoiler surtout quand je vois certaines s’échiner à gagner le moindre centimètre carré pour y entasser leurs trésors. Voilà c’est dit, je me sens déjà (un peu) mieux !!!

Après avoir cousu pendant des années sur un coin de la table de la salle à manger, j’ai finalement installé mon atelier dans une grande (oui je crois qu’on a compris) pièce mansardée, sous le toit. Alors, oui elle est immense mais elle présente néanmoins deux inconvénients majeurs : une chaleur torride l’été et un froid glacial l’hiver.. Oh oui, comme s’est esclaffée ma Fanfreluche, je suis la Cosette de la couture. M. Ténardier, euh M. Falbala doit encore m’installer un chauffage à la hauteur.

Tables de coupe :

Mes travaux couture ont commencé par des rideaux de taille assez conséquente. Comme j’en avais marre de poser mes tissus par terre pour les couper (et de chasser le chien qui leur tournait autour et venait s’y installer dès que j’avais le dos tourné), j’ai absolument voulu m’équiper de tables de coupe digne de ce nom : deux grandes planches massives achetées dans un magasin de bricolage (chacune de 2,40 m sur 80 cm, je vous avais prévenu..) que j’ai poncées avec amour et vernies. Elles reposent sur des tréteaux réglables en hauteur (Ikéa, oui j’avoue le paradis pour s’équiper). L’espace en dessous permet d’y mettre pas mal de boîtes (les fameuses boîtes secondaires de tissus).

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Les tables de travail :

Ce sont des plans de cuisine récupérés en méga solde chez Ikea (ou à vil prix comme dirait M. Falbala), c’est de la « choucroute » comme dirait Tatie Onemei (= pas du bois massif) mais pour coudre ça suffit largement. J’ai utilisé les mêmes tréteaux que pour les tables de coupe. Là encore, vu la masse de tissu à manipuler suivant les travaux, il me fallait une table pour la machine à coudre et une table pour la surjeteuse. Ben oui quoi j’ai de la place donc je ne vais pas me priver !

Les machines :

Il y a trois machines dans mon atelier. Tout d’abord la surjeteuse Babylock. Je ne pourrai plus vivre sans. Elle a été achetée conjointement avec tatie Onemei avec une garde partagée, elle la semaine, moi les week-ends plus les périodes de vacances. Puis tatie Onemei a voulu du temps plein donc elle s’en est rachetée une autre. Je l’ai baptisée affectueusement ZZ top parce qu’elle déménage !! The machine à coudre a été offerte par M. Falbala dans un immense moment de générosité. Oui Fanfreluche, c’est une Rolls Royce que je maitrise à peine tant elle a de possibilités. Je l’ai baptisée Esméralda. Elle me toise très souvent avec son air supérieur et je l’entends souvent me dire que je ne la mérite pas (encore). Elle a remplacé ma Janome basique que j’ai donné à une collègue de travail. La troisième machine c’est Nicole. Elle appartenait à ma mère. Elle a un côté magique indéniable puisqu’elle incarne le génie créatif de ma mère. Bon c’est vrai la magie n’opère pas toujours !! Elle n’a pas (encore) de place attitrée mais elle est à côté de moi quand je couds.

Les rangements :

Je ne vais pas revenir sur la description culpabilisante des boîtes de tissus (c’est par ..). J’ai un seul pan de mur droit (oui je sais : Cosette !!!) contre lequel j’ai installé un grand meuble de rangement Ikea avec étagères sur la partie supérieure pour les classeurs / boîtes patrons, les revues et bouquins de couture. Dans la partie inférieure fermée (heureusement!) j’y ai casé toutes mes boîtes mercerie. Un côté est consacré au stock de laine ainsi qu’aux bouquins de broderie. Les fils et les aiguilles sont installés près de leur machine (merci Ikea une fois de plus et les magasins de bricolage). Les règles quand elles ne voyagent pas dans le sac à mesurous de Fanfreluche, sont suspendues près des tables de coupe.

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Il y a enfin un élément indispensable dans cet atelier, hormis mon alter-égo Falbala, c’est l’installation musique. M. Falbala qui est passionné d’hi-fi et de musique m’a installé des petites enceintes et un amplificateur sur lequel je peux brancher mon Ipod, ça évite de trimballer et de stocker les CD. Ce n’est pas une installation mirobolante comparée au matos de M. (qui fait la grimace devant mon Ipod) mais ça fait l’affaire. J’ai toujours besoin de musique quand je couds…

Voilà j’espère que ce petit aperçu de mon (grand) péché d’orgueil vous inspirera pour vos installations.. Soyez vous aussi orgueilleuses!!

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Falbala

Tshirt Battle spring

Tshirt Battle spring

Ou quand un Tshirt a décidé de résister sur tous les fronts.. Le tissu « desert storm » était trop beau.. Il en restait un bout mais pas assez pour un Tshirt donc pour pouvoir le réutiliser, il fallait le combiner avec un autre jersey. Partie en chasse pour un jersey noir de même élasticité / texture, Falbala dégote un beau tissu mais la vendeuse lui dit: mais non prenez celui-là il est mieux… Falbala n’est pas contrariante, c’est aussi le problème quand on reste convaincue qu’on en sait moins que les « professionnels » du tissu.. Bonne question à soulever la prochaine fois (sur les conseils de la Prof), mais il est mieux en quoi??

Le Tshirt est coupé sur la base du patron maison et prend cette fois en compte les retouches de la Prof qui sait faire des tichirtes…Le dos, les manches et l’encolure seront en noir. Mais voilà le tissu noir est bien moins élastique que le desert storm et pour faire l’encolure c’est la galère, même en suivant les instructions de la Prof es tichirtes … La prof réalise la différence d’élasticité du tissu noir et préconise une encolure-enforme qui nécessite pas mal de temps à élaborer… Sur la base de ce nouveau patron, une nouvelle encolure est coupée mais elle est beaucoup trop petite par rapport à l’encolure… Falbala sort sa trousse (oui cette fois avec les crayons 4B ou que sais-je..) et refait le patron. Cette fois il aux bonne dimensions mais pour une finition type biais comme le premier Tshirt ça baille de partout…

20170326_113947_resizedOn passe au plan B et on recoupe une simple bande de tissu dans le tissu desert storm cette fois, celui là est bien élastique.. le montage de l’encolure reste un point délicat qui prend du temps. Une fois surjetée, le reste du Tshirt va tout seul… On n’est pas loin de l’exploit à la « Cécile Morel », tout tombe relativement bien.. Mais reste encore à faire les finitions et c’est là que tout dérape une fois de plus.. La couture à l’aiguille double est un cata, essais après essais ça ne fait qu’empirer,  même une aiguille simple jersey n’arrange rien du tout..  Le tissu desert storm est très mou et se prête très mal aux piqûres.. Et découdre des coutures faites à l’aiguille double sur un surjet est vraiment coton!!! Finalement toutes coutures de finitions seront faites à la main, encolure et ourlets. Le Tshirt a passé le dernier test, le noir n’a pas déteint sur le desert storm (ouf)…

Au fait c’est quoi notre prochain cours thématique? faire un Tshirt en deux heures max! snifff….

 

Et en cette belle journée, Fanfreluche a mitraillé dans ce joli parc qui commence à bien fleurir:

Ah c’était dur de revenir au bureau.. allez une petite dernière

Falbala

Salon mode et tissus #1 mars 2017 – reportage photo

Salon mode et tissus #1 mars 2017 – reportage photo

Ah quelle belle journée, et ensoleillée de surcroît!!! C’était bien la peine de se mettre martel en tête… Cette 30e édition de Sainte-Marie-aux-Mines s’est révélée pleine de surprises agréables… Tout d’abord notre Fanfreluche a connu son heure de gloire.. Elle a été interviewée par FR3 dès notre arrivée.. Bien sûr Falbala devait faire partie du reportage mais quand elle a vu les caméras, elle a filé à l’anglaise laissant la Fanfreluche assumer le truc.. Ben quoi elle pensait que c’était une interview pour la radio, et en plus elle est très timide…. C’est passé en direct, faut qu’on retrouve la chose, mais Falbala a au moins (à une distance respectable) immortalisé la scène.. Voici la preuve en image:

Edito: et voici la vidéo de l’émission diffusée en direct à 9h50 du matin (c’est le dernier reportage du magazine du matin).

Dès qu’on s’est retrouvées au milieu de tous ces tissus, j’avoue que le sentiment de culpabilité s’est un peu envolé.. Falbala a respecté son engagement: rien que des tissus en maille, jersey pour faire des petits hauts et pas dans des quantités gargantuesques, au moins ça limite la gestion des chutes.. Un nouveau stand proposait des fermetures éclair très originales, des cols en dentelle… Fanfreluche et Falbala ont fait une petite razzia…

Mais on n’est pas passé loin du dérapage intégral. Ce magnifique tissu camouflage en molleton, vanté par la vendeuse comme étant du Balmain (rien que ça) a tout de suite attiré Falbala. Mais il ne restait qu’un mètre et un petit bout (certes en grande largeur).. Bon bien sûr qu’on prend tout ce qui est dispo. Quelques minutes plus tard, la vendeuse nous interpelle parce qu’elle a retrouvé un plein rouleau…. Les images fusent, ah oui faire une jolie robe toute simple, et puis la nouvelle collection de l’armée de terre!!! NON! et puis le molleton ça tient trop chaud.. Juste un petit sweat.. Ah mais quand même en robe, il aurait été pas mal ce tissu…

Fanfreluche quant à elle a failli craquer pour de magnifiques tissus très colorés qu’elle voulait détourner pour en faire un bomber.. On a tourné et viré dans la section coupons. Y avait de très beaux tissus qui auraient pu faire l’affaire mais ils manquaient de motifs ou n’avaient pas la bonne couleur.. Bon là aussi, on a laissé le projet mijoter tout doucement, être sûre du patron et de la hiérarchie des projets.. Ben oui, en plus avec l’arrivée de la petite Augustine, cela multiplie les envies et les projets…

Et voici les achats de Fanfreluche qui a finalement été vraiment sage.

Vous avez vu que Falbala mitraille (c’est vrai elle est notre reporter photo attitrée – tout le monde ne peut pas être devant les caméras, n’est-ce-pas?!) Alors Fanfreluche a voulu vous la montrer à l’oeuvre.

Ensuite direction l’exposition sur les machines à coudre Singer.. de vraies petites merveilles exposées.. Falbala y a retrouvé avec un brin de nostalgie la machine de maman Falbala, et Fanfreluche a aussi retrouvé la machine sur laquelle elle avait appris à coudre.. Mais nous vous laissons admirer cette jolie collection, disposée avec art.

 

Et bien sûr nous avons assisté au défilé de mode avec trois nouvelles créatrices et de superbes collections.. La prochaine fois faudra vraiment qu’on arrive avec pas mal d’avance pour avoir de bonnes places et faire de meilleures photos.. Cette année les créatrices sont Émilie Bihler, Sarah G. Collection et Afyda Antara. Nous avons juste eu le temps de voir les magnifiques pièces exposées par Afyda Antara, des petites vestes en cuir absolument splendides et originales.

Sélection du défilé d’Emilie Bihler:

Sélection du défilé de Sarah G. Collection

 

Et une sélection de la collection d’Afyda Antara

Voilà une journée bien remplie, nul doute que ce soir avant de nous endormir, nous allons compter les coupons vus et achetés, et dans nos rêves imaginer les modèles les plus fous.. tout ça va bien tourbillonner dans tous les sens..

Alors on vous dit bonne fin de week-end…

Fanfreluche et Falbala

 

 

Salon Mode et tissus 2017 #1 – le cruel dilemme

Salon Mode et tissus 2017 #1 – le cruel dilemme

Les premières éditions du Salon Mode et tissus de Sainte-Marie-aux-Mines nous plongeaient dans un état fébrile d’excitation où les rêves les plus fous étaient permis…. Maintenant, au vu de nos stocks grandissants, c’est plutôt un sentiment de culpabilité qui nous envahi… Surtout que le marché des Hollandais n’est pas très loin.. Bon ce sont les deux grandes occasions d’acheter du tissu donc on ne va pas se priver totalement, mais on va tâcher de mettre des limites et d’énoncer des principes à suivre, si quand même… Alors nous avons décidé de faire un programme rationnel et sérieux d’achats, basé sur des projets précis et bien sûr tenant compte avant tout de ce que nous avons déjà. Halte à l’accumulation à tout va, façon écureuil qui remplit tous ses nids et oublie qu’il a tant de planques…

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Pour ma part, le rangement de la pièce couture ce week-end a été édifiant. Je voulais installer le joli rangement à aiguilles de ma Fanfreluche et il fallait au préalable que je mette un peu d’ordre dans toutes mes affaires, et surtout dans les boîtes de tissus. J’ai donc commencé par les ranger.

Comme toute bonne serial addict piqueuse, mes tissus sont rangés dans des boîtes. Je comptabilise à ce jour trois boîtes principales, ainsi que des plus petites, hum.. des annexes… Ce n’est pas le propos ici, donc je ne ferai pas mention des boîtes mercerie (bendele, biais, fermetures éclair, dentelle et j’en passe…)

 

Alors avant de s’engager à des promesses, commençons par le bilan des tissus avec les boîtes principales :

  • les tissus d’hiver…La boîte est pleine et archi-pleine. Bon l’édition de Ste Marie concerne le printemps / été …
  • Les cotonnades et les tissus été. C’est bien rempli aussi mais il y a un peu de marge.
  • La boîte fourre-tout avec les projets en cours, les projets en phase de maturation ou d’hibernation profonde, les ratages qui pourraient avoir une deuxième chance, les fringues qui pourraient servir de patron… UN FOUILLIS… Cette boîte est désormais consacrée aux tissus décoration / ameublement, pour des projets de nappes, housses de coussins, accessoires divers…

Les boîtes annexes :

  • Les tissus de Noël. Alors là je vous arrête. Non ça ne rentrera pas dans la 3e boîte désormais bien rangée. Il s’agit de projets bien spécifiques et de tissus différents.
  • Les chutes réutilisables (faut vraiment qu’on travaille sur la liquidation des chutes..)
  • Les tissus de doublure, l’entoilage
  • Les tissus spéciaux (coton enduit, molleton, ouatine)
  • Les tissus de recyclage (« vieux » draps et housses de couette imprimés, rideaux). J’avoue il y a au moins deux boîtes pour ces tissus, une fois de plus le «syndrome écureuil» a frappé. Ce ne sont pas vraiment des tissus achetés, donc ça ne devrait même pas rentrer dans la comptabilité des tissus. En plus, ils servent assez souvent notamment pour des doublures de sac ou autres et permettent donc d’éviter d’acheter des tissus (oui je sais là c’est le syndrome « excuse à tout va » pour revoir les chiffres et les stats à la baisse) .

Les « engagements »:

Ce matin le nez dans mon café, j’étais en train de penser à la conclusion à faire de cet article (en cours de préparation depuis hier) et je n’avais qu’une idée en tête: faut pas qu’on y aille, faut pas qu’on y aille…. Et c’est vrai bon sang, j’ai au moins de quoi faire des tonnes de vestes et de jupes, voire de constituer toute la nouvelle collection « Desert Storm » de l’armée de terre… Je ne peux même pas dire que je me fais mon cadeau d’anniv’ parce que j’ai été somptueusement gâtée par mes cops et Monsieur Falbala..

Martine a proposé qu’on se limite financièrement en ne prenant que du liquide (en plus une somme dérisoire, ppffff), sans carte ni chéquier.. Alors là, je ne vais pas sortir des excuses à deux balles, je ne suis pas sûre d’être assez forte pour tenir cet engagement… En plus faut rentabiliser le déplacement (surtout que cette année, je dois participer aux frais d’essence, dixit Fanfreluche. OK mais je ne paie pas pour le tunnel cette fois!!). Et si on tombait sur un tissu magnifique mais hors budget??? A ce compte là autant ne pas y aller….

D’un autre côté, Sainte-Marie représente l’une des deux grandes occasions d’acheter du tissu. Faut quand même se faire un peu plaiz’!! Y a des super stands et j’y trouverais certainement de quoi réaliser mes envies du moment: faire des hauts (des tichirtes, tuniques ou des gilets), ce qui en plus sera adapté à cette saison. Donc à Sainte-Marie, l’accent pourrait être mis sur les tissus en maille, jersey de coton. Ce genre de tissu fait cruellement défaut à ma collection, sisi promesse d’ivrogne qui n’a rien picolé depuis hier soir! Bon je dois quand même avoir 2 grands coupons de jersey (un noir et un coloré) et des restes du Tchirt « desert storm ». Mais faut quand même que je puisse faire des assemblages de couleur (du style vert kaki, vert clair, vert foncé, vert camouf’ etc..). Allez, ce sera l’unique promesse de cette édition: (essayer) de résister à toute autre tentation pour d’autres types de tissus.

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Sera toujours temps de faire sa mea culpa à notre retour de Sainte-Marie… Et au pire, je connais maintenant toutes les bonnes adresses de magasins qui vendent de belles (et grandes – méga grandes) boîtes…

 

Très belle journée ensoleillée à tout le monde ..

Falbala

L’écharpe viking

L’écharpe viking

L’écharpe viking n’a rien à voir avec un quelconque point ou modèle scandinave… C’est juste que quand j’ai commencé à la tricoter, mmm.. il y a quelques hivers, M. Falbala faisait sa « crise » viking donc je lui avait offert la série du même nom. Et bien sûr je tricotais tout en écoutant/regardant cette série. Et là, je n’ai pas arrêté de faire des erreurs parce qu’au lieu de simplement écouter, je restais scotchée sur les images et les yeux bleus du personnage principal… Enfin bon, faut admettre que le regard est fascinant et qu’il vous fait mélanger mailles endroit et mailles envers, non?

Ce projet d’écharpe au point de chevron piqué a été abandonné un temps puis quand j’ai voulu m’y remettre je ne trouvais pas plus le papier sur lequel j’avais noté le détail du point… projet boulet immédiatement enterré…. En mettant de l’ordre dans mes pelotes ces dernières semaines, je l’ai retrouvée et je me suis dis qu’avant de défaire le morceau assez conséquent quand même, j’allais lui laisser une dernière chance. J’ai refarfouillé dans les bouquins de tricot de ma mère et j’ai fini par retrouver le point. Après avoir examiné les derniers rangs sous toute leur couture, j’ai enfin retrouvé là où je m’étais arrêtée… Mais même sans la horde de vikings, j’ai dû faire et défaire assez souvent…

Bon vous l’aurez compris c’est un point que j’ai eu du mal à mémoriser, et pourtant il n’est vraiment pas compliqué. Il nécessite un nombre de mailles divisibles par 8 (plus les mailles lisières) et se fait sur 4 rangs:

  • Rang 1: « 1 maille envers, 3 mailles endroit »
  • Rang 2: « 1 maille endroit, 5 mailles envers, 1 maille endroit, 1 maille envers »
  • Rang 3: « 2 mailles endroit, 1 maille envers, 3 mailles endroit, 1 maille envers, 1 maille endroit »
  • Rang 3: « 2 mailles envers, 1 maille endroit, 1 maille envers, 1 maille endroit, 3 mailles envers »

Ce point donne un joli relief sur l’endroit, et l’envers est assez différent mais laisse voir les chevrons

Pour ce modèle j’ai utilisé la laine Katia Merino 100% effect (extra fine, sniff) (coloris 603 vert). J’ai liquidé les 6 pelotes que j’avais en stock. Elle n’est pas aussi longue que je l’aurais souhaitée mais vu le mal qu’elle m’a donné et le fait qu’elle n’est plus disponible à la grange à laine (ouf!), elle restera comme elle est. Bon ça me changera de mes écharpes habituelles sur lesquelles je marche presque, tellement elles sont longues….

20170226_180418Bonne soirée

Falbala