T.shirt version homme – le doudou bleu layette

T.shirt version homme – le doudou bleu layette

Autant je suis une accro au vert, camouflage, autant Monsieur Falbala est un accro au bleu layette. Les chemises et les chaussettes sont impérativement et majoritairement bleu ciel.. Donc lors de notre virée à Karlsruhe, j’avais acheté un jersey de coton pour lui faire un Tichirte, un magnifique jersey bleu layette chiné qui a été largement approuvé.. un vrai doudou.. Et dans la foulée, ma Fanfreluche a également acheté ce jersey chiné dans une autre couleur pour pour M. Fanfreluche… j’attends d’ailleurs avec impatience le résultat..

J’ai pris comme base le patron du T.shirt dans l’ouvrage « La couture au masculin » de Toshio Kaneko. Il y a assez peu d’ouvrages ou de patrons pour homme, ce bouquin est intéressant car il comprend tous les patrons de base pour homme, chemises avec différents cols, T.shirt et sportswear, pantalons et pyjamas. Les schémas explicatifs sont assez clairs. il reste à tester d’autres patrons pour se faire une véritable idée. Vu la tendance extra large des patrons japonais pour femme, je m’étais dit que ce serait parfait pour le « petit » bidon de Monsieur Falbala. Il a fallu quand même reprendre et élargir un peu le patron, sur la base de l’un de ses T.shirts.

L’essayage s’est fait via photos parce que Monsieur a fait son timide.. Un grand bravo à la prof aux yeux de lynx qui a fait les retouches sur la base des seules photos..

 

J’ai dû « bricoler » les dimensions de l’encolure puisque le patron préconisait du bord côtes que je n’avais pas. J’ai fait l’encolure avec le même tissu. Au niveau du montage, j’ai fait comme pour mes tichirtes: montage à la surjeteuse et machine à coudre (aiguille double) pour les ourlets. Bon sur les photos Monsieur Falbala se lâche quand même sous l’œil attentif du chien!!

 

Patron certainement à refaire d’autant plus que les T.shirts de M. Falbala ont une durée de vie assez limitée, vu la vie dure qu’ils mènent!! Bonne fin de week-end.

Falbala

Dans la série des sweat « Maëlle » II

Dans la série des sweat « Maëlle » II

Ce patron m’a tellement plu que j’ai décidé d’en faire un second en manches courtes. Et il y en aura probablement d’autres, en bicolore pourquoi pas.. Dans l’immédiat, j’avais encore un grand morceau de jersey camouflage, toujours acheté à Karlsruhe,  dans des teintes  plus classiques que le premier.. Parfaitement adapté à la nouvelle coupe .. d’été ! L’idée au départ était de faire une robe mais le tissu me paraît trop mou pour ça. J’ai donc changé de plan: un T.shirt Maëlle à manches courtes et probablement un sweat manches longues avec le reste.

Pas de surprise au montage, j’avais fait les modifications (minimes) sur le patron et tout s’est déroulé sans anicroche. Même l’encolure n’a pas été trop galère. Bon elle est certainement améliorable!! La seule différence avec ce tissu par rapport au premier, pourtant acheté sur le même stand, est qu’il roulotte énormément. J’ai dû « stabiliser » le tissu à grand renfort d’épingles (et de coups de fer) pour récupérer le droit fil.. Cette opération m’a pris pas mal de temps… J’ai replié délicatement le reste du tissu pour pouvoir le réutiliser plus facilement la prochaine fois..

Au niveau des finitions, j’ai utilisé la technique de la bande aussi bien pour l’ourlet du bas que pour l’ourlet des manches. Je ne sentais pas la double aiguille sur ce tissu, peut-être parce qu’il roulotte beaucoup.. En dépit du repassage il gondole un peu… Ma Fanfreluche a quand même suggéré de faire une surpiqûre à la double aiguille…

Et quelques photos du Tichirte porté:

Bonne semaine à tous

Falbala

Sweat-shirt raglan « Maëlle » de Marie Poisson – camouflage enfant

Sweat-shirt raglan « Maëlle » de Marie Poisson – camouflage enfant

Le week-end, même s’il a été court cette fois, a été productif. J’ai fini un projet en chantier depuis le mois d’avril, non je ne vous le montrerai pas tout de suite parce que c’est pour un anniversaire qui n’est pas encore passé et puis ce sont des nouvelles techniques que j’ai expérimentées dans la perspective de l’anniversaire de ma Fanfreluche (juillet)… Ha ha.. le suspense monte.. donc rien avant juillet sauf si bien sûr je change (encore) de plan pour ma Fanfreluche..

Et puis, et c’est l’objet de ce petit article, j’ai terminé le sweat-shirt raglan de l’excellent ouvrage de Marie Poisson: « Coudre le stretch« .. Cet ouvrage a eu beaucoup de succès sur la toile et à juste titre. Je dois dire que j’ai rarement vu des patrons dessinés de manière aussi intelligente. D’une part, le tracé des patrons est très facile à visualiser, pas comme pour les Burda et autres revues de couture où il faut vraiment chercher les morceaux de patron qu’on veut reproduire. D’autre part, tout est présenté de manière très claire pour les retouches : les lignes de taille et de hanches figurent ainsi que la ligne pour raccourcir ou rallonger un patron en fonction de la stature (qui est bien entendu donnée pour chaque patron). Les explications sont limpides même si nous avons quand même été très bien rodées par la Prof qui sait faire des tichirtes!! Cet ouvrage comprend une partie sur les différents types de maille, la technique pour coudre la maille et ensuite toute une série de patrons basiques déclinables selon toutes les envies. Que demander de plus!! Vraiment un ouvrage à avoir dans sa bibliothèque couture!!

J’ai commencé par tester le sweat raglan et j’ai opté pour des manches 3/4. J’adore les manches raglan et j’avais ce jersey de coton acheté à Karlsruhe, lors de notre dernière virée tissus Nadelwelt, qui n’attendait que d’être coupé. Un joli jersey camouflage avec des couleurs très vives. Vraiment celui-là vous ne pouvez pas dire que je l’avais déjà!! Il est très original et monsieur Falbala a décrété que c’était un camouflage enfant.. et même Tatie Onemei qui déteste mes camouflages habituellement, a trouvé qu’il était chouette, alors….

Alors je l’ai coupé en taille 36 et rien à reprendre!!! Nan je blague….je l’ai coupé en 38 (mensurations de la poitrine oblige, mais bien sûr que si!!) mais j’ai repris de 0,5 cm sur les manches qui étaient un peu larges ainsi que sur les côtés. j’aurais tout aussi bien pu tenter le 36, mince alors!!! j’ai enlevé 2 cm dans la hauteur vu que le modèle était pour une stature de 1,68 m.. Bon je sais que ma Fanfreluche va dire qu’il est encore un peu large, mais c’est un mix entre tichirte et sweat.. et je n’aime vraiment pas quand ça moule!! ça on le sait!!

Je n’ai pas rencontré de difficultés particulières au niveau du montage sauf pour la bande d’encolure parce que je l’avais coupée dans le droit fil au lieu du biais.. mmm… heureusement que la Prof a eu l’œil pour ça. Une fois coupée dans le bon sens ça allait (presque) tout seul!! Et puis en voulant recouper le marges de couture (vu que je l’avais testé avec 2 cm « ocazou ») j’ai fait un trou en dessous de l’encolure dos.. grrrrr… Mais j’ai trouvé à la mercerie du bain aux plantes une étoile rouge thermocollante, pile poil dans les couleurs du sweat.. J’ai d’abord collé une rustine sur l’envers du tissu pour stabiliser le trou et éviter qu’il se propage puis j’ai collé l’étoile, avec quelques points à la main pour qu’elle ne se barre pas au premier lavage.. Le sweat a été monté entièrement à la surjeteuse sauf les ourlets des manches avec une aiguille double.

Toutes les bonnes choses ont une fin et le week-end est presque terminé.. Mais le beau temps est de retour, alors très bonne semaine à tous..

Et quelques photos du T-sweat porté

Falbala

Housse de couette « rêves de tahitienne »

Housse de couette « rêves de tahitienne »

Après ces sacs délicats à monter, j’avais envie de faire quelque chose pour moi, de simple et facile comme une housse de couette. Enfin simple et facile mais qui prend du temps vu la quantité de tissu à manipuler.. Comme dirait ma Fanfreluche: oh mon dieu, une housse de couette par cette chaleur??? Les soirées sont fraîches à la campagne quand même!! Bon j’admets, elle ne va probablement pas servir ce soir (ni la couette d’ailleurs!).. Ce magnifique tissu m’avait déjà tapé dans l’œil et samedi à Mondial tissus, je n’ai pas résisté d’autant que c’était une grande largeur.. QUOI encore du tissu??? Non mais je rêve!!! mais il était si beau avec toutes ces fleurs.. un vrai paradis tahitien!

La housse de couette est d’une dimension 2,20 m. sur 2,40 m. A la différence d’un premier essai je suis restée sur les dimensions données de la couette car c’est une couette d’été et elle est assez fine. Je me suis inspirée des modèles Ikea que je trouve assez bien pensé: d’une part pas de rabat (ça fait des tonnes de tissu à repasser et à rentrer sous le matelas) mais un simple ourlet avec une ouverture centrale d’environ 75 cm, et des petites ouvertures latérales sur la partie supérieure de la couette, cela permet d’attraper la couette et de mieux la positionner dans la housse. Je n’ai laissé que 10 cm pour les ouvertures latérales mais je laisserai plus la prochaine fois parce que c’est vraiment petit pour faire l’ourlet, pire qu’un ourlet de manche…

Pour les oreillers, j’avais prévu un tissu uni dans une des teintes de la housse mais en voulant couper les taies d’oreiller,  je me suis rendue compte que je n’avais pas pris assez de tissu. J’avais calculé 60 cm X 60 cm alors que mes oreillers sont standards et font 65 cm X 65 cm.. Pour éviter d’en racheter (ah tout de même!), j’ai donc récupéré un morceau du tissu de la housse de couette, que j’ai rajouté au tissu uni. Il n’en restait vraiment beaucoup et avec ce rajout le rabat n’est que de 14 cm,  donc un peu juste. Mais en dormant profondément dans le parfum des fleurs, ça devrait faire l’affaire..

Allez bonne soirée et faites des rêves tahitiens!!

Falbala

Sac à ouvrage Ribeauvillé ou la revanche sur le décovil

Sac à ouvrage Ribeauvillé ou la revanche sur le décovil

Je vous ai déjà parlé de mes déboires avec le décovil dans le cadre des différents sac cousus pour notre Martine (d’abord le sac cata, puis le sac back up..). Pour donner du volume et de la tenue à un sac il n’y a rien de mieux mais le décovil est une matière sauvage et capricieuse qui ne se laisse pas dompter facilement. La Prof qui a de la suite dans les idées, a remis sur le tapis le décovil dans la perspective de mes différents projets de sac, dont je vous reparlerai plus en détail prochainement.

Le plus « urgent » de mes projets était un sac pour l’anniversaire de Denise.  Une petite souris m’ayant dit qu’elle se trimballait un sac moche pour ses cours de broderie, l’idée était toute trouvée pour son anniversaire.. Bon les sacs, j’ai déjà fait (piece of cake! mmmm… encore un péché d’orgueil!!). Par manque de temps, j’ai dû piocher dans mes réserves pour trouver le tissu. C’est bien, ça permet aussi de liquider les stocks!! J’ai trouvé un petit coupon qui provenait des stocks de ma mère. Le tissu est magnifique et tout à fait approprié pour un sac. Et la petite souris a validé le tissu. Mais voilà c’était sans compter sans un certain nombre de déboires…

Tissu d’origine (stock de ma mère)

Le montage du sac n’a pas posé de problème, je me suis déjà fait la main à plusieurs reprises sur ce modèle. Arrivée à la doublure c’est là que les ennuis commencent puisque le décovil intervient.. Sur les conseils de la Prof aux challenges (in)surmontables j’ai découpé le Décovil de manière à ce qu’il ne soit pas pris dans les marges de coutures, sinon c’est trop épais et c’est la galère ensuite à coudre. Cette fois-ci j’ai anticipé le problème de la couture des angles en évidant la partie qui serait prise dans les angles.. Je me sentais plutôt fière de moi!! Ah ah!!.. le décovil est soigneusement fixé au fer, jusqu’ici tout va bien. On laisse refroidir le temps requis, au moins une demi-heure, et ensuite on assemble la doublure. Lorsque j’ai retourné la doublure pour l’assembler au sac, méga cata: tout le décovil s’est décollé..  Arghhhhhhhhhhhhh!! J’insiste, j’essaie tout de même de coudre la doublure au sac et tout part en vrille, la doublure est trop volumineuse…

Pour noyer mon chagrin, je suis allée montrer la chose à Tatie Onemei dont les yeux s’allument et brillent de mille feux lorsqu’elle voit le tissu du sac.. Elle s’extasie tellement sur ce tissu que je finis par accepter de le lui donner, une fois le problème de la doublure réglée. Et en contrepartie elle me sort tout un tas de tissus pour refaire un sac pour Denise, dont un magnifique tissu de Ribeauvillé. Pour celles qui habitent dans la région, le magasin d’usine de Ribeauvillé permet également d’acheter des splendides tissus au mètre, de très bonne qualité.

La Prof qui a plus d’un tour dans son sac (ah ah, oui celle-là était facile j’avoue) suggère cette fois de coudre le décovil sur la doublure pour éviter les problèmes de décollement. Pour limiter le volume de la doublure, je recoupe (parfois un peu trop) le décovil encore plus en dessous de la marge de couture. Donc nouvelle opération qui se passe mieux sauf  au niveau du montage sac et doublure et cela pour plusieurs raisons: l’épaisseur du Décovil fait pencher le pied de biche et pose problème pour faire une couture droite et le sac est tellement rigidifié qu’il est difficile à manipuler pour la couture.  Il ne reste pas bien à plat.. J’aurais probablement dû faire cette couture à la main.. Impossible de faire une surpiqûre droite et propre pour faire une jolie finition. Mes finitions ne sont vraiment pas top mais je ne peux pas faire mieux, j’ai juste refait une petite surpiqûre au niveau des sangles.  Mon deuxième essai de surpiqûre a laissé des traces sur le tissu, malgré un deuxième relavage, sniff..

Il existe un accessoire à glisser en partie sous le pied de biche pour rétablir l’équilibre, la Prof me l’avait prêté pour coudre les brandebourgs métalliques de la veste camouflage. Je pense que cela permettra de régler le problème pour les prochains sacs et de dompter définitivement le décovil. Bon je ferai mieux la prochaine fois et j’espère que Denise sera indulgente!! En attendant joyeux anniversaire à Denise et bon week-end ensoleillé à tous.

Epilogue: le sac d’Onemei

Et voilà le sac pour la Tatie Onemei enfin fini.. encore un peu galère pour assembler la doublure au tissu de dessus mais ça commence à rentrer. Les leçons à tirer du décovil: surtout calculer les dimensions du décovil bien en deçà des marges de couture, le coudre à la doublure et ne pas hésiter à le recouper si la doublure devient trop volumineuse par rapport au sac, (quitte à recoudre un tout petit peu plus petit la doublure par rapport au sac). Bâtir impérativement sac et doublure de manière à faciliter le travail de surpiqûre et laisser au moins 3 centimètres entre la sangle et le haut du sac sinon c’est trop galère pour surpiquer les deux sacs, le pied ne passe pas bien au niveau des sangles.

C’est plus simple de surpiquer à l’intérieur du sac plutôt que sur le dessus vu que le sac est rigide. J’ai testé le pied à double entrainement qui est tout simplement magique mais pas forcément disponible sur toutes les machines. Ce pied est très large donc il ne faut pas hésiter à décaler l’aiguille pour piqueur plus au bord et à prévoir suffisamment de place pour passer au niveau des sangles. Avec un pied normal ça marche aussi, c’est ce que j’ai utilisé en fin de compte pour ce deuxième sac vu que mes sangles étaient piquées trop près du bord du sac. Et une dernière petite surpiqûre en repassant sur le haut de la couture de la sangle, de manière à prendre toutes les épaisseurs.

 

Falbala