Combinaison de chantier – Garde robe d’Augustine #20

Combinaison de chantier – Garde robe d’Augustine #20

Je vous avais déjà dit qu’Augustine était très attirée par les engins de chantier, grues, tractopelles et autres bulldozer. Aussi, quand Tata Nathalie s’est rendue au dernier Marché aux tissus des Hollandais, elle m’a rapporté plein de beaux tissus parfaitement dans le ton. Je vous les montre tous ci-dessous. Le weekend dernier, je me suis enfin attaquée au premier coupon, celui en molleton vert, pour coudre à Augustine une combinaison de chantier. Il fallait bien ça pour notre petite travailleuse, afin qu’elle soit « tendance » !

Combinaison de chantier – le projet

C’est aussi Nathalie qui a repéré, dans un de ses magazines Fait Main, le modèle que j’ai sélectionné. Il s’agit d’une salopette à zip qui m’a tout de suite plu. J’aimais beaucoup les poches rondes et les volants à l’emmanchure. C’était juste ce qu’il fallait pour ajouter une note de mignonnerie à ce tissu plutôt typé « garçon ». Il restait à acheter la fermeture à glissière coordonnée, que j’ai trouvée chez Marie Fabbro, au Fil Amant, à Stutzheim. Puis Nathalie m’a prêté le magazine et j’ai lancé le chantier.

Combinaison de chantier – la réalisation

La découpe des pièces m’a pris beaucoup de temps, car il y en a un grand nombre : outre les parties du corps de la combinaison, il y a deux parementures zip, une parementure encolure/emmanchure dos, deux parementures encolure/emmanchure devant, plus les volants et les pièces des poches.  Ouf ! J’étais contente d’avoir fini de tout couper. En plus, je me suis donné du mal et j’ai tracé toutes les lignes de couture, contrairement à mon habitude qui est de coudre ça un peu à l’arrache. Mais là, je voulais vraiment que tout s’emboîte bien.

J’ai également décidé de compléter le design en posant un reste de galon à pompons au bord des poches, car il s’harmonisait bien avec le zip et les couleurs du tissu. Pour le fond des poches, j’ai utilisé une chute de jersey couleur taupe qui me restait de mon tee shirt à décolleté vertigineux (déjà vu ici). La couleur est assez neutre et passe plutôt bien avec le molleton aux engins de chantier.

Les screugneugneus

Tiens, ça faisait longtemps que ce mot n’était pas apparu dans un de mes articles !

Mais là, j’ai vraiment galéré pour le montage du zip. Les explications du magazine étaient sommaires: « Monter le zip sur l’endroit de la parementure zip ». J’ai donc naïvement monté le zip comme j’en ai l’habitude, puis j’ai monté endroit contre endroit la parementure sur le devant de la combinaison de chantier. Eh bien, une fois que j’avais retourné le tout, zut alors, l’endroit du zip se trouvait à l’envers du vêtement. Pas très pratique pour l’ouvrir !

J’étais assez perplexe, mais rien à faire, il fallait tout dépiquer. C’est-à-dire à la fois découdre la parementure du devant de la combi et découdre le zip de la parementure. Sapristi ! J’ai tourné le problème dans tous les sens et plusieurs fois relu les instructions de couture… Finalement, pour être sûre de ne plus me tromper, j’ai épinglé les différentes pièces ensemble de sorte qu’elles soient positionnées comme il faut et du coup j’ai compris comment il fallait placer le zip sur la parementure pour que ça marche.

La solution

Eh bien, il fallait simplement positionner le zip envers contre l’endroit de la parementure. Si on m’avait dit ça tout de suite, ça m’aurait épargné bien des énervements. Certaines (certains?) d’entre vous vont sans doute rigoler, mais moi je n’avais jamais fait ça et j’ai tout pris à l’envers. Du coup, j’ai fait des photos pour que je me souvienne pour la prochaine fois. Bon, vous noterez qu’il restait encore un paquet de petits bouts de fil à enlever, mais à ce stade-là j’en avais rien à faire.

Ah oui, un dernier détail important, que je note ici aussi pour me souvenir. Sur les conseils de Nathalie, j’ai entoilé l’envers de la parementure et de la fente de glissière de la combinaison de chantier avec un droit fil thermocollant. Ceci pour éviter que ça gondole au moment où on coud le zip. C’est une bonne solution. Rien n’a bougé.

Deuxième screugneugneu

La deuxième finition qui m’a posé problème c’est le retournement de la parementure de zip associée à la parementure d’encolure. Là, je ne sais pas où ça pêche, mais quoi que je fasse, lorsque je retournais la parementure, je n’avais pas une propreté bien à angle droit en haut du zip. J’ai fini par dépiquer ce qu’il fallait pour me permettre de bricoler un angle à peu près correct en repliant les marges de couture vers l’intérieur, puis j’ai fixé avec quelques points à la main et surpiqué le tout pour finir.

Ce n’est pas beau et malheureusement on ne peut pas dire « tant pis c’est sur l’envers ». Au contraire, là c’est devant et bien en vue… Au cas où vous ne l’auriez pas repéré, je vous ai identifié la zone moche.

détail de non propreté en haut du zip

Combinaison de chantier – Dernières finitions

J’ai travaillé jusqu’à 23 h dimanche dernier pour venir à bout des dernières finitions. Tout d’abord les volants, dont j’ai roulotté les bords crus et froncé les marges de couture, avant de les bâtir sur les emmanchures.

volant d’emmanchure

Puis les parementures que j’ai rassemblées au niveau des épaules et des côtés et que j’ai ensuite fixées sur le bord de la parementure de zip. L’étape suivante consistait à les piquer endroit contre endroit autour de l’encolure, à les retourner sur l’envers et à surpiquer les emmanchures en prenant les marges de couture des volants en sandwich. J’avais de sérieux doutes avant de me lancer, car à ce stade j’étais un peu fatiguée, mais, oh miracle, ça a fonctionné.

Je n’ai pas fait d’ourlet, mais simplement surjeté le bord inférieur des jambes de la combinaison. Le bord pourra être porté replié à la bonne longueur ou alors je ferai un ourlet après l’essayage, si la maman d’Augustine préfère.

Le produit fini

Et quelques photos de la combinaison portée par notre chef de chantier miniature.

A tout bientôt pour de nouveaux projets.

Fanfreluche

Tricot layette nouvelle génération – Saison 1

Tricot layette nouvelle génération – Saison 1

La nouvelle génération est en marche ! Moma Fanfreluche a dégainé les aiguilles pour le tricot layette – saison 1.

Hello les lectrices/lecteurs. Vous vous demandez sans doute pourquoi il n’y a plus jamais de couture pour moi sur ce site ? Eh bien premièrement parce que mon projet couture actuel est un boulet et deuxièmement parce que je suis en pleine création tricot layette pour un nouveau BB à venir.

Tricot layette – le gilet Gingersnap

J’ai deux projets (et demi) à vous montrer. Tout d’abord le gilet Gingersnap de Kristen Rettig, disponible gratuitement sur Ravelry (ici).

Je l’ai tricoté en Cool Wool de Lana Grossa avec des aiguilles n° 3,5 et 4, que j’ai complétée par un reste de laine grise de même épaisseur. Pour celle-là je ne saurais vous dire de quelle qualité de laine il s’agit, car il n’y avait plus le bandeau papier sur la pelote.

Quoi qu’il en soit, l’idée initiale était de faire un gilet taille naissance ou 1 mois, mais finalement le projet terminé me semble un peu grand. Peu importe, il finira bien par aller au futur bébé à un moment ou un autre.

C’est un modèle extrêmement facile à réaliser : les pièces sont quasi rectangulaires, à l’exception des manches où il faut intégrer quelques augmentations sur les côtés et de l’encolure où il faut faire quelques diminutions. Pour finir, j’ai cousu des petits boutons orange/rouille que j’ai trouvés chez Toto.

Franchement, c’était un projet très agréable à tricoter. Aucune prise de tête et je trouve le résultat très joli. La future maman l’aime aussi.

A propos de tête

Ensuite, pour compléter le look et utiliser les restes de laine, j’ai aussi tricoté un petit bonnet tout simple, d’après le modèle Roll On / Drops Baby 18-26. C’est un modèle ultra simple à réaliser et qui produit un joli effet. De cette manière, le nouveau bébé aura la petite tête bien au chaud.

Ensemble complet

Editorial

Début mai 2020 – Gingersnap porté par Mathilda. La taille 3 mois lui va bien.

Tricot layette – la brassière cache-cœur

Comme le gilet Gingersnap était un peu grand et que j’avais vraiment envie de tricoter un petit vêtement que la future maman puisse emporter à la maternité, j’ai choisi, dans le magazine ideal n° 173, une brassière cache-cœur.

Pour mettre toutes les chances de mon côté, j’ai tricoté une laine couleur bleu/vert pétrole très fine avec des aiguilles n° 3. Il s’agit de la Lana Grossa Meilenweit (une laine pour chaussettes), que l’on peut laver à la machine. J’en ai un grand stock, car je souhaitais me tricoter un pull. La brassière n’a pas même nécessité une pelote complète, donc il m’en reste malgré tout largement de quoi me tricoter un pull, je pense.

Voici le projet en cours.

J’ai suivi – presque – à la lettre les instructions du magazine, mis à part pour les manches que j’ai trouvées un peu trop étroites. J’ai donc ajouté deux séries d’augmentations aux côtés des manches, soit 4 mailles en tout. Cette petite brassière a été agréable à tricoter, avec son détail chic : vous le voyez ? J’ai tricoté un petit cœur au point mousse sur le devant droit de la brassière. Et du coup il se voit en relief sur le point jersey endroit.

Cette fois-ci la taille est OK. Mais il y a tout de même un hic. C’est que cette laine n’est pas vraiment douce. On dirait même qu’elle gratte un peu. Alors, peut-être que je vais poser un biais en jersey tout doux au niveau de l’encolure, pour éviter d’irriter la peau du futur bébé.

En attendant, j’ai cousu un petit bouton blanc nacré (la forme est un peu boule, mais on ne voit pas bien sur la photo) et un petit bouton blanc tout simple à l’intérieur pour fixer le devant gauche.

Et voilà, un petit projet vite tricoté. Vive le tricot layette ! Les pièces sont toutes petites et même avec de la laine fine, on en vient rapidement à bout.

Je m’arrête là pour aujourd’hui, mais la saison 2 pourrait bien nous réserver d’autres surprises…

Editorial

Le bébé est né et la brassière a pris du service. Petite photo.

Bises à toutes et tous.

Fanfreluche

Le pantalon Avana chez Ikatee – Garde-robe d’Augustine #19

Le pantalon Avana chez Ikatee – Garde-robe d’Augustine #19

Quand j’ai découvert le pantalon Avana sous forme de short chez Zélie Décousue, j’ai pensé tout de suite que je pourrais le réaliser dans le même velours milleraies qui m’avait servi pour la tunique cache-cœur que je vous ai montrée ici. Et ainsi, je pensais réaliser une tenue coordonnée. Aussitôt vu, aussitôt commandé, en version patron pochette.

Maintenant, puisqu’on parle de patrons pochette, permettez moi une petite digression, pour examiner les avantages des patrons pochette par rapport aux patrons pdf.

Donc, ne vous y trompez pas, il s’agit de mon point de vue purement personnel et qui n’engage que moi. En effet, je déteste coller les feuilles des patrons pdf. D’abord, le ruban adhésif et moi on n’est pas du tout ami (ça colle toujours de travers, ça fait des plis, ça se colle à l’envers sur mes doigts, etc…) et ensuite, une fois collés, les patrons pdf deviennent d’immenses feuilles de papier bien raides, impossibles à plier proprement et à stocker correctement. Ensuite, avec les patrons pochette on obtient un joli livret d’explications avec des images et tout et tout. Oui, je sais bien qu’il y a des ebooks avec les patrons pdf, mais ça signifie qu’il faut avoir une place pour poser l’ordinateur ouvert sur la table de travail ou alors le smartphone qu’il faut sans cesse rallumer pour suivre les différentes étapes de fabrication.

Bref, vous l’aurez compris, je préfère les patrons pochette.

Mais revenons au pantalon Avana. Après le premier coup de cœur, il est resté en attente, car dans un premier temps, il y a eu une erreur de livraison. Ikatee a finalement rectifié le tir en me permettant, en plus, de garder le patron envoyé par erreur. C’est un geste commercial correct, bien que le patron en question ne me branche pas plus que ça…

Pantalon Avana, le projet

D’emblée, j’ai craqué pour la version 2 du pantalon Avana, celle qui comporte des poches italiennes à angle droit. Ces poches lui donnent au faux air de pantalon à pont. En plus, quand on y ajoute deux rangées de boutons, l’effet est bluffant.

Ikatee Pantalon Avana

J’ai donc choisi de réaliser le pantalon sans bretelles, avec une ceinture à élastique réglable. La seule difficulté technique que je voyais était la réalisation d’un bel angle au niveau des poches, mais cela n’a posé aucun problème. Pour éviter tout risque de trou ou d’effilochage, j’ai posé un petit morceau d’entoilage thermocollant léger au niveau de l’angle sur l’envers du pantalon et du sac de poche. J’ai cousu endroit contre endroit le sac de poche sur l’ouverture de poche, puis j’ai cranté jusqu’à la couture dans l’angle et retourné la poche. Tout s’est très bien positionné. J’ai surpiqué pour maintenir la poche en place. A ce niveau, une spéciale dédicace pour le velours milleraies de Tissus Papi, que j’avais déjà utilisé pour la tunique d’Augustine. Il est souple et facile à travailler.

un petit reste de cotonnade pour le sac de poche – ah on voit la couture des boutons !

La question de la boutonnière

La seule difficulté que j’ai rencontrée c’est la réalisation des deux boutonnières à l’intérieur de la ceinture. Ce sont des ouvertures qui permettent d’insérer l’élastique qui sert à régler la largeur de la taille du pantalon. Eh bien, je ne sais pas si c’est la différence de texture entre les deux faces du tissu (l’une entoilée, comme l’indique le patron et l’autre le velours), mais je n’ai pas réussi à obtenir une boutonnière régulière. En fait, c’était la première fois que je cousais une boutonnière avec ma nouvelle machine à coudre. Alors je ne sais pas si j’ai fait un mauvais choix de boutonnière, ou si c’est effectivement lié au tissu, mais j’ai fini par bricoler des boutonnières avec un point de bourdon. Du coup, elles sont bien moches, mais heureusement c’est à l’intérieur de la ceinture et ça ne se voit pas.

boutonnières et élastique réglable

Les finitions

Les finitions sont minimes. Je n’ai pas cousu d’ourlet, car je pense que le bas du pantalon sera retroussé pour s’ajuster à la taille de la petite Miss.

Ensuite il m’a suffi de choisir des boutons et de les coudre pour donner au pantalon Avana son petit air « marin ». J’ai fouillé dans mon stock et j’avais effectivement quelques boutons dorés qui aurait fait un effet génial. Mais malheureusement ils étaient tous dépareillés et pas de la même taille. J’ai donc préféré coudre ces boutons en bois ou peut-être en bambou (?) décorés de petits bouquets de fleurs.

Et voici le produit fini. J’espère qu’il plaira à Augustine.

Ikatee Pantalon Avana

J’attendais avec impatience l’essayage pour savoir si je pouvais intégrer le patron du pantalon Avana dans ma bibliothèque de patrons préférés pour Augustine.

Alors, alors, le résultat est plutôt mitigé. Le pantalon est clairement trop grand, ce qui n’aide pas à juger. En plus, Augustine était en mode taquin et n’a pas accepté de faire des photos très parlantes… Mais voilà, je vous montre quand même.

Il semble que cela baille pas mal au niveau des poches. Bref, il faudra que je vois cela en personne sur la demoiselle un peu plus calme, pour savoir s’il y a quelque chose à faire pour ajuster. Peut-être fermer les poches ? Mais Augustine serait déçue, car elle aime les poches. Enfin voilà, un projet mi-figue, mi-raisin.

Edito

Hello, hello ! Des nouvelles du pantalon Avana après passage à la moulinette. En fait, pas grand chose à faire, à part resserrer un peu la ceinture et raccourcir le pantalon. Du coup il tombe mieux et Augustine accepte même de le porter. La preuve en photo.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

Fanfreluche

Le bonnet en laine polaire avec son tutoriel

Le bonnet en laine polaire avec son tutoriel

Les deux poupées mignonnes ont bien essayé de piquer à Augustine son bonnet en laine polaire, mais on ne plaisante pas avec les affaires de la princesse. D’autant plus qu’elle avait personnellement choisi le coupon de polaire verte à fleurs pour que sa Moma Fanfreluche lui couse un nouveau bonnet.

Fournitures pour le bonnet en laine polaire

J’avais une fois de plus fouiné chez Tognissi, l’un de mes magasins fétiche à Strasbourg (oui, celui où je n’ai plus le droit d’aller !) et trouvé deux coupons de polaire colorée à tout petit prix. Le rouge était vraiment un petit reste et le vert aurait pu suffire à coudre une petite cape. Mais le sort en décida autrement.

Le projet

Comme l’automne venait d’arriver, sans pour autant justifier le port du gros bonnet en laine que j’avais tricoté l’année dernière, j’ai proposé à Augustine de choisir l’un des coupons de polaire pour que je lui couse un bonnet. Elle a tout de suite flashé sur le vert ! Hum, hum… Tata Nathalie sors de ce corps !!

J’avais déjà retenu un joli projet de bonnet en laine polaire sur Pinterest dont je vous mets le lien. Il y a aussi un tutoriel dans cet article-là, mais j’ai un peu modifié le bonnet à ma façon, en y ajoutant une doublure pour le revers.

En effet, sur le bonnet vu sur Pinterest, le tissu polaire est simplement replié en simple ou en double pour créer le revers. Cependant, on voit l’envers du tissu qui dans mon cas n’était pas aussi joli que l’endroit. J’ai donc décidé de poser une doublure de 12 cm de haut, qui crée ainsi un revers propre et joli.

Je vous explique ça.

Bonnet en laine polaire à ma façon – Tutoriel

Dimension totale du bonnet:

52 cm de large (dans le sens le plus élastique) X 36 cm de haut

Franges: 10 cm en haut du bonnet

Revers: 5 cm en bas du bonnet

Dimension de la doublure du revers:

52 cm X 12 cm de bord côte

Réalisation:

Poser bord à bord et endroit contre endroit la bande de bord côte (52X12) sur le rectangle de polaire et épingler.

Coudre sur toute la longueur. J’ai cousu à la surjeteuse, mais je suppose que l’on peut aussi coudre à la machine à coudre au point élastique. Les tissus ne s’effilochent pas, donc il n’est même pas nécessaire de surfiler. J’ai malgré tout surjeté le bord intérieur de ma doublure de revers (eh oui, en surjet large 4 fils – clin d’œil à Marie qui se reconnaîtra), parce que j’aime ma surjeteuse.

Plier en deux le rectangle de polaire et la bande de bord côte dans le sens de la largeur, en veillant à bien faire coïncider les coutures. Ne pas piquer les premiers 10 cm du haut du bonnet (c’est là qu’on coupera les franges) – piquer le reste de la couture. Vous avez maintenant le tube qui constitue le bonnet.

Replier la bande de bord côte vers l’envers du bonnet, l’épingler en faisant bien coïncider la couture latérale, puis coudre à grands points à la main pour maintenir la bande en place.

Passons aux franges.

Couper des franges d’environ 1 cm de large et sur une longueur de 10 cm sur le haut du bonnet. Nouer une bande de polaire autour des franges et bien serrer. Et voilà, votre pompon frangé est terminé. Replier le revers en bas du bonnet sur 5 cm.

Tadaaa ! Vous pouvez admirer votre bonnet en laine polaire tout fini.

Les poupées les ont adoptés et Augustine aussi.

Alors, lancez-vous dans la confection de bonnets en laine polaire en ajustant les dimensions aux petites et grosses têtes…

Je vous embrasse.

Fanfreluche

Tunique Ottobre et leggings assortis – Garde-robe d’Augustine #18

Tunique Ottobre et leggings assortis – Garde-robe d’Augustine #18

L’automne frappe à la porte ! Augustine et Moma Fanfreluche sont en pleine réflexion pour constituer une garde-robe mignonne.  Nous commençons aujourd’hui par la tunique Ottobre, une pièce coup de cœur que j’avais repérée depuis pas mal de temps dans le magazine du même nom n° 1/2019. En plus, j’avais le tissu parfait pour coudre ce vêtement à la princesse.

La tunique Ottobre

Les fournitures

Le tissu principal est un coton assez ferme et pas très doux que j’ai rapporté du Salon L’Amour du Fil de Nantes. Je sais, je radote, mais laissez-moi vous dire que c’est encore un coupon de coton patchwork que je destinais à un sac. Mais voilà, ces jolis motifs m’ont à chaque fois inspiré de la couture pour enfant et je n’ai toujours pas de tote bag pour moi. (Ne rigolez pas, mais le jour où on organisera la fameuse cousinade des tote bag, ou « tote bag-ade », dont je vous parlais ici, eh ben comme je n’en ai pas, je ne serai même pas invitée !!)

Les deux tissus annexe sont : pour l’un, un velours milleraies très fin et pour l’autre, une popeline de coton. J’ai acheté les deux chez Tissu Papi. J’en suis très satisfaite.

Sinon, une fermeture à glissière invisible gris foncé et du fil élastique pour froncer les poignets de manche. Enfin, pour terminer, un petit bouton triangulaire en corne de zébu, que j’ai déniché à la Foire européenne de Strasbourg.

Le patron

Franchement, rien à dire. Ce patron est très bien. Toutes les pièces correspondent parfaitement en ajoutant 1 cm de marges de coutures partout. J’ai cousu la taille 98 qui correspond à la carrure 3 ans, pour Augustine qui a 2 ans et demi. J’ai eu peur que la tunique soit trop longue, mais pas du tout, elle lui va bien. Et elle lui ira encore pendant plusieurs mois, compte tenu de sa forme ample.

Un seul point négatif, s’il faut en trouver un : la finition intérieure au niveau de la bande qui fait la liaison entre l’empiècement haut et la basque, n’est pas soignée. Je pense qu’il aurait fallu doubler cette bande pour cacher les vilaines marges de couture de la basque. En effet, comme elles sont froncées, cela crée une sorte de « choucroute » un peu raide. Mais bon, ça ne se voit pas de l’extérieur. Donc, à moins qu’Augustine se plaigne que ça la gêne, je vais laisser ainsi.

La réalisation

Il faut dire qu’il y a beaucoup de pièces pour la réalisation de ce projet. Mais les explications sont claires et je me suis laissé guider pas à pas. Une fois les empiècements du haut bordés de biais, je les ai épinglés et j’ai posé les pièces sur Augustine pour définir plus précisément la croisure du cache-cœur. Cet essayage rapide, qu’elle a accepté volontiers, m’a permis de constater qu’il fallait croiser d’un bon centimètre de plus que ce qui était prévu. C’est le seul ajustement que j’ai fait. Tout le reste était impeccable.

Juste une petite dédicace pour les poches, qui sont mignonnes.

Elles sont cousues en double, puis retournées et surpiquées en laissant la pointe de la poche libre. La pointe est ensuite décorée en ajoutant une petite pampille qui rappelle le jaune du haut de la tunique. Merci Nathalie pour le fil de broderie jaune qui convient à merveille.

Ensuite, un petit détail bien caché à l’intérieur du vêtement : comme ma fermeture à glissière était beaucoup trop longue, je l’ai coupée et j’ai habillé l’extrémité du zip avec un petit bout de tissu, pour éviter que ça gratte la demoiselle.

 

 

 

 

Les pantalons

Le deuxième chapitre de cet article devait être consacré à un modèle de pantalon créé par Ikatee. Malheureusement, il y a eu un couac avec la commande et je viens seulement de réceptionner le patron il y a 2 jours. En effet, je déteste les pdf, donc je commande les patrons pochette chaque fois que c’est possible. Alors, ce pantalon-là fera l’objet d’un prochain article.

Le caleçon Calin Super Bison

Comme je n’ai pas pu coudre le pantalon prévu, j’ai décidé entre temps de commencer une nouvelle série de caleçons Calin de Super Bison.

Sur la photo de la tunique Ottobre au début de l’article, vous verrez que le petit mannequin porte la tunique avec un caleçon gris orné d’une bande froncée tout du long. J’étais assez tentée par ce modèle et j’avais justement un coupon de jersey gris à pois qui aurait pu convenir. Malheureusement, c’était un tout petit coupon et la taille 4 ans que je voulais coudre ne rentrait plus dans la hauteur de mon tissu.

Patchwork et décoration

Du coup j’ai pensé faire un caleçon façon patchwork, en insérant un empiècement coupé dans un autre jersey à pois gris clair. C’est ce qu’on voit souvent sur les leggings du commerce et cela donne un aspect sport qui me plaît bien. Je ferai la bande froncée sur un prochain caleçon.

J’avais un peu peur de me tromper en découpant, j’ai donc marqué toutes les pièces au feutre lavable sur l’envers. En effet, rien ne ressemble plus à une découpe du devant qu’une découpe du dos. Malgré cela, j’ai eu des gros doutes et d’ailleurs j’ai découpé deux fois les empiècements devant ! Une quiche, quoi !

Bon, finalement tout à bien coïncidé. Ensuite, pour souligner les découpes et rappeler le code couleur de la tunique, j’ai fait une couture décorative jaune avec ma surjeteuse. Pour ce faire, j’ai fait la couture à la surjeteuse sur l’endroit du vêtement, puis j’ai plaqué la marge en la surpiquant au point droit sur l’endroit. J’avais utilisé la même technique pour décorer le jogging Swing (voir ici).

Pour mémoire – Dimensions de la ceinture

La ceinture est constituée d’une bande repliée de 7,5 cm de hauteur, un peu plus longue que le haut du pantalon. Je l’ai posée à la surjeteuse. J’ai laissé ouverte la moitié de la couture dos, pour pouvoir enfiler un élastique de 2,5 cm de large, bien souple (longueur 49 cm). Le bas du caleçon est fini par une bande repliée et fixée à la surjeteuse.

Et voilà un plan assez simple et rapide à réaliser (enfin quand on ne se trompe pas de sens des pièces – ça sent le vécu).

Augustine a sélectionné d’autres jerseys du stock pour ses nouveaux leggings d’automne. Elle s’intéresse aux tissus depuis son plus jeune âge. Je me souviens que tout bébé qu’elle caressait avec amour les motifs du nid d’ange que je lui avais cousu juste avant sa naissance.

Les leggings aux tracteurs

Voici donc le jersey qu’Augustine a choisi en priorité : un jaune moutarde décoré de petits tracteurs. Voyez-vous, cette demoiselle s’intéresse beaucoup aux véhicules motorisés, avec une prédilection pour les engins de chantier, grues, et autres tractopelles. Donc, les tracteurs, pourquoi pas ! Après, elle aime aussi les fleurs, les oiseaux et autres mignonneries.

La galère

Alors, pour ce caleçon j’ai encore voulu innover en créant un empiècement en triangle sur le devant du pantalon. En plus, croyant bien faire, j’ai décidé de souligner l’empiècement avec un petit passepoil élastique noir.

Comment vous dire : ce fut une galère. J’aurais dû me rappeler la difficulté de la couture d’un empiècement en pointe. Et surtout, j’aurais dû éviter de compliquer les choses avec un passepoil. Bref, plus je faisais, plus je m’enfonçais. Et moins j’avais envie de tout défaire. Par conséquent, ce caleçon-là est un bidouillage peu satisfaisant. Car d’une part le passepoil élastique fait gondoler le jersey et d’autre part la pointe s’est transformée en arrondi moche.

Alors, pour ce qui est du gondolage, j’ai déjà eu ce problème en cousant ma première et unique culotte (pour voir c’est ici). Avez-vous des conseils à me donner ? Est-ce que j’aurais dû étirer l’élastique pour éviter ce phénomène ? Il faudra que j’essaye sur une pièce d’étude. Et pour ce qui est de la pointe, j’aurais clairement dû éviter de poser un passepoil et privilégier un joli point décoratif de la machine à coudre (n’est-ce-pas cyqlaf ?).

Je vous montre le résultat décevant. Enfin, ça peut passer si on n’y regarde pas de trop près…

Le shooting

Eh bien, pour celles (et hypothétiquement – ceux) qui auraient eu la patience de lire jusqu’ici, voici la récompense. Ce week-end, Augustine et sa maman ont organisé un shooting de malade pour vous montrer les différentes tenues portées. Alors, évidemment, je ne suis pas objective, mais que voulez-vous, moi je fonds.

Et pour finir une vue du leggings aux tracteurs (étrenné ce matin même).

Pour conclure, je vous souhaite une bonne semaine et vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures.

Fanfreluche