par Fanfreluche | Juin 13, 2018 | Escapades, Evasion |
Notre balade au Nouveau Monde a été, pour M. Fanfreluche et moi, une coupure bienvenue dans notre quotidien. Même si pour moi c’était déjà la quatrième visite de l’est canadien, la formule du circuit accompagné qui a été retenue cette fois-ci fut une vraie réussite. Au programme: détente et rigolade avec un groupe d’amis et un guide très pro, à l’humour « pince sans rire ».
Je vais essayer de vous faire un compte-rendu raccourci, articulé autour des souvenirs les plus marquants qui me restent de ce beau voyage. Notre guide, l’énergique Normand (c’est son prénom), s’est efforcé de nous communiquer un volume raisonnable de connaissances et nous faisait de petites « piqûres de rappel » sous forme de quizz au cours du voyage. En dépit de cela, on oublie trop vite les détails. C’est dommage, mais en même temps je vous ennuierai moins avec de longues explications.
Le début du circuit : l’Ontario
Toronto, capitale de la province de l’Ontario et son architecture futuriste
La petite ville de Kingston
Le caractère historique et très anglosaxon de cette ville située sur le lac Ontario, à l’embouchure de la rivière Cataraqui et du Saint-Laurent, a été préservé. Nous y avons visité le Fort Henry où l’on peut voir des reconstitutions de manoeuvres militaires en costume historique.
Un clin d’oeil à la police montée, avec cette jeune cavalière en formation escortée en bicyclette.

Les chutes du Niagara (Niagara Falls)
Niagara Falls, Ontario, est une ville canadienne qui se trouve au niveau des chutes du même nom. Les chutes du fleuve Niagara sont pour partie située aux Etats-Unis et la partie la plus large et la plus connue des chutes, en forme de fer à cheval (Horseshoe), est située au Canada.
Ottawa – capitale du Canada
De là nous sommes partis pour Ottawa, la capitale du Canada, une ville charmante à dimension humaine. Située sur la rivière des Outaouais, elle abrite la Colline du Parlement ainsi que des musées comme le musée canadien de l’Histoire, dans lequel est exposée notamment une splendide collection de totems. Nous y avons visité le Parlement et le musée, puis nous nous sommes promenés dans les rues, jusqu’au marché.
J’ai été frappée par l’hommage rendu au combat des femmes pour être reconnues comme des « personnes » et pour être légitimée en tant que membres potentielles du Sénat canadien. Ci-dessous une photo de la plaque commémorative.

Suite du circuit – le Québec
Montréal et ses multiples aspects
C’est la plus grande ville de la province du Québec. Elle est située sur une île du fleuve Saint-Laurent. Ses quartiers ou arrondissements sont très différents les uns des autres, en allant des quartiers très modernes au Vieux-Montréal colonial français, avec la basilique Notre-Dame et en passant par le très bohème Plateau-Mont-Royal. Je vous propose quelques vues :
Et je n’ai bien entendu pas pu faire l’impasse sur une – très courte – visite rue St Hubert, où se trouvent de nombreux magasins de tissu. C’est accompagnée de mon amie Mireille et de notre sympathique chauffeur Yvon, que j’ai fait une trop rapide razzia chez « Textile Couture Elle ». Que de trésors et de tentations pour la Serial Piqueuse que je suis. Malheureusement nous n’avions qu’une petite demi-heure avant de retrouver l’ensemble du groupe et de poursuivre notre tour.
Québec l’historique
Québec est la capitale nationale de la province canadienne du même nom. Fondée en 1608 par Samuel de Champlain, Québec est une des plus anciennes villes d’Amérique du Nord. L’originalité de Québec réside notamment dans le fait qu’elle est toujours cintrée par ses remparts historiques. Le Vieux-Québec a d’ailleurs été déclaré patrimoine mondial par l’UNESCO. Québec sait charmer son monde avec ses petites ruelles bordées de boutiques, mais elle est malheureusement envahie de touristes (bon, il est vrai que nous en faisions partie).
Excursions et visites marquantes dans la province de Québec
Chute Montmorency et Sainte-Anne-de-Beaupré
Les romantiques maisons de l’île d’Orléans
Le Zoo de St-Félicien et le musée de la Forge
Le Zoo de St-Félicien propose, outre un parc zoologique traditionnel, un vaste espace où les animaux vivent en semi-liberté. Les visiteurs traversent cette étendue à bord d’un petit train grillagé.
Le musée de la Forge présente les vestiges de la première industrie sidérurgique du Canada : les Forges du Saint-Maurice et en raconte l’histoire. Durant 150 ans, cette communauté d’artisans a fourni des objets nécessaires au développement de la colonie et à sa défense.
Des sorties plus aventureuses
Je vous montre en vrac, la croisière des Mille Iles, à côté de Kingston, la sortie en zodiac à Tadoussac au bord du Saint-Laurent, pour essayer de repérer des baleines (c’est le jour où nous avons tous été transformés en bibendum), le baptême de vol en hydravion.
Et voilà la fin du voyage. Le Canada est un pays magnifique et on a beau y revenir, il reste tant de merveilles à découvrir.
J’espère vous avoir donné le goût d’aller explorer à votre tour.
A bientôt.
Votre Fanfreluche
par Fanfreluche | Mai 25, 2018 | Couture des poupettes, Jupes |
Je vous avais promis des jupes d’été et la jupe blanche volantée que je vous montre aujourd’hui est la première de la série. Pour frapper les esprits et pour me motiver aussi, j’ai commencé par une jupe un peu originale tirée du magazine Burda Style 11/2016, modèle n° 102.
Ce modèle est à l’origine prévu pour être réalisé en drap de laine, mais j’ai choisi d’en coudre une version plus estivale.
Double défi
L’idée de la mini jupe ornée d’un volant taillé en rond m’a paru vraiment intéressante. C’est une forme de jupe que je n’ai jamais portée et encore moins cousue. J’avais quelques doutes quant à la compatibilité de ce modèle avec ma morphologie. Mais voilà, il faut tenter et c’est – presque – sans scrupules que j’ai coupé dans un coupon acheté tout récemment au marché des Hollandais.
Double défi relevé : innovation au niveau du modèle et passage à l’acte rapide. Ce joli tissu blanc n’aura pas eu le temps de moisir dans les strates de mon stock.
Un mot au sujet du tissu
Il s’agit d’un tissu synthétique structuré, bien solide et joli sur les deux faces. Il avait donc les caractéristiques idéales pour la réalisation d’une jupe blanche volantée, cette fois peu susceptible de se déformer au niveau du « bas du dos ». Je l’ai quand même doublée, car la matière, bien que solide et ferme, laissait deviner le dessin des sous-vêtements.

une vue du « bas du dos »
Quelques détails techniques
J’ai été surprise par le fait que les crans des volants devant ne correspondaient pas aux crans des deux parties devant de la jupe. Il a donc fallu jouer avec les marges de couture que j’avais, heureusement, prévues larges. Bon, on ne s’aperçoit de rien sur la jupe finie, mais j’ai corrigé sur le patron au cas où j’aurais l’idée d’en faire une version hivernale.
Dans le haut de la jupe, il n’y a ni ceinture, ni parementure. J’ai fait à l’économie, donc j’ai simplement doublé et surpiqué. On le voit sur la deuxième photo ci-dessous.
Le bas du volant est fini par un roulotté fait à la surjeteuse, ce qui donne une finition propre et rapide.
La séance photo
Et voici le produit fini. Comme d’habitude Falbala m’a kidnappée pour une séance photo dans un coin fleuri du patio.
Falbala m’a dit : « Tu veux que je t’allonge ? » J’ai dit oui, bien sûr !
Mais non ! Ce n’est pas ce que vous pensez ! Elle m’a juste prise en photo en contre-plongée. Vous avez vu comme je suis grande ?
Pour la suite, les projets couture vont devoir attendre un peu, car Fanfreluche et Monsieur vont traverser l’Atlantique et faire un petit tour dans le Nouveau Monde.
Je vous raconterai ça au retour. Vous n’y échapperez pas.
En attendant, je vous embrasse et je vous dis à bientôt.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Mai 15, 2018 | Couture des poupettes, Jupes |
La jupe droite vintage que je voudrais vous montrer aujourd’hui est née de mon coup de coeur pour une jupe similaire portée par notre ancienne collègue Clare. Chaque fois qu’elle la portait, je tombais en arrêt devant elle et je l’examinais sous toutes les coutures (oh le jeu de mot). Alors, lorsque nous avons fait notre sortie dans la caverne alsacienne, il y a plusieurs mois et que j’ai trouvé ce coupon de satin de coton extensible, j’ai su que je l’aurais, ma jupe droite vintage à moi !
Bon, me direz-vous, je n’ai pas été très réactive côté réalisation. C’est vrai, mais c’était l’automne, puis l’hiver et le satin de coton n’était pas d’actualité. Mais maintenant que le soleil est revenu (enfin ces derniers jours on se croirait plutôt en automne à nouveau !), j’ai pris le taureau par les cornes.
Le patron de la jupe
La jupe droite vintage est réalisée à partir du patron de ma jupe de base, que j’ai utilisé à maintes reprises et tout récemment pour la jupe noire à incrustation plissée, que vous avez vue ici. Je l’ai simplement rallongée et légèrement évasée vers le bas. J’ai également ajouté une fente d’aisance pour faciliter la marche et la montée en voiture. La fente est placée à droite de la jupe, contrairement aux conventions, mais je me suis aperçue tardivement que je n’avais pas assez de marge de couture à gauche pour faire une fente correctement finie. Vous noterez que j’ai fait un ourlet avec des coins en onglet, grâce au tutoriel de Falbala que vous pourrez voir ici.
Les regrets
Je suis satisfaite du résultat d’ensemble, mais il y a tout de même un ou deux problèmes, liés une fois de plus au tissu élasthane. Comme à l’habitude je sais que le tissu risque de « pocher » au niveau de mon illustre postérieur. Ce genre de jupe n’est pas faite pour passer une journée assise devant l’ordinateur. Elle se déforme. Comme je voulais tellement avoir cette jupe-là, j’avais espéré qu’il se produirait un miracle. Peut-être que je devrais la doubler. J’y réfléchis.
Toujours à cause de l’élasthane, la jupe s’élargit au niveau de la taille (bon, me direz vous, ce n’est pas grave – c’est une jupe couscous ou cassoulet ou plutôt choucroute compatible…). J’ai bien posé un ruban de biais thermocollant, mais ce n’est pas suffisant. J’aurais dû entoiler la parementure et je vais le faire après coup, car la jupe manque de stabilité à la ceinture. Je craignais de me sentir serrée, mais je me rends compte que c’est nécessaire après tout.
Photos et futurs projets
Alors, pour vous éviter des photos de jupe froissée ou « pochée », ma chère Falbala a gentiment accepté de me faire des photos au petit matin (enfin vers 9h30) dans une atmosphère encore assez automnale. Pas de soleil en vue, donc pas besoin de plisser les yeux, ni de combattre les flaques d’ombre.
J’ai déterré une très vieille veste en lin couleur framboise écrasée, qui va plutôt bien avec la jupe. Mais il faudra compléter la garde-robe par un ou deux tee shirts coordonnés. J’ai aussi programmé une série d’autres jupettes pour cet été – jupes droites, évasées ou à volants (l’association tissu / forme est encore en cours dans ma tête).
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Je vous souhaite une excellente semaine.

Grosses bises
Fanfreluche
par Fanfreluche | Mai 8, 2018 | Couture des loustics, Les petits loustics |
Aujourd’hui Fanfreluche frappe un grand coup ! C’est grand jour de recyclage, déstockage et en même temps jour de test de deux nouveaux patrons pour Augustine. Cela faisait tout de même un moment que je lui cousais des vêtements un peu « au jugé », agrandis et élargis à vue de nez, bref, du bricolage.
Maintenant que la petite demoiselle grandit, j’ai pensé que je devrais travailler un peu plus sérieusement. Aussi, cela faisait un moment que j’avais repéré le patron du caleçon Lou de « La Maison Victor ». Un caleçon simple, mais avec un empiècement devant qui permettait de jouer avec deux tissus ou avec le sens des rayures. Les rayures, c’était tout à fait ce que j’avais dans ma boîte de recyclage, puisque Falbala m’avait fort gentiment cédé les pièces d’un essai non abouti de robe en jersey interlock à rayures vert clair.
Le modèle Lou prévoyait l’ajout d’un cordon à la taille, mais je n’ai pas suivi cette consigne-là. L’élastique est amplement suffisant pour faire tenir le caleçon. La réalisation de ce modèle ne présente aucune difficulté, si ce n’est l’alignement des rayures, que j’ai d’ailleurs très bien réussi, à l’exception du milieu devant (là où on le voit le mieux) ! J’ai décidé que cela resterait ainsi, d’autant plus qu’à la vitesse où Augustine se déplace maintenant, personne ne s’en apercevrait jamais.
A la réflexion, j’ai pensé que pour détourner un peu l’attention des raccords ratés, il faudrait ajouter une petite customisation. J’ai alors déterré ce très joli galon à fleurs vertes et roses, lui aussi cédé par Falbala et qui attendait son heure dans une petite boîte. Franchement, je n’aurais pas pu trouver mieux pour apporter au caleçon Lou une note de douceur très « girly ».
Comme le caleçon ne pouvait pas rester tout seul, il fallait un haut pour l’accompagner. Il me restait un coupon de jersey blanc cassé qui m’avait servi à coudre le dernier tee shirt cactus (que vous avez déjà vu ici).

Cette fois-ci, pour créer le tee shirt, je me suis inspirée du patron d’une combinaison en jersey trouvé dans le dernier magazine Ottobre enfants. Je pense que je vais aussi coudre la combinaison, maintenant que je sais que la carrure est bonne. Pas grand chose à dire sur ce projet-là, à part que j’ai décidé d’évaser un peu le bas pour lui donner un petit air de tunique, et que j’ai ajouté une mini-poche décorée du même galon fleuri, pour faire un rappel du caleçon. Et voilà. En plus c’est le premier tee shirt de « grande », puisque je n’ai pas mis de boutonnage à l’encolure. Augustine est maintenant suffisamment raisonnable pour accepter qu’on lui passe le tee shirt par la tête (le jersey est réellement bien souple, donc ça passe sans problème).
Les deux vêtements ont été étrennés aujourd’hui. Ils lui vont très bien. Le plus difficile a été de faire les photos, car elle ne reste pas immobile plus d’un quart de seconde!
J’espère que vous avez aussi passé une belle journée de congé productive et ensoleillée.
A bientôt
Fanfreluche
par Fanfreluche | Mai 8, 2018 | Escapades, Evasion |
Comme promis, voici un reportage photo de notre escapade nordique à Copenhague. Quelqu’un avait-il deviné la destination à partir de la photo « teaser » de mon précédent article ? Allez, j’avoue que je n’ai pas été sympa. C’était impossible à trouver à moins d’avoir soi-même eu l’occasion d’arpenter les rues et les ponts de Copenhague.
Par contre, la petite Sirène de Hans Christian Andersen est un classique. C’est le symbole de cette belle ville nordique baignée de mer et de canaux. Notre hôtel se trouvait à distance raisonnable de la petite sirène, aussi y sommes-nous allés presque tous les soirs pour faire une promenade digestive. Je l’ai prise en photo sous plusieurs angles.
Nous avions également une vue magnifique sur le port que nous avons admiré depuis la terre ferme et par bateau. Copenhague est située principalement sur deux grandes îles. Les bateaux-bus naviguent sur les canaux qui séparent les îles au même titre que les bus et métros sillonnent la ville. Cela dit, les Danois circulent beaucoup en vélo et la ville est entièrement conçue pour faciliter la circulation des cyclistes. Je vous propose quelques vues du port, des voies navigables et des bâtiments qui les bordent.
Des bateaux de toutes tailles. Des paquebots aussi grands que des immeubles et le yacht de la famille royale qui était ancré là.
Voici quelques vues des principales attractions de Copenhague. Vous y verrez Nyhavn, rue et canal très pittoresques, où se trouve une foule de restaurants pour déguster les spécialités danoises (amateurs de harengs et autres Smørrebrød, c’est votre point de chute obligatoire).
Il y a également le parc du Tivoli, parc d’attraction et d’agrément en plein coeur de la ville, les fortifications du Kastelet, les châteaux de Christiansborg, d’Amalienborg et de Rosenborg et beaucoup d’autres choses à voir, dont je vous livre quelques impressions.
Pour compléter cet aperçu, voici quelques photos faites par M. Fanfreluche qui a profité du fait que j’étais prise par des obligations professionnelles pour aller visiter le musée national du Danemark. Ce musée renferme des collections d’une richesse et d’une diversité incroyable. Je ne vous présente donc qu’un petit échantillon.
Des trésors archéologiques, dont le fameux chaudron de Gunstrup, en argent massif, des costumes anciens et des robes de cérémonie (Monsieur F. sait que ça m’intéresse), des bateaux, des objets usuels etc…
Bien entendu, il n’était pas question que je quitte Copenhague sans visiter au moins un magasin de tissu et aller glaner quelques pépites inédites. J’ai déniché le magasin de tissu le plus ancien de Copenhague, situé dans un bâtiment datant de 1729 : Skipper Stoffer. Le magasin n’est pas très grand, mais j’ai trouvé quelques jolis coupons, dont un jacquard Givenchy et des jerseys tricotés en tube pour notre princesse Augustine. Le vendeur/gérant était professionnel et serviable. Ci-dessous, quelques photos.
Ceci conclut mon compte-rendu « Copenhague – escapade nordique » et ouvre de nouvelles perspectives de projets couture… incorrigible cette Serial Piqueuse !
Je vous fais de grosses bises.
Fanfreluche
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