Robes raglan – Et deux petites dernières pour la route !

Robes raglan – Et deux petites dernières pour la route !

Vous devez penser qu’après une période de silence et d’apathie, on ne m’arrête plus ! Et pourtant, je ne vous ai pas encore tout montré ! Alors, poursuivons avec ces robes raglan, les deux petites dernières pour la route, avant de passer à des cousettes plus printanières.

Robes raglan – projet et fournitures

Cela faisait longtemps que j’avais envie de me coudre des robes en jersey. Je rêvais de petites robes douces et confortables, mais néanmoins suffisamment seyantes pour ne pas trop mettre l’accent sur les rondeurs. Il est vrai que j’avais fait un premier essai l’été dernier, avec ma robe en jersey bleue dont j’étais plutôt contente.

Comme c’était mon appréhension, je voyais plutôt une robe en jersey de coton avec de la tenue. Eh bien, contrairement à mon idée initiale, lorsque j’ai concrétisé mon projet, j’ai utilisé des jerseys plutôt fins voire très souples et finalement j’aime bien le résultat.

Mais commençons par le commencement: le patron

Après tous ces doutes et ces réflexions, je suis partie à la recherche DU patron. J’aurais sans doute pu simplement partir du patron de mon tee-shirt de base et le rallonger/l’évaser, ou enfin étrenner le fameux livre de Marie Poisson qui dort sur mon étagère depuis plusieurs années ! Mais non, c’est le modèle de la page de couverture d’un magazine Fait Main (je ne me souviens plus duquel, c’est nul), que Nathalie m’avait prêté, qui a retenu mon attention.

Désolée, j’ai rendu le magazine à Nathalie et j’ai oublié de faire une photo. Mais j’ai une photo du dessin technique. La robe était cousue dans deux tissus différents : un jersey à motifs pour le corps de la robe et une maille unie pour les manches. C’est ce qui m’a intéressée, car j’avais plusieurs coupons de jersey de petite taille que je voulais combiner.

Edito

Dans l’intervalle Nathalie m’a gentiment envoyé les photos de la robe et la référence de la revue, à savoir Fait main n° 433 de février 2018, modèle 103.

Ci-dessous les photos. Merci Nathalie.

Robes raglan – réalisation

La toile

Pour la réalisation j’ai commencé par faire une toile. Oui, je m’améliore. Avant je ne faisais jamais de toile et c’était la devise « ça passe ou ça casse ». Ça a cassé un paquet de fois!

Donc, pour tester ce patron, j’ai utilisé un morceau de jersey gris et noir que j’avais acheté au poids pour me coudre un tee-shirt à manches longues. Puis, le temps a passé et le tissu je me plaisait plus vraiment. Par conséquent, c’était le client idéal pour faire mon test.

Lorsqu’on fait une toile, on simplifie au maximum. C’est ce que j’ai fait. J’ai d’abord zappé les poches, puis la couture à la taille. Conclusion, un patron simplissime : 1 devant, 1 dos, des manches – 3 pièces de patron. J’ai quand même copié la parementure d’encolure, pensant que ce serait une bonne solution pour la finition.

J’ai tout cousu à la surjeteuse et en deux mots : ça tombait nickel. J’ai seulement raboté un peu la largeur de la tête de manche, qui faisait un vilain pli le long de la couture dos. Et pour terminer plus rapidement, je n’ai pas cousu la parementure d’encolure, mais simplement retourné la marge de couture et ourlé à la recouvreuse.

Et, vous savez quoi, cette toile a remporté un franc succès auprès de mes proches. Je n’aurais jamais cru que ce jersey gris fasse finalement son petit effet.

Et la version finale

Forte de cette expérience positive, j’ai dégainé le jersey précieux noir à fleurs rouges que je couvais régulièrement du regard sans oser me lancer. C’est un jersey de viscose bien fluide et assez fin et je l’ai combiné avec un jersey de viscose noir pour les manches.

Le coupon étant petit, j’ai ajouté un bord noir façon bord côte à l’ourlet pour allonger la robe. Et j’ai fait la même finition à l’encolure et aux manches. Exit définitivement la parementure d’encolure. Je l’ai testée et c’était ingérable. Elle se posait mal, pas moyen de la maintenir en place. Bref, on oublie!

Robes raglan – les photos

Et voilà les photos de la robe précieuse. C’est toujours surprenant comment un même patron peut avoir un rendu différent selon le motif du tissu utilisé.

Alors, il est vrai que cette robe marque les formes du « bas du dos » n’est-ce pas ? Mais après tout, c’est un peu sexy. Et pourquoi pas.

Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite un superbe et chocolaté week-end de Pâques.

Je vous embrasse,

Fanfreluche

Le retour de la robe Christine

Le retour de la robe Christine

La robe « Christine » est une jolie robe vintage. Elle est nommée Christine en hommage à la copine du cours de couture qui l’a dénichée et mise en avant la première. Elle a déjà fait une apparition remarquée sur ce blog. En effet, Nathalie vous en a parlé en détail dans un précédent article (ici) et j’ai moi aussi craqué pour ce patron.

Je ne crois pas qu’il y ait lieu de vous refaire un compte-rendu sur la réalisation de cette robe, puisque Nathalie vous en a déjà dit beaucoup.

Donc, je me contenterai de vous parler du tissu choisi dans la boutique de Marie, le Fil Amant. Il s’agit d’une maille un peu épaisse et structurée, dans les coloris orange et violet. En effet, je trouvais que ce tissu avait juste la note vintage qu’il fallait et suffisamment de tenue pour un beau rendu avec ce patron.

Ma robe Christine – quelques ajustements

Pour ma robe Christine, j’ai fait quelques ajustements nécessaires à ma morphologie. Ainsi, j’ai modifié la largeur des hanches, car en mesurant le patron, j’ai constaté que cela risquait d’être un peu juste à ce niveau-là. Aussi, j’ai élargi la partie jupe, accentuant par la même occasion la forme trapèze. Voici le patron du dos modifié. Pour la largeur, j’ai fait la même modification au dos et au devant.

Ensuite, j’ai un peu remonté la partie jupe dans le dos, pour mieux tenir compte de ma cambrure. Je vous montre ça aussi sur le patron. La partie hachurée a été coupée.

Après, il est vrai que les centimètres coupés, combinés à mon postérieur un peu rebondi, ont failli me manquer pour la longueur du dos de la robe. Il faudra que je pense à ajouter au-moins 2 cm à l’ourlet sur la prochaine version que je coudrai.

J’ai aussi pas mal échancré l’encolure. Ces patrons vintage ont tendance à proposer des encolures vraiment très près du cou. Pour moi, c’est rédhibitoire.

Ma robe « Christine » – la manche

Enfin, pour finir, la partie qui m’a posé le plus de problèmes : la manche.

Pour commencer j’ai vu tout de suite que la manche serait très courte et surtout trop étroite. Il semble que je fasse moi aussi partie du teamgrosbras ! Ou alors les patrons vintage sont vraiment peu adaptés aux biscottos des femmes d’aujourd’hui !

Première étape, élargissement de la manche et allongement pour couvrir un peu les fameux biceps.

Deuxième étape : après le premier essayage, la tête de manche était trop large au niveau du dos, donc elle a été réduite.

Troisième étape: re-essayage, c’était toujours trop large. Il restait encore un bourrelet sur la manche tout au long de l’emmanchure dos. Donc, dernier taillage dans le vif. Et là ce fut la bonne.

Pour finir, afin que vous puissiez vous faire une idée, je vous montre le patron original (en bas) et le patron modifié (en haut).

Nathalie, qui a souvent des difficultés d’ajustement au niveau de la carrure et des manches, avait eu la bonne idée de couper sa manche de base et d’ajuster l’emmanchure du patron en conséquence. Du coup, elle n’a pas eu ces problèmes. J’aurais dû suivre son conseil et faire de même.

Les dernières finitions

Les poches me plaisaient beaucoup et j’ai donc décidé de les ajouter. En plus, Marie m’a proposé de les décorer avec de jolis boutons. Et pour cause, elle avait exactement ce qu’il fallait. La preuve en photo.

Et pour conclure, voici quelques photos de la robe terminée. Alors, sur ces photos, on voit qu’il y a un problème au niveau de la couture qui joint le corsage au bas de la robe. Je pense qu’il faut que je fasse quelques points sur l’envers, pour maintenir la marge de couture en place et éviter qu’elle rebique. Dans le dos, il n’y a pas ce problème.

Voici pour la robe Christine. La prochaine version sera bien différente, mais elle n’est pour l’instant qu’à l’état du projet. Donc, il faut être patient-e.

Grosses bises.

Fanfreluche

Les 4 ans d’Augustine – Couture et pâtisserie

Les 4 ans d’Augustine – Couture et pâtisserie

Nous avons fêté en famille les 4 ans d’Augustine le mois dernier. J’ai pris un peu de retard pour vous raconter ce que j’ai concocté à cette occasion. Alors, vite, vite, je vous montre cela avant ses 5 ans ! Oui, je sais, le temps file à une vitesse!

Les 4 ans d’Augustine – la robe à carreaux BCBG

Je vous ai promis de la couture et de la pâtisserie, eh bien vous avez déjà vu le gâteau (hum, hum), il vous reste à découvrir la couture.

J’ai craqué depuis un bout de temps pour une petite robe à carreaux très bon chic bon genre dans le Burda de janvier 2021.

Tout au fond du stock, il me restait un coupon assez important de tissu à carreaux façon lainage. Je l’avais acheté il y a plusieurs années sur Etsy pour coudre une grande étole (clic) comme cadeau de Noël pour la nounou d’Augustine. Ce n’est pas de la laine. Je pense qu’il y a de la viscose, car c’est un tissu très doux. Mais, en tout cas, c’était idéal pour coudre cette robe à Augustine. Et du coup, d’une certaine façon, entre la nounou et la princesse, la boucle est bouclée.

Stop au bavardage, passons aux choses sérieuses.

Les carreaux et les raccords

Marie et moi avons passé deux heures à poser les différents éléments du patron sur le grand coupon à carreaux pour assurer des raccords corrects. Quand il a fallu repérer la répétition du motifs à carreaux, j’ai eu l’impression de me retrouver devant une flopée d’équations à double inconnue. Mais Marie a démêlé tout cela de main de maître.

Malheureusement, il y a quand même eu un couac pour les raccords de la jupe au dos. Je ne comprends pas ce que j’ai raté à ce niveau. Je vous le montre rapidement ici, pour pouvoir ensuite passer aux éléments mieux réussis.

Bon, je ne suis pas 100% satisfaite de la pose de la fermeture à glissière, mais disons que ça passe…

Les autres finitions

Les têtes de manches sont froncées, dont beaucoup d’embu à résorber. Deux petits fils de fronce ont permis d’en venir à bout.

J’ai doublé le haut de la robe avec un voile de coton bleu très pâle, pour plus de confort. Mais voilà, j’ai oublié de prendre une photo.

Ensuite, le modèle Burda prévoit deux demi ceintures posées de part et d’autre de la robe et ornées de petits boutons. Marie m’a trouvé dans son immense stock de boutons anciens, des petits boutons dorés suffisamment plats pour être confortables. En effet, il faut penser au fait que deux des boutons sont dans le dos et que la princesse au petit pois, si elle s’assied ou se couche, pourrait être gênée par des boutons à tige.

La vue d’ensemble

Avant de vous montrer la vue d’ensemble, laissez-moi vous raconter que Augustine n’a pas été vraiment ravie en déballant son cadeau. Elle voulait une robe à fleurs ! Eh oui, on ne peut pas toujours gagner. Mais rassurez-vous, entre temps elle l’a adoptée, d’autant plus que les boutons brillent et que la jupe tourne!

Les 4 ans d’Augustine – la cape de super héroïne

Outre la robe à carreaux, j’ai pensé à une autre surprise pour Miss Augustine. Cela fait longtemps qu’elle essaye de se déguiser en super héroïne. Etant une adepte de Patpatrouilles et de Pyjamasques, cela se comprend. D’habitude c’est une grande serviette éponge qui fait le job, mais j’ai trouvé mieux.

Il y a plusieurs années, Nathalie m’avait donné un grand drap en satin synthétique bleu ciel, qui lui venait de sa maman. Il était caché dans un étui en plastique glissé sous un lit, avec un paquet d’autres chutes et coupons un peu improbables. Eh bien, c’était exactement ce qu’il me fallait pour concrétiser le souhait d’Augustine. Il me restait également un morceau de cotonnade rose fuchsia, parfait pour la doublure et de la feutrine jaune qui a servi à faire le A de Super Augustine.

Inutile de vous dire que le patron a été fait maison, en m’inspirant de certaines cousettes vues sur Pinterest et plus particulièrement de celle-ci (clic).

Et voici un projet simple et efficace, qui a fait grand plaisir à Augustine.

Les 4 ans d’Augustine – le gâteau licorne… Frankenstein

Si vous avez tenu le coup jusqu’ici, voici votre récompense : un compte-rendu de mes prouesses en pâtisserie !

La Super Héroïne m’avait commandé un gâteau licorne. Après le gâteau chat et le gâteau lapin (clic, clic), on passait au niveau au-dessus. J’ai acheté les fournitures nécessaires chez Cerf Dellier et j’ai comme d’habitude cherché l’inspiration sur Pinterest (voici le tableau).

Pour réaliser le gâteau, j’ai testé la recette du Molly Cake (ici) et de la ganache montée à la framboise (ici). Les deux recettes ont bien réussi et étaient délicieuses. Je me suis donc lancée.

Les mésaventures

Pour ne pas prolonger inutilement cet article, je vous la fais courte. Enfin presque…

D’abord, j’ai lu quelque part que pour couper plus facilement les différentes couches du gâteau, il fallait le congeler. Ce que j’ai fait. Quelle mauvaise idée ! Evidemment, impossible de le couper et donc, après avoir bien saccagé les bords de mon gâteau, j’ai finalement dû attendre qu’il décongèle.

Ensuite, contrairement à la première fois, ma ganache montée est restée beaucoup trop liquide. Par conséquent quand j’ai monté mon gâteau, la ganache a suinté sur les bords et les différentes couches ont glissé. Un gâteau toboggan ! Pour récupérer ça, j’ai fixé les trois couches en y piquant des piques à brochettes en bois et j’ai remis au réfrigérateur.

Bon. Une fois bien refroidie, la ganache s’est stabilisée. Il me restait à poser la pâte à sucre. Au magasin, ils m’ont conseillé de prendre de la pâte à sucre déjà déroulée et j’ai pensé que c’était une bonne idée. Mais je n’ai pas réfléchi au fait que mon cercle de pâte à sucre ferait des vagues, une fois posé sur mon Molly Cake très haut et plus étroit. Quelle galère ! J’ai fini par couper les « vagues » et du coup je me suis retrouvée avec des balafres verticales tout autour du gâteau.

Là, j’ai bien failli jouer le gâteau Frankenstein à fond et poser de faux points de suture. Mais non… les enfants n’auraient pas compris.

Pour terminer, comme ma ganache n’était pas assez ferme, je n’ai pas pu faire de décorations à la poche à douille. Heureusement que j’avais acheté quelques fleurs en pâte à hosties. Je vous remets la photo du produit fini.

Pour conclure, le gâteau a remporté un franc succès et il était très bon.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

Fanfreluche

 

 

La robe bohème vert émeraude

La robe bohème vert émeraude

Je lis souvent des articles de blogs qui commencent par : « Incroyable, cela fait X mois que je ne suis pas passée par ici ! Et pourtant ce n’est pas faute d’avoir cousu. Mais Instagram etc… » Ben non, je ne publie pas sur Instagram, mais oui, j’ai cousu. Pas énormément, c’est vrai, mais tout de même, j’ai des choses à vous montrer. En fait, j’ai l’impression que le télétravail a eu raison de ma motivation et que je suis un peu à sec quand il s’agit de rédiger des articles. De plus, les shootings photo se sont fait rares. Alors, aujourd’hui, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai essayé de déterrer mes souvenirs, pour vous montrer cette robe bohème en crêpe vert émeraude.

Cette robe a été commencée il y a plus d’un an. Elle aurait dû être terminée pour Noël 2019, mais les choses n’ont pas avancé aussi vite que je le pensais. Puis le premier confinement est venu enrayer le processus des cours de couture, suivi de la belle saison qui ne m’a pas encouragée à reprendre le projet. Quand j’ai décidé que le moment était venu de la terminer, rebelote pour le confinement et en avant pour le couvre-feu. Bref, il a été difficile de trouver des créneaux pour les cours de couture, étant donné que j’habite à une certaine distance de la mercerie du Fil’ Amant.

En définitive, la robe bohème n’a été terminée que pour Noël 2020 ! Et les photos ont été faites il y a 2 ou 3 semaines seulement.

La robe bohème vert émeraude – tissu et patron

Parlons un peu de la genèse du projet. L’histoire a commencé avec ce crêpe vert émeraude que j’ai déterré dans la caverne alsacienne et qui a passé plus d’un an dans mes tiroirs avant de revoir la lumière du jour. Dès sa découverte, j’avais en tête la réalisation d’une petite robe fluide avec un empiècement et des manches en dentelle. C’est chez Pretty Mercerie que j’ai trouvé la dentelle verte qui me semblait convenir – là aussi, il y a un bail. Je l’ai achetée au culot, sans savoir si le coloris allait effectivement s’harmoniser avec mon crêpe. En effet, les écrans d’ordinateurs ne permettent pas toujours d’identifier la bonne nuance des coloris.

Eh bien, à réception, oh joie, c’était parfait. Cette dentelle est d’une très belle qualité. Elle a juste ce qu’il faut de tenue et permet une découpe en festons. Bref, j’étais ravie. Elle est allée rejoindre son ami le crêpe dans mon tiroir en attendant des jours meilleurs…

Mais quand j’ai une idée en tête, elle finit toujours par resurgir. Donc, un jour j’ai débarqué au cours de couture avec mon crêpe vert et ma dentelle sous le bras, complété par une bonne longueur de biais de satin de même couleur et une bobine de fil assorti. Marie m’a proposé de réaliser ce modèle Burda 106 du magazine 12/2019, a priori plutôt simple à coudre, avec ce joli plastron à plis religieuse. Bref, tous les voyants étaient au VERT !

dessin technique de la robe bohème

La robe bohème vert émeraude – détails de la réalisation

Le plastron

Qui dit plastron à plis, dit exit l’empiècement en dentelle. Nous avons alors réfléchi à la possibilité d’ajouter un col rond en dentelle, mais nous avons finalement décidé de n’utiliser la dentelle que pour les manches.

La réalisation du plastron a pris un temps… certain. Faire des plis religieuses dans du crêpe bien fluide n’est pas ce qu’il y a de plus facile. Mais j’ai pris le temps qu’il fallait. J’ai posé des bâtis tailleur, j’ai bâti les plis, je les ai cousus, puis surpiqués. Et les efforts ont payé. Les plis sont réguliers et bien droits. A la réflexion, c’est sans doute pour cette raison que la robe n’a pas été terminée pour Noël 2019.

Les manches

Le deuxième point technique fut la réalisation des manches. Je les ai bâties pour faire un essayage et il a fallu les reprendre assez fortement en largeur. Puis, j’ai gansé la couture des manches avec le biais en satin vert, d’une part pour consolider la couture et d’autre part pour assurer une belle finition. Je n’ai pas gansé l’emmanchure, mais, suivant les conseils de Marie, j’ai surjeté le pourtour de l’emmanchure avec un point assez serré. Le résultat est parfait. Cela crée un sorte de point de bourdon et du coup, la dentelle ne grattouille pas sur la peau.

Le dos de la robe : volant et goutte

Pour finir, nous avons un peu galéré pour équilibrer la longueur de la robe et la hauteur du volant posé au dos de la robe.

Franchement, ce volant n’apporte pas grand chose, car il ne « volante » pas autant que j’aurais voulu. J’aurais aussi bien pu coudre le dos de la robe d’un seul tenant. Mais voilà, les pièces étaient coupées et je n’avais plus de quoi recouper quoi que ce soit, à part la parementure d’encolure.

La dernière étape fut la réalisation de la bande de fermeture pour la goutte au milieu dos. Pour celle-ci j’ai triché. La bande est bien plus large que ce qu’elle aurait dû être. Du coup, j’ai posé une petite pression pour fermer la goutte et Marie m’a trouvé un adorable bouton vintage en verre vert ! Décidément !

La robe bohème vert émeraude – épilogue

Cette robe n’a de bohème que le plastron et le volant. Et encore, le volant ne froufroute pas suffisamment. Le crêpe vert et la dentelle des manches lui donnent un style plus chic que bohème. Vous ne trouvez pas ?

Mais j’aime bien le rendu et en plus elle est très confortable. Elle flotte et virevolte. Et j’ai pu tranquillement profiter de la dinde et du foie gras.

ici on voit les festons au bas des manches

Grosses bises et à bientôt.

Fanfreluche

La veste militaire a pris du galon

La veste militaire a pris du galon

Aujourd’hui je vais enfin prendre le temps de vous montrer la veste militaire, ou plutôt la veste berlingot qui a pris du galon.

Je vous avais annoncé que la veste berlingot était un test et qu’une vraie veste militaire suivrait. Et en fait, cela fait assez longtemps que j’ai terminé la deuxième version de la veste, mais comme notre organisation habituelle des shootings photo avec Nathalie (alias Falbala) est complètement chamboulée, je n’ai tout simplement pas eu de photos à vous montrer. Enfin, il y a tout de même Fanfreluche, mon mannequin, qui a bien voulu poser.

Bon, j’avoue qu’il y a aussi un autre élément qui m’a perturbée, c’est le fait que je ne savais pas trop avec quoi porter cette veste-là. J’ai essayé le jean et le pantalon stretch noir, mais c’est souvent le tee-shirt ou le pull porté dessous qui me dérangeait. Alors, aujourd’hui j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes. La veste militaire, j’ai décidé de la porter en mode bureau compatible, assortie à une jupe droite noire et un tee-shirt en maille filet dans des tons kaki et beige. Et comme notre amie Caroline était là et qu’elle avait déjà shooté la veste berlingot, je lui ai demandé de bien vouloir faire quelques photos. Elle s’est exécutée avec brio.

Nous avons profité d’une exposition des célèbres dessins du chat belge de Philippe Geluck. Comme il y en avait un où le chat portait une veste kaki, nous l’avons choisi. Le deuxième dessin choisi c’était pour faire une blague parce que Caroline m’a coupé la tête sur certaines photos. Hum… peut-être pas du meilleur goût.

La veste militaire – quelques détails

Passons à la substance. Bien sûr, je ne vais pas vous fatiguer avec tous les détails dont je vous ai déjà parlé pour la version test. En revanche, cette fois-ci, j’ai pris des photos de certaines étapes intermédiaires que je peux ainsi vous montrer. Commençons par une vue de l’intérieur de la veste avant doublure.

vue de l’envers de la veste

Voici notamment une vue de la parementure d’ourlet et de la fente du dos de la veste.

fente dos – vue de l’envers

Puis, une photo où l’on voit bien la façon de maintenir la parementure d’ourlet et la parementure devant. Comme pour la veste berlingot, j’ai fait un point de chausson à l’ourlet et un point avant pour fixer les parementures sur les marges de couture. Ces points de fixation sont ensuite cachés par la doublure.

Et pour finir, un aperçu de la couture au point invisible à l’intérieur du col.

couture du col au point invisible

La veste militaire – quelles modifications ?

La veste berlingot m’a servi de toile, mais elle est portable. C’est donc une bonne expérience. J’en ai également tiré certaines leçons que j’ai appliquées à la veste militaire kaki.

Tout d’abord, un petit détail, mais que j’aime bien, à savoir la forme du col officier. La première version était à angle droit, alors que j’ai arrondi le col de la deuxième veste. Je préfère ainsi.

le col officier

D’ailleurs je trouve la jonction col et encolure mieux réussie. Tant mieux. C’est en forgeant que l’on devient … etc.

Ensuite, j’ai décidé de poser les épaulettes qui étaient prévues dans le modèle d’origine, mais que j’avais trouvées « too much » sur la précédente veste. Et la cerise sur le gâteau, c’est le galon doré qui vient ajouter une note militaire s’il en était besoin.

La troisième modification est plus importante, c’est l’ajout d’une fermeture à glissière. Vous vous souviendrez que la veste berlingot est juste bord à bord. Aucun système de fermeture n’est prévu. J’ai pas mal réfléchi à la façon de pallier ce défaut et c’est la fermeture éclair qui m’a semblé la plus pratique. Certes, ce n’est pas idéal, mais comme la fermeture est exactement de la même couleur que la gabardine, elle passe presque inaperçue lorsque la veste est ouverte. Sans doute que je ne la fermerai pas souvent, mais si je souhaite le faire, je peux.

Pour finir, j’ai choisi de beaux boutons militaires qui décorent joliment le devant de la veste, les épaulettes et les bracelets de manches.

La veste militaire – dernières photos

C’est tout pour aujourd’hui. J’espère que la revue militaire vous aura plu.

Bises à toutes et tous.

Fanfreluche