J’avais acheté la revue Ottobre printemps été 2018 précisément à cause de la robe Marie. Avec son petit look vintage sixties, elle avait tout pour me plaire. La robe est en jersey jacquard, légèrement trapèze avec un boutonnage sur la partie corsage. Pourquoi avoir attendu si longtemps?? peut-être à cause de la profusion de passepoils sur cette robe. J’avoue ne pas apprécier particulièrement cette technique..
D’entrée de jeu j’ai pris cette robe en grippe!! Probablement à cause des multiples retouches et des changements de techniques de montage. J’avoue avoir été soulagée de la terminer même si au bout du compte en terme de portabilité elle a fini par me convenir…
Modifications du patron
J’ai manifestement eu un problème de taille avec ce modèle. En règle générale Ottobre, comme Burda taille grand. Au vu du caractère ajusté du modèle (la dame elle n’aime pas être serrée du tout!!) j’avais décalqué le 38. Après mesure des pièces, j’ai pris la taille 40 au niveau du tour de poitrine (et des manches) pour retomber sur le 38 au niveau de la taille.
Après bâti-essayage, c’était parfait au niveau du tour de poitrine mais bien trop large à la taille et aux hanches. Des pinces assez conséquentes ont été rajoutées dans le dos de la jupe ainsi que sur le dos du corsage. La robe reste tout de même un chouia ample, ce qui me convient parfaitement! La taille a été remontée sur le devant. La stature des patrons Ottobre étant de 1,68 m. forcément il faut ajuster quand on ne fait qu’1,60 m.
L’encolure a été un peu baissée. A noter que les marges de couture sont comprises sur l’encolure dans ce modèle. Comme quoi il faut toujours lire attentivement les instructions de coupe..
Fournitures
Toutes les fournitures viennent de la mercerie du Fil amant. J’ai utilisé un grand coupon de jersey à motifs de feuilles, acheté il y a au moins deux ans (?). J’ai complété mes achats pour cette robe avec un morceau de bord côte kaki pour les passepoils, des boutons kaki et une boucle de ceinture vintage.
Changement de plan pour le corsage
Sur la partie corsage, il y a un passepoil au niveau du boutonnage. Si on lit vite (comme moi!) les explications de la revue, il est très facile de se planter. Les parementures sont censées être cousues dans le tissu du passepoil avec une petite partie qui déborde pour former le passepoil. Or les explications se limitent à dire couper les parementures dans le tissu uni et hop c’est tout. La robe étant en jacquard cela devait sembler évident. Bien sûr, j’avais coupé les parementures dans le même tissu que la robe, et Marie a remarqué ma confusion. J’ai donc rajouté une petite bande en kaki uni pour faire un passepoil d’un centimètre. Bon jusque là tout va bien.
Alors oui, j’ai foiré quelques boutonnières mais les boutonnières jersey sont faciles à défaire car le point est moins dense. J’ai eu la bonne idée de ne pas les ouvrir jusqu’à la fin puisqu’au bout du compte j’ai changé mes plans. L’encolure avec bord côte est ouverte. Mes finitions côtés du bord côte étaient vraiment moches et la surpiqûre de la bande d’encolure encore pire.. mmmm…
Vu que j’arrivais à enfiler la robe avec le haut complètement épinglé-fermé, j’ai décidé de fermer la partie boutonnée. Une des parementures a été supprimée, et j’ai fait une surpiqûre le long du passepoil pour fermer le corsage. J’ai défait les boutonnières. J’ai quand même cousu les boutons qui sont purement décoratifs. J’ai ensuite refait une bande d’encolure fermée cette fois, sans surpiqûre. Le résultat me paraît plus propre et plus satisfaisant.
Les passepoils sur les manches
Sur les manches, les finitions du passepoil ne m’ont pas plu à cause de l’épaisseur engendrée avec le repli du passepoil. J’ai donc défait et opté pour un petit rajout de bande en bord côte kaki à plat. Les finitions sont cachées avec l’ourlet qui vient recouvrir le tout. J’ai juste fait une surpiqûre sur la bande de passepoil pour que ça ne bouge pas.
Ceinture simplifiée
Inutile de vous dire qu’avec ces déboires j’ai tout de suite fait l’impasse du passepoil sur la ceinture. J’ai fait un seul œillet mais la ceinture n’est pas assez serrée. Il faudra que j’en fasse un deuxième. En attendant j’ai porté la robe avec une ceinture kaki du commerce sinon je passe mon temps à repositionner la ceinture assortie à la robe.
Pour les passants, il s’agit d’une simple chainette au crochet, comme prévu par la revue. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus raffiné mais ça fait l’affaire.
Je dois reconnaître tout de même que la robe Marie reste très agréable et facile à porter. Tarte flambée compatible de surcroît!!
Très belle journée, bien que fraîche ici en Alsace!
Avec les beaux jours, l’envie de T. Shirt et revenue d’autant que c’était un bon prétexte pour vider le stock. Trouver un bon modèle de T. Shirt n’est pas chose facile. Je dois admettre qu’à ce jour seul le modèle Maëlle, de Marie Poisson, a rempli les conditions. J’avais recensé un certain nombre de nouveaux candidats et puis je suis tombée sur un modèle raglan alléchant dans le Burda style de juillet 2018, modèle 119. J’avais tout de même tiqué sur un certain nombre de points négatifs mais j’ai quand même voulu essayer le modèle. Avec le recul, il vaut mieux se fier à sa première impression.
Un dessin technique de T. shirt alléchant
Le dessin technique nous montre un modèle original de T. Shirt avec manches raglan ouvertes et finies par un joli nœud. L’encolure est très échancrée dans le dos, et assez près du cou sur le devant.
Premier voyant lumineux.. Avec un dos échancré, en général les épaules tombent. J’ai vécu cette expérience sur une robe échancrée, devant et dos, dont les épaules tombaient sans arrêt. Du fait de l’encolure assez haute sur le devant je me suis dit que ça pouvait passer.. mmmm… ben non!
Les découpes de manche m’ont indéniablement plu. J’ai songé un temps à l’épaisseur et aux finitions requises. J’avoue m’être laissée emporter par la simplicité du montage. mmmm… mauvais plan!
Un patron mitigé
Du fait que ce modèle faisait l’objet d’un atelier, Burda s’est donné la peine de faire une planche patron lumineuse, chaque pièce faisant l’objet d’une couleur sur fond rose pour bien les repérer. Opération décalquage ultra rapide et simple.
Les manches sont en deux parties du fait de l’ouverture au milieu. Sur du raglan c’est mieux, ça permet de bien ajuster la manche et d’éviter des surplus de tissus sous les bras.
Le patron va du 34 au 44. Pour ce qui est des indications de taille, il est préconisé de se limiter au tour de poitrine en se référant au tableau des tailles. Ici la taille qui me correspond dans le tableau des tailles est le 38. Or au niveau du patron lui-même le 36 donne laaaaargement de l’aisance à la poitrine.
Comme Burda ne donne jamais les dimensions finies, je me suis fiée dans un premier temps à la photo puis j’ai quand même mesuré les pièces. Au niveau poitrine, les dimensions étaient effectivement généreuses, par contre beaucoup trop justes au niveau des hanches. Là je ne me suis pas cassé la tête, j’ai ressorti mon patron Maëlle et j’ai repris les dimensions sur les hanches, avec un rajout de 2 / 3 centimètres quand même!
Des photos trompeuses
Burda a le chic pour faire des photos où on ne voit pas l’intérêt d’un modèle, ici le dos et les manches. Pour ce modèle, le mannequin est assise de face. A y regarder de plus près, le T. shirt a l’air assez large, assez long, ça baille au niveau de la poitrine et de l’emmanchure. L’encolure n’est pas si ras de cou mais bien arrondie comme sur le dessin technique. On voit quand même une épaule avec le nœud. Les manches ont l’air de bien tomber sans être trop large.
Dans le workshop, au moins les photos sont plus parlantes. le dos est montré et il est TRÈS échancré, limite il va tomber… Une photo en gros plan de la manche est assez sympa. Et là dans les commentaires photos, il est question d’encolure bateau, que bien entendu on ne voit pas en position debout…
Un tissu inadapté
Le tissu choisi sur les photos a l’air assez souple et fin. Je dirais un jersey de viscose. J’ai fouillé dans mon stock et jeté mon dévolu sur des panneaux de jersey avec motif placé, achetés à la mercerie d’Obernai, l’été dernier. Ces panneaux étaient prévus pour des modèles enfants, j’avais donc pris deux panneaux pour être sûre de pouvoir y caser des manches. La partie devant est blanche avec un motif placé au centre. La partie dos (et manches) comprend des petits motifs sur fond blanc.
C’est un jersey de coton avec de la tenue. Je sentais bien que pour les manches ça risquait d’être problématique mais tant pis! On connaît toutes ces plans foireux qu’on détecte, mais dans lesquels on s’engouffre quand même!! La construction des manches avec enforme a effectivement rigidifié les manches.
Un atelier (pas à pas) dépourvu d’intérêt
Burda est en général avare de précisions et de détails utiles. Un pas à pas détaillé peut s’avérer très utile pour un modèle compliqué. Clairement ce modèle simple ne remplit pas les conditions. En outre cet atelier ne présente pas beaucoup d’intérêt. Les conseils de taille sont lacunaires ainsi que celles du tissu. Il est indiqué jersey, maille extensible, là il aurait été nécessaire de parler de la fluidité requise pour les manches. Le montage des manches est bien expliqué avec des dessins à l’appui. Bon faut reconnaître que ce n’est pas sorcier! Pour le reste, les dessins sont superflus.
Les points à utiliser: conseils standards à savoir utiliser un point extensible, rien n’est précisé pour les surpiqûres des manches. J’ai utilisé du fil extensible Maraflex pour me faciliter la vie. Un point extensible n’aurait pas été très joli. La bande d’encolure: seules les dimensions sont données. Pour ce qui est du montage, il n’y a pas de repère ou de cran, ni de précisions élémentaires des repères milieu, quart. Faut juste étirer « légèrement »…
Montage long mais simple
« Tellement mignon et si vite cousu »… Ce modèle nécessite pas mal de couture à la machine, plus le surfilage pour les accros… . Le plus long ce sont les manches. Les extrémités arrondies du nœud s’accompagnent d’une parementure. Pour faire plus joli et propre au niveau des finitions, une seule parementure, avec l’ourlet inclus, aurait été préférable. Les marges de couture sont à 1,5 cm mais j’ai fait un centimètre. Ça fait un peu juste pour la fente d’épaule et l’ourlet de la manche, je l’admets.
Une fois les pièces des manches cousues, il faut surpiquer depuis la fente et faire tout le tour de la manche. Pas toujours simple sur de la maille. Du coup j’ai surjeté toutes les pièces et je les ai assemblées à la machine.
Rafistolage de finition
Une fois le Tshirt monté, je l’ai quand même essayé avant de me lancer dans la bande d’encolure. Verdict: les épaules tombent, ça baille dans le dos avec cette échancrure et les manches sont trop larges et bien rigidifiées avec la parementure.
J’ai fait un double pli dans le milieu dos, ce qui a permis de rétablir l’équilibre sur les épaules. Mais dans le même temps cela a créé de vilains plis dans le dos. L’encolure bateau a aussi été accentuée.
J’ai fait une bande d’encolure de 1,5 cm mais je la trouve trop large surtout avec cette encolure si haute. Je n’ai pas de photo porté mais croyez-moi l’encolure est suffocante!!
J’ai montré le Tshirt aux copines de la couture qui l’ont quand même trouvé sympa.. Marie m’a suggéré de baisser l’encolure et surtout d’éviter le pli dans le dos en faisant une simple couture milieu dos.. Pour les manches ne rien faire, juste bien serrer le nœud, façon gros bonbon….
Retouches / sauvetage
J’ai commencé par défaire la bande d’encolure et j’ai retracé ma nouvelle encolure à partir du milieu devant.
Pour le dos, j’ai juste défait le milieu de l’ourlet dos. j’ai plié en deux et tracé ma ligne de retouche: j’ai repris de 3 bons centimètres en haut du dos pour retomber à 1 cm dans le bas du dos (c’est dire s’il taille grand au niveau du tour de poitrine). J’ai épinglé et essayé c’était tout bon. Une couture à la surjeteuse c’était plié. J’ai mesuré la nouvelle l’encolure et fait une bande d’un centimètre cette fois.
Certes cela tombe mieux mais ce n’est vraiment pas LE T. shirt de l’année. J’ai vraiment l’impression d’être dans un emballage cadeau avec ces gros nœuds. Le tombé des manches est bofbof et le devant est moche avec cette encolure bancale maintenant..
Yapluka qu’à poursuivre la recherche du T. shirt idéal. J’ai déjà imprimé deux modèles gratuits: le T. shirt Plantain qui ne m’a jamais complètement séduite, et Besame Mucho (tout un programme!!) du Vicomte du Boisjoly dont j’ai entendu le plus grand bien. Et vous, vous avez des patrons fétiches de T. shirt?
Alors oui je sais que montrer des châles en juin est un peu casse-gueule!! Les châles sont désormais des réalisations presque hors saison, quoique !!! Je dois admettre que je les ai encore portés la semaine dernière… Ces derniers temps je tricote pas mal, surtout depuis que Fanfreluche n’est plus là pour égayer mes pauses déjeuner !! Le tricot me permet de décompresser entre midi et deux surtout quand il s’agit de projets aussi simples que ces deux châles.
Cet hiver j’avais de grandes envies de châles. Je suis partie à la chasse de certains modèles et points particuliers. J’adore le point de vague ou Feather and Fan (littéralement plume et éventail) ( (tuto). Je l’ai déjà utilisé pour deux écharpes (ici). Il s’agit d’un point traditionnel des îles Shetlands qui se prête très bien aux changements de couleurs, par séquence de motifs. Il est très simple à réaliser et donne un superbe rendu d’ondulations, avec une succession de rangs à l’endroit et à l’envers, puis un rang avec des augmentations et des diminutions, d’un nombre égal, pour donner cet effet ondulé à l’ouvrage.
Patron gratuit du châle Feather and fan
J’avais très envie d’utiliser ce point sur un châle mais avec en plus les augmentations inhérentes à la construction d’un châle, je ne savais pas trop comment faire. Jusqu’à ce que je tombe sur ce modèle parfait (ici) ! Il est très clair, seule la maille centrale n’est pas indiquée. J’ai tout de suite identifié cette maille et mis des marqueurs de part et d’autre. Je trouve cela très utile visuellement. Pour celles que la langue de Shakespeare rebute en tricot, il existe une traduction française sur la toile (ici). Il y a quelques petites erreurs que je pourrais vous signaler si vous en avez besoin..
Comme pour la plupart des châles triangulaires, la construction nécessite quatre augmentations tous les deux rangs, au moyen de jetés : un en début et un en fin de rang, un juste avant la maille centrale et un autre juste après la maille centrale. Le point de vague nécessite dix-huit mailles. Du fait que le châle ne démarre qu’avec trois mailles, ce n’est qu’à partir du rang 21 que l’on fait la succession d’augmentations et de diminutions pour former les vagues. Ce qui est génial avec ce modèle c’est qu’on peut le tricoter à l’infini et s’arrêter à la dimension que l’on souhaite donner à son châle. C’est parfait pour moi qui aime les grands châles dans lesquels on peut s’emmitoufler.
Il suffit pour cela de répéter la séquence des augmentations et diminutions du point de vague. Jusqu’au rang 57, cette séquence se fait une fois de part et d’autre de la maille centrale. A partir du rang 57 et jusqu’au rang 92, elle se fait trois fois, de part et d’autre de la maille centrale. Si on souhaite agrandir le châle, il faut alors répéter 5 fois cette séquence, puis 7 fois et ainsi de suite. Pour la finition de la bordure je n’ai pas rajouté de franges. Il n’y a pas vraiment d’explication sur quel rang rabattre les mailles. J’ai choisi de les rabattre sur le rang envers du point et cela fait un joli rendu.
Ce tricot a été très serein parce que pour la première fois je n’ai pas compté les mailles. Leur nombre n’est donné que dans le début de la construction du châle mais plus après. Je dois reconnaître que cela change la vie !! Le point est très visuel et donc on repère très vite les erreurs.
Je n’ai même pas bloqué ces châles. Les ondulations sont assez harmonieuses sans blocage. Et pour vous dire la vérité, j’en avais un besoin urgent ce qui fait que j’ai sauté la phase du blocage.
Laines utilisées
Pour le premier châle, j’ai utilisé Laine Creative Melange Aran Wonderball, de la marque Rico, coloris n° 12 bleu vert multicolore. Il s’agit d’énormes pelotes de 200 grammes (640 m. environ). Elle est composée de 51% de laine et de 49% d’acrylique. J’ai acheté deux pelotes. Pour ce projet j’ai utilisé une pelote entière et un peu de la 2e pelote. Il me reste de quoi faire des bonnets !!!
Pour le second châle j’ai utilisé Lana Grossa, gomitolo versione, couleur mélange de baies. Là encore il s’agit de grosses pelotes de 200 grammes (environ 700 m.), composées de 60 % de laine et de 40 % de polyacrylique. Une pelote entière y est passée ainsi que le début de la seconde pelote. C’est la même laine que j’ai utilisée pour le châle Genver (ici) mais dans des coloris différents. Je pense que j’ai utilisé des aiguilles n° 3 ou 4, je ne me souviens plus.
C’est toujours difficile de faire des photos de châles en raison de leur envergure. Je me suis rabattue sur notre jardin, en fin de journée, par temps de vent. C’était un peu la course contre la montre du fait de la baisse de luminosité. Je nous souhaite tout de même de ne pas avoir trop besoin de châle, et de profiter enfin de la chaleur et du soleil!!
Marie avait rentré des panneaux de jersey à motifs placés, dont une version avec une impression de New-York. Pour montrer ce que l’on pouvait en faire, elle a cousu et exposé une robe qui m’a beaucoup plu ainsi qu’à Christine. Il en est résulté une floraison de robes avec des tissus et des finitions différentes.
Un patron sporty-chic
Issu de la revue Ottobre 02/2017 (modèle 8), il s’agit d’un patron de sweat assez long qui peut aisément se transformer en robe. Ce qui fait toute son originalité ce sont les découpes latérales sur le devant qui intègrent des poches. Cela rend cette pièce plutôt féminine. Elle comprend également une capuche et des bandes d’ourlet sur le bas de la robe et des manches, façon sport.
Version originale
Pour cet essai, j’ai acheté au Fil amant un sweat d’été kaki. Pour les empiècements côtés, les poignets de manches et la bande d’encolure, j’ai pris un sweat fleuri. Je voulais rester sur une version un peu moins sport, donc j’ai fait l’impasse sur la capuche. Je ne me suis pas trop méfiée de la taille. Je sais pourtant qu’Ottobre, tout comme Burda, taille en général assez grand. Mais la robe de Marie était parfaite (à sa taille habituelle) donc j’ai pris la taille 38 qui correspond en gros à mes mensurations. La robe a été rallongée de quelques centimètres ainsi que les manches qui paraissaient courtes.
Le montage des poches est la seule « complication » de ce modèle. Elles sont tout de même assez faciles à coudre, si ce n’est que la revue identifie une des pièces comme le « dessous de poche » puis ensuite ne mentionne que le « dessus de poche ». Mais bon en posant à plat les différentes pièces, on arrive à comprendre aisément le montage. Le seul point délicat est la jonction entre le dessous de poche et la pièce latérale pour que tout s’emboîte bien et qu’il n’y ait pas de trou entre les deux. Les poches sont cousues au point droit dans le montage proposé. J’ai cousu certes au point droit mais avec du fils élastique Maraflex pour veiller à l’élasticité de la couture.
J’ai ensuite monté à la surjeteuse les manches ainsi que les coutures latérales. J’ai veillé au préalable à bien positionner les poches sur les côtés de la robe avec un fil de bâti. Les bandes d’ourlet et des poignets sont très resserrées pour rester dans l’esprit sportswear. J’ai bien pesté sur la couture à la surjeteuse des poignets. Après essayage, les manches se sont avérées bien trop longues mais j’ai laissé en l’état, juste retourné les bandes, merci Marie !!!
Au porté, la robe est un chouia grande, j’aurais dû prendre la taille en dessous et les manches bien trop longues. J’aime moyennement la bande d’ourlet resserré.
Version de rattrapage simplifiée
Pour pallier les petits défauts de ma première version, j’ai fouillé dans mon stock et je suis tombée sur un petit bout de milano imprimé, acheté il y a des lustres à la caverne alsacienne. Juste assez de quoi faire la robe (mais sans les manches). Je l’ai combiné avec une bonne chute de jersey noir, acheté au Fil amant pour faire les pyjamas de Noël. J’ai fait les manches et l’encolure en noir.
J’ai rallongé la robe et supprimé les bandes d’ourlet. J’ai rétréci la robe en enlevant 1 cm au pli des pièces dos et devant de la robe. Au porté c’est mieux mais j’ai mal calculé mon coup sur la longueur.. Elle est assez courte.
il est pas beau ce colza?
La surjeteuse m’a fait des misères sur les coutures côtés, à cause des surépaisseurs des poches. La pièce dos de la robe a été entrainée plus que la pièce devant, entrainant un décalage d’environ 5 cm sur le bas. J’ai tout défait laborieusement, repositionné, écrasé au fer les épaisseurs de la poche et tout a marché. Cette couture côté est assez délicate et passerait plus facilement à la machine à coudre.
Version sportswear
Une version sportswear avec capuche me tentait quand même beaucoup. Cette fois, j’ai acheté un sweat d’été façon jeans, combiné avec un jersey à motifs pour les empiècements côtés et l’intérieur de la capuche.
J’ai raboté un peu les dimensions en largeur de la capuche. Ces pièces sont toujours trop grandes mais sur ce modèle, la capuche n’est pas très grande. J’ai aussi un peu rallongé la robe mais pas tant que ça. D’ailleurs il faudra que j’indique l’ourlet à retenir sur le patron parce que j’ai beaucoup varié les longueurs en traçant directement sur les tissus.
Au porté elle est très agréable comme la seconde et j’adore l’effet capuche croisée sur le devant.
Le trio des copines
La version « modèle » « New-York » de Marie est top avec son petit col roulé et la broderie orange sur le devant, version robe pull doudou. Christine a fait un premier test (qu’on n’a pas pris en photo) en sweat gris combiné avec un sweat à impressions fleuries pour les poches. Elle a ensuite refait une version encore plus estivale en jersey fleuri combiné avec du blanc, cette fois sans bande d’ourlet sur la robe. Elle a juste gardé les poignets de manche.
J’aime beaucoup les patrons de Paprika Pattern. Ma première expérience a été de tenter un hack de la jupe Jade (ici) parce que j’avais fait ma radine et surtout parce que je déteste les PDF. Mais j’ai longtemps tourné autour de deux autres patrons de cette marque, les modèles Zircon et Jasper. Comme vous l’aurez noté on est sur des noms de pierres naturelles. Il s’agit chaque fois de modèles sweat / robe avec des formes et découpes originales. Pour Noël, j’ai enfin mis sur la liste les deux patrons. Monsieur les a fait imprimer en version A0, ce qui représente un avantage certain, hormis le coût prohibitif qui vient s’ajouter à celui du patron.
Il y a eu quelques ratés au niveau de l’impression. Il y a une planche pour les « petites tailles » et une autre pour les « grandes tailles ». Jasper a été imprimé uniquement en grande taille et j’ai dû attendre un certain temps avant que Monsieur retrouve et me fasse suivre les fichiers que j’ai imprimés en format A4 (sans parler de la procrastination pour assembler les différentes planches!). Dans l’intervalle, je me suis attaquée au patron Zircon.
Une construction originale
Ce qui fait tout l’intérêt de Zircon, ce sont les découpes et empiècements au niveau de l’encolure / épaule et du bas de la robe / du sweat. Les découpes sont toujours un peu délicates avec la maille, avec le risque de gondoler, mais avec quelques astuces ça passe. Les empiècements du bas sont soit une découpe en escalier (pour la robe) soit un petit empiècement en triangle (sweat) sur un des côtés. Bien sûr on peut tout combiner!
Quand on achète le patron on reçoit une tonne de pièces jointes, y compris le cahier technique qui existe également en français. Les explications sont bien détaillées avec des dessins explicites. Elles peuvent être complétées par un tuto en image du montage des empiècements. La seule partie technique réside dans les empiècements. Le reste va tout seul !!
Choix du tissu
J’ai acheté à la mercerie du Fil amant un tissu sweat rouge à effet matelassé et un superbe coupon à motifs (fin de rouleau) pour les empiècements. J’ai également utilisé le tissu à motifs pour faire la bande d’encolure.
Choix de la version
Pour mon premier essai, j’ai testé la version robe. Les tailles vont de 1 à 10. Je me suis fiée au tableau des mesures et j’ai décalqué la taille 3. Il y a également le tableau des dimensions du vêtement fini que j’aurais pu vérifier au préalable. C’est en mesurant les pièces que finalement j’ai repris la taille 2. La robe est de forme assez large avec beaucoup d’aisance. Les marges de couture incluses sont de 1 cm ce qui est largement suffisant pour de la maille, notamment pour la couture des empiècements en escalier.
Lorsque j’ai décalqué le patron, je me suis trompée dans les découpes du bas : j’ai en fait inséré deux fois les empiècements dans le bas de la robe et j’ai coupé mon tissu en conséquence. Rien de dramatique, juste du boulot en plus !!! Aucune modification n’a été apportée sur le patron. Il vaut mieux s’assurer au préalable des dimensions, notamment de la longueur, parce qu’une fois les empiècements cousus il n’y a pas vraiment beaucoup de marge pour modifier.
Technique de montage des empiècements
Pour le montage des empiècements, il y a tout d’abord le point de départ de la couture qui est indiqué sur les pièces du patron. Il est proposé de faire une couture de soutien à moins d’un centimètre tout le long des découpes, de cranter chaque angle et de faire la couture en une seule fois de chaque empiècement. En apnée cela va sans dire!!
Bon je n’ai pas fait comme ça. J’ai entoilé les découpes sur la robe avec du stabilmanche, sans faire la couture de soutien. Cela permet de donner un peu plus de tenue à la couture. Il m’a fallu au moins 6 mètres de stabilmanche. J’ai ensuite tracé les marges de couture à la craie. Ensuite, j’ai essayé de faire coïncider dans la mesure du possible les tracés des lignes de couture des empiècements et des découpes sur la robe. J’ai cousu chaque segment séparément et repositionné angle après angle. C’est long, fastidieux avec beaucoup de fils à rentrer et de vérification qu’il ne manque pas des points. Au bout du compte, l’envers est assez moche car il est impossible d’avoir une finition propre, à moins de faire un zigzag le long des découpes. Après c’est de la maille, cela ne s’effiloche pas trop. Mais c’est quand même moche moche !!
L’utilisation du fil élastique Maraflex permet de coudre les empiècements au point droit sans se poser de questions. Les points droits sur la maille ne tiennent pas à la longue même s’ils sont indiqués dans la gamme de montage, comme pour cette robe (Monsieur m’en a fait la démonstration sur un jogging avec empiècement de côté). Du fait de l’empiècement bas qui vient à cheval sur le dos et le devant, on peut oublier la surjeteuse pour ce projet. J’ai simplement surjeté les côtés et le bas des ourlets et fait ensuite mes coutures à la machine. Seule la bande d’encolure a été montée à la surjeteuse.
Le patron comprend également la bande l’encolure dont je n’ai pas tenu compte. Après avoir mesuré l’encolure et multiplié par 0,8, ma bande s’est avérée trop large vu l’élasticité de mon tissu. J’ai refait l’opération en multipliant par 0,7 et là cela a bien marché. J’ai fait comme à mon habitude une bande de 5 cm repliée en deux pour une dimension finie de 1,5 cm. Plus large la bande ne se pose pas bien.
Au porté
Rien à redire, c’est une vraie robe doudou ! Confortable et agréable à porter. A refaire sans hésiter pour l’hiver prochain, y compris en version sweat. Et pour ce qui est du châle, je vous en parlerai très prochainement!
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