Une petite jupe trapèze presque parfaite…

Une petite jupe trapèze presque parfaite…

J’ai beaucoup hésité sur le titre de cet article. Mais finalement j’ai préféré privilégier les données sur le patronage de cette jupe trapèze. C’est bien la première fois qu’un patron tombe quasiment parfaitement, cela valait donc la peine de le signaler quand même!! Elle est presque parfaite dans son patronage, du moins en ce qui me concerne. Non non ! je ne vais pas quand même pas faire ma « Cécile Morel », il y a eu tout de même une toute petite retouche… Je vous explique tout ça..

J’adore les jupes (et les robes) trapèzes. J’avais toujours ce sentiment de regret avec ma première réalisation de jupe trapèze boutonnée sur le devant, qui avait nécessité l’ajout de multiples pressions pour éviter l’ouverture intempestive de la jupe. Bon le tissu trop raide n’avait pas beaucoup aidé et mes boutons et boutonnières étaient mal placés. Quand j’ai parlé à Marie du Fil Amant de mon souhait de renouveler l’expérience, elle m’a sorti une revue Burda de sa manche (septembre 2009, n° 117, modèle 125) avec un joli modèle de jupe trapèze. Cela tombait bien parce que je n’ai jamais réussi à retrouver le patron de ma première jupe.. Acte (et réalisation) manqué !!! Et quitte à retenter une expérience, autant partir sur une nouvelle base. La jupe de la revue a été confectionnée dans du cuir. Elle est très courte sur la mannequin.

Pour cette jupe, j’avais un tissu camouflage assez original dans ses couleurs, déniché il y a pas mal de temps chez Mondial tissu et que je destinais à un sac. Le tissu est plus souple que la toile de tente initiale. Le sac n’a pas (encore) été fait mais il y avait assez pour faire jupe et éventuellement un sac. Il y a très peu de pièces pour ce modèle et ce qui fait l’intérêt de cette jupe ce sont les passants assez originaux. Le modèle prévoit également une ceinture rapportée que j’ai décidé de ne pas coudre, parce qu’elle est purement décorative. Tant qu’à faire utiliser une ceinture réglable !! La jupe en tant que telle est dépourvue de ceinture à la taille, avec juste une parementure intérieure pour les finitions. La parementure a été coupée dans le même tissu que la jupe, les passants ont été doublés avec un voile de coton kaki pour limiter les épaisseurs.

Au premier essayage de la jupe bâtie, tout tombait parfaitement bien, la jupe, le positionnement des pinces !!! Non mais je rêve !!! et en couleurs !!! Bon juste une toute petite reprise de la croisure que j’ai fait de 5,5 cm au lieu de 4,5 cm.. Un détail !! Question longueur, je n’ai pas rajouté de marge de couture et j’ai fait un ourlet à 3 cm. Promenade de santé que je me suis dit !!! Aïe !!! Superstition de couturière, faut jamais dire ce genre de chose et surtout, surtout ne pas le penser..

La couture de la jupe en tant que telle est très simple. La préparation des passant s’est fait sans encombre, bon les arrondis ne sont pas parfaits mais ils me conviennent tout à fait. J’ai même trouvé des boutons assortis chez Marie: en grande taille pour la finition des passants et plus petits pour le boutonnage de la jupe. Les passants sont pris en sandwich dans la couture de la taille / parementure et il y a ensuite une couture de fixation sur la jupe avant la partie arrondie (que j’ai préféré coudre en double). J’ai positionné cette ligne assez haut pour éviter que la ceinture ballote. La partie arrondie est maintenue sur la jupe par un bouton.

Nous avons recalculé la position des boutonnières et boutons au vu du changement dans la croisure, il n’y avait plus qu’à faire les boutonnières… Et c’est là que mon titre alternatif s‘impose : de l’art de (dé)faire les boutonnières. Bon on connait toutes la malédiction du test qui se passe à merveille sur une chute et rate lamentablement sur le modèle. Mais moi j’ai fait encore mieux !!! Je n’ai certes pas coupé à la malédiction. La première boutonnière, la plus difficile au niveau de la taille à cause des épaisseurs, a été un fiasco total. La machine du cours a cousu une boutonnière asymétrique. J’aurais voulu le faire exprès je n’y serais pas arrivée. Selon Marie, la machine aurait été perturbée parce que j’ai positionné l’aiguille sur le tissu, donc ce mouvement l’aurait déroutée..En tout cas je sais que quand une boutonnière est lancée, il ne faut toucher à rien sur la machine..

J’ai passé un certain temps à tout découdre, à grand renfort de pince à épiler pour attraper les fils et de « découd pas vite » mais ce qui a le mieux marché c’est une épingle qui m’a permis de défaire pas mal de points.. Une fois décousue, j’ai voulu recommencer par la plus difficile, histoire de souffler ensuite. A la maison, ma machine a fait une très belle boutonnière et sans ronchonner. J’avais diminué la tension pour faciliter le travail. J’en enfin respiré et j’ai osé penser : maintenant « piece of cake » !!! aïe aïe !!! Sur la deuxième boutonnière qui s’est bien passé, au moment où j’ai voulu actionner le coupe-fil, la machine a recommencé à me faire une boutonnière dans la continuité et plus moyen de l’arrêter. Je n’avais jamais expérimenté ce genre de situation et je ne sais pas quelle fausse manipulation j’ai pu faire pour en arriver à ce résultat. J’ai dû éteindre la machine pour stopper son élan inconsidéré. Bon il n’y avait qu’un petit bout à défaire mais quand même !!

Ensuite, je me suis complètement trompée dans le positionnement de la troisième boutonnière et bien sûr je ne l’ai réalisé qu’une fois la chose bien terminée… Et en plus elle était chouette cette boutonnière! J’ai même pris une photo tellement j’étais abasourdie de ma bévue.. Re pince à épiler, « découd vraiment pas vite » et épingle. J’ai à nouveau évité les trous sur le tissu mais elle a laissé quelque trace sur le tissu. Tant pis!!

Et là j’ai commencé à houspiller ma machine et à ronchonner grave !! Du coup sur la boutonnière suivante, la machine s’est arrêtée au milieu de la boutonnière et n’a plus rien voulu savoir. A ce stade, j’ai tout éteint et je suis allée me faire un café-clop histoire de faire baisser la pression.. Cela a aussi fait du bien à ma machine. Je lui ai ensuite mis un morceau de musique cool, histoire de la remotiver et le reste s‘est enfin passé sans encombre…

Pour le placement des boutons, j’ai essayé de retracer de manière « cartésienne » leur positionnement. Le jupe ferme bien mais j’aurais pu resserrer un peu plus. J’entends d’ici Marie qui va dire : mais elle a fait du régime la dame entre deux essayages ou quoi ??? Avec une ceinture elle est parfaite et même couscous / choucroute compatible..

Elle est très agréable à porter et au moins elle ne s’ouvre pas de manière intempestive. Je suis ravie de ce modèle qui va probablement faire des petits… Marie m’a soufflé une idée: couper la jupe devant au pli (sans la croisure) et juste un zip sur le côté.. Le projet mijote.. et au moins pas de prise de tête sur les boutonnières ou alors une fausse parce que je trouve que cela a un chouette rendu le boutonnage..

J’en profite au passage pour vous parler encore de mon tichirte Badiane que l’on voit plus ou moins bien sur les photos. Il a été cousu il y a pas mal de temps pour être porté sur des jupes.  Pour ce tichirte j’étais là aussi confiante, forte de mon succès de robe Badiane et du coup j’ai aussi fait des bourdes, comme d’entoiler l’encolure sur l’endroit du tissu. J’ai bien senti qu’un truc clochait mais j’ai persisté. Une fois ma parementure d’encolure cousue, j’ai compris l’ampleur de ma bévue et j’ai dû pas mal gratter pour enlever les petits bouts d’entoilage qui se voyaient sur l’endroit.

Allez avant de se quitter quelques photos de mes dernières virées châteaux. Tout d’abord le magnifique St Urich au dessus de Ribeauvillé en Alsace avec sa splendide salle des chevaliers et ses fenêtres à banc. Vu de loin cela ressemble à de la dentelle. Ce château je l’ai visité trois fois et je peux vous dire qu’il se mérite parce qu’il est perché haut et le chemin d’accès est raide et long..

Et son voisin le château du Girsberg, encore plus casse-gueule d’accès. Cette fois-ci j’ai fait l’impasse… Faisait une chaleur à mourir…

# Château du Girsberg Ribeauvillé

Restez au frais il va faire encore très chaud les prochains jours.. Enfin ici les températures sont bien remontées..

Les pieds dans l’eau à Freiburg

Nathalie

En mode nomade #3: ma robe Lucette

En mode nomade #3: ma robe Lucette

A l’heure actuelle notre zone étant en rouge et notre employeur ayant décidé de prolonger le télétravail jusqu’à la fin du mois, je poursuis mes travaux de couture et autres en mode nomade, entre l’atelier couture et le jardin.. L’idée d’une robe cache-cœur a été lancée il y a quelques temps par Marie. Fanfreluche et moi sommes toujours à la recherche de la robe cache-cœur idéale… mmmm… Marie m’a prêté un vieux Burda avec un tel modèle mais je n’étais pas totalement convaincue par la forme. Et puis j’ai repensé au top Lucette que j’avais cousu plusieurs fois et l’idée a germé de peut-être faire un mix….

Robe Lucette

Je n’avais pas eu de difficulté pour coudre Lucette (ici et ), si ce n’est que le patron taillait petit et que j’avais dû élargir à plusieurs reprises. En relisant les explications du bouquin, j’ai vu qu’il fallait 40% d’élasticité, c’est probablement la raison pour laquelle mes versions étaient trop justes, par manque d’élasticité.. Même au final, je me sentais légèrement coincée aux entournures dans mes tops Lucette. J’ai donc décidé de repartir de zéro et j’ai recopié le patron une taille au dessus de mes précédents essais (en 38). Les patrons de Marie Poissons sont marges incluses, qui plus est de 7 mm pour faire simple. Donc plutôt que de faire des calculs savants pour prévoir une marge plus importante afin de me laisser de la latitude pour les retouches, j’ai vu un peu grand. J’ai copié le patron en taille 40 (marges incluses) et j’ai rajouté 1 cm de marge de couture.

Plusieurs variantes sont proposées pour Lucette: avec ou sans ceinture, basque plate ou froncée / plissée. J’ai choisi de garder la ceinture et de faire cette fois une basque / jupe plissée. J’ai rallongé le patron de la basque de manière à la transformer en jupe. J’ai gardé l’arrondi de la basque sur les hanches puis j’ai fini en ligne droite au niveau du bas de la jupe pour éviter de me retrouver avec une montgolfière ou une jupe à crinoline!! Là encore mes calculs se sont avérés faux parce que mon patron de jupe est beaucoup trop long par rapport à ma stature.

Pour cet exercice, il fallait pas mal de tissus en raison de la largeur de la jupe et de la forme cache-coeur (au moins 2 mètres). J’ai déterré ce trèèès grand bout de jersey de viscose acheté à la caverne alsacienne. J’aime beaucoup le motif fleuri, très fille (oui ça change du camouflage et du tout kaki) avec des teintes assez délicates!! Le tissu n’est pas très élastique,  j’étais donc confortée dans mon choix de taille…

J’ai quand même fait un essayage bâti du haut avant de coudre et là le verdict est tombé: évidemment trop large. J’ai enlevé 0,5 cm partout, y compris sur les manches et emmanchures, et ça tombait mieux. Pour l’encolure j’ai fait ma flemmarde: au lieu de couper une bande du même tissu, j’ai pris un biais jersey que j’avais en stock. Sur un côté c’est pas mal mais sur l’autre, ça a un peu froncé notamment au niveau de l’encolure. Probablement en raison de la différence d’élasticité entre le tissu et le biais. J’ai d’abord cousu le biais sur l’endroit du top à la machine, au point zig zaaaaaaag (= large). Puis après s’est posé la question de la surpiqûre. J’ai fait un test à la recouvreuse qui m’a fait un joli point bien plat. Oui la chipie aime les tissus bien épais (tissu plus sur-épaisseurs du biais).. J’ai quand même galéré pour cette surpiqûre en essayant tant bien que mal de résorber les petites fronces. La couture n’est pas hyper droite, loin sans faut, mais le résultat est honorable. La prochaine fois je couperai une bande plus étroite du même tissu.

# Lucette de Marie Poisson, version robe

J’ai ensuite bâti la ceinture qui m’a paru bizarre. Je me suis retrouvée avec une largeur d’environ 9 cm. Je ne sais pas ce que j’ai fabriqué avec ce patron mais je n’avais pas les yeux en face des trous ce jour là. J’ai réduit, c’était toujours trop large mais ça pouvait passer.. Le montage de la jupe a été plus simple, j’ai suivi les instructions de Marie Poisson pour le calcul des plis. C’est quand même plus rapide que de faire des fronces, surtout sur de la maille..

#Lucette de Marie Poisson, version robeUne fois la jupe cousue, il restait encore la question de la longueur à régler. J’ai fait mouts calculs savants puis recoupé. J’ai grugé ma recouvreuse en faisant double rentré pour l’ourlet qu’elle a avalé sans faire d’histoire, idem pour les ourlets des manches.

J’ai envoyé une de ces photos test à Fanfreluche et Marie qui ont toutes les deux estimé que la ceinture était un peu large et la jupe encore trop longue:

J’ai ruminé d’autant que Monsieur lui trouvait cette robe parfaite (ah les hommes!!) et j’ai laissé mariné une bonne semaine. Puis j’ai fait un dernier essai: j’ai recousu avec un centimètre de moins sur le haut de la ceinture et 1 cm de moins au bas du top, réglant du même coup largeur de ceinture et longueur de la jupe sans avoir à refaire l’ourlet. Non maintenant je n’y touche plus quoi que vous en disiez!!!! Elle restera ainsi avec ces petits défauts!!

Lucette de Marie Poisson version robe

Lucette après retouche de la ceinture, approuvée par la grenouille du jardin..

Et voilà Lucette dans sa version définitive. Elle est très agréable à porter. Même si jamais une robe n’aura été autant bâtie et débâtie, je pense que je vais la retenter à l’occasion.

Conseil de lecture: Wojciech Chmielarz et le Kub

Cela fait longtemps que je voulais lancer cette rubrique. Je me contenterait d’un petit intermède lecture. Je suis une fana de polars plus particulièrement scandinaves. Je pense que j’aurai l’occasion de vous en reparler. Je suis aussi les chroniques très fréquentes d’un site de polars absolument extraordinaire, Actu du noir, que je vous conseille si vous aimez ce genre de littérature. Il m’a fait découvrir récemment un auteur polonais, et oui faut savoir changer un peu de crèmerie de temps en temps. En ces temps d’isolement et de fermeture des frontières, c’est quand même pas mal de pouvoir s’évader et de découvrir d’autres civilisations, comme si on y était…. J’ai avalé les deux premiers romans de la série des aventures de Jakub Mortka, dit le Kub. Le premier roman, Pyromane, traite d’une série de meurtres et d’incendies criminels à Varsovie mais l’intrigue va s’avérer infiniment plus complexe, sur fond de rêve de réussite sociale. Le second, La ferme aux poupées, a pour sujet la traite des femmes à Krotowice, patelin reculé de Pologne, avec notamment le regard porté sur Tsiganes..  C’est riche d’enseignements et les histoires sont très bien construites avec un héro en demi-teinte mais au final droit dans ses bottes quand il s’agit d’élucider des imbroglios criminels et de rétablir la justice.. Nul doute que je vais télécharger la suite de ses aventures…

Et pour finir quelques photos du jardin. La floraison printanière touche à sa fin, mais les autres variétés plus estivales sont en train de prendre le relais. Beaucoup sont encore en boutons, avec des promesses de couleurs et de parfums dans un proche avenir.. Des jolies campanules qui refleurissent..

Et les premières roses comme vous avez pu en voir quelques une dans cet article. celles-ci sont particulièrement odorantes:

et les toutes premières fleurs de fuchsias rustiques..

Je vous souhaite une très bonne soirée.

Nathalie

T’as faim combien?

T’as faim combien?

Par ces temps difficiles d’isolement physique, j’avais quand même envie de maintenir le contact. Bon je vous avouerai franchement je n’ai pas le cœur à coudre en ce moment. On est en télétravail mais notre vie tourne au ralenti. Ce qui est quand même extraordinaire c’est au moins d’avoir accès à tous ces modes de communication. Et depuis le début de cette crise, je n’ai jamais autant échangé de messages avec des amis de longue date. En général cela se limitait à un ou deux messages par an, les anniversaires, la bonne année. Cet isolement nous permet au moins de nous rapprocher un peu plus… Allez en prime je vous mets de vieilles photos de quand on était « beaux et jeunes » pour illustrer mon propos.. Suis en mode nostalgie vielles photos!! On devrait même faire un concours de superbes vieilles photos non? J’en ai quelques unes bien « croustillantes »!!

Et oui là j’avais encore les cheveux noirs naturels.. Repas d’enterrement de vie de jeune fille de mon amie Ida, mai 1997

Alors l’article de ce jour, cela fait un moment que j’y pense. Ce n’est pas un de mes sujets de prédilections mais c’est au moins un sujet léger. Parfait par les temps qui courent. Donc une fois n’est pas coutume, je vais alimenter la section « cuisine » de notre site. Je vous rassure tout de suite, ce n’est pas moi qui ai cuisiné, ça non ce n’est vraiment pas mon truc!! C’est Monsieur qui a concocté cette recette sur la base des indications données par une représentante d’une marque de saumon dont je tairais le nom, et je dois avouer que je me suis régalée!!! En plus ce jour là une fois n’est pas coutume j’avais faim pas mal ou bien être était-ce dû au fait que c’était super bon!!

Alors il faut quand même que je vous explique ce titre quelque peu énigmatique.. Pratiquement tous les soirs, Monsieur me demande sur le trajet retour vers la maison: « t’as faim combien? » c’est son truc.. Ce à quoi je réponds presque invariablement: « euh un peu!!! Sur ce, il éclate de rire parce que cela ne l’avance pas vraiment et promet de ne plus me poser la question dans ces termes.. Ce qui ne l’empêche pas de recommencer le soir suivant!!!

A vue de nez, Monsieur devait avoir 18 ou 19 ans (oui on est un très « vieux » couple), pas encore de bidon mais toujours devant les fourneaux

Bon Monsieur est très porté sur la nourriture, comme en atteste son bidon bien rondouillet. Et moi à dire vrai, euh pas vraiment!! Enfin un peu.. Et en plus je suis assez difficile!! Fanfreluche en sait quelque chose. Je passe mon temps à râler après notre self et en général je laisse la moitié dans mon assiette. Je sais, c’est pas bien mais quand c’est mauvais, moi je ne peux pas finir!! Monsieur le sait également et chaque fois qu’il prépare quelque chose, il me scrute avec anxiété pour savoir si: Ça plait?

Pour en revenir à cette recette qui m’a ouvert l’appétit, il vous faudra vous prémunir au préalable de gants et de masques pour faire les courses suivantes :

– un filet de saumon chez votre poissonnier ou de la marque de votre choix (pas de pub ici),
– deux fruits de la passion, alors je sais ce n’est pas bien d’acheter des produits exotiques avec le réchauffement climatique et tout et tout mais les fruits de la passion c’est à tomber!! Allez une fois de temps en temps (sinon on peut utiliser du citron vert),
– un piment frais, bon pour celles qui sont réfractaires au kipik vous pouvez faire l’impasse mais vous ne savez pas ce que vous ratez..
– de la ciboule émincée
– des graines de sésame
– un peu d’huile d’olive
– du sel, du sucre
– de l’aneth fraiche (mais séchée ça va aussi dixit Monsieur)

Pour commencer, il faut préparer sa marinade avec la pulpe des fruits de la passion (ou le citron vert), l’aneth, l’huile d’olive, sel, poivre, sucre et le piment coupé en petit morceau (avec les graines si on aime bien que ça arrache sinon il faut les enlever impérativement).

On y mélange le saumon coupé en dés grossiers. On rajoute la ciboule émincée:

Ensuite faites griller les graines de sésame à sec à la poêle et saupoudrez le plat.

Laisser mariner un peu et consommer sans modération .. pff un jeu d’enfant même moi j’y arriverai…

Le tout servi avec en accompagnement des pâtes, des tomates et un peu de mozzarella… ou comme on veut!!

Alors vous avez faim combien?

Nathalie

Couffin décoré pour le Bébé d’Augustine et gâteau d’anniversaire

Couffin décoré pour le Bébé d’Augustine et gâteau d’anniversaire

Il y a quelques jours notre princesse Augustine a fêté ses 3 ans ! Le temps file à une vitesse ! C’est une vraie petite fille maintenant, pleine de peps et très espiègle. Pour lui faire plaisir et pour la préparer à la venue imminente de sa petite sœur, je lui ai offert un couffin pour son Bébé. Bébé c’est son nom. C’est un poupon Corolle d’une trentaine de centimètres de long. Elle s’en occupe beaucoup, surtout depuis que je lui ai confectionné quelques petits vêtements.

Le couffin – projet et réflexion

J’ai pas mal cogité sur la façon de réaliser ce couffin. Tout d’abord j’avais envisagé de le créer dans son intégralité. Il y avait pas mal d’exemples sur Pinterest que j’ai épinglés. J’ai même acheté une chute de Bulgomme qui devait me servir à stabiliser les côtés et le fond du couffin.

Nathalie pensait que j’allais me « faire drôlement ch… à fabriquer ça, mais bon je dis ça, je dis rien… ». Je me suis un peu entêtée en pensant que je ne trouverais pas de petit couffin à acheter et que je voulais le fabriquer et le décorer moi-même et bla et bla… Et puis, comme souvent, Nath a eu raison. En effet, un jour entre midi et deux, alors que nous traînions en ville, elle a repéré pile poil ce qu’il me fallait dans une vitrine Grand’Rue à Strasbourg. Un joli couffin en osier, juste la bonne taille et prêt à décorer. Pas trop cher en plus. Que demande de plus le peuple !

Couffin en osier avec, en cadeau, un aperçu de mon atelier.

Le couffin – la réalisation

J’ai passé tout un weekend (enfin, par intermittence) à réaliser le couffin du Bébé. Le tissu je l’avais déjà, c’était une chute du tour de lit que j’ai cousu pour la future petite sœur d’Augustine (je vous montrerai ça un peu plus tard). Je sais qu’elle aimera ce tissu, car elle l’avait repéré qui traînait dans l’atelier et était tombée en arrêt devant. Oh ! Des lamas !

Du coup il me restait également de la ouatine épaisse pour matelasser le tissu et de la même doublure en coton fuchsia utilisée pour le tour de lit.

J’ai réalisé un patron pour le fond et pour le tour du petit couffin. Il m’a semblé plus facile de couper le tour en deux morceaux, pour mieux épouser la forme un peu évasée à la tête et au pied du couffin en osier.

Pour donner plus de tenue à l’habillage, j’ai matelassé deux rectangles du tissu lama. Un grand pour couper les deux parties du tour du couffin et un plus petit pour y découper le fond. Mon expérience précédente du tour de lit m’a été bien utile. Cette fois-ci j’ai bien épinglé pour que rien ne se décale et ça s’est très bien passé. J’ai découpé les morceaux matelassés et je les ai assemblés.

Ensuite, j’ai fait la même opération avec le tissu de doublure et pour finir j’ai assemblé endroit contre endroit l’habillage extérieur et l’habillage en doublure en laissant une ouverture pour tout retourner. La routine, quoi !

Les finitions

Après, j’ai bien failli faire ma flemmarde et le laisser comme ça. Mais, j’ai pensé qu’Augustine et son Bébé le valaient bien et du coup j’ai préparé un volant que j’ai cousu tout autour. Alors, certes, je me suis contentée de surjeter – en rose quand même – le bord inférieur du volant, mais j’ai quand même fait un double rempli pour le bord supérieur.

Ah oui, j’oubliais de vous chanter les louanges du pied spécial fronces de ma Bernina chérie. Avec cet ustensile qui a l’air un peu impressionnant, j’ai froncé ma longue bande de volant en un rien de temps.

Enfin, pour terminer, j’ai créé un petit oreiller et un édredon en coton rose fuchsia que j’ai décoré d’un croquet bleu ciel. Un peu kitsch me direz vous, mais on s’en moque.

Voilà, on était dimanche soir et j’étais plutôt satisfaite d’avoir terminé ce projet bien en avance pour la fête d’anniversaire.

Je savais qu’Augustine attendait vraiment un petit lit pour son Bébé. Elle m’en a encore parlé il y a quelques jours. Elle a même voulu commencer à prendre les choses en main. Elle m’a apporté les pelotes de laines et quand je lui ai dit que je ne pourrais pas faire un lit avec ça, elle m’a apporté les cônes de fils pour surjeteuse pour que je me mette au travail. Je lui ai demandé de me faire confiance et que j’allais m’en occuper. Donc elle a accepté de patienter encore un peu. Ouf !!

Quelques jours plus tard…

La remise du cadeau a été un succès. Elle a été ravie. D’ailleurs, depuis qu’elle a son nouveau couffin, le soir elle en retire la garniture matelassée et la pose à côté d’elle dans son lit, avec son Bébé dedans.

La fête d’anniversaire – gâteau lapin

Le ballon d’anniversaire en lévitation – un vrai hit ! Vive le fil de pêche !

Après, ce samedi, il y a eu une fête d’anniversaire à plus grande échelle et Augustine a de nouveau souhaité un joli gâteau. L’année passée, je lui avais fait la surprise de confectionner un gâteau chat (voir ici).

Cette année, Augustine a demandé un gâteau lapin. Pourquoi pas ! J’ai cherché un peu d’inspiration sur Pinterest (voir mon tableau ici), puis j’ai adapté à ma façon. La recette du gâteau est celle du gâteau au chocolat de ma collègue C., déjà utilisée pour un précédent gâteau d’anniversaire (voir le poisson ici).

Sans plus de blabla, je vous montre.

Et voilà tout pour aujourd’hui. Je vous souhaite à toutes et tous, une belle semaine.

A bientôt.

Fanfreluche