Des sacs à ouvrage en sashiko

Des sacs à ouvrage en sashiko

Les copines des soirées broderies avaient mentionné un salon de loisirs créatifs à Saint Dié avec pas mal de stands de broderie, notamment de la broderie Sashiko. Une petite virée s’imposait!! Le salon était assez intéressant et éclectique, avec un beau potentiel de cadeaux de Noël. J’ai bien craqué sur le stand de Couleurs Japon. J’y ai acheté pas mal de fils et surtout deux kits pour faire des sacs. Leurs dimensions étaient assez modestes mais parfaits pour des petits sacs à ouvrages. Jusqu’à présent j’avais un peu évité ce genre de kits parce que je trouvais leur prix assez élevé. Je comprends maintenant la raison de leur prix.

Le sac à tricot (ou autres) sashiko

J’ai fait ce sac pour une amie qui s’est lancée dans le tricot récemment. Il s’agit du kit Sashiko sac avec motifs de fleurs de cerisiers (déjà en rupture de stock chez Couleurs Japon mais peut être disponible ailleurs). Quand j’ai ouvert l’emballage, j’ai été vraiment surprise par le degré de finition. Tout est proprement assemblé et surjeté. Il ne reste que la couture côté à réaliser une fois que la broderie est terminée. La coulisse, les liens, les anses et le haut du sac sont parfaitement réalisés et presque prêts à l’emploi. Toutes les fournitures sont également prévues, fils, dé et aiguille. Bon la seule chose à redire sur ces kits ce sont les fils fournis. D’une part ils sont invariablement blancs et leur qualité n’est pas top.

# Couleur Japon kit sac

J’ai utilisé un fil multicolore changeant pour égayer un peu le sac et le motif. La broderie est très vite réalisée et n’est que sur un côté du sac. Comme je voulais absolument le doubler, j’ai dû malheureusement démonter tout le haut du sac et refaire la coulisse, de manière à pouvoir intégrer de manière satisfaisante (!) ma doublure. J’ai utilisé une cotonnade du stock, probablement acheté à Paris il y a des lustres. Son motif à grosses fleurs colorées rappelle celui de la broderie..

Une fois terminé, cela donne un joli petit sac qui a plu à sa destinataire.

Sac pour mes affaires de broderie sashiko

J’avais acheté un deuxième kit de totebag qui me paraissait plus grand. Il y a un peu plus à broder puisque les motifs sont prévus de chaque coté du sac cette fois. Là encore très belle finition intérieure: le haut du sac est fini avec les anses intégrées.

Une fois ma broderie terminée, j’ai également démonté le haut du sac pour y insérer plus facilement la doublure. Comme je le trouvais assez petit, j’ai coupé le sac en deux et j’ai rajouté en bas du sac une grande bande de tissu rouge de mon stock. J’ai aussi changé les anses qui étaient trop courtes pour des anses en gros coton rouge du stock.

Pour ce deuxième sac j’ai utilisé le même fil et le même tissu de doublure.

Ce sac me permet de stocker (pour le moment!) toutes mes affaires de broderie mais il aurait pu être encore plus grand!!

Il y a encore de beaux projets en cours de broderie Sashiko. J’aurais certainement l’occasion de vous en parler plus prochainement!

Très bonne journée

Nathalie

Les écharpes de fête

Les écharpes de fête

J’adore tricoter des écharpes puisque cela me permet d’expérimenter des points sans me prendre trop la tête sur les dimensions. Mais depuis que j’ai découvert la joie des châles, je boude un peu mes écharpes. Quand Christine m’a dit qu’elle tricotait des écharpes et des bonnets pour un stand du marché de Noël dont les bénéfices vont à une œuvre caritative, je lui ai proposé mon aide.

Des écharpes pour la bonne cause

J’ai puisé dans mon stock de laine où j’ai trouvé des restes de pelotes de mon châle Saint-Malo qui est un modèle gratuit que vous pouvez trouver sur le site Soie et laine. Il s’agit de pelotes Lang Kaya en merino et alpaga. Pour ce projet j’ai suivi le tuto de l’écharpe en dentelle sur le site Tricocotier .

Le point est très facile puisqu’il se fait sur deux rangs. Il suffit de savoir tricoter à l’endroit, à l’envers et de faire des jetés. Rien de bien sorcier. Ce point nécessite un nombre multiple de 8 mailles plus une. Il n’est pas réversible mais l’envers n’est pas trop moche:

Ce point nécessite un nombre multiple de 8 mailles plus une.

Rang 1 : 1 maille endroit, *1 jeté, 2 mailles endroit, glisser 1 maille endroit, tricoter 2 mailles ensemble, passer la maille glissée sur les 2 tricotées ensemble, 2 mailles endroit, 1 jeté, 1 maille endroit*. Répéter le motif entre *… * jusqu’à la fin du rang.

Rang 2 : tout tricoter à l’envers.

Je trouvais qu’il ne rendait pas très bien avec cette laine fine. J’ai refait le modèle d’écharpe cette fois avec des pelotes Elfin de la marque Schoeller + Stahl, achetées il y a très longtemps à la Grange à laine. J’avais deux coloris de pelotes que j’ai tricoté ensemble.

Avec de la grosse laine, je trouve le rendu nettement plus joli.

L’écharpe de Noël

Cette fois-ci, lors d’une virée dans une boutique de laine en Allemagne, Marie a choisi cette laine de la marque urth yarns, coloris 3008.C’est une laine fingering 100% mérinos. J’ai pris un écheveau de 400 mètres. Je pensais que ça suffirait pour une écharpe de bonne dimension.

J’avais regardé sur le site de la marque et vu que la laine faisait des rayures très régulières. Comme je trouvais ça assez moche, j’ai opté pour le point de vague qui limite l’effet rayure tout en mettant en valeur les changements de couleur. Chaque pelote révèle de nombreuses couleurs.

Ce point nécessite un nombre multiple de 18 + 2 mailles lisière à chaque extrémité.

1er rang tout à l’endroit

2e rang: tout à l’envers

3e rang : 1 maille lisière, * 2 mailles ensemble à l’endroit (3 fois), 1 jeté et 1 maille endroit (6 fois), 2 mailles ensemble à l’endroit (3 fois) * ; répéter de * à *; terminer par une maille lisière.

4e rang: tout à l’endroit.

J’ai trouvé un grand nombre de variantes de ce point avec moins de mailles et parfois plus de rangs. J’ai repéré cette video après coup pour une version qui me tente bien, pour une prochaine fois…

J’ai dû prendre des aiguilles n°2 tant la laine était fine. Au bout de mon premier écheveau, il y avait à peine de quoi faire un col. J’ai donc commandé une seconde pelote de manière à pouvoir faire une longue écharpe. J’ai bloqué l’écharpe ce qui a permis de mettre de rendre le point encore plus beau.

Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année

Nathalie

Les « chilets » longs cocooning

Les « chilets » longs cocooning

En hiver les gilets longs (ou « chilets » en alsacien) sont une pièce indispensable de ma garde-robe, vu ma frilosité. J’en porte toujours sur des robes, mais récemment je les ai même portés sur des pantalons. Pour cet hiver, particulièrement froid au bureau, j’en ai cousu trois.

On ne change pas une équipe qui gagne

J’ai repris le modèle de gilet long Burda style d’octobre 2014 (n° 113) réalisé dans un magnifique jersey texturé vert. Pour plus de détails sur le montage c’est par ici. Pour ma deuxième version, j’ai utilisé ce même jersey mais cette fois en violet. Quoi violet ???? Alors c’est vrai que je vous bassine depuis des années avec le kaki et occasionnellement avec le rouge, mais le violet est en fait mon premier amour.. Bon ça remonte à mes années de fac, ça ne nous rajeunit pas ! A l’époque je portais du violet des pieds à la tête… Là je n’ai pas résisté à ce tissu.

# Gilet Burda style octobre 2014 n° 113

Comme ce tissu est en très grande largeur, il est parfait pour ce modèle dont les pièces sont assez volumineuses.

Ce qui m’avait dérangé dans ma première version était la finition de l’ourlet. J’avais cousu un tout petit ourlet à la main mais il se voit par endroit étant donné que le modèle est froufroutant sur le devant et que l’envers se dévoile. Cette fois-ci, j’ai trouvé un joli galon pile dans les couleurs. Je l’ai cousu à la main sur le devant. C’était plus simple compte tenu des différents arrondis et de la multitude d’épingles pour qu’il s’adapte bien. Cela m’a pris pas mal de temps vu les dimensions de l’ourlet. J’ai ensuite replié sur l’envers et cette fois, après un bon coup de fer, j’ai fini la deuxième couture de l’ourlet à la machine.

Je porte très régulièrement le gilet vert émeraude. J’aime autant cette nouvelle version. J’ai encore un peu de mal à l’assortir avec mes vêtements mais j’y travaille.

Faut quand même varier les plaisirs

J’avais quand même envie d’expérimenter d’autres patrons de gilets, d’autant que j’en avais téléchargé pas mal. Mon choix s’est porté sur un modèle gratuit de Mood sewciety, le cardigan willow.

Ce qui m’a plu dans ce modèle de gilet c’est la longueur et les dimensions généreuses, ainsi que les finitions encolure et manches. Les manches sont resserrées par un long poignet étroit.

# Willow cardigan Mood
# Mood Willow cardigan

La gamme des tailles est très large, du 2 au 30 (tailles américaines) J’ai un peu galéré pour m’y retrouver j’ai fini par opter pour du 4/6. J’ai diminué un peu l’ampleur du dos tout en gardant les dimensions de la carrure. Les marges de couture d’1 cm environ sont incluses. Les explications sont assez rudimentaires mais le modèle est vraiment simple à monter. La seule « complexité » est le montage des poignets de manche, qui est quand même expliqué en image. J’ai rajouté 3 cm dans le bas du gilet pour faire l’ourlet.

Pour ce projet, j’avais acheté à la mercerie du Fil amant un jersey de coton noir assez lourd, sans élasthanne. Lorsque j’ai coupé le tissu, j’avais complètement oublié de mesurer les manches. Au vu des photos avec les manches un peu retroussées, j’ai eu peur que les manches soient trop courtes. J’ai un peu stressé parce que je n’avais plus de quoi recouper les pièces de manches qui sont assez conséquentes. Finalement après montage, les épaules étant tombantes, les manches se sont avérées pile de la bonne longueur.

Alors la photo est un peu trompeuse parce qu’il est impossible de retrousser les manches, à moins d’utiliser une maille ultra élastique. Mon jersey sans élasthanne ne s’y prête pas d’autant que je me suis trompée dans le positionnement de la pièce. Le poignet de manche est à couper dans la pliure mais la pliure n’est pas dans le droit fil. Je n’avais pas fait attention à ce détail.

La pièce d’encolure a été cousue à la machine (fil maraflex), j’ai ensuite replié l’encolure et cousu à la main. Pour les poignets de manche, j’ai suivi les instructions, je n’ai cousu qu’une seule épaisseur sur la manche (à la machine) et j’ai ensuite replié la deuxième épaisseur pour cacher la marge de couture intérieure. Ça a bien marché avec cette version noire un peu moins avec la suivante, au vu de l’épaisseur du tissu. J’aurais dû dégarnir, ça fait un vilain bourrelet au niveau de la couture. Mais là j’ai la flemme de reprendre.

Pour la deuxième version, j’ai utilisé un jersey de coton kaki clair, avec un peu de laine. Il est plus chaud et plus épais que le jersey noir.

Ces deux nouvelles versions de gilets sont très confortables. Le seul inconvénient est l’amplitude de la manche qui nécessite un manteau avec des manches larges pour que tout passe. En voilà un nouveau projet pour cet hiver!!!

Très bonne soirée

Nathalie

Duo de tuniques Burda

Duo de tuniques Burda

Nathalie m’a tellement poussée au popotin, que j’ai finalement pris ma plus belle plume ce matin, pour vous présenter notre nouveau duo de tuniques Burda.

J’avoue que pour moi ce modèle Burda Style 115 06/2018 est plutôt une réédition, puisque je vous en avais déjà montré une première version en mode « tunique folklorique« . Elle est toujours en fonction (voir ci-dessous, récemment portée au restaurant à Strasbourg).

La nouvelle édition de la tunique Burda

C’est au printemps de cette année, alors que nous ne savions pas encore que l’été 2024 serait largement pourri, que j’ai acheté un métrage de voile d’indienne de la maison Puik. J’en ai pris 3 mètres, car ils sont tissés en petite largeur (110 cm) et mon projet était déjà de coudre une tunique / blouse ample.

J’ai feuilleté mes magazines et identifié plusieurs modèles intéressants, mais au final, c’est la flemme qui a eu raison de moi. Pourquoi me lancer dans un projet inconnu alors que j’avais sous la main le patron de tunique Burda qui avait fait ses preuves !

Ajustements apportés au patron

La tunique telle que proposée par Burda comporte des œillets et un laçage à l’encolure. Cet élément ne me convenait pas, premièrement parce que je suis incapable de poser lesdits œillets au marteau et deuxièmement parce que je craignais que mon tissu fin se déchire à l’usage. Bon, je crois savoir qu’il existe maintenant des œillets que l’on peut poser avec une pince multiusage. A réfléchir pour une prochaine fois… Cela dit, mon voile d’indienne est encore plus fin que la popeline utilisée pour la tunique folklorique, donc je n’allais pas tenter l’expérience cette fois-ci.

Ensuite, contrairement à la première fois où j’avais posé sur la fente d’encolure une parementure visible sur l’endroit, j’ai voulu changer et j’ai posé une parementure intérieure (voir photo ci-dessous).

Les finitions

Réellement, ce sont les éléments décoratifs de l’encolure et des manches qui font tout le charme de cette tunique, plutôt simple par ailleurs. Nathalie vous en dira plus ci-dessous.

Pour ma part, j’ai fouiné dans les trésors du Fil Amant et j’y ai trouvé tout ce qu’il fallait.

Je vous montre donc mon interprétation des manches, que j’ai ornées d’un galon de tulle perlé, que j’ai encadré de voile de coton blanc cassé.

Passons à présent aux finitions de l’encolure. Le ruban à nouer est un galon rouge très fin, auquel j’ai ajouté de petits pompons décoratifs. Je me suis éclatée pour la fixation des pompons au galon / ruban. Ci-dessous le détail du montage.

L’ensemble du projet

Comme prévu, le reste du projet fut simple à réaliser. Il y a certes un paquet de fronces tout autour de l’encolure et des têtes de manche, le tout maintenu par un petit col droit à poser tout autour. Mais en tant que Serial Piqueuse aguerrie, ça roule ! Hum, est-ce que je prendrais la grosse tête ?

Quoi qu’il en soit, voici les photos que Monsieur Fanfreluche a prises lors de notre visite en jardinerie.

PS: le pantalon que vous voyez sur les photos est aussi cousu main. Un modèle Burda toujours, mais je ne crois pas que ce modèle aura droit à un article dédié.

PPS: J’oubliais de vous dire que j’ai triché pour ce qui est de la bordure décorative de l’ourlet. Je l’ai coupée tout le long de la lisière et je l’ai cousue à contre fil à l’ourlet de la tunique. On n’y voit que du feu, n’est ce pas ?

Sur ce, je laisse la parole à Nathalie qui a elle aussi craqué pour ce modèle.

Je vous embrasse.

Fanfreluche

Le « plagiat » de Nathalie!

Difficile de ne pas craquer face aux superbes réalisations de Fanfreluche!! A ma décharge, cet été j’étais en mode blouse et tunique. Je n’arrive pas à me satisfaire des patrons de T. Shirt (et de sweat) et pour le moment j’ai laissé de côté la maille. Après quelques déboires de patrons de tuniques dont je reparlerai sûrement plus tard, j’ai choisi ce modèle qui avait fait ses preuves chez Fanfreluche. Compte tenu de l’ampleur de la tunique, j’ai décalqué sans trop d’appréhensions le 36. Le raglan et les fronces des manches devaient s’adapter sans trop de problème à ma carrure. Je n’ai apporté aucun changement au patron si ce n’est à la construction de la manche avec l’ajout de l’entre-deux.

Cette tunique, je l’ai imaginée en blanc, parce que j’aime porter des hauts blancs en été. Sans parler de l’ajout de dentelle aux manches, et du laçage sur l’encolure que j’adore.. Pour les fournitures, je suis partie d’un voile de coton blanc plumetis, de la mercerie du Fil amant. J’ai craqué sur un entre-deux ancien de chez Marie, dans les tons d’écru. Si le montage de cette tunique ne pose pas trop de problème, je me suis quand même heurtée à deux difficultés: la transparence extrême de mon tissu, et la finition de l’encolure avec le laçage.

La gestion de la transparence

J’ai monté au préalable la tunique sans vraiment me rendre compte de ce problème de transparence. Au moment de la préparation des manches, Marie m’a suggéré de coudre le volant de manches en couture anglaise. C’est vrai que le rendu est nettement plus net ainsi, et surtout quand on bouge le poignet on voit une jolie finition intérieure. J’ai un peu hésité à reprendre les autres coutures de la tunique. Puis finalement je me suis inspirée d’une autre technique.

J’avais vu sur une de mes blouses du commerce qu’après montage, les marges de couture avaient été surjetées ensemble avec un surjet étroit. Sur l’endroit, cela donne le même effet qu’une couture anglaise et les marges sont bien plus étroites. J’ai donc repris mes marges pour les surjeter ensemble partout. La seule couture que je n’ai pas pu reprendre est celle du milieu devant. Comme elle se combine avec le montage casse-pied de l’encolure, j’ai laissé la marge initiale surjetée de part et d’autres. Je n’avais pas envie de refaire cette encolure même si elle ne m’enchantait pas vraiment…

J’ai fait un surjet étroit sur la jonction du haut des manches avec l’entre-deux ainsi que sur le haut du volant. J’ai posé l’entre-deux sur l’endroit de ces deux pièces. La couture de l’entre-deux à la main est quasi invisible et cela permis de cacher les coutures d’assemblage. Pour l’ourlet des manches et de la tunique, j’ai fait un surjet et une couture à la main pour un rendu plus compatible avec cette transparence. Même chose pour la couture de la bande d’encolure.

Finitions de l’encolure

La partie la plus délicate de cette tunique est l’encolure qui est finie avec des œillets et un système de laçage. Je n’ai pas trouvé d’œillets suffisamment petits et fins pour les adapter sur ce voile de coton. J’aurais pu suivre la solution de Fanfreluche, à savoir laisser ouvert mais le décolleté est vraiment trop profond pour moi. En plan B, j’avais envisagé de coudre des petits passants pour y insérer le cordon de laçage mais cela s’est avéré fastidieux et assez moche.

Encolure initiale mochemoche

En plan C, j’ai fait des tests de broderie à la main des œillets mais le résultat n’était pas terrible. En plan D, j’ai essayé des petites boutonnières et même des œillets à la machine mais le cordon que j’avais retenu ne passait pas. Bon, c’est vrai qu’à ce stade je n’ai même pas pensé à prendre un cordon plus fin.. La cruche….

J’étais désespérée et à deux doigts de tout jeter, lorsque je me suis dit que, vu que l’encolure ne me plaisait pas, autant la cacher par un ajout de dentelle de chaque coté de l’encolure. Et cette dentelle pourrait être jointe au milieu pour refermer l’encolure. D’une pierre deux coups!! Marie a trouvé dans sa caverne d’Ali Baba une dentelle parfaite en terme de dimension et de couleur par rapport à l’entre-deux. Je suis repartie avec cette dentelle et un cordon nettement plus fin (ben oui j’ai fini par y penser) et j’ai pu ainsi finir cette encolure.

Une fois les liens insérés et la bande d’encolure montée, j’ai été convaincue du résultat.. La tunique étant vraiment transparente, j’ai réussi à l’opacifier un peu avec un caraco blanc en dessous.

Et dans la vraie vie, ça marche aussi.

Le duo des serialpiqueuses

Les serialpiqueuses ont profité de cette dernière journée, relativement clémente, pour un shooting en duo, juste avant l’arrivée des pluies.. Et merci à Coco, notre photographe du jour.

A bientôt pour des cousettes plus automnales..

Nathalie

Sapin de Noël en sashiko

Sapin de Noël en sashiko

Lorsque j’ai acheté le panneau qui est devenu le chemin de table pour Fanfreluche (ici), j’avais également acheté ce superbe panneau avec un sapin de Noël. Il s’agit en fait d’un double panneau avec des petites décos sur le panneau de droite. Je dois avouer que c’était plus le sapin qui m’intéressait.

J’ai doublement craqué sur ce sapin qui était exposé sur le stand d’Une aiguille dans les livres. Sur le stand j’ai acheté le dernier modèle qui restait, en noir, et par la suite j’en ai acheté un autre dans un autre coloris (#accro des sapins et des calendriers de l’avent!!).

Ce modèle de sapin n’est plus disponible mais ils ont une nouvelle version que je me suis empressée d’acheter lors du salon du patchwork à Sainte-Marie-aux-Mines, le week-end dernier.

Là encore pas vraiment de difficultés pour la broderie sashiko qui est simplissime. J’ai pris un fil sashiko écru qui se marie bien avec le fond noir. Pratiquement 100 mètres de fil sont nécessaires pour ce panneau qui est grand. Le sapin à proprement parler fait 1,10 m de haut sur environ 60 cm de large.

J’ai commencé par le tronc central avec l’étoile au sommet. Puis j’ai poursuivi à partir du haut chaque section de branches. Sur la moitié supérieure, le travail avance assez vite. Par contre plus on descend plus il y a des branches, et là c’est un peu plus long. J’avais commencé la broderie l’hiver dernier mais je l’ai mise de côté en raison d’autres projets plus « urgents ».

Lorsque j’ai publié l’article sur le chemin de table, notre amie Cyqlaf a craqué sur ce modèle. De fil en aiguille nous avons convenu d’un échange. De mon côté je lui offrirai une broderie sashiko. J’ai immédiatement pensé à ce sapin de Noël puisque les couleurs correspondaient à sa nouvelle déco. J’ai ressorti ma broderie pour la finir rapidement.

Pour l’arrière du panneau j’ai trouvé un tissu de Noël dans les tons de blanc et noir à la mercerie du Fil amant, parfaitement en adéquation avec ce panneau noir. J’ai également cousu des nouettes dans ce tissu de manière à pouvoir fixer le panneau sur une barre en bois comme pour mon calendrier de l’avent (ici)

J’en profite pour vous parler ici d’un outil pour guide passe acheté à Nadelwelt avec Fanfreluche ce printemps, pour retourner les nouettes en tissu ou « bendele » comme on dit ici. Je craignais l’effet gadget mais ça fonctionne du tonnerre. Il faut préalablement fermer une des extrémités de la nouette. On enfile le tube à l’intérieur de la nouette. On pousse l’extrémité fermée vers l’intérieur du tube avec la partie en bois et tout se retourne en un rien de temps!!

Pour la touche finale, j’ai fait un sac cadeau dans un reste de tissu de Noël, acheté à Paris il y a des lustres, avec un ruban et le tour était joué.

J’ai pu remettre en main propre le cadeau à sa destinataire lors du dernier salon du patchwork à Sainte-Marie-aux-Mines. Ça m’a fait très plaisir de la revoir et peut-être qu’on pourra remettre ça à Noël. En attendant presque joyeux anniversaire et presque joyeux Noël à Cyqlaf!!

Nathalie