Sac pour les épingles à linge

Sac pour les épingles à linge

Le sac pour les épingles à linge de Martine.

Toujours dans la revue Home Projets n° 28, il y avait un joli modèle de sac pour les épingles à linge, monté sur un cintre. Je l’ai fait plus grand et plus profond que ce qui était préconisé. La poche du bas doit mesurer 20 cm (ich). Là encore Monsieur Falbala a été appelé à la rescousse pour bricoler un cintre en bois et en supprimer la barre latérale.

Le projet a l’air ultra simple mais quand c’est trop simple en général ça pose des problèmes… D’abord, ce qui me dérangeait c’est qu’aucune doublure n’était prévue. Et celles qui me connaissent savent que l’envers est tout aussi important que l’endroit.. Je me suis donc creusée la cervelle pour essayer de faire une doublure, mais en vain.. J’ai doublé le tissu parce qu’il était très fin mais ça n’a pas réglé le problème des coutures apparentes sur l’envers..

Ensuite, dans la précipitation j’ai fait une erreur dans la coupe du tissu. Le dos devait être entier et seulement le devant constitué de deux panneaux. Bien sûr j’ai coupé deux panneaux aussi pour le dos et je n’avais plus de tissu pour refaire un morceau entier. J’ai donc triché en faisant un raccord avec du biais large entre les deux panneaux du dos. Et au final, le cintre en bois prévu initialement s’est avéré trop grand mais j’ai réussi à trouver un cintre de la même forme plus petit.. ouff…..

En tout cas il a plu à notre « coquelicots addict », c’est l’essentiel..

C’est un joli prototype (faut pas trop regarder dedans..) A repenser pour de meilleures finitions à l’intérieur. Des commandes sont déjà prévues!!!

Falbala

Duo de tuniques Burda

Duo de tuniques Burda

Nathalie m’a tellement poussée au popotin, que j’ai finalement pris ma plus belle plume ce matin, pour vous présenter notre nouveau duo de tuniques Burda.

J’avoue que pour moi ce modèle Burda Style 115 06/2018 est plutôt une réédition, puisque je vous en avais déjà montré une première version en mode « tunique folklorique« . Elle est toujours en fonction (voir ci-dessous, récemment portée au restaurant à Strasbourg).

La nouvelle édition de la tunique Burda

C’est au printemps de cette année, alors que nous ne savions pas encore que l’été 2024 serait largement pourri, que j’ai acheté un métrage de voile d’indienne de la maison Puik. J’en ai pris 3 mètres, car ils sont tissés en petite largeur (110 cm) et mon projet était déjà de coudre une tunique / blouse ample.

J’ai feuilleté mes magazines et identifié plusieurs modèles intéressants, mais au final, c’est la flemme qui a eu raison de moi. Pourquoi me lancer dans un projet inconnu alors que j’avais sous la main le patron de tunique Burda qui avait fait ses preuves !

Ajustements apportés au patron

La tunique telle que proposée par Burda comporte des œillets et un laçage à l’encolure. Cet élément ne me convenait pas, premièrement parce que je suis incapable de poser lesdits œillets au marteau et deuxièmement parce que je craignais que mon tissu fin se déchire à l’usage. Bon, je crois savoir qu’il existe maintenant des œillets que l’on peut poser avec une pince multiusage. A réfléchir pour une prochaine fois… Cela dit, mon voile d’indienne est encore plus fin que la popeline utilisée pour la tunique folklorique, donc je n’allais pas tenter l’expérience cette fois-ci.

Ensuite, contrairement à la première fois où j’avais posé sur la fente d’encolure une parementure visible sur l’endroit, j’ai voulu changer et j’ai posé une parementure intérieure (voir photo ci-dessous).

Les finitions

Réellement, ce sont les éléments décoratifs de l’encolure et des manches qui font tout le charme de cette tunique, plutôt simple par ailleurs. Nathalie vous en dira plus ci-dessous.

Pour ma part, j’ai fouiné dans les trésors du Fil Amant et j’y ai trouvé tout ce qu’il fallait.

Je vous montre donc mon interprétation des manches, que j’ai ornées d’un galon de tulle perlé, que j’ai encadré de voile de coton blanc cassé.

Passons à présent aux finitions de l’encolure. Le ruban à nouer est un galon rouge très fin, auquel j’ai ajouté de petits pompons décoratifs. Je me suis éclatée pour la fixation des pompons au galon / ruban. Ci-dessous le détail du montage.

L’ensemble du projet

Comme prévu, le reste du projet fut simple à réaliser. Il y a certes un paquet de fronces tout autour de l’encolure et des têtes de manche, le tout maintenu par un petit col droit à poser tout autour. Mais en tant que Serial Piqueuse aguerrie, ça roule ! Hum, est-ce que je prendrais la grosse tête ?

Quoi qu’il en soit, voici les photos que Monsieur Fanfreluche a prises lors de notre visite en jardinerie.

PS: le pantalon que vous voyez sur les photos est aussi cousu main. Un modèle Burda toujours, mais je ne crois pas que ce modèle aura droit à un article dédié.

PPS: J’oubliais de vous dire que j’ai triché pour ce qui est de la bordure décorative de l’ourlet. Je l’ai coupée tout le long de la lisière et je l’ai cousue à contre fil à l’ourlet de la tunique. On n’y voit que du feu, n’est ce pas ?

Sur ce, je laisse la parole à Nathalie qui a elle aussi craqué pour ce modèle.

Je vous embrasse.

Fanfreluche

Le « plagiat » de Nathalie!

Difficile de ne pas craquer face aux superbes réalisations de Fanfreluche!! A ma décharge, cet été j’étais en mode blouse et tunique. Je n’arrive pas à me satisfaire des patrons de T. Shirt (et de sweat) et pour le moment j’ai laissé de côté la maille. Après quelques déboires de patrons de tuniques dont je reparlerai sûrement plus tard, j’ai choisi ce modèle qui avait fait ses preuves chez Fanfreluche. Compte tenu de l’ampleur de la tunique, j’ai décalqué sans trop d’appréhensions le 36. Le raglan et les fronces des manches devaient s’adapter sans trop de problème à ma carrure. Je n’ai apporté aucun changement au patron si ce n’est à la construction de la manche avec l’ajout de l’entre-deux.

Cette tunique, je l’ai imaginée en blanc, parce que j’aime porter des hauts blancs en été. Sans parler de l’ajout de dentelle aux manches, et du laçage sur l’encolure que j’adore.. Pour les fournitures, je suis partie d’un voile de coton blanc plumetis, de la mercerie du Fil amant. J’ai craqué sur un entre-deux ancien de chez Marie, dans les tons d’écru. Si le montage de cette tunique ne pose pas trop de problème, je me suis quand même heurtée à deux difficultés: la transparence extrême de mon tissu, et la finition de l’encolure avec le laçage.

La gestion de la transparence

J’ai monté au préalable la tunique sans vraiment me rendre compte de ce problème de transparence. Au moment de la préparation des manches, Marie m’a suggéré de coudre le volant de manches en couture anglaise. C’est vrai que le rendu est nettement plus net ainsi, et surtout quand on bouge le poignet on voit une jolie finition intérieure. J’ai un peu hésité à reprendre les autres coutures de la tunique. Puis finalement je me suis inspirée d’une autre technique.

J’avais vu sur une de mes blouses du commerce qu’après montage, les marges de couture avaient été surjetées ensemble avec un surjet étroit. Sur l’endroit, cela donne le même effet qu’une couture anglaise et les marges sont bien plus étroites. J’ai donc repris mes marges pour les surjeter ensemble partout. La seule couture que je n’ai pas pu reprendre est celle du milieu devant. Comme elle se combine avec le montage casse-pied de l’encolure, j’ai laissé la marge initiale surjetée de part et d’autres. Je n’avais pas envie de refaire cette encolure même si elle ne m’enchantait pas vraiment…

J’ai fait un surjet étroit sur la jonction du haut des manches avec l’entre-deux ainsi que sur le haut du volant. J’ai posé l’entre-deux sur l’endroit de ces deux pièces. La couture de l’entre-deux à la main est quasi invisible et cela permis de cacher les coutures d’assemblage. Pour l’ourlet des manches et de la tunique, j’ai fait un surjet et une couture à la main pour un rendu plus compatible avec cette transparence. Même chose pour la couture de la bande d’encolure.

Finitions de l’encolure

La partie la plus délicate de cette tunique est l’encolure qui est finie avec des œillets et un système de laçage. Je n’ai pas trouvé d’œillets suffisamment petits et fins pour les adapter sur ce voile de coton. J’aurais pu suivre la solution de Fanfreluche, à savoir laisser ouvert mais le décolleté est vraiment trop profond pour moi. En plan B, j’avais envisagé de coudre des petits passants pour y insérer le cordon de laçage mais cela s’est avéré fastidieux et assez moche.

Encolure initiale mochemoche

En plan C, j’ai fait des tests de broderie à la main des œillets mais le résultat n’était pas terrible. En plan D, j’ai essayé des petites boutonnières et même des œillets à la machine mais le cordon que j’avais retenu ne passait pas. Bon, c’est vrai qu’à ce stade je n’ai même pas pensé à prendre un cordon plus fin.. La cruche….

J’étais désespérée et à deux doigts de tout jeter, lorsque je me suis dit que, vu que l’encolure ne me plaisait pas, autant la cacher par un ajout de dentelle de chaque coté de l’encolure. Et cette dentelle pourrait être jointe au milieu pour refermer l’encolure. D’une pierre deux coups!! Marie a trouvé dans sa caverne d’Ali Baba une dentelle parfaite en terme de dimension et de couleur par rapport à l’entre-deux. Je suis repartie avec cette dentelle et un cordon nettement plus fin (ben oui j’ai fini par y penser) et j’ai pu ainsi finir cette encolure.

Une fois les liens insérés et la bande d’encolure montée, j’ai été convaincue du résultat.. La tunique étant vraiment transparente, j’ai réussi à l’opacifier un peu avec un caraco blanc en dessous.

Et dans la vraie vie, ça marche aussi.

Le duo des serialpiqueuses

Les serialpiqueuses ont profité de cette dernière journée, relativement clémente, pour un shooting en duo, juste avant l’arrivée des pluies.. Et merci à Coco, notre photographe du jour.

A bientôt pour des cousettes plus automnales..

Nathalie

Sapin de Noël en sashiko

Sapin de Noël en sashiko

Lorsque j’ai acheté le panneau qui est devenu le chemin de table pour Fanfreluche (ici), j’avais également acheté ce superbe panneau avec un sapin de Noël. Il s’agit en fait d’un double panneau avec des petites décos sur le panneau de droite. Je dois avouer que c’était plus le sapin qui m’intéressait.

J’ai doublement craqué sur ce sapin qui était exposé sur le stand d’Une aiguille dans les livres. Sur le stand j’ai acheté le dernier modèle qui restait, en noir, et par la suite j’en ai acheté un autre dans un autre coloris (#accro des sapins et des calendriers de l’avent!!).

Ce modèle de sapin n’est plus disponible mais ils ont une nouvelle version que je me suis empressée d’acheter lors du salon du patchwork à Sainte-Marie-aux-Mines, le week-end dernier.

Là encore pas vraiment de difficultés pour la broderie sashiko qui est simplissime. J’ai pris un fil sashiko écru qui se marie bien avec le fond noir. Pratiquement 100 mètres de fil sont nécessaires pour ce panneau qui est grand. Le sapin à proprement parler fait 1,10 m de haut sur environ 60 cm de large.

J’ai commencé par le tronc central avec l’étoile au sommet. Puis j’ai poursuivi à partir du haut chaque section de branches. Sur la moitié supérieure, le travail avance assez vite. Par contre plus on descend plus il y a des branches, et là c’est un peu plus long. J’avais commencé la broderie l’hiver dernier mais je l’ai mise de côté en raison d’autres projets plus « urgents ».

Lorsque j’ai publié l’article sur le chemin de table, notre amie Cyqlaf a craqué sur ce modèle. De fil en aiguille nous avons convenu d’un échange. De mon côté je lui offrirai une broderie sashiko. J’ai immédiatement pensé à ce sapin de Noël puisque les couleurs correspondaient à sa nouvelle déco. J’ai ressorti ma broderie pour la finir rapidement.

Pour l’arrière du panneau j’ai trouvé un tissu de Noël dans les tons de blanc et noir à la mercerie du Fil amant, parfaitement en adéquation avec ce panneau noir. J’ai également cousu des nouettes dans ce tissu de manière à pouvoir fixer le panneau sur une barre en bois comme pour mon calendrier de l’avent (ici)

J’en profite pour vous parler ici d’un outil pour guide passe acheté à Nadelwelt avec Fanfreluche ce printemps, pour retourner les nouettes en tissu ou « bendele » comme on dit ici. Je craignais l’effet gadget mais ça fonctionne du tonnerre. Il faut préalablement fermer une des extrémités de la nouette. On enfile le tube à l’intérieur de la nouette. On pousse l’extrémité fermée vers l’intérieur du tube avec la partie en bois et tout se retourne en un rien de temps!!

Pour la touche finale, j’ai fait un sac cadeau dans un reste de tissu de Noël, acheté à Paris il y a des lustres, avec un ruban et le tour était joué.

J’ai pu remettre en main propre le cadeau à sa destinataire lors du dernier salon du patchwork à Sainte-Marie-aux-Mines. Ça m’a fait très plaisir de la revoir et peut-être qu’on pourra remettre ça à Noël. En attendant presque joyeux anniversaire et presque joyeux Noël à Cyqlaf!!

Nathalie

Blouses Mariella, les pieds dans l’eau

Blouses Mariella, les pieds dans l’eau

L’été a quand même fini par arriver. Cela m’a un peu motivé pour coudre des tenues plus estivales. Cela fait longtemps que j’avais envie de coudre des tuniques ou des blouses paysannes. En général je fais les soldes chez E. pour ce genre d’articles mais il y a belle lurette que je n’ai plus acheté de fringues que j’estime être en mesure de faire. J’avais envisagé de copier un de leurs modèles, mais en farfouillant sur le Net je suis tombée sur la blouse Mariella de la Maison Victor.

Elle répondait à toutes mes attentes: un projet tout simple avec des manches raglan et une encolure joliment froncée par un cordon.

Le patron Mariella est désormais accessible en téléchargement gratuit (ici ). Une fois téléchargé, j’ai un peu déchanté. Les PDF de feu la Maison Victor ne sont pas toujours très limpides. Celui-ci n’avait aucune couleur ou différents traits pour identifier facilement les tailles et les crans correspondants. En vérifiant mes quelques revues de la Maison Victor, eurêka j’avais la version papier (N°4, juillet-août 2020) . Ceci m’a permis de vérifier les tracés et les crans de montage.

Le seul impératif de ce modèle est d’utiliser un tissu assez léger en raison des fronces à l’encolure. J’ai retrouvé un petit coupon de voile de coton très coloré, acheté à vil prix il y a des lustres lors de puces de couturières. Le ruban assorti vient également du stock. Deux élastiques pour les manches et le tour est joué en matière de fournitures. Pour éviter d’abimer le tissu, j’ai utilisé une aiguille microtex fine.

Le choix de la taille est toujours crucial dans les patrons de la Maison Victor parce qu’habituellement ils taillent vraiment larges. En mesurant les pièces, au lieu de me fier au tableau standard des tailles de la revue, le 34 suffisait largement pour mon tour de poitrine de 88 cm. Comme c’est un modèle droit et large, le tour de taille et de hanches n’est pas vraiment important.

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Le montage de l’encolure est astucieux et très soigné. Dans l’assemblage de la parementure d’encolure, il suffit de laisser ouvertes de chaque côté de la partie en pointe les ouvertures pour le passage du cordon / ruban et d’effectuer ensuite, sur le tour de l’encolure, les piqûres pour la coulisse.

Pour ce qui est de la pointe, j’ai un peu foiré sur ma première version mais cela ne se voit pas avec le noeud et les fronces. La pointe est un peu mieux sur la deuxième version.

Je n’ai pratiquement pas modifié le patron, juste la longueur que j’ai raccourci de manière drastique. Je n’ai pas non plus fait le système de fronces sur les hanches avec les petits nœuds de part et d’autre.

Ce patron Mariella est tip top. Il n’est pas gourmand en tissu, C’est un bon basique, confortable et léger, astucieux dans sa conception et facile à réaliser. Du coup, j’ai acheté à la mercerie du Fil amant.

Ces deux blouses ont été portées très régulièrement. Et le seront encore.. en espérant bien sûr que l’été dure quand même un peu!!

Nathalie

Broderie Sashiko d’anniversaire

Broderie Sashiko d’anniversaire

je me suis mise récemment à la broderie Sashiko à la suite du salon du patch de Sainte-Marie-aux-mines. Il y avait plusieurs stands de tissus imprimés avec des motifs à broder. Sur le stand de Une aiguille dans les livres, j’ai craqué pour un grand panneau noir avec un sapin de Noël à broder (commencé mais pas encore terminé). C’est sur ce petit stand très chaleureux que j’ai acheté la plupart des choses, aiguilles, fil et bouquin sur et pour le Sashiko..

Et bien sûr j’ai également craqué sur un autre grand panneau de couleur prune-violet, avec huit sections contenant différents motifs Sashiko à broder, ainsi que des motifs isolés. Ce panneau était vendu par BeBe Bold.

La broderie

Là j’ai imaginé pouvoir découper le panneau de manière à faire un sac brodé pour Fanfreluche, en utilisant les huit sections pour le dos et le devant et les motifs isolés pour les côtés. J’ai choisi des fils gris et un mauve quasiment ton sur ton mais Marie m’a suggéré de prendre en outre un fil plus visible, presque fluo. Et elle avait raison sinon le ton sur ton ne se voit pratiquement pas! Et j’ai bien galéré pour les photos sans parvenir à un résultat conforme à la réalité.. Merci à Fanfreluche qui m’a fait parvenir des photos de meilleure qualité.

La broderie Sashiko est simplissime, il s’agit simplement de points avant, avec quelques points de nœuds pour les fleurs. Il y a quelques techniques à assimiler notamment pour utiliser cette longue aiguille spéciale Sashiko, ou pour suivre un motif. Lors des intersections, les fils ne doivent pas se croiser sur l’endroit et il faut laisser un peu de mou à l’arrière pour éviter que tout tire. Il y a des tonnes de tuto sur la toile. En principe on peut même faire des nœuds. Je n’ai fait des nœuds que pour démarrer et ensuite j’ai rentré les fils sous la broderie, habitude quand tu nous tiens!!

Ce projet était prévu pour Noël mais mine de rien cette broderie, avec tous les à côtés habituels, m’a pas mal occupée et j’étais loin du compte à la mi décembre. J’ai donc décidé de faire le cadeau pour son anniversaire, ce qui me laissait une marge très confortable jusqu’à juillet!! Je n’ai pas rencontré de difficultés, j’ai juste essayé de bien combiner chaque fois les trois fils de couleurs. Avec certains motifs j’ai dû pas mal cogiter et je me suis parfois mélangé un peu les pinceaux. Défaire ce genre de broderie est malaisé, les tracés s’effacent très rapidement et on est peu dans le brouillard pour retrouver la symétrie d’origine.

Tranformée en chemin de table

Une fois ma broderie achevée, j’ai retourné le panneau dans tous les sens pour un dimension acceptable de sac. Mais je n’ai pas été convaincue. L’espace entre les différentes sections de broderie est assez étroit et je n’arrivais pas à tomber sur une forme adéquate. Changement de plan, j’ai décidé de laisser le panneau en entier et d’en faire une sorte de chemin de table.

Pour les finitions, j’ai acheté à ma mercerie du Fil amant, une cotonnade fleurie dans les tons de mauve pour l’envers et une très belle dentelle avec plusieurs couleurs dont du rose. J’ai d’abord assemblé le panneau Sashiko avec sa doublure. Et ensuite j’ai posé la dentelle tout autour en essayant de m’appliquer pour faire de jolis angles.

Pour la touche finale, j’ai cousu un totebag dans les chutes de la doublure. A l’intérieur j’ai mis un coton brodé du stock, et avec un petit bout de dentelle et des restes de anse en coton et le tour était joué.

Et le voici bien installé chez Fanfreluche

Très bonne journée et encore une fois joyeux anniversaire à Fanfreluche!

Nathalie