Sac pour les épingles à linge

Sac pour les épingles à linge

Le sac pour les épingles à linge de Martine.

Toujours dans la revue Home Projets n° 28, il y avait un joli modèle de sac pour les épingles à linge, monté sur un cintre. Je l’ai fait plus grand et plus profond que ce qui était préconisé. La poche du bas doit mesurer 20 cm (ich). Là encore Monsieur Falbala a été appelé à la rescousse pour bricoler un cintre en bois et en supprimer la barre latérale.

Le projet a l’air ultra simple mais quand c’est trop simple en général ça pose des problèmes… D’abord, ce qui me dérangeait c’est qu’aucune doublure n’était prévue. Et celles qui me connaissent savent que l’envers est tout aussi important que l’endroit.. Je me suis donc creusée la cervelle pour essayer de faire une doublure, mais en vain.. J’ai doublé le tissu parce qu’il était très fin mais ça n’a pas réglé le problème des coutures apparentes sur l’envers..

Ensuite, dans la précipitation j’ai fait une erreur dans la coupe du tissu. Le dos devait être entier et seulement le devant constitué de deux panneaux. Bien sûr j’ai coupé deux panneaux aussi pour le dos et je n’avais plus de tissu pour refaire un morceau entier. J’ai donc triché en faisant un raccord avec du biais large entre les deux panneaux du dos. Et au final, le cintre en bois prévu initialement s’est avéré trop grand mais j’ai réussi à trouver un cintre de la même forme plus petit.. ouff…..

En tout cas il a plu à notre « coquelicots addict », c’est l’essentiel..

C’est un joli prototype (faut pas trop regarder dedans..) A repenser pour de meilleures finitions à l’intérieur. Des commandes sont déjà prévues!!!

Falbala

Musée du costume comtadin

Musée du costume comtadin

Pernes-les-Fontaines est un charmant village qui abrite, outre des fontaines, le musée du costume comtadin. Le Comtat Venaissin a constitué une grande partie du département du Vaucluse dont Pernes a été la capitale un temps.

Le magasin Drapier

Le musée est de taille modeste mais il contient des pièces magnifiques. Il a en outre le mérite d’être gratuit. Il a été installé dans l’ancien Magasin Drapier, ouvert au milieu du XIXe siècle. Ce magasin a périclité et a fermé dans les années 1950. Il a retrouvé une nouvelle vie en 1992, avec la mise en place de ce musée. La devanture en bois peint laisse entrevoir des merveilles.

Au rez-de-chaussée, les comptoirs regorgent d’articles de mercerie en tout genre, boutons anciens, fils, collection de coiffes… Les étagères au mur sont remplies de tissus anciens qui font rêver, sans compter les innombrables modèles de machines à coudre ..

On descend quelques marches pour découvrir une belle salle abritant des boutis, puis une autre présentant les étapes du travail du chanvre, avec les outils nécessaires (peigne à chanvre, rouet et dévidoir) et quelques étoffes.

Au mur des panneaux expliquent les différents éléments de la tenue traditionnelle aussi bien féminine que masculine du costume comtadin au XIXe siècle. On peut également retrouver ces éléments ainsi qu’un inventaire des tissus utilisés dans une publication du Conservatoire comtadin.

Le costume comtadin féminin comprend en gros un corsage ajusté, une jupe (en indienne), un tablier et un fichu sans oublier la coiffe à la grecque. Une très belle collection de gilet pour homme est visible à l’étage.

A l’étage, des pièces somptueuses des XVIIIe et XIX siècle s’offrent à nos yeux. Il s’agit d’une exposition temporaire, l’exposition 2024-2028. Ces pièces ont été retrouvées dans des armoires pernoises. Elles sont dans un état remarquable grâce à un travail minutieux de restauration. Voici quelques unes de ces robes et tenues.

Robes à la française milieu XVIIIe siècle

Ces robes à la silhouette pyramidale se caractérisent essentiellement avec un manteau de robe au dos (à pli Watteau), un jupon baleiné (ou panier) qui ajoute de l’amplitude uniquement sur les hanches, des manches pagodes et une pièce d’estomac qui est une sorte de plastron qui vient s’agrafer sur la partie corsage. Ces deux robes ont appartenu à une vielle famille de la noblesse pernoise. Celle de gauche est en soie tissée à motifs floraux avec des rubans de dentelle. Celle de droite est en taffetas de soie à rayures verticales.

Quelques détails de ces robes. Le dos est vraiment magnifique.

Robe dite en chemise

Au début du XIXe la mode change radicalement vers une plus grande liberté pour le corps des femmes avec des robes en mousseline blanche de forme simple, à la taille haute. Cette période de libération sera malheureusement très courte.

Cette robe splendide est en gaze avec avec un fichu en mousseline de coton.

et le détail des manches et corsage:

Période romantique (1830 – 1840)

Ces robes ont une forme sablier avec une taille encore un peu haute, des manches volumineuses et des ceintures pour accroître la finesse de la taille.

La robe du centre est en gaze de soie ou Grenadine, avec des manches gigot et une ceinture avec une boucle en argent

La robe de gauche est en soie avec des manches « gros gigot », et une ceinture en soie et une boucle en laiton. La robe de droite a des manches à la « mameluck », ajustées avec une série de fronces et une ceinture en soie avec une boucle en pierre.

J’espère que cette petite escapade dans le sud au milieu de ces jolies tenues vous aura fait rêver autant qu’à moi..

Nathalie

A bas les chutes #1: le sweat d’été

A bas les chutes #1: le sweat d’été

Christine est la plus vertueuse des copines de la couture. Elle a 0 stock de tissu. Non vous ne rêvez pas!! Elle n’achète du tissu que lorsqu’elle a fini un projet, et le nouveau tissu est fonction d’un autre projet.. Rationalité parfaite, pas de stock.. Ah! Ah! Mais des fois il y a des erreurs de métrage, en trop bien sûr! Burda a tendance à être très généreux dans les métrages requis.. La revue est soit nulle en calcul soit de mèche avec les vendeurs de tissu.. Et que fait notre Christine quand ça lui arrive: elle fourgue ses chutes!!! C’est ainsi que j’ai hérité d’un superbe jersey imprimé fleurs et cactus, type filet. Quand Marie de la mercerie du Fil amant avait reçu ce tissu, il m’avait titillé mais je ne voyais vraiment pas ce que j’en ferai.. J’avais été vertueuse sur ce coup.. initialement..

Christine quant à elle avait cousu une superbe robe d’été à bretelles et smocks au niveau de la poitrine!! Un sacré boulot! Lorsque j’ai hérité de sa grande chute, je l’ai juste stocké pendant pas mal de temps, parce que moi je suis comme la plupart des couturières, je stocke le tissu et autres accessoires de couture!

Il y a quelques semaines quand il faisait encore nettement moins chaud, Marie m’avait montré un modèle de sweat d’été dans une vieille revue Burda de février 2003. Et là ça a fait tilt, j’ai immédiatement vu le coupon de Christine pour ce modèle. Le modèle est assez basique, il s’agit d’un sweat à capuche montée sur un col V. Les petits détails qui m’ont plu, les pinces poitrine qu’on voit rarement sur de la maille, et c’est bien dommage, et des fentes sur les côtés. Le sweat en maille à l’aspect perlé et ajouré se combine avec une bande de popeline en guise d’ourlet et de poignet de manches. Le parement d’ourlet de la capuche est également en popeline.

Le même modèle est utilisé avec du chaine et trame pour une tunique toute simple, avec col V et sans capuche cette fois. Le modèle taille grand. Après avoir mesuré les pièces, je suis partie sur du 36.

Les difficultés de la capuche

Je me suis attaquée en premier lieu à la capuche car je pressentais des difficultés notamment avec ce col en V. J’ai juste assemblé le devant et le dos par les coutures d’épaule de manière à pouvoir m’attaquer au montage de la capuche sur l’encolure.

La capuche n’est pas doublée, pour conserver une certaine légèreté au modèle. La couture centrale est une couture rabattue. Sur cette maille glissante, cela n’a pas été une partie de plaisir. J’ai dû rafistoler à la main des endroits où le tissu s’était distendu et s’était échappé de la couture.. tss…

# sweat Burda 02/2003 modèle 112

Pour les parements de la capuche, j’ai utilisé un jersey blanc de viscose très fin. Il vient probablement de la caverne alsacienne, c’est dire s’il date (largement pré-pandémique!!). Avec Marie on s’était posé la question du montage des parements soit sur l’endroit soit sur l’envers, ce qui posait des problèmes de finitions au vu de la transparence du tissu. Finalement mon choix s’est porté sur un montage intérieur avec un simple surjet à l’extrémité pour éviter les sur-épaisseurs. Sur le modèle Burda tout est blanc donc peut importe le placement, tandis que mon jersey de viscose contraste sur cette maille colorée.

Le montage du col du sweat s’est avéré délicat mais moins compliqué que prévu. Les explications burdalaises sont comme d’hab assez succinctes. Marie m’a suggéré de coudre en deux temps pour bien faire la pointe en V. La partie en pointe doit être entoilée puisqu’elle est crantée de manière assez drastique.

Au final l’encolure pose problème. Elle monte trop haut et les parements de la capuche se voient parfaitement sur l’endroit. Ce qui au vu de ma finition avec un simple surjet était assez moche. J’ai donc choisi de cacher la couture d’assemblage sur la capuche et le surjet des parements avec un ruban satin étroit de la dimension parfaite!! Heureusement que Marie a toujours en stock juste le petit truc qui va sauver la mise.. J’ai assemblé le ruban à la main.

Les fentes latérales

Là encore les explications sont fumeuses mais Marie m’a montré comment avoir une finition parfaite. Il suffit de replier la bande d’ourlet endroit sur endroit et de piquer les extrémités sur une petite portion (à partir du pli) qui constituera la fente une fois retourné.

Avant de retourner on pique les deux extrémités de la bande ensemble sur la partie qui reste. On crante les fentes, on retourne et le tour est joué!!

C’est un petit détail très sympa qui peut agrémenter tout un tas de modèles T.shirt ou sweat.

Le reste du montage du sweat est basique, et fait rapidement à la surjeteuse.

Vu la canicule des derniers jours je dois avouer que ce sweat est resté sur le dos de ma Falbala. Les soirées commencent à se rafraichir et il pourrait enfin avoir toute ton utilité. Bon on sait qu’il va encore y avoir des vagues de chaleur mais je suis parée pour les rafraichissements!!!

Merci à Christine pour cette belle chute!! Il m’en reste un morceau encore (pour un petit marcel) et à Marie bien sûr pour la réalisation de ce projet sympa!!

Nathalie

Les robes jumelles

Les robes jumelles

J’achète de temps à autres la revue Tendance couture simplicity lorsqu’un modèle me tente et puis j’empile et je passe à autre chose. Oui je sais on passe toutes par là!!! Cet hiver, à la recherche d’un projet couture j’ai retrouvé ce numéro spécial n°12 qui date de 2022. Et là il y avait cette jolie robe raglan, avec tout un tas de variations, modèle 10 et 11.. Une pépite en perspective!!

Le modèle de base, un raglan sous toutes ses formes

Il est très sympa avec une taille empire, des pinces sous la poitrine et des plis sur le devant. Il est parfait pour mettre en valeur les lolos mais convient mieux aux poitrines « opulentes ». Les manches sont assez larges. Elles peuvent donc se décliner avec des plis sur l’emmanchure ou pas. Le bas des manches, qu’elles soient longues ou courtes doivent être resserrées soit par des plis soit par des fronces. L’encolure est au choix soit arrondie soit en V, avec possibilité de grands cols. Pour tous les modèles, le dos est prévu avec une fermeture à glissière, ce que j’ai zappé pour une version maille et encolure dégagé.

# robe raglan Tendance couture Simplicity n° 12

Pour ce qui est des tissus envisageables pour ce modèle, la revue précise: satin, tissu soie, lin-soie, tissus en laine, jersey!!! Déjà à ce stade j’aurais dû me douter qu’il y aurait quelques problèmes de taille d’autant que ce modèle va par tranche de 2 tailles 36/38, 40/42 et 44/46. Sachant en outre que cette revue ne suit pas les standards européens de taille puisque les mensurations taille 38 correspondent à la taille 40, j’ai donc décalqué le 40/42.. La revue ne donne pas les dimensions finies mais les pièces ont été mesurées.. on avait anticipé de l’aisance mais pas autant que ça… Voici quelques exemples de réalisations:

Comme toujours dans cette revue les marges de couture de 1,5 cm sont comprises dans le patron.

La version de Fanfreluche

Pour ma première version (que je me destinais), j’ai choisi les manches longues et une simple encolure ronde. J’ai utilisé un superbe coupon de jersey du Fil amant. Une fin de rouleau donc il ne fallait pas gâcher!!! Les manches très larges ne rentraient pas dans le coupon. Marie m’a aidé à rebidouiller le patron pour les rétrécir et tout est rentré pile poil!

J’ai pas mal galéré pour positionner les plis du devant. Ils sont cousus sur une dizaine de centimètres afin de rester bien en place. J’ai cousu au point droit avec du fil maraflex légèrement élastique. Le montage de la jupe sur la partie corsage est un peu délicat du fait de la pointe au milieu. Il faut faire la couture en deux temps, s’arrêter au milieu, cranter au niveau du V et repositionner l’autre moitié de la jupe.Voilà ce que cela donne sur l’envers:

# robe raglan Tendance couture Simplicity n° 12

Et sur l’endroit (à gauche version Franfreluche et à droite la mienne):

J’ai cousu toute la robe et juste bâti les manches avant de faire le premier essayage. Une fois sur le dos, il était manifeste que la robe était beaucoup, beaucoup trop grande. Il aurait fallu tout démonter et reprendre partout. J’ai donc demandé aux copines de la couture si l’une d’entre elles était intéressée!! Fanfreluche s’est précipitée, moi moi!!! Elle l’a essayée et là, la magie a opéré. Elle lui allait comme un gant, rien mais rien à reprendre!!! L’ourlet du bas a été immédiatement tracé avec l’arrondisseur. Fanfreluche a fini l’encolure avec une bande et un élastique au niveau du poignet.

Ma version définitive

J’ai repris le patron récemment, pour décalquer la taille inférieure, 36/38. Cette fois j’ai pris le patron des manches courtes avec plis sur l’encolure. Pour ce deuxième essai, j’ai utilisé un coupon du stock, acheté à la mercerie du Fil amant. J’avais d’ailleurs utilisé ce tissu pour faire des empiècements de poche sur une robe Ottobre (ici). Nouvelle galère pour positionner les plis, j’avais oublié comment j’avais fait sur la première version! Cette fois j’ai juste cousu les pinces et les plis en définitif et j’ai bâti tout le reste. Et j’ai bien fait!! La robe taillait toujours trop grand et en particulier au niveau de la poitrine.

Marie a fait des retouches assez drastiques au niveau de la couture milieu dos, moins 4 cm des deux côtés. Cela a permis de la recintrer un peu mais il est très clair qu’elle n’est pas prévue pour un petit bonnet!!! Des retouches ont également été apportées de chaque côté à l’encolure. Cela l’a un peu transformée: elle apparaissait plus carrée que ronde. Pour la finition, j’ai préféré faire une parementure pour que cela s’adapte mieux.

# robe raglan Tendance couture Simplicity n° 12

Sur les manches il y a des plis au niveau de l’encolure (dos et devant) et de l’ourlet. Je ne les ai pas cousus comme sur la jupe, j’aurais peut-être dû le faire. Les manches étant très larges, j’ai fini avec un petit bracelet de manche plus étroit, monté à la surjeteuse.

# robe raglan Tendance couture Simplicity n° 12

Version automne/hiver ou estival, je trouve que ces deux robes quasi jumelles sont très chouettes.

Très belle journée

Nathalie

La robe puzzle

La robe puzzle

Je suis toujours à la recherche de robes originales en maille. Dans un vieux Burda de Marie (octobre 2015), j’ai été gâtée par ce modèle (n° 113): une forme cintrée mais pas moulante, des découpes (dos et devant), des manches raglan, des empiècements au niveau des épaules avec un côté fermé par un zip, et une forme asymétrique dans l’ourlet du bas avec des fentes latérales. Prévue en outre en taille courte, elle était parfaite!!

# Robe Burda style 10/2015 n° 113

Elle se décline en deux versions, manches courtes ou longues, avec ou sans ceinture. J’ai choisi la version manches longues (et sans ceinture) les beaux jours se faisant attendre.

Très emballée par cette robe, j’ai déterré un grand reste de French terry kaki uni, acheté à la mercerie de Marie du Fil amant. Et pour les empiècements, j’ai pioché dans un grand coupon de jersey coloré, toujours de chez Marie, dans les tons de violet. Je suis partie sur la taille 18 (taille courte) qui correspond au 36 chez Burda. Les pièces prennent pas mal de place du fait de la construction spéciale de la manche et du dos.

Le puzzle du raglan et des empiècements d’épaule et d’encolure

Sur le devant de la robe, il s’agit d’un réel raglan, avec des empiècements. Par contre sur le dos, la manche est à même. Elle est en une seule pièce et revient sur le devant pour être cousue sur l’empiècement. Ce n’est pas ce que je préfère en termes de patronage. La manche à même entraîne souvent des plis au niveau de l’emmanchure. En plus elle vrille du fait de sa conception. Ce n’est qu’une fois la robe montée que je me suis rendu compte de cet inconvénient.

Le montage des empiècements est assez casse-tête. On a vite fait de se mélanger les pinceaux entre parement et parementure (et droite / gauche). Sur l’envers, il y a une parementure de forme similaire aux parements afin de faire une belle finition intérieure sur le zip latéral. J’avais envisagé initialement de garder le zip mais vu la difficulté de montage et les risques de zip gondolé sur le jersey, j’y ai renoncé. Même avec un col haut, la robe s’enfile parfaitement sans zip. Pour la propreté intérieure, j’ai simplement surjeté tous les parements.

J’ai juste redessiné une parementure d’encolure assez large. Je l’ai surpiquée et je l’ai maintenue par des points à la main à l’intérieur sur les empiècements, pour éviter que tout remonte.

Le puzzle de l’ourlet

Une fois la robe montée et l’encolure réglée, je me suis dit c’est tout bon il ne me reste qu’à faire les ourlets.. ah! ah! L’ourlet est légèrement asymétrique entre le dos et le devant, pour rappeler la découpe milieu dos. L’ourlet dos arrive à la même hauteur que l’ourlet devant (sur les fentes) et s’arrondit légèrement et plus bas dans le dos.

J’ai commencé par piquer l’ourlet devant en étirant légèrement le rentré puisqu’il n’est pas droit mais vient également légèrement s’arrondir sur les côtés. C’est le dos qui m’a posé le plus de problème. Je ne sais pas ce que j’ai fait mais j’avais un sacré dénivelé entre le dos et le devant. J’ai pourtant revérifié les pièces du patron et je n’ai pas fait d’erreur. C’est véritablement un grand mystère!!

# Robe Burda style 10/2015 n° 113

Marie m’a fait retravailler l’arrondi dos avec un plus grand décalage dos / devant que sur le dessin technique. J’ai retracé un arrondi et recoupé le surplus de tissu. Une fois surjeté, j’ai entoilé avec une bande d’ourlet pour faciliter ensuite la couture de l’ourlet. A l’essayage, le résultat s’est avéré totalement désastreux et toutes les copines de la couture ont été d’accord pour trouver ça moche moche. Marie a immortalisé le moment, super classe avec les « mimbas ».

Au final, l’ourlet dos et devant a été remis à la même hauteur, à l’arrondisseur. Il m’a quand même fallu découdre l’ourlet, le décoller pour tout remettre à niveau, recouper, resurjeter… bref..

Au porté, elle est hyper confortable. Elle pourrait même être un chouille plus ajustée au niveau du dos. Mais ça me va très bien comme ça. Elle est sophistiquée dans sa conception mais elle manque un peu d’ambition en termes de patronage. Mais on lui pardonne parce que globalement je la trouve très jolie .

Elle a été portée lors de ma dernière journée de boulot et a remporté un franc succès!! Et oui à partir de maintenant je rejoins avec grand plaisir le club des joyeuses retraitées!

Très bonne journée et joyeuses pâques!

Nathalie