Etant donné un été très changeant, voire froid par intervalle, je me suis dit que quelques sweats seraient bien utiles dans ma garde-robe. Bien sûr depuis que je les ai cousus, le beau temps est à nouveau là !! Mais dans l’intervalle j’ai pu en profiter. L’automne reviendra bien vite de tout façon… J’ai choisi deux nouveaux modèles.
Un sweat raglan « burdalais » pour changer de crèmerie
J’ai cousu pas mal de fois le sweat raglan Maëlle de Marie Poisson. J’en suis très satisfaite mais avec le temps je préfère les manches raglan en deux parties. Je trouve qu’elles sont plus ajustées à la forme du bras et font moins de plis au niveau de l’emmanchure. C’est la raison pour laquelle, j’ai opté pour le modèle de ce T.shirt / sweat raglan de Burda (août 2021). Il est disponible en téléchargement sur le site de Burda Style (ici).
Les modifications du patron
Marie avait cousu ce modèle et il m’avait bien plu. L’encolure était sympa mais trop échancrée et basse à mon goût.
Au vu de la photo et de la réalisation de Marie, il me paraissait assez moulant. J’ai donc décalqué le 38 d’office. J’ai quand même comparé le patron à celui de Maëlle et là il manquait pas mal au niveau des hanches !!! Tu vois Fanfreluche, cette fois j’ai agrandi mon patron !! J’ai également remonté l’encolure et élargi les manches (+ 2 cm sur une pièce et + 1cm sur l’autre), ainsi que les bracelets de manche.
Les réalisations
Pour mon premier essai, j’ai utilisé un tissu sweat d’été (French terry) beige uni, de la mercerie du Fil amant. Le montage s’est fait pratiquement sans encombre à la surjeteuse. Il y a juste les deux morceaux de manche qui sont un peu récalcitrants à assembler au vu de leur forme arrondie. Pour l’encolure, je craignais un peu de faire une bande avec ce sweat mais le montage est allé tout seul.
Je dois avouer que j’ai un peu boudé ce sweat au début. Il a été cousu en octobre 2022 et j’ai dû le mettre une seule fois. Je l’ai ressorti cet été et je l’ai trouvé plutôt pas mal. Depuis il a été pas mal porté et j’ai eu envie de le refaire.
Je l’ai refait dans un French terry imprimé de la Mercerie du Fil amant, dans lequel j’avais déjà cousu une robe (ici). Cette fois-ci j’ai fait les bracelets de manche et la bande d’ourlet en bord-côtes kaki du stock.
Lana: un modèle de sweat féminin
C’est un peu par hasard en papillonnant sur la Toile, que je suis tombée sur ce patron allemand, le sweat Lana de Fadenkäfer. Il a une forme originale, avec une partie « jupe » croisée sur le devant. Il a de surcroît des pinces poitrine qui le rendent féminin. C’est assez rare pour être signalé. J’ai renoncé au PDF et j’ai commandé la version papier, certes plus chère mais plus rapide d’usage.
Le site de la marque étant traduit en français je pensais qu’il en était de même pour le patron. Et ben non! J’ai reçu le patron et une « notice » en double page format A4, tout en teuton !! Monsieur m’a aidé à décrypter les informations mais il a eu du mal avec les termes de couture. Et puis je suis tombée sur une video de la créatrice où elle montre le montage intégral du sweat. Même en teuton, elle m’a été utile pour comprendre comment étaient cousus les plis sur le devant ainsi que les étapes de montage. En fait c’est tout simple.
Un patron de sweat décliné en plusieurs versions
L’encolure peut être finie avec une capuche, un col montant ou une simple parementure d’encolure. La partie « jupe » se compose de deux pièces croisées, avec ou sans pli. Le tableau des mensurations est standard, il n’aide donc pas en l’absence des dimensions finies. Après avoir mesuré les pièces, j’ai opté pour le 40, histoire d’être à l’aise et de pouvoir mettre un T. shirt en dessous. Je vois que Fanfreluche sourit encore.
Les marges de couture de 1 cm sont incluses. Il y a pas mal de crans de montage, et sur les manches il y a les crans du dos et du devant. En général sur les patrons récents, il n’y a pas les deux. Sa gamme de tailles est assez large puisqu’il va jusqu’au 58!!
Modifications minimes du patron
La stature est de 1,68 m. J’ai mesuré les pièces du patron et enlevé 5 cm dans la longueur pour ma stature d’1,60 m. Du fait de la forme arrondie du sweat, finie par une parementure d’ourlet, j’ai tracé deux lignes parallèles espacées de 5 cm au milieu de la jupe. J’ai enlevé cette bande et j’ai ensuite redessiné l’arrondi du côté. J’ai fait la même chose pour la pièce dos.
La version avec plis sur le devant, se combine avec celle sans pli pour la jupe intérieure. Je me suis trompée et j’ai fait deux fois la jupe avec pli.
Les manches sont très longues. J’ai coupé à la ligne 3/4, qui est indiquée sur la manche. J’ai juste rajouté une petite bande d’ourlet.
Version avec plis et bande d’encolure
Pour cette réalisation, j’avoue avoir fait une infidélité à la mercerie du Fil amant. Mais bon Marie était en vacances et ça me démangeait de coudre ce sweat. Je suis donc allé faire un saut chez Self tissus qui s’appelle désormais les Tissus des Ursules.
Dans la boutique il y avait deux (oui deux j’ai honte…) chouettes French terry que je me suis empressée d’acheter dont un camouflage d’été, façon « desert storm ».. Et un jersey kaki (je me sens si coupable…). Mais Marie ne les a pas, je le sais !!! Et depuis que Marie a rouvert, j’ai repéré des nouveaux molletons et French terry dans sa boutique, que j’achèterai prochainement…
J’ai quand même bâti le haut du sweat pour vérifier la taille, qui était parfaite à mon goût. J’ai fait la plupart des coutures à la machine pour éviter les surépaisseurs au montage, à l’exception des coutures d’épaule et des manches. J’ai rajouté une bande de laminette sur la couture d’épaule. Elle n’est pas prévue dans le patron.
Les trois panneaux de jupe sont d’abord assemblés à plat ensemble (non fermés sur les côtés). Ensuite la parementure d’ourlet est fixée tout du long. Sur le patron elle est assez large, 5 cm. Je l’ai faite plus étroite, à 4 cm, marge de couture incluse. Et enfin, il suffit de replier les panneaux sur le devant et d’assembler en rond le tout sur la partie « corsage ». Là ça fait pas mal d’épaisseur du fait des panneaux croisés et des plis.
Sur une des photos du site, il y avait une version avec deux boutons au niveau de chaque pli du devant. J’ai repiqué l’idée avec deux gros boutons du stock.
Pour l’encolure, j’ai fait une simple bande d’1,5 cm fini, pas de parementure.
Nul doute que ce modèle va être rentabilisé, avec les autres versions d’encolure!! L’automne n’a qu’à bien se tenir!!
Marie avait rentré des panneaux de jersey à motifs placés, dont une version avec une impression de New-York. Pour montrer ce que l’on pouvait en faire, elle a cousu et exposé une robe qui m’a beaucoup plu ainsi qu’à Christine. Il en est résulté une floraison de robes avec des tissus et des finitions différentes.
Un patron sporty-chic
Issu de la revue Ottobre 02/2017 (modèle 8), il s’agit d’un patron de sweat assez long qui peut aisément se transformer en robe. Ce qui fait toute son originalité ce sont les découpes latérales sur le devant qui intègrent des poches. Cela rend cette pièce plutôt féminine. Elle comprend également une capuche et des bandes d’ourlet sur le bas de la robe et des manches, façon sport.
Version originale
Pour cet essai, j’ai acheté au Fil amant un sweat d’été kaki. Pour les empiècements côtés, les poignets de manches et la bande d’encolure, j’ai pris un sweat fleuri. Je voulais rester sur une version un peu moins sport, donc j’ai fait l’impasse sur la capuche. Je ne me suis pas trop méfiée de la taille. Je sais pourtant qu’Ottobre, tout comme Burda, taille en général assez grand. Mais la robe de Marie était parfaite (à sa taille habituelle) donc j’ai pris la taille 38 qui correspond en gros à mes mensurations. La robe a été rallongée de quelques centimètres ainsi que les manches qui paraissaient courtes.
Le montage des poches est la seule « complication » de ce modèle. Elles sont tout de même assez faciles à coudre, si ce n’est que la revue identifie une des pièces comme le « dessous de poche » puis ensuite ne mentionne que le « dessus de poche ». Mais bon en posant à plat les différentes pièces, on arrive à comprendre aisément le montage. Le seul point délicat est la jonction entre le dessous de poche et la pièce latérale pour que tout s’emboîte bien et qu’il n’y ait pas de trou entre les deux. Les poches sont cousues au point droit dans le montage proposé. J’ai cousu certes au point droit mais avec du fils élastique Maraflex pour veiller à l’élasticité de la couture.
J’ai ensuite monté à la surjeteuse les manches ainsi que les coutures latérales. J’ai veillé au préalable à bien positionner les poches sur les côtés de la robe avec un fil de bâti. Les bandes d’ourlet et des poignets sont très resserrées pour rester dans l’esprit sportswear. J’ai bien pesté sur la couture à la surjeteuse des poignets. Après essayage, les manches se sont avérées bien trop longues mais j’ai laissé en l’état, juste retourné les bandes, merci Marie !!!
Au porté, la robe est un chouia grande, j’aurais dû prendre la taille en dessous et les manches bien trop longues. J’aime moyennement la bande d’ourlet resserré.
Version de rattrapage simplifiée
Pour pallier les petits défauts de ma première version, j’ai fouillé dans mon stock et je suis tombée sur un petit bout de milano imprimé, acheté il y a des lustres à la caverne alsacienne. Juste assez de quoi faire la robe (mais sans les manches). Je l’ai combiné avec une bonne chute de jersey noir, acheté au Fil amant pour faire les pyjamas de Noël. J’ai fait les manches et l’encolure en noir.
J’ai rallongé la robe et supprimé les bandes d’ourlet. J’ai rétréci la robe en enlevant 1 cm au pli des pièces dos et devant de la robe. Au porté c’est mieux mais j’ai mal calculé mon coup sur la longueur.. Elle est assez courte.
il est pas beau ce colza?
La surjeteuse m’a fait des misères sur les coutures côtés, à cause des surépaisseurs des poches. La pièce dos de la robe a été entrainée plus que la pièce devant, entrainant un décalage d’environ 5 cm sur le bas. J’ai tout défait laborieusement, repositionné, écrasé au fer les épaisseurs de la poche et tout a marché. Cette couture côté est assez délicate et passerait plus facilement à la machine à coudre.
Version sportswear
Une version sportswear avec capuche me tentait quand même beaucoup. Cette fois, j’ai acheté un sweat d’été façon jeans, combiné avec un jersey à motifs pour les empiècements côtés et l’intérieur de la capuche.
J’ai raboté un peu les dimensions en largeur de la capuche. Ces pièces sont toujours trop grandes mais sur ce modèle, la capuche n’est pas très grande. J’ai aussi un peu rallongé la robe mais pas tant que ça. D’ailleurs il faudra que j’indique l’ourlet à retenir sur le patron parce que j’ai beaucoup varié les longueurs en traçant directement sur les tissus.
Au porté elle est très agréable comme la seconde et j’adore l’effet capuche croisée sur le devant.
Le trio des copines
La version « modèle » « New-York » de Marie est top avec son petit col roulé et la broderie orange sur le devant, version robe pull doudou. Christine a fait un premier test (qu’on n’a pas pris en photo) en sweat gris combiné avec un sweat à impressions fleuries pour les poches. Elle a ensuite refait une version encore plus estivale en jersey fleuri combiné avec du blanc, cette fois sans bande d’ourlet sur la robe. Elle a juste gardé les poignets de manche.
Ma Fanfreluche se la joue en Sigourney contre les Aliens, mon surnom est depuis longtemps GI Jane, surtout quand je sors le grand jeu du camouflage… Et il paraitrait qu’il y a des aliens sur ce magnifique tissu pour sweat… donc on reste dans notre mode fusion!!!
Je vous avais déjà montré ce tissu déniché lors de notre dernière virée à Sainte-Marie-aux Mines… Il ne restait plus qu’à trouver le patron idéal. Plusieurs modèles de sweat m’ont tapé dans l’œil mais pour ce projet, j’ai choisi le patron du sweat à capuche n° 118 du Burda style d’avril 2017. J’aimais beaucoup l’association capuche et zip. Après décryptage du patron par la Prof aux yeux de lynx: le modèle est vraiment trop loose avec des épaules très tombantes et surtout il est adapté à une stature de top modèle parce qu’il est beaucoup trop long (le zip m’arrive au niveau du nombril!).. En bref il est totalement disproportionné pour une « modeste » taille moyenne. Le modèle existe aussi en robe et là les disproportions sont encore plus flagrantes. Le premier travail a donc été de reconstruire le patron pour l’adapter à ma morphologie. Pour la finition encolure, la Prof a suggéré une patte de boutonnage plutôt qu’un zip pour éviter que le tissu gondole… On voit ci-dessous les retouches nécessaires sur le patron. Le tracé bleu est celui d’origine (en taille 36 vu le côté loose du modèle) et le rouge celui correspondant à ma morphologie.
Le montage du sweat n’a pas soulevé de problème particulier, on est là dans la technique du T.shirt monté à la surjeteuse. Comme pour le modèle d’origine, une large bande de tissu (pliée en deux) à été ajoutée pour finir les manches et le bas du sweat. La bande de l’ourlet du bas est moins large que le sweat pour donner un effet resserré.
Une fois le sweat monté, nous sommes finalement revenues sur le zip pour finir l’encolure (yes!). De part et d’autre de la ligne du milieu, deux coutures de soutien ont été faites (pour replier le tissu sur le zip), avec un repli de 0,5 cm c’était un peu délicat pour monter le zip mais la Prof aux doigts de fée a coupé (aïe) et épinglé le tout. Après une couture en apnée voilà ce que ça donne, c’est pas trop mal. Sur la photo du milieu on voit encore le tracé d’origine du zip qui descend bien trop bas.
Le plus délicat a été la capuche. Contrairement au modèle, j’ai choisi de la doubler en raison de la couture milieu qui était moche sur l’envers de la capuche. Pour cela j’ai coupé (sans état d’âme!) dans un Tshirt de M. Falbala (qui trainait depuis longtemps au fond d’un tiroir). J’ai assemblé les deux capuches (endroit et doublure) sauf au niveau de l’encolure, puis fait une surpiqûre à l’aiguille double sur les côtés, pour maintenir la doublure sur l’envers. Cette surpiqûre a posé des problèmes pour le montage sur le sweat et en plus elle était moche sur la doublure. Il a fallu la découdre un peu de part et d’autre pour effectuer le montage. Une fois la capuche montée, il a fallu également surpiquer la couture centrale de la capuche (camouflage) pour limiter le phénomène de gondolage.. là encore couture en apnée en croisant les doigts pour que je ne pique que dans le tissu du dessus…J’ai ensuite décousu complètement la piqûre à l’aiguille double (sur les côtés de la capuche) et refait deux coutures parallèles (ich) avec une aiguille simple et un fil de canette de la même couleur que la doublure. Et enfin (!!) couture de finition à la main, au niveau de l’encolure, de la doublure sur la capuche.. J’adore les capuches mais je ne suis pas sûre d’en refaire!!
L’hiver dernier à l’occasion du marché aux tissus des Hollandais, ma serial piqueuse avait mis la main sur un tissu camouflage sweat-shirt. Ce tissu était resté en attente d’un projet adéquat. C’est en voyant un homme porter une veste classique en tissu camouflage que le déclic s’est fait. D’autant qu’une petite veste de la marque « Aventure des Toiles » trainait dans sa garde-robe, en tissu sweat-shirt.
Premier défi technique: la copie du patron de la veste. Grâce à l’aide de la prof à la patience à toute épreuve (et qui voit tout), la veste a été décortiquée et mise à plat sur le papier.. Voici le modèle d’origine. Deux modifications essentielles ont été décidées immédiatement: la veste a été rallongée d’au moins 5 centimètres et nous n’avons pas suivi le montage à cru des coutures (sans rentré). D’autres modifications ont été faites en cours de montage pour des raisons pratiques ou esthétiques.
Deuxième défi technique: la coupe du tissu dans de la maille c’est quelque chose… « Nous » avons décidé de prendre le tissu dans l’autre sens, pour plus d’élasticité et pour un effet visuel du motif camouflage pris dans l’autre sens. Certaines pièces ont été inversées cette fois pour un rendu visuel (l’incrustation latérale, le haut du dos et le col).
Troisième défi technique: l’assemblage de la veste à la surjeteuse, grande première pour ma serial piqueuse… Le montage du dos: fastoche, par contre sur le devant il y a des petites « subtilités » techniques dont une incrustation latérale (qui contient une pince), prise de tête ne serait-ce qu’à bâtir. Là, la prof aux doigts de fée a pris la main, ouf… Je me suis contentée de renforcer la couture à la machine à coudre, sur ses conseils. Bon y avait qu’à suivre le tracé sur quelques centimètres.
Autre subtilité technique et pas des moindre: l’assemblage du devant combinant la parementure et le col tailleur en une seule opération. Le col et les parementures de devant ont été préalablement entoilées, ce qui donne encore plus de tenue à ce tissu déjà assez lourd.
Ensuite tout est question d’ordre et de précision surtout pour le col. Une fois toutes ces parties bien assemblées (à grand renfort de crans, de doigté et d’épingles) après ça va tout seul… Bon j’avoue, la couture à la surjeteuse de cette partie s’est faite en apnée, comme le dit si bien ma Fanfreluche… Bravo en tout cas pour la technique de la prof!! Pas sûr que je puisse le refaire toute seule… J’ai déjà des incertitudes sur l’ordre suivi pour assembler tout ça… En tout cas la finition est parfaite, endroit comme envers et les parties s’emboitent parfaitement comme par magie..
Encore un assemblage en apnée: la couture de la parementure d’ourlet, indispensable au vu de cette finition en pointe de la veste. Préalablement entoilée, elle a été montée cette fois-ci à la machine à coudre, avec une aiguille spécial jersey. J’ai hésité entre une finition à cru (version trash) qui aurait présenté l’avantage de moins d’épaisseur, ou classique. J’ai préféré privilégier le côté classique de la finition, le tissu apporte suffisamment la touche trash, et cela aurait été dommage avec toutes ces finitions soignées, de finir l’ourlet sur une note trash..
La parmenture de l »ourlet est préalablement assemblée de chaque côté sur les parmentures devant de la veste et ensuite on ferme le tout et on assemble à l’envers. Y a plus qu’a retourner et bien faire ressortir les pointes.. oui je sais faut aussi bien dégarnir…
J’ai décidé de zapper les poches qui auraient à mon sens dissimulé le montage de la partie avant et rendu moins visible les différences de sens du tissu. Je trouve que sur la veste d’origine les poches et le motif très chargé du tissu cachent le montage de la veste.
La touche finale: les boutons… Là gros dilemme, tenter des boutonnières sur ce genre de tissu extensible, doublé d’un tissu entoilé? Les essais sur des chutes n’ont pas été très concluants.. Donc virées à notre mercerie préférée pour trouver une alternative, des brandebourg.. Finalement (là je fais court mais tout cet exercice a pris des plombes!!) ce sont des « anciens » brandebourg en métal que je destinais à la jupe écossaise (oui oui on en reparlera d’ici peu) qui ont été choisis. La pose a demandé beaucoup de précisions pour déterminer l’emplacement des pièces de part et d’autre, et pour les fixer avant de coudre, elles ont été tout simplement scotchées… Merci à la prof aux idées inventives!!! Et j’aurai appris à coudre des boutons à la machine.. Voilà le résultat final d’un projet qui m’aura appris beaucoup et dont je suis assez fière, sisi..
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