Du lin en novembre – Pantalon kaki hors saison

Du lin en novembre – Pantalon kaki hors saison

Aujourd’hui je voudrais vous présenter mon pantalon kaki en mélange lin et coton. C’est un projet un peu hors saison, avec ce tissu assez fin et plutôt frais. D’ailleurs, il fallait absolument que je termine cet article avant demain, 30 novembre, au risque de devoir changer le titre en « Du lin en décembre » !

En réalité, cela fait un petit bon moment qu’il est terminé, mais je voulais absolument photographier le pantalon avec son tee-shirt coordonné. Donc, il a bien fallu attendre que celui-ci soit également terminé.

Et puis un de ces derniers samedis, toutes les planètes étaient alignées et le shooting a eu lieu, comme souvent ces temps-ci, devant la boutique de Marie.

Le pantalon kaki – inspiration patron et réalisation

Ce nouveau pantalon, toujours dans le code couleur qui semble me poursuivre actuellement, est un mix de mon patron maison et du patron Ottobre « Modern Classics », un modèle taille haute et coupe large.

modèle Ottobre Modern Classic

Depuis la réalisation du patron de pantalon à mes mesures et le miracle du pantalon (à voir ici), je m’aperçois qu’il me suffit de cloner la forme de ma fourche sur n’importe quel autre patron de pantalon pour que cela fonctionne. En réalité, c’est ça le vrai miracle du pantalon. Je ne peux que remercier Marie de m’avoir aidée à dessiner cette forme étrange et biscornue qui finit par coller complètement à mes formes.

Le tissu de Troyes

J’avais en tête le projet d’un pantalon en lin fluide plutôt large, qui soit confortable à la belle saison. Donc, lors de notre tour estival, nous avons fait un arrêt à Troyes. Nous souhaitions rafraîchir notre souvenir de cette jolie ville au coeur historique médiéval et en même temps, JE voulais visiter le magasin Ellen, si souvent mis en exergue dans les articles de la blogueuse Barbara, alias Bee Made.

Et c’est donc chez Ellen que j’ai trouvé deux coupons de lin et coton, l’un kaki et l’autre marron (pas encore utilisé), qui me semblaient faire l’affaire. Pour ne rien vous cacher, j’ai acheté pas mal d’autres choses, et j’espère qu’au fil des mois à venir, si la proscratination ne prend pas le dessus, j’aurai d’autres réalisations à vous montrer.

En fait, le tissu a effectivement un tombé façon lin, ce que j’attendais, mais il en a également pris la capacité à beaucoup froisser. Zut ! Je pensais que le pourcentage de coton réduirait un peu cet effet. Mais voilà, on fera avec.

je vous disais bien que ça froisse !

Les finitions

Pour éviter le syndrome des poches italiennes qui baillent, j’ai repris la poche façon jean de mon précédent pantalon.

poche façon jean

Et, enfin, j’ai voulu faire une jolie finition à l’intérieur du pantalon, en y ajoutant une bande de biais qui habille la parementure de ceinture.

la vie intérieure du pantalon

Comment pimper le patron maison du tee-shirt

Passons à présent au tee-shirt. Là, pas de surprise, j’ai repris mon patron maison de tee-shirt qui me va. J’ai acheté un joli jersey de coton fleuri au marché des Hollandais en octobre dernier, en ayant à l’esprit le pantalon kaki et le futur pantalon brun.

Voici donc le résultat.

Les revers de manches

Comme je trouvais la forme un peu basique, j’ai décidé de reproduire les manches à revers que j’avais réalisées la première fois pour mon tee-shirt « bouche à bouche ». C’est une technique que j’ai reprise à partir d’un tutoriel du site « Du fil et mon… » Si cela vous intéresse, vous retrouverez le lien vers le tuto dans l’article du t-shirt bouche à bouche.

Pour l’envers de mon revers, j’ai utilisé des chutes de ma robe portefeuille. Et j’ai ajouté un passepoil kaki acheté au prix de gros lors d’une virée à Paris. Regardez ! Voici une petite photo d’une partie de mon butin.

Nathalie a fait plein de photos pour vous montrer le détail des revers de manches et un peu l’encolure aussi !

Comme vous voyez, il me reste à coudre le pantalon marron et je pourrai jouer à la garde-robe capsule. Hihi, en réalité j’en suis loin. J’ai beaucoup de mal à canaliser mes envies, aussi mon dressing est quand même très disparate. Mais voilà, ça ne me pose pas vraiment de problème.

Sur ces bonnes paroles, je vous laisse jusqu’à la prochaine fois. Pour tout vous dire, maintenant je suis à jour de mes projets. Les prochains seront pour Noël – et pas pour moi. A moins que…

Je vous embrasse.

Fanfreluche

La veste berlingot en embuscade

La veste berlingot en embuscade


La veste berlingot est une veste militaire. Comment non !? Si, si, je vous assure. D’ailleurs, cela se reconnaît à sa double rangée de boutons, à sa découpe diagonale sur le devant et à la fente qui décore le dos.

Bon, je suis d’accord, on n’a jamais vu une veste militaire rose berlingot. Il fallait bien commencer un jour.

La veste berlingot – le projet

Cette veste est tirée du magazine Fait Main n° 433 de février 2018 et c’est Nathalie qui l’a repérée pour moi. Le magazine est à elle – et il traîne toujours chez moi ! C’est pas bien ça !

Je lui avais fait part de ma dernière marotte, celle de me coudre une veste militaire. Ça n’a pas fait un pli, deux jours plus tard elle est revenue avec trois magazines et plusieurs propositions. Et voilà, j’ai arrêté mon choix sur la veste militaire ci-dessous.

Le patron

Pour gagner du temps lors du cours de couture du vendredi soir (ah le bon temps des cours de couture – on croyait vraiment qu’ils avaient repris pour de bon !) j’ai copié le patron en taille 44. J’ai montré mon œuvre toute fière à Marie et elle m’a dit : « ça m’a l’air grand tout ça ! » Zut et re zut ! Il faut vraiment que je prenne l’habitude de mesurer les pièces du patron avant de décalquer une dizaine de pièces juste parce que je suis persuadée de faire une taille 44 !

Marie avait raison, c’était trop grand. Donc, j’ai recommencé en copiant la taille 40 !

Lors du premier essayage, je n’étais pas enthousiaste. Trop grand, trop long, pas assez cintré… bref, pas seyant. Il y avait du boulot en perspective.

C’est Fanfreluche qui a bien voulu vous montrer. Moi je n’avais pas trop envie à ce stade.

Le tissu

Ah, mais j’ai oublié de vous dire ! La veste berlingot c’est une toile pour la future veste militaire. Vous voilà rassurés, n’est-ce-pas ?

Compte tenu de l’ampleur des retouches sur ce patron, heureusement que j’ai fait cette toile.

Pour tester le modèle, il me fallait un tissu avec suffisamment de tenue. C’est en fouillant dans le fond des boîtes à tissu que j’ai retrouvé ces deux coupons de jean rose avec élasthanne.  Et vous savez quoi ? Je les avais achetés chez Butinette il y a des années, justement avec le projet de me coudre une veste en jean un peu décalée.

Comme on disait « veste décalée », j’avais acheté deux nuances de rose, déjà dans l’optique de faire du colour block. Donc, ce jean rose était le candidat idéal pour ma toile. Le patron, avec ses découpes devant et dos, ainsi que ses manches tailleur, allait me permettre de m’amuser un peu avec mes deux roses.

La veste berlingot – Essayage et retouches

Je disais donc, du boulot en perspective. Marie a sorti son armée d’épingles et nous avons commencé la campagne (militaire) des retouches. On a taillé dans le vif. Même pas peur !

Et pour vous illustrer mon propos, Nathalie nous a fait une série de photos avant / après. Nous avons bien rigolé.  Mais comme on a fait les folles, beaucoup de photos étaient floues, dommage. Je vous montre donc celles qui sont présentables.

Vous avez vu ? A gauche sur la photo la veste originale et à droite après retouches. Y a pas photo ! Euh… ben si !

La veste berlingot – La finition

La reprise des retouches a considérablement modifié la forme des pièces et du coup certaines marges de couture étaient peu orthodoxes. Moches et irrégulières. Je n’avais pas du tout prévu de doubler la veste au début, puisque c’était une toile à massacrer. Mais Marie m’a recommandé d’exploiter tout le travail qui nous y avions investi et de poser une petite doublure pour que la veste soit propre à l’intérieur.

Nouvelles techniques

Mais avant cela, il a fallu coudre les bracelets de manches, poser le col, puis les parementures devant et dos (ou peut-être l’inverse… je ne me souviens plus) et, enfin, les parementures d’ourlet. Je n’avais encore jamais posé de parementures d’ourlets, mais cela crée une jolie finition, en particulier au niveau de la fente du dos. Ensuite, Marie m’a montré comment les maintenir en place en les fixant discrètement à la main au point de chausson. Encore une nouvelle technique. Puis ce fut le tour des parementures devant, que j’ai fixées, toujours à la main, avec un point avant sur les marges de couture des découpes princesse. Facile et efficace. Je n’ai pas fait de photos de cette étape, et maintenant que la doublure est posée, il faudra me croire sur parole.

Et puis j’oubliais un autre point important : Marie m’a montré comment fabriquer des épaulettes à partir de plusieurs épaisseurs de molleton. Pour chaque épaulette j’ai coupé trois demi-cercles de 14 cm de diamètre que j’ai superposés en les décalant légèrement les uns par rapport aux autres. Le but étant de créer une épaisseur plus importante au niveau de la ligne droite du demi cercle et une épaisseur allant en diminuant au niveau de l’arrondi. Puis elle a été retaillée pour lui donner la forme finale et j’ai cousu ensemble les trois épaisseurs avec un point de bâti.

Pour mémoire pour ma prochaine réalisation, l’épaulette n’est pas centrée sur l’épaule (environ 5 cm sur le devant et le reste sur le dos – me semble-t-il). Pfff… pas très précis tout ça !

La doublure

Pour la doublure j’ai déterré un autre coupon improbable : un jersey très fin et très souple qui avait des défauts d’impression par endroit. En effet, il fallait un tissu capable d’épouser les mouvements du jean avec élasthanne. Je craignais que ce jersey ne soit trop transparent pour cacher l’intérieur de la veste, mais pas du tout, il fait le job ! La partie avec défaut a pris place à l’intérieur de la manche et du coup on n’y voit que du feu.

Là aussi, toute la doublure a été fixée à la main. L’emmanchure de la doublure a été cousue sur les marges de coutures de l’emmanchure de la veste. Puis la tête de manche est venue se placer par-dessus. Tout a été proprement cousu à la main au point invisible. Cette technique a l’avantage de très bien stabiliser la doublure au niveau de la manche. Rien ne glisse, rien ne vrille. C’est parfait.

Les boutons

Et nous voilà au stade final de la veste. J’ai choisi de jolis boutons dans le stock de la Mercerie du Fil Amant. Six boutons pour le devant de la veste et deux pour les bracelets de manches. Et comme il m’a fallu un peu de temps pour terminer toute cette couture à la main, je me suis attaquée aux boutons juste après la reprise du confinement. Arrivée à ce moment de la finition, je me suis aperçue que la veste serait plus jolie en posant huit boutons sur le devant. Tant pis, les bracelets de manche attendront. Mais Marie m’a mis de côté les deux boutons manquants et un jour peut-être, si tout va bien, je pourrai aller les récupérer au magasin.

double rangée de boutons

 

La veste berlingot – les photos

En l’absence de Nathalie, c’est Caroline qui a joué à la photographe aujourd’hui. J’ai constaté que ma « vieille » robe trapèze (à voir ici), s’accorde plutôt bien avec la veste rose. Donc, en avant le shooting.

Merci Caroline.

Avec toutes mes excuses pour les plis. La veste avait déjà une demi-journée de campagne militaire dans les dents !

Je vous embrasse en attendant de nouvelles aventures.

 

Fanfreluche

 

 

Les musées du savoir-faire textile en Alsace – l’écomusée de Wesserling

Les musées du savoir-faire textile en Alsace – l’écomusée de Wesserling

Dans le prolongement du musée de l’impression sur étoffes, une visite s’impose à l’écomusée de Wesserling, situé à quelques kilomètres de Mulhouse. Il s’agit d’une ancienne manufacture royale (impression sur planches) reconvertie en écomusée du textile. C’est un site immense avec de nombreux jardins aménagés (jardin potager, parc à l’anglaise etc..), agrémenté d’animations, d’expositions temporaires et de boutiques d’artisanat. Un site idéal pour une promenade familiale, tout le monde peut y trouver son compte..

 

Le musée textile à proprement parler est sur six ou sept niveaux avec au sommet un belvédère qui nous permet de mesurer l’ampleur du site à son heure de gloire..

Y sont exposées de nombreuses robes de bal et de jour, réalisées dans les années 90 et inspirées de modèles du XIXe et début XXe siècle, pour notre plus grand plaisir.. Pour la robe Dame Jacquard, trois mois de conception et 10 mètres de tissus ont été nécessaires, la robe Cushion Doll se compose de coussins (6 mètres de tissus). D’autres modèles sont présentés sur le site Internet de l’auteur Mad’hands.

Le musée montre également les différents ateliers pour la fabrication et l’impression du tissu: Le filage et le tissage, l’atelier des couleurs, la gravure sur planche de bois (avec des animations en costume), la gravure sur cuivre, le cabinet du dessinateur, le comptoir de vente. Comme au musée de l’impression sur étoffe, de nombreuses planches de bois sont exposés. Des ateliers de gravures sur planches ont subsisté jusqu’en 1930 à Wesserling.

Il y a trois expositions temporaires (jusqu’au 30 décembre 2017): expédition Jules Vernes, DMC l’art du fil et de Art Quilt Award 2015.

Bref il y a de quoi se remplir les yeux et se balader toute une journée!!

Epilogue: allez quelques photos de l’artisanat sur le site. Tatie Onemei m’a dit qu’il y a également une boutique qui vend du tissu et de la mercerie mais je ne l’ai pas vue… grrrrrr… ce sera pour la prochaine visite!

 

Falbala

Rubans, boutons et fanfreluches – le tee-shirt en jersey de lin

Rubans, boutons et fanfreluches – le tee-shirt en jersey de lin

J’ai honte… j’ai fait un plagiat de tee-shirt Nesprit ! Bon, en fait je n’ai pas honte du tout et je suis même plutôt fière d’avoir réussi à copier le patron, à y apporter les retouches qui s’imposaient et surtout, SURTOUT, d’avoir réussi à dompter ce jersey de lin très mou et fuyant. C’est une maille que j’avais achetée au Salon Mode et Tissus de Sainte-Marie-aux-Mines, il doit y avoir deux ans. Donc double victoire, puisque j’ai en plus utilisé un tissu de mon stock. Après je ne vous cache pas que vu l’étendue du stock, on ne remarque pas vraiment la différence !

Je vous mets une photo du modèle d’origine pour que nous puissiez constater que j’ai quand même fait ce nouveau projet bien « à ma sauce ». Du modèle de départ j’ai repris la maille de lin, si agréable à porter en été, la forme de l’encolure et la fausse patte de boutonnage dans le dos. Cela dit, le jersey de lin que j’ai utilisé est plus fin que celui du top Esprit, donc il se froisse d’autant plus. Ci-dessous l’effet « avant / après » (les photos sont vraiment moches – toutes mes excuses – la couleur taupe de ce tee-shirt est vraiment difficile à photographier).

Quelques détails techniques dont je ne suis en définitive pas tout à fait convaincue :

Pour soutenir la fausse patte de boutonnage j’ai utilisé un ruban d’entoilage droit-fil qui me vient du fournisseur parisien de la Prof aux bons plans. J’ai entoilé les deux parties (patte et sous-patte). L’entoilage n’a pas cartonné le tissu, ce qui est bien, mais en cousant, le tissu a vrillé (on le voit bien sur les photos). Je crois croyais avoir réussi à rattraper ça au repassage, mais j’utiliserai un entoilage un peu plus léger la prochaine fois.

J’ai cousu l’ourlet du bas avec un simple point droit comme sur le tee-shirt modèle, mais c’était une mauvaise idée, car là aussi le tissu a vrillé. Pffff… Du coup j’ai cousu l’ourlet des manches avec l’aiguille double. C’est un peu mieux, mais pas impeccable non plus. Décidément, ce tissu n’accepte que la surjeteuse.

L’encolure – technique et visuel

Pour éviter que l’encolure se déforme, j’ai posé un biais thermocollant (même fournisseur que le droit-fil) et j’avoue que j’en suis contente, car il a bien soutenu l’encolure pendant toute la réalisation du tee-shirt.

Pour relever cette maille à la couleur un peu terne j’ai choisi un biais lurex cuivré (acheté en ligne il y a pas mal de temps chez « La belle Lutetia« ) que j’ai bâti tout autour de l’encolure avant d’y coudre une bande de lin à cheval. Ce n’était pas gagné, mais finalement j’aime bien le résultat. Je trouve que la combinaison des deux couleurs et matières souligne joliment l’encolure et donne un petit côté classe sans trop en faire.

J’ai trouvé de petits boutons en nacre à La Droguerie (pardon à notre mercière préférée – je voulais d’urgence terminer le projet et le lundi est son jour de fermeture) et pour faire un rappel j’ai ajouté au bas du tee-shirt une petite breloque couleur cuivré de chez Creatotaal, achetée au Salon Nadelwelt.

 

Et le tee-shirt est terminé, prêt à être glissé dans la valise pour les vacances imminentes. Oh oui, j’oubliais ! Pour éviter le syndrome des chutes et parce que ça fait « mode », j’ai coupé une longue écharpe dans le reste du coupon. J’ai surjeté les petits côtés avec un fil qui rappelle le ton cuivré. J’ai laissé les grands côtés à cru, puisque cette maille ne s’effiloche pas. Voilà, cette fois c’est tout.

Et parce que aujourd’hui était une journée un peu spéciale, j’ai eu droit à un shooting de star, avec deux photographes, une visite de la Prof en personne, des bougies sur le gâteau et plein de bulles dans le verre ! Quelle belle journée. Merci à toutes les complices.

Et comme vous n’avez sans doute pas encore vu assez de photos et pour qu’il n’y ait pas de jaloux, j’ajoute celles qui ont été faites par la deuxième photographe – bon je sais bien, c’est toujours le même modèle ! désolée.

Bonnes vacances à toutes (et tous).

Fanfreluche

Variations autour de la nappe en lin

Variations autour de la nappe en lin

Ma serial piqueuse a déjà affronté le lin pour réaliser une nappe dans la pure tradition alsacienne, après une virée avec tatie Onemei chez Gander.. Faudra d’ailleurs qu’elle fasse l’objet d’une petite présentation.. Le lin c’est beau mais c’est instable, et ça c’est une plaie pour faire du travail de précision !!

Quand notre Irish girl a exprimé le souhait d’une nappe en lin pour son anniversaire, même toute simple, ma serial piqueuse s’est dit qu’elle allait quand même se simplifier la tâche histoire de faire quelque chose de bien… Le plan initial était simple: acheter du métis à la Coudrerie (un mélange coton et lin, plus stable et facile d’entretien) et coudre une dentelle. Mais un plan simple ne le reste jamais très longtemps..

Petite virée à la mercerie du bain aux plantes, et là ma serial piqueuse laisse de côté la dentelle et commence à faire des plans vertigineux avec des galons pour donner un peu de peps à la nappe.. fait des repérages et sonde l’Irish girl. Un plan se dessine dans sa tête et il est beau ce plan: coudre un galon en bas de la nappe (au lieu d’une dentelle) et faire le rappel du galon en faisant un centre de table avec le galon.. et bien sûr des angles à 45° partout… pff même pas peur, fastoche!!! Après plusieurs virées, le choix parmi tous ces beaux galons est difficile.

20161116_220919Il sera dans les couleurs de l’Irish girl (avec une dominante de parme). La table irlandaise est grande: 2,30 m x 95 cm. Donc avec des tombées d’environ 28 cm, il faut pratiquement 3 mètres de tissu (largeur 1,52m).

Ça nous donne au final un peu plus de 13 mètres de galon à poser. J’ai placé le centre de table à 62 cm (très ich) du bord (1,56m X 28 cm). Le lin ça bouge donc exit la précision (sniff)… Avec un peu de chance les assiettes ne le cacheront pas (on va croiser les doigts et les orteils!!).

 

 

Le projet était peut-être trop ambitieux.. Les angles ne sont parfaitement nickel, disons qu’ils sont à 46-47° parfois mais bon dans l’ensemble ça a l’air d’être « à peu près » droit et j’espère que ce sera équilibré sur la table irlandaise.. Il est difficile de donner un aperçu du rendu de la nappe, ma table étant plus large et nettement moins longue que la table irlandaise. Les photos sur la table de travail donnent une vue d’ensemble:

20161116_214033Je voudrais dire un grand merci à la mercerie du bain aux plantes qui a activement contribué aux calculs pour le placement du galon ainsi qu’à M. Ober qui a eu la gentillesse de couper le tissu droit pour me faciliter la tâche. Je n’oublie pas non plus mes auteurs-compositeurs du moment qui me soutiennent activement et systématiquement dans mon travail: la musique très cool de James Blake sans oublier le vivifiant Benjamin Clementine..

Pour le reste, attendons le verdict de l’Irich girl!! Mais en attendant joyeux anniversaire quand même!!!

 

 

Falbala