Bonnets pour les amies

Bonnets pour les amies


Il y a quelques semaines, deux collègues et amies ont fêté leur anniversaire. Normalement, à ces occasions là, les Serial Piqueuses ont souvent bricolé des cadeaux fait main, mais j’avoue que Nath et moi on commence à manquer d’inspiration. Cette fois-ci j’ai préféré demander directement aux intéressées ce qui leur plairait. Et le verdict est tombé : ce seraient des bonnets pour les amies.

Bonnets pour les amies – deux projets

Régine avait admiré le bonnet que j’ai réalisé par le passé pour Augustine et pour Nathalie alias Falbala (à voir ici et ici). Ce modèle, que j’ai hacké à l’origine et que je me suis ensuite approprié en le modifiant à ma sauce, a l’avantage d’être très facilement adapté au tour de tête de sa destinataire. Régine a choisi une jolie laine très souple et douce de chez Drops, la laine Sky « un mélange super doux et léger de bébé alpaga et de laine mérinos » (dixit le site de Drops), en coloris noisette.

Caroline quant à elle, souhaitait un bonnet en forme de toque, sans pompon. Je lui ai proposé différents modèles et son choix s’est arrêté sur le modèle Niord du site Tricote pas tout. Elle a également indiqué qu’elle aimerait une laine chinée ou changeante. Pour Caroline, j’ai donc choisi une laine Rico design Creative mélange chunki, que j’ai trouvée à la Grange à laine, la caverne d’Ali Baba des tricoteuses. C’est une laine qui réserve des surprises. On commence avec un fil couleur bleu gris chiné et tout à coup on passe à un joli brun acajou.

Une fois tout cela établi, il ne restait plus qu’à faire chauffer les aiguilles.

Bonnets pour les amies – la réalisation

Le bonnet noisette

Pour commencer, quelques mots au sujet du bonnet coloris noisette. Pour tout vous dire, il y a du positif et du négatif. Tout d’abord, cette laine est effectivement très douce et légère, voire TROP légère. En effet, j’ai été surprise du résultat une fois tricotée aux aiguilles n° 4.  Je trouvais qu’elle manquait de structure et de volume.

Mais, comme le modèle comporte une bande ornée de deux torsades, j’ai pensé que ça donnerait tout de même un peu de relief. Dans le même esprit, j’ai choisi de tricoter le corps du bonnet au point graine d’orme que je ne connaissais pas, mais qui semblait vraiment bien gonflant (voir un tuto ici).

Eh bien, pour finir, malgré tous ces efforts, j’ai trouvé le résultat fin et plat. Certes extrêmement doux, mais sans volume. J’étais sur le point de tout défaire et de le refaire en le combinant avec un deuxième fil pour lui donner un peu d’épaisseur. J’ai d’ailleurs acheté un fil en mohair et soie qui pouvait faire l’affaire. Puis, je me suis dit que j’allais quand même le montrer à Régine tel quel avant de tout recommencer. Qui sait, il lui irait peut-être… Et voyez-vous cela, il lui a plu tel qu’il est. Bien sûr j’espère que son enthousiasme n’était pas feint, mais en tout cas en le voyant porté par elle, j’avoue qu’il fait un joli effet.

Les torsades

Juste un rappel technique pour moi-même et pour ceux et celles que cela intéresse, voici comment j’ai réalisé la bande de torsades.

On commence par une maille lisière (une maille glissée à l’endroit), trois mailles envers, 6 mailles à l’endroit que l’on torsade sur 6 rangs, trois mailles envers, 4 mailles à l’endroit que l’on torsade sur 4 rangs, trois mailles envers, 2 mailles au point mousse qui forment un joli picot au bord. Sur les rangs pairs, on tricote les mailles comme elles se présentent.

La toque Niord

Ce modèle m’a causé quelques difficultés. Tout d’abord, j’ai eu du mal à comprendre comment obtenir la torsade en n’utilisant pas d’aiguille auxiliaire. J’ai fait tout un rang moche que j’ai dû défaire. J’ai ensuite fait quelques fautes d’étourderie et d’inattention, mais pas seulement. Il y a eu aussi des moments où j’ai clairement eu des problèmes de compréhension. C’est en particulier la réalisation des torsades obliques pour laquelle j’ai le plus peiné.

J’ai pourtant suivi point par point les explications du site Tricote pas tout. Alors, c’est peut-être parce que je ne suis pas encore une virtuose du tricot en rond, mais j’ai bien fait comme la créatrice disait : « Monter 80 m, former et fermer le cercle après avoir mis le marqueur de maille pour indiquer le début du tour ». Ensuite, pour les tours 7 et 11, elle dit : « prendre la dernière maille du tour précédent et, en la mettant sur l’aiguille de gauche, décaler le marqueur de maille. » Cette phrase m’a laissée perplexe. On décale dans quel sens ? Vers la droite ou vers la gauche ? La « dernière maille du tour précédent » c’est laquelle ? Le tour précédent c’est bien celui qu’on vient de terminer ? Mais pourquoi on passerait cette maille sur l’aiguille de gauche ?

Bref, j’ai tourné cela dans tous les sens, j’ai fait et défait à plusieurs reprises pour tester différentes solutions, pour finalement ne pas déplacer ou décaler quoi que ce soit et juste continuer de tricoter d’après les instructions. Il y a peut être un petit couac à un endroit, mais on ne le voit pas et du coup les torsades ne sont pas si mal que ça.

 

C’est un bonnet qui se tricote rapidement, surtout aux aiguilles 5,5 et surtout quand on ne défait pas trois ou quatre fois !

Bonnets pour les amies – Épilogue

Comme je vous le disais, j’était un peu inquiète pour le bonnet de Régine, mais en définitive, les deux copines ont été très contentes. En effet, les bonnets leur vont « comme un gant » ! Nous avons fait quelques photos et les amies sont toutes mignonnes.

Et voilà pour aujourd’hui.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

Fanfreluche

 

Le renne du Père Noël (défi coudre pour un homme de Nabel)

Le renne du Père Noël (défi coudre pour un homme de Nabel)

Non, non, je n’ai rien cousu pour le vieux barbu, j’ai juste customisé un cadeau de Noël pour Monsieur Fanfreluche. Alors, je sais que ce sera un modeste projet comparé aux merveilles que vont montrer les autres défieuses, mais après tout, c’est tout de même une cousette que j’ai élaborée et réalisée avec amour pour mon homme. Donc, elle méritait bien un petit article. Nabel, tu acceptes mon projet pour ton défi ?

Renne du Père Noël – l’origine du projet

Cette année nous avons fêté Noël chez notre fils et notre belle-fille et au moment où ils nous ont invités, ils m’ont dit en aparté que le dress code du 24 décembre serait « pull de Noël ».

Humm… connaissant Monsieur Fanfreluche, qui n’aime pas les pulls, je savais qu’il ne serait pas partant. J’ai donc décidé de lui faire un cadeau surprise, car ce qu’il adooore porter, ce sont des gilets. Donc, après avoir exploré sur Internet, j’ai fait un tour au magasin Uniqlo à Strasbourg et j’ai trouvé exactement ce qu’il me fallait : un gilet en pure laine Mérinos d’un beau rouge profond et à un prix raisonnable. Bingo !

Renne du Père Noël – la réalisation

Il me fallait tout d’abord élaborer le dessin de la décoration pour le gilet. J’ai préféré rester assez « soft », car « le mieux est l’ennemi du bien » (clin d’œil à Nathalie qui comprendra) – surtout pour Monsieur. J’ai repéré une image de renne sur Internet que j’ai copiée à main levée, puis j’ai réfléchi à la façon de la reproduire. Je vous aurais bien volontiers mis ici l’image d’origine, mais je n’ai pas réussi à la retrouver.

Comme j’étais coincée au bureau, Nathalie a fait une virée en ville et, à ma demande, m’a rapporté des carrés de feutrine de chez Toto pour la réalisation de mon projet. Merci Nath !

Puis, j’ai eu de la chance, car Monsieur s’est absenté un samedi une bonne partie de la journée. J’en ai profité pour, en douce, tracer, découper, coller et coudre (à la main) toutes les pièces. Et, comment vous dire, je l’ai trouvé bien réussi, mon renne du Père Noël ! Il sort discrètement de la poche du gilet et pourra facilement être décousu au moment où il ne sera plus d’actualité, ou encore au moment où il faudra laver le gilet, car la feutrine n’aime pas l’eau.

Monsieur Fanfreluche a adoré son gilet et il continue à le porter même après Noël. Il le montre avec fierté et dit à qui veut bien l’entendre que c’est une création unique de son épouse Serial Piqueuse. Il est le plus grand fan et promoteur de notre site.

Mon pull de Noël

Eh bien oui, moi aussi il me fallait un pull de Noël. Après avoir un peu cherché sur le web et en ville, et comme Noël approchait à grands pas, j’ai décidé de faire une opération similaire à celle du renne du Père Noël.

J’avais dans mon dressing un pull rouge vif acheté en soldes chez « Nesprit » il y a quelques années et il m’a semblé parfait pour mon projet.

Re-virée chez Toto pour compléter l’achat de matériel. J’y ai trouvé un galon à pompons parfait pour réaliser mon idée. Ma décoration serait un sapin de Noël bien kitsch !

Je l’ai décoré de mon galon à pompons qui fut un réel gain de temps. Pas besoin de découper et coudre des guirlandes et des boules individuelles ! J’y ai ajouté deux jolis boutons – dont un cadeau de Marie – et deux petits nœuds découpés sur un vieux pantalon qui a fini à la poubelle il y a longtemps.

Une petite étoile en feutrine jaune (reste du projet Bibou d’Augustine) et en avant la musique de Noël. Nous étions tous les deux parés pour la veillée festive.

Vous voulez voir ? Le voici en photo.

Allez vite admirer les réalisations des autres défieuses sur le site de Nabel et le superbe projet de Falbala, ici même.

Grosses bises et à bientôt.

Fanfreluche

 

Tuniques et robes pour charmantes futures mamans

Tuniques et robes pour charmantes futures mamans

Noël est toujours une période très animée pour nous, adeptes du fait main. Or, cette année-ci a été particulièrement chargée pour cette Serial Piqueuse, à tel point que je n’ai – presque – rien produit pour moi. La raison en est – ceux et celles qui suivent nos aventures sur ce site l’ont déjà compris – qu’il y a un arrivage de nouveaux bébés qui s’annonce pour l’année prochaine. Donc, outre les projets destinés aux futurs bébés, il y a aussi les futures mamans qui ont gentiment sollicité mon aide. Je ne pouvais pas refuser, d’autant plus que cela me faisait vraiment plaisir de réaliser pour ces jeunes dames des tuniques et des robes pour futures mamans.

Modèles pour futures mamans

Tout a commencé lors d’une sortie shopping avec ma fille, qui était à la recherche de pantalons et tee-shirts de maternité. Elle a certes trouvé un certain nombre de modèles assez basiques, mais a regretté de ne pas avoir trouvé une tunique cache-cœur, au tombé fluide.

Vous pensez bien que ma fibre maternelle doublée de ma vocation de couturière amateur a immédiatement vibré. Je commençais tout juste à me mettre en chasse de patrons adéquats et, soit dit en passant, j’ai flashé sur le magazine Ottobre Design – Famille 2018, qui propose des modèles pour futures mamans. Puis, Marie de la Mercerie au Fil Amant, m’a déniché un magazine Burda de 2010 dans lequel il y avait aussi des blouses et des tuniques qui pouvaient convenir.

C’est à ce moment que mon fils m’a demandé si j’accepterais de coudre une robe pour ma belle-fille, qui elle aussi attend un heureux événement !! Je ne pouvais pas dire non, bien sûr ! Et c’est ainsi que je me suis lancée dans la réalisation d’une petite série de vêtements de maternité.

Tunique pour futures mamans – la toile

Mon fils et ma belle-fille vivent à plus de 800 km de chez nous. Aussi me fallait-il assez rapidement réaliser une toile de la robe, étant donné que nous devions leur rendre visite en novembre. Ce serait l’occasion de la lui faire essayer avant de coudre la version finale.

Sur la base de ses mensurations, qui correspondaient pile-poil à la taille 36, j’ai cousu une tunique dans un jersey de viscose de mon stock. Elle m’a parue grande. Ma fille, qui fait une taille 38, l’a essayée et elle lui allait bien, mis à part les manches.

Les manches

J’avoue que je n’ai pas utilisé les manches du modèle Burda qui étaient bouffantes  et ne convenaient pas aux deux futures mamans.

J’ai donc ressorti la manche de la robe de grossesse que j’avais cousue pour ma fille il y a plus de trois ans déjà (à voir ici).

Sans doute que la tête de manche n’était pas totalement compatible avec l’emmanchure, car j’ai dû pas mal la reprendre pour qu’elle tombe comme il faut. J’ai également remonté les épaules d’un centimètre et pour finir j’ai resserré la largeur de la manche de 8 cm en tout.

Voilà pour la toile.

Après tout cela, l’essayage de ma belle-fille s’est avéré plutôt positif. Le jersey de viscose fluide tombait bien sur elle également. Il m’a suffit de reprendre les côtés d’environ 1,5 cm en partant du dessous de l’emmanchure pour revenir à zéro au niveau de la taille haute, soit 6 cm en tout.

Comme elle souhaitait une robe, j’ai mesuré qu’il faudrait rallonger la tunique d’une dizaine de centimètres pour aboutir à la longueur souhaitée.

Robes pour futures mamans

Nous avons profité de notre visite pour choisir le tissu de la future robe chez Tissus Grand Large à Poitiers et ce sont finalement deux tissus qui ont beaucoup plu à la future maman. Je n’allais pas chipoter. Le patron étant validé, autant lui faire plaisir.

La première robe en mode Frankenstein (spoil)

La première étape s’est très bien passée : j’ai bâti toutes les pièces et tout semblait ok. Puis, en accrochant côte à côte la tunique/toile et la robe, je me suis aperçue que les deux avaient la même longueur ! Étrange, alors que j’avais bien ajouté 13 cm de longueur à la robe – euh… me semblait-il. Eh oui, je les avais bien ajoutés au dos, mais pas au devant ! Alors ce n’était pas flagrant car pour faire de la place au petit bidon en pleine croissance, le devant était d’emblée plus long de 10 cm que le dos. Donc la différence ne m’avait pas choquée. Mais il est vrai que j’avais un peu tiqué car les fronces du côté m’avaient paru peu prononcées.

La robe future maman en mode Frankenstein

Bon, pour rattraper mon erreur, j’ai décousu le devant et je l’ai recoupé à la bonne longueur, enfin presque… (re-spoil!)

Règle numéro cinquante douze de la couturière : ne pas discuter avec le visiteur dans l’atelier pendant qu’on coupe les pièces !

Je vous le donne en mille, j’ai posé le patron du devant sur le pli et au lieu de couper sur le tracé de la marge de couture, j’ai coupé sur la ligne de couture. Donc, j’avais une belle incision de 10 cm au beau milieu de la pièce.  Puis, alors que mon cerveau bouillonnait pour essayer de réfléchir à la façon de rattraper ça et comme il ne faut pas faire les choses à moitié, j’ai continué à faire la même ânerie sur quelques centimètres des tracés du côté.

Cette robe, j’ai vraiment passé mon temps à la couper et à la rapiécer comme j’ai pu. Pour rattraper ma bêtise, j’ai décidé de poser une bande au niveau de l’ourlet pour rallonger comme je pouvais. Et pour les côtés j’ai triché un peu sur la largeur.

Heureusement qu’il me restait un morceau de jersey de coton bordeaux qui faisait l’affaire pour la bande du bas. Et oserais-je le dire, je la trouve bien plus jolie comme ça.

Ma belle-fille a bien aimé sa robe et a gentiment posé pour moi.

Futures maman – la robe zen

Après toutes ces aventures, la confection de la deuxième robe a été un plan zen.

La seule difficulté en était la réussite des raccords, puisque le motif de ce jersey formait des rayures. Donc, longue séance d’épinglage et bâti bien régulier, puis couture à la surjeteuse. Et pour une fois j’en suis pleinement satisfaite.

J’ajouterai qu’au vu des retouches qu’il avait fallu faire sur la manche, j’ai finalement adapté la tête de manche du modèle Burda sur mon patron de manche maison. Du coup c’était nickel ! Comme quoi j’avais fait les choses à l’envers.

Editorial 25/2/20 – Robes pour future maman

Je ne peux m’empêcher d’actualiser cet article en postant les photos plus récentes qui montrent le réel potentiel de ce modèle, une fois que le petit bidou prend forme.

La tunique jaune moutarde

Et, comme j’étais lancée et que je pouvais à présent – presque – la coudre les yeux fermés et les doigts dans le nez, j’ai confectionné une deuxième tunique pour ma fille. Cette fois j’ai utilisé un jersey de viscose jaune moutarde de mon stock, qu’elle avait choisi.

Je vous laisse découvrir plus de photos.

Et la tunique portée par la future maman un peu pressée, donc les photos ne sont pas au mieux… ça manque notamment de repassage et la manche a l’air de vriller. Mais je vous assure que ce n’est pas le cas, c’est juste dû à un enfilage en mode express.

Et voilà pour les projets de ces charmantes futures mamans.

Editorial 07/01/20 : Mon gendre a pris quelques photos de la tunique bleue nuit portée par ma fille. Je trouve qu’elle lui va bien.

Je vous laisse pour aujourd’hui en souhaitant que cette nouvelle année vous soit douce et favorable, qu’elle vous apporte plein de bonnes surprises et de superbes projets créatifs.

Fanfreluche

Calendrier de l’Avent en bois

Calendrier de l’Avent en bois

Cette année, pour célébrer l’Avent, Augustine et sa Maman ont fait un atelier peinture et bricolage et ont réalisé un calendrier de l’Avent en bois. Le résultat m’a tellement plu que je n’ai pu m’empêcher de le partager avec vous.

Elles ont acheté chez Cultura une maisonnette en bois brut prête à peindre et à décorer.

Puis, après quelques séances de peinture et de collage, avec la participation active d’Augustine, voici la jolie maisonnette calendrier de l’Avent en bois.

Et je sais que les parents ont bien garni les tiroirs. A chaque jour son petit cadeau et sa surprise.

Je vous souhaite une belle période de l’Avent. C’est trop chouette d’attendre Noël !

Fanfreluche

Jogging et pull doudou – Garde-robe d’Augustine # 21

Jogging et pull doudou – Garde-robe d’Augustine # 21

L’hiver a fait une première incursion en Alsace la semaine passée, avec du gel, du brouillard et du givre un peu partout. C’était beau et bien froid. Du coup, j’ai pensé qu’il fallait rapidement coudre des vêtements un peu plus chauds pour Augustine. Or, quand nous étions à Poitiers, nous avons fait une visite au magasin Tissus Grand Large et sa maman y a sélectionné deux tissus sweats coordonnés. L’un était uni turquoise et l’autre à fond gris clair chiné, avec des lamas de plusieurs couleurs. L’envers de ces tissus est un peu « poilu » et très doux. Donc, c’était juste ce qu’il fallait pour confectionner un jogging et un pull doudou pour Augustine.

envers du jogging doudou

Jogging et pull doudou – modèles et réalisation

Pour réaliser le jogging, j’ai repris le patron Ottobre jogging Swing, déjà réalisé pour Augustine dans un sweat d’été beaucoup plus fin (voir ici). Cette fois-ci, j’ai un peu élargi le bas de la jambe du jogging qui est assez fuselée, afin de tenir compte de l’épaisseur du tissu. Puis, comme la première fois, j’ai réalisé des poches italiennes sur le devant, mais je n’ai pas posé les poches plaquées au dos. Pour éviter des sur-épaisseurs, comme pour la combinaison de chantier, j’ai cousu le sac de poche dans un jersey fin.

La ceinture est froncée autour d’un élastique de 52 cm de long et de 3 cm de large. C’est juste ce qu’il faut pour qu’il tienne bien sans serrer le bidon de la petite miss. Enfin, j’ai posé une bande de bord côte au niveau de la cheville.

Bref, c’est un modèle déjà validé et très vite réalisé.

Jogging et pull doudou – la petite histoire

Quand Augustine est venue nous rendre visite, j’avais préparé le jogging pour le lui montrer. Je lui ai dit que je lui avais cousu un pantalon doudou. L’idée lui a beaucoup plu, mais je crois qu’elle s’attendais vraiment à un doudou. En effet, quand je lui ai montré le jogging, elle a eu l’air peu enthousiaste. Par contre, elle a flashé sur le gilet Gingersnap que j’avais préparé pour le donner à sa maman en même temps que le pantalon. Quand je lui ai dit que le gilet était pour sa future petite sœur, elle l’a reposé sans un mot, est allée s’asseoir à son petit bureau et a marmonné : « Il est nul le pantalon, il est nul ! »

Bon, j’étais un peu dépitée et je n’ai pas pu m’empêcher de renifler un peu pour faire genre je suis triste. Alors, après un moment de réflexion, Augustine a dit : « Pleure pas Moma, le mettrai quand même. » Quelle belle âme et quelle grandeur d’esprit ! Franchement, ça promet.

Cela dit, je sais bien qu’Augustine n’aime pas trop les tissus unis. Elle doit trouver cela ennuyeux. Il est vrai que ce pantalon manque cruellement de petits détails fantaisistes comme elle les apprécie. Donc, pour égayer et compléter la tenue, j’ai cousu rapidement le pull doudou assorti.

Jogging et pull doudou – quelques mots sur le pull

Le cahier des charges pour le pull était simple : une coupe un peu large, à la forme plutôt carrée et aucune fioriture. J’ai trouvé mon bonheur dans le magazine Ottobre 4/2018, sous la forme du pull Easy-going. C’est un modèle que je n’avais jamais réalisé, mais il s’est avéré parfait pour ce sweat épais.

Comme le tissu était en soi déjà suffisamment chargé, j’ai choisi d’utiliser l’envers du tissu pour orner encolure et l’ourlet.  Pour l’encolure, j’ai posé une bande de sweat repliée cousue à la surjeteuse. Par contre, pour l’ourlet, j’ai simplement remplié deux fois l’ourlet sur l’endroit du pull et je l’ai fixé au point zig-zag de la machine à coudre. Je n’ai rien fait de particulier pour le bas des manches. Je les ai juste repliées sans fixer, de sorte qu’elles soient faciles à ajuster à la longueur du bras.

J’aime bien le rendu de l’envers du sweat. Cela donne un effet de fausse fourrure. Je trouve que le pull a l’air bien chaud et confortable.

Quelques photos de plus

Voilà, l’ensemble jogging et pull doudou complété. Augustine a bien aimé le pull. Normal, elle adore les lamas.  Elle l’a essayé, puis ne l’a plus quitté.

Chut, je lui ai aussi préparé des surprises pour Noël… Mais je vous en parlerai plus tard. Peut-être que le prochain article sera enfin de la couture pour moi ! Hum… à voir.

A bientôt.

Fanfreluche