par Fanfreluche | Juil 30, 2019 | Couture des poupettes, Robes |
Lors du dernier Marché aux tissus des Hollandais j’ai eu un coup de cœur pour ce beau panneau de jersey milano bleu jean, orné de grands trèfles couleur taupe. J’avais l’expérience réussie de la robe bretzel réalisée dans la même matière, donc je savais que les dimensions du panneau seraient suffisantes pour confectionner une robe aux trèfles en suivant le même patron.
Patron et matière validés, en partant de là, il y avait un fort potentiel pour que cette cousette soit un projet facile et rapide comme on les aime.

La robe aux trèfles – réalisation
Je n’ai pas été déçue, car une fois que la Prof m’avait aidée à définir le placement optimal des pièces du patron sur le tissu, la réalisation a été rapide. La coupe et la couture sont vite emballées lorsqu’il n’y a que deux pièces de patron. Comment, me direz-vous, même pas la moindre trace d’une parementure ou d’un biais de finition ? Eh bien non, c’est de la couture de paresseuse.
Ajustements
En fait, le premier essayage s’est avéré plutôt concluant. En ce qui me concerne, j’ai repéré:
Des plis obliques un peu disgracieux sur les côtés du devant : J’y ai remédié en élargissant la pince poitrine d’un centimètre et en creusant légèrement le côté de la robe (une longue section entre la pince poitrine et la ligne des petites hanches pour un cintrage en douceur). L’expérience avec les précédentes versions de cette robe a montré qu’il faut faire attention à ne pas trop cintrer, car d’une part cela risque de créer des plis dans le dos et d’autre part cette robe n’a pas de fermeture glissière. Alors, il faut pouvoir l’enfiler sans avoir à trop se tortiller.
Un léger surplus de tissu au niveau des emmanchures (ça baillait un peu) : Là, je n’ai pas cherché midi à 14 heures. J’ai identifié la valeur du surplus en le pinçant entre deux doigts. Ensuite, je l’ai résorbé juste sous le bras, en rentrant la couture côté du devant de la même valeur. Je ne sais pas si c’est ainsi qu’on fait dans les règles de l’art, mais en tout cas ça a plutôt bien fonctionné. Après, je sais que c’était probablement du bricolage et que notre Prof aurait sans nul doute ajusté cela différemment et plus proprement, mais c’était l’été et les cours se faisaient rares. Et moi je voulais terminer cette robe aux trèfles sans trop tarder.
Finitions
En l’absence de parementures, les finitions de la robe aux trèfles ont été minimalistes : un rentré et une surpiqûre à la recouvreuse. Et hop, on n’en parle plus !

Un petit selfie du cuissot pour vous montrer l’ourlet à la recouvreuse !
Franchement, ce jersey milano est fabuleux. Il pardonne les erreurs et s’adapte aux ajustements de dernière minute. Il a juste ce qu’il faut d’élasticité et de tenue, ne s’effiloche pas, sèche vite et ne froisse pas du tout. Bref, un plaisir à coudre et à porter.
La petite mésaventure
Comme je le disais, je voulais que cette robe soit rapidement terminée et j’y suis parvenue. Il fallait absolument que je l’étrenne le jour de mon anniversaire. Donc, terminée le soir précédent et passée à la machine pour effacer les tracés au feutre, je l’ai enfilée le matin du jour J juste avant de passer au maquillage. Et là, j’ai subi une attaque de mon flacon de fond de teint. J’ai pris une longue giclée sur mon visage et sur le haut de la robe.


Bon, voilà une journée qui a mal commencé ! Je peux vous confirmer que mon fond de teint a une tenue de malade, car j’ai eu beau frotter, brosser, tremper au détachant et passer la robe à la machine, les traces n’ont pas tout à fait disparu. Il est vrai qu’après tous ces traitements, elles sont devenues assez discrètes. En plus, grâce à la couleur et au motif des trèfles, elles se fondent un peu dans le décor. Mais quand même, ce matin-là je me suis énormément énervée.

Les trèfles porte-bonheur
En définitive, j’ai étrenné la robe aux trèfles quelques jours plus tard, lorsque mes collègues m’ont invitée au restaurant pour fêter mon anniversaire. J’étais très à l’aise dans ma robe (elle ne serre nulle part) et personne n’a vu les petites taches. En plus on s’est régalées ! Donc, elle a tout bon cette robe. Chères collègues, merci pour les photos en l’absence de Falbala.

Une jeune sexagénaire !
Voilà ce que je suis depuis un peu plus d’une semaine ! J’espère que vous me permettrez cette petite digression pour vous parler des superbes cadeaux d’anniversaire que m’ont offert mes collègues, mes amis et ma famille.

Tout d’abord une photo des splendides cadeaux que Nathalie (alias Falbala) m’a offert pour mon anniversaire. Elle a déniché un très beau plateau dans les tons de bleu (j’adore !), lors de sa visite chez George G, dont elle nous a parlé ici. Après, pour ce qui est du DIY, Nathalie s’est une fois de plus surpassée : un tote bag super stylé, des sets de table brodés magnifaïques et un cadeau mystère…

Qui a deviné ? En fait ça sert à stocker avec classe une recharge de rouleaux de papier hygiénique dans les toilettes.
Les collègues se sont cotisés pour m’offrir une journée de détente spa et un dîner dans un bel hôtel dans les Vosges (Chez Julien à Fouday). Je me réjouis déjà d’en profiter ! Et, pour décorer ma terrasse, une belle grosse grenouille en céramique que j’ai baptisée Henriette la Reinette. Elle a déjà trouvé sa place à l’ombre de notre noisetier.

Et enfin, pour couronner le tout, à l’initiative de M. Fanfreluche, ma famille et mes amis ont contribué à l’achat de ma nouvelle machine à coudre Bernina. Une vraie MAC de compétition. J’ai déjà eu droit à ma formation dans le magasin Bernina à Strasbourg et ce week-end je l’ai installée dans mon atelier, avec tous ses accessoires. Il ne reste plus qu’à se lancer !

Sur ce, en attendant le prochain projet, je vous salue et vous souhaite un très bel été.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Juil 5, 2019 | Gourmandises, Papotage |
Ou comment faire plaisir à notre webmaster en flattant sa gourmandise. Mais pourquoi un gâteau d’anniversaire poisson ? Eh bien, notre webmaster a plus d’une corde à son arc. Il est notamment un pêcheur de carpes à ses heures perdues.
Il y a quelques mois, lorsque nous avons fêté l’anniversaire d’Augustine, j’avais fait un gâteau « chat » qui a beaucoup plu à la famille et qui a donné des idées au pêcheur. Il m’a montré sur son téléphone la photo d’une splendide carpe réalisée en cake design. Il est clair que je n’ai pas les facultés artistiques et l’expertise en matière de pâtisserie pour relever un tel défi. Pourtant, il m’avait piqué au vif et j’ai donc décidé de lui faire un gâteau d’anniversaire poisson.
Réalisation du gâteau d’anniversaire poisson
Les idées
Bien sûr, j’ai passé pas mal de temps sur Pinterest, à la pêche aux idées (hihi, fallait que je la fasse !). Le résultat final est une combinaison des inspirations diverses, adaptée aux couleurs de pâte à sucre que j’ai finalement trouvées dans le commerce. Pas de pâte à sucre verte à l’horizon, il a donc fallu oublier le poisson réaliste. En revanche, j’en ai trouvé de la bleue, de la jaune et de la rouge. C’était parti pour une carpe en mode arc-en-ciel.
La fabrication
J’ai fait deux gâteaux au chocolat dans deux plats à gratin rectangulaires. Un très grand et un moyen. J’ai vraiment bien beurré ces deux moules, puis je les ai un peu farinés, car j’avais peur d’avoir du mal à démouler. Mais tout s’est bien passé.
Afin de « dessiner » le contour du poisson, j’ai tracé sur une feuille de papier la forme que je voulais lui donner. J’ai posé ce « patron » sur le grand gâteau et j’ai découpé grossièrement autour. Ensuite, j’ai découpé la même forme, mais plus petite, dans le petit gâteau. Pour bien solidariser les deux morceaux, j’ai réalisé une ganache au chocolat qui m’a servi à la fois de colle et de nappage sur l’ensemble du gâteau, pour bien faire adhérer la pâte à sucre.
Les deux couches de gâteau une fois assemblées, j’ai travaillé au couteau pour lui donner une forme de poisson en 3 D. Allez j’avoue, c’est un poisson plutôt stylisé. Mais lorsque Augustine l’a vu dans le frigo elle a tout de suite reconnu que c’était un poisson. J’ai également coupé la forme d’une queue du poisson, que j’ai fixée avec deux cure-dents en bois.
Le décor
L’étape suivante était la réalisation du décor en pâte à sucre. J’ai utilisé deux paquets de pâte à sucre bio de chez Alice Délice pour recouvrir la totalité du gâteau. C’est un excellent produit, à la manipulation et même au goût. Pour donner l’illusion d’une bouche, j’ai formé deux rouleaux pour créer de grosses lèvres de carpe. Puis, dans les restes des restes, j’ai coupé un semblant de nageoire dorsale que j’ai fixé aussi avec des cure-dents. Ce n’est pas la plus grande des réussites, mais voilà…
La touche finale et d’ailleurs le travail le plus long, pour ne pas dire fastidieux, a été de découper et de poser les dizaines d’écailles jaunes et rouges pour habiller le corps du poisson. Mais je trouve que ça fait un effet sympa.
Et voici la bête terminée.
Le gâteau d’anniversaire poisson – La recette
Pour les gourmands et celles/ceux que ça intéresse, je vous révèle aussi la recette du gâteau au chocolat et de la ganache.
Sous le décor très coloré du gâteau poisson se cache la recette du gâteau au chocolat de ma collègue C. C’est une super pâtissière et elle nous apporte parfois du gâteau au chocolat au bureau. Il est à chaque fois plébiscité. Cette fois il n’a pas fait exception à la règle. D’ailleurs je pense que l’ajout de la toute simple ganache (200 grammes de chocolat à cuire fondus dans 200 grammes de crème fraîche) n’a sûrement rien gâché.
Donc, en avant pour la recette :
Ingrédients
5 œufs
200 g de chocolat noir
250 g de sucre
250 g de farine
1 paquet de levure chimique
1 paquet de sucre vanillé
1 grand verre à moutarde de café
1 grand verre à moutarde d’huile
Préparation
Préchauffer le four à 150°C
Faire fondre le chocolat au bain marie dans le café. Laisser refroidir.
Battre les jaunes d’œufs, le sucre et le sucre vanillé jusqu’à l’obtention d’une mousse. Ajouter le mélange chocolat/café tiédi puis la farine et la levure tamisée + le verre d’huile.
Monter les blancs en neige et incorporer très délicatement au mélange.
Versez le mélange dans un moule bien beurré et enfournez pendant 50 minutes.
* * *
Et voilà, vous voyez, c’est super simple. Pour réaliser mon gâteau d’anniversaire poisson j’ai doublé les quantités. Il y a eu beaucoup de « chutes », mais elles n’ont pas été perdues. 😉
Bises à tout le monde.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Juin 23, 2019 | Couture des loustics, Les petits loustics, Pantalons - shorts |
Dans le précédent article je vous avais parlé de mon projet en cours, le short Ella de Papillon & Mandarine. C’est un projet marqué d’un niveau de difficulté deux ciseaux sur trois, aussi j’avais quand même quelques appréhensions. Allais-je réussir à aller au bout ? Et surtout serais-je capable de réaliser correctement tous les petits détails des finitions ? Nathalie m’a bien tenu les pouces, aussi j’ai profité de la fin d’après-midi pluvieuse ce samedi pour tout terminer.
Que dire du short Ella ?
J’ai acheté le patron pochette il y a quelques mois déjà. En effet, j’étais tombée sous le charme de ce petit short aux détails soignés. Les poches et la ceinture passepoilées, les passants de ceinture et de revers maintenus par de petits boutons m’ont vraiment plu. Enfin, j’ai bien aimé l’idée de la ceinture dos parfaitement ajustable à la taille de l’enfant grâce à un élastique à boutonnières.
Short Ella – les fournitures
Comme je le disais déjà dans l’article précédent, plusieurs coupons de coton qualité patchwork m’ont tapé dans l’œil lors de notre séjour à Nantes. Et j’ai finalement décidé de les transformer en vêtements d’été pour Augustine. En particulier, c’est l’association de la cotonnade aux flamants roses avec celle aux fleurs stylisées dans les tons de rose qui m’a inspirée.
Pour compléter le projet il me fallait de quoi réaliser un lien à nouer et des doublures de poches. Malheureusement le coupon aux flamants roses était définitivement épuisé. C’est donc à Toto Tissus que j’ai trouvé cette popeline fuchsia ornée de cœurs blancs, ainsi que le passepoil blanc d’ailleurs. Puis, j’ai acheté les jolis boutons en nacre couleur violine à la Mercerie du Bain aux Plantes à Strasbourg, tout comme l’élastique à boutonnières servant à ajuster la ceinture. Désolée, je n’ai pas de photo de l’élastique, il faudra me croire sur parole.
Short Ella – la réalisation
Eh bien, une fois n’est pas coutume, tout s’est déroulé comme sur des roulettes. J’ai suivi la notice explicative de p&m à la lettre et tout s’est parfaitement enchaîné. La seule modification que j’ai apportée est que j’ai entoilé la ceinture du short ainsi que le lien à nouer, avec un entoilage thermocollant assez léger.
Ma seule inquiétude était que l’épaisseur créée par le revers posé au bas du short soit inconfortable pour Augustine, étant donné que mon coton était un peu raide. Mais elle l’a porté aujourd’hui et avait l’air tout à fait à son aise. Ouf !!
Je vous montre cela en photo
Augustine était à croquer dans sa nouvelle tenue. Elle l’a enfilée et m’a patiemment laissée ajuster l’élastique à sa taille. Puis elle s’est même prêtée au jeu des photos !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Prenez bien soin de vous pendant les grandes chaleurs qui sont annoncées.
Je vous embrasse.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Juin 21, 2019 | Couture des loustics, Les petits loustics, Tops |
La blouse col Claudine de Astrid Le Provost (Intemporels pour Enfants) est une valeur sûre. C’est la deuxième fois que je réalise cette blouse pour Augustine. La première, réalisée en taille 102 l’été dernier, était vraiment grande pour elle, mais du coup, elle lui va toujours. Par conséquent, je savais à quoi m’en tenir et j’ai repris la même taille.
Blouse col Claudine – le tissu
Le tissu que j’ai choisi d’utiliser pour cette blouse est un « précieux » que j’ai déterré dans un bac à tissus dans la caverne alsacienne. C’était un petit coupon qui ne pouvait suffire à autre chose qu’à un projet pour enfant. Les photos ne lui rendent pas vraiment justice, car la couleur est un bleu ciel très délicat, rehaussé de fines rayures blanches et de petits points argentés. Bref, un tissu coup de cœur. En plus, il est léger comme une plume. Je pense que c’est un voile de coton.
La blouse col Claudine des Intemporels pour Enfants était le projet idéal pour mettre ce tissu en valeur et réaliser un vêtement d’été léger et confortable.

Réalisation
Soyons honnêtes, les explications données dans le livre des IPE pour la réalisation du projet sont assez sommaires. Heureusement que j’avais déjà réalisé le modèle une première fois. Je savais donc à quel niveau il allait falloir être particulièrement attentive, à savoir au niveau de la croisure au dos de la blouse.
La première fois que je l’ai cousu, les deux parties du col se croisaient au milieu dos. Mais il faut dire que j’avais fait du recyclage d’une robe boutonnée dans le dos et que j’ai simplement réutilisé la patte de boutonnage déjà terminée. Cette fois-ci, je voulais éviter ce chevauchement. J’ai donc revu la façon dont les pattes de boutonnage se croisaient pour avoir suffisamment d’espace pour les deux parties du col.
Du coup, je suis plutôt satisfaite du résultat.
L’autre partie un peu délicate est la pose du biais d’encolure qui est très petit et que j’ai cousu à la main.
J’ai ensuite fait un sondage pour le choix des boutons et l’unanimité a été pour ces boutons gris/noirs un peu marbrés, en forme de cœur. Cette couleur rehausse bien la patte de boutonnage du dos. Ils étaient dans mon stock depuis pas mal de temps et je suis contente de leur avoir trouvé l’utilisation parfaite.
Cette nouvelle blouse col Claudine a un petit côté BCBG qui me plaît et le tissu qui brille a également remporté les suffrages d’Augustine et de sa maman.
La deuxième (ou plutôt troisième) blouse col Claudine
Eh oui ! Quand on aime on ne compte pas.
J’avais acheté toute une série de jolis coupons de coton à motifs lors du Salon Pour l’Amour du Fil à Nantes. A l’origine je pensais coudre des tote bags réversibles, mais une fois rentrée, j’ai bien vu le potentiel de certains coupons pour réaliser des vêtements pour Augustine.
Ainsi, j’ai choisi un joli coton à fond blanc décoré de flamants roses pour réaliser encore une blouse col Claudine.

Les manches tulipes
Il n’y a pas grand chose à ajouter à cette histoire, puisque je vous ai déjà tout dit pour la précédente version. Toutefois, il se trouve que le coupon de coton était trop petit pour y caser des manches, même toutes courtes.
Donc, j’ai décidé de faire des manches en deux parties et, à partir du patron de manche initial, j’ai dessiné des manches tulipes. Pour ce faire, j’ai suivi le tutoriel de My sparkle – Petal sleeves tutorial.

Pour leur donner un peu plus de tenue, j’ai décidé de les doubler avec un voile de coton rose. En fait, j’ai assemblé les deux tissus au niveau de l’ourlet de la manche, puis j’ai cousu les pièces comme s’il ne s’agissait que d’un seul tissu. Mais, du coup, la finition de la manche n’est pas très propre, car on voit la couture d’assemblage. Je vous montre ça en photo, vous comprendrez tout de suite.
Cela dit, quand Augustine portera le chemisier, je pense qu’on le verra moins, puisque ce sera caché par le petit bras.
Donc, la prochaine fois je m’y prendrai différemment. En fait, je pense qu’une fois le tissu principal et la doublure assemblés à l’ourlet de manche, il faudrait d’abord fermer la manche en cousant le tissu principal et la doublure dans la continuité. Puis, fermer la couture latérale de la blouse et poser la manche comme une manche montée normale. Est-ce que vous voyez ce que je veux dire ? Est-ce ainsi qu’il faut faire ? En tout cas je renouvellerai l’expérience et je testerai si cette méthode fonctionne.
Après, cette fois-ci j’ai cousu le biais d’encolure à la machine et ça passe très bien, car la couture est cachée par le col.
Pour terminer, j’espère ne pas me porter la poisse en vous annonçant dès à présent que le prochain projet en cours pour Augustine est un short Ella, de Papillon et Mandarine. Je vous montrerai ça quand j’aurai vaincu !
Editorial
Et voici des photos de la blouse portée – avec le short Ella qui se cache dessous.
Bises à toutes et tous.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Mai 28, 2019 | Couture des poupettes, Vestes - manteaux |
Le bomber aux Geishas est ma réponse au défi de Sylvie, du blog C de Syle. En fait, je regarde régulièrement ses réalisations et ses défis, sans forcément y participer. Pourtant quand elle nous a proposé de coudre un bomber pour le printemps, j’ai soudain été prise d’une furieuse envie de m’en coudre un. Donc, j’ai courageusement dit oui à son défi. Le délai étant le 28 mai, je me suis dit, c’est parfait, je suis laaarge !
Et comme à l’habitude, j’ai procrastiné, j’ai réfléchi, j’ai hésité… Et puis, début mai, lors du Marché des Hollandais, j’ai croisé Sylvie avec sa copine Séverine (je ne me suis pas présentée – faut préserver leur tranquillité) et ça m’a secouée, d’autant plus que Sylvie portait son propre bomber, qu’elle nous avait montré sur son blog il y a quelque temps.
Je me suis dit, allez ma fille, bouge tes f… ! Du coup j’ai foncé au stand de Fleur de Tissu et j’ai acheté tout ce qui restait de ce coupon de jacquard japonisant, pour me coudre un bomber aux geishas.
Pour commencer, j’ai crains de ne pas avoir suffisamment de tissu pour faire de beaux raccords, mais finalement, pas de problème, j’ai pu tout y caser.
Bomber aux Geishas – Le patron
Il n’y a pas grand chose à dire sur le patron, sinon que c’est celui que j’ai utilisé pour mon premier bomber, que j’avais réalisé en pas à pas avec la Prof. Etant donné que j’étais sûre du patron, et même si, contrairement au jacquard, le précédent bomber était cousu dans un jersey milano légèrement extensible, je me suis lancée toute seule.
Franchement, le patron est top et tout tombe nickel. Je suis particulièrement contente des manches raglan, dont la pince d’épaule crée un très bel arrondi. J’ai eu un petit doute pour la réalisation du dos, car la dernière fois nous l’avions coupé en deux parties (pas assez de tissu). Cette fois-ci, j’ai voulu le couper au pli, mais je me suis aperçue que la ligne du milieu dos était légèrement creusée. Donc j’ai créé une longue et fine pince au milieu du dos, pour en tenir compte. Enfin, comme je trouvais mon précédent bomber un peu long et pas assez resserré au niveau de la ceinture, cette fois-ci je l’ai largement raccourci, pour lui donner davantage un look de blouson d’aviateur.
Bomber aux Geishas – Réalisation et détails
Tout d’abord, un petit topo sur les raccords et la symétrisation des motifs : dans un premier temps, j’ai passé beaucoup de temps à décider quelle geisha allait être mise à l’honneur ou, en d’autres termes, quel motif j’allais placer sur le devant de la veste, en symétrie.
Puis, je suis passée au placement. J’ai eu quelques angoisses, car je n’avais pas le droit à l’erreur étant donné que je n’avais pas énormément de tissu. En effet, pour assurer une vraie symétrie et pas seulement une répétition linéaire, j’ai dû placer les deux devants non pas côte à côte, mais largement décalés sur la hauteur de mon coupon. Donc, pour les repères visuels, j’ai dû me fier à des mesures et aux motifs du tissu que j’ai copiés en transparence sur un calque. C’est ce qui m’a permis de bien repérer, à partir du premier devant, comment couper le deuxième. C’est une méthode que j’avais déjà utilisée avec la Prof pour certains projets, et cette fois-ci je l’ai appliquée toute seule comme une grande et ça a fonctionné.
Sinon, pour les détails, je dois vraiment vous parler des poches. Ce sont mes premières poches passepoilées, ou poches paysannes. Je les ai réalisées en suivant pas à pas le tutoriel vidéo gratuit de Artesane.
Inutile de vous dire que j’ai eu quelques mésaventures. Tout d’abord, j’ai fait, là aussi, un très gros effort de placement, afin de faire en sorte que les poches soient parfaitement « invisibles ». Malheureusement, étant donné que mes poches n’étaient pas positionnées horizontalement, mais en biais, j’ai mal compris où placer mon passepoil. Je croyais qu’il fallait le placer le long du bord supérieur de l’ouverture de poche, mais en fait, il fallait le poser au niveau du bord inférieur. Du coup, le motif que j’ai coupé n’est plus le bon et les passepoils ne sont plus invisibles. Mais j’ai eu trop la flemme de recommencer et j’ai décidé que les passepoils resteraient ainsi.
Une deuxième erreur que j’ai faite, et je crains quelle nuise à la durabilité du vêtement, c’est que je n’ai pas thermocollé l’emplacement de la découpe de la poche. Or, mon tissu est extrêmement lâche et s’effiloche facilement. Donc, je crains fort qu’à la longue, les angles de mes poches paysannes ne se déchirent. Je vais peut-être ajouter de petits morceaux de thermocollant après coup.

Je dois vous avouer que je craignais un peu la pose de la fermeture à glissière. En effet, il fallait d’une part qu’elle soit exactement de la même longueur que la veste et d’autre part que les deux moitiés de ruban soient posées parfaitement symétriquement, de sorte que les motifs des devants soient bien face à face. Il fallait aussi que la couture soit bien face à face au niveau de la ceinture. Eh bien, il faut que je vous dise que ce dernier point n’est pas parfait, mais le reste ça va et la pose de la fermeture s’est plutôt bien passée. J’avais posé des repères aux points cruciaux de part et d’autre de la fermeture et cette étape de préparation a été efficace.
Après, il faut que je vous parle du col du bomber. Une fois de plus, ce fut ma bête noire absolue. Et pourtant, pour m’aider, j’ai suivi le tutoriel proposé par la marque Jalie, pour la réalisation de son « blouson d’aviateur« . C’est très bien expliqué et je l’ai suivi à la lettre, mais une fois terminé, le col ne se posait pas bien du tout. En réalité, il était beaucoup trop long. Je l’ai donc défait et l’ai réduit de 5 bons centimètres en longueur. Puis j’ai recommencé la pose et là c’est un peu mieux, même si ce n’est pas encore top. Peut-être qu’il faudrait que j’essaie une autre forme d’encolure.
Enfin, comme j’étais déjà bien en retard pour rendre ma copie, puisque j’ai terminé tout cela hier soir et que le délai du défi est le 28 mai, j’ai décidé que je n’y toucherai plus.
Epilogue
Ce matin, entre deux urgences, Nathalie et moi sommes allées faire des photos. Elle a photographié le bomber aux Geishas, et moi j’ai photographié… (allez, je ne vous en dirai pas plus, à Nathalie de vous faire la surprise).
Finalement je suis ravie, car le bomber a remporté un franc succès auprès des collègues. Peut-être que c’est la fin de ma phase de doute et de ratés.
Sur ce, je vous souhaite à toutes et tous une excellente semaine.
Fanfreluche
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