par Fanfreluche | Jan 11, 2018 | Escapades, Evasion |
- Exposition Dior – Chapitre 1
A l’heure où nous vous écrivons, l’exposition intitulée « Christian Dior, couturier du rêve » a fermé ses portes. Mais pour nous, le rêve continue. Cette rétrospective impressionnante des 70 ans d’existence de la maison Dior nous a plongées dans un profond ravissement. La beauté des étoffes, l’harmonie des lignes, le talent et le grain de folie des créateurs, autant de découvertes pour les novices que nous sommes.
Avec Falbala, nous avons longtemps réfléchi à la manière de vous présenter cette exposition, en essayant de vous communiquer ne serait-ce qu’une étincelle de l’émerveillement que nous avons ressenti. Difficile en sachant que les créneaux photo étaient limités aussi bien par la luminosité souvent faible que par la foule compacte.
Finalement, et parce qu’il fallait bien faire un choix, nous avons décidé de regrouper nos photos et de vous les présenter par thématiques et en fonction de nos coups de coeur. Nous commencerons donc cette série d’articles par le Colorama, l’Allure Dior et les secrets de l’Atelier.
Le Colorama
Nous avons été surprises, voire déroutées, par les vitrines du Colorama, un arc-en-ciel disparate d’objets et d’accessoires divers (chaussures, sac, bijoux etc…), de robes, de reproductions de modèles haute couture en miniature. Une véritable explosion de couleurs, mais en même temps un moyen très efficace de présenter la richesse infinie des activités de la griffe Dior. Selon Christian Dior, le style se conjugue grâce au vêtement et aux accessoires. Et l’assortiment des couleurs est capital, c’est lui qui crée l’accord parfait de la tenue.
En revanche, jamais nous n’avions entendu parler de cet exercice de précision, qui consiste à reproduire à l’identique, jusqu’au plus petit détail et à l’échelle, les modèles haute couture afin de présenter les collections sous forme de défilés immobiles (pour en savoir plus, regardez ici).
Voici les vitrines en blanc, beige, gris et si Fanfreluche devait n’en choisir qu’une, ce serait la splendide robe Grand Mogol... Et qu’en est-il de Falbala ? Falbala a eu deux gros coups de coeur: indéniablement pour cette robe Gand Mogol qui est un ravissement total (pour une fois nos avis concordent!!) mais également pour la robe Lu Lee San de John Galliano pour son côté futuriste et très structuré. Elle apparaît en grandeur nature et en miniature sur la photo ci-dessous et on peut également admirer la toile qui en a été faite dans la partie Ateliers de Dior.

Robe Grand Mogol Robe à danser brodée de perles et cristaux Swarovski 1953
… auxquels succèdent le jaune, le vert, avec la génialissime Robe Miss Dior…

Robe Miss Dior printemps-été 1949, ligne Trompe l’oeil, robe du soir courte brodée de fleurs par Barbier
Dior Héritage
le noir, le bleu, le violet et une touche de rose …
pour finir avec l’orange et le célèbre rouge Dior !
Le rouge Dior, un rouge carmin très intense, est la couleur emblématique de la marque. Le rouge Satan, incarné par la robe Diablesse (voir ci-dessous), a fait son entrée dès 1947 et n’a cessé depuis de représenter la quintessence du chic.

Robe diablesse 1947 ligne Corolle
Allure Dior
Après ce déambulatoire polychrome et foisonnant, passons à la salle Allure Dior, qui offre un contraste fort au Colorama, noire du sol au plafond et éclairée de tubes de lumière blanche.
L’Allure Dior s’ouvre sur une perspective très épurée où des jeux de miroirs mettent en valeur des modèles monochromes, robes, tailleurs et manteaux qui, pour Fanfreluche, représentent l’esprit même de Dior, en tout cas tel qu’elle se l’imaginait en arrivant, pétrie d’images vintage des années 50.
Nous avons admiré les lignes sobres de ces vêtements conçus pour être portés au quotidien et empreints d’un chic incomparable.
Et, regardez, les Serial Piqueuses étaient bien là (pour revenir sur terre, un petit selfie moche dans cette salle couverte de miroirs). (P.S. de Falbala, non mais vraiment cette mocheté au milieu de ces merveilles??? tu pousses Fanfreluche!!!)

Secrets d’atelier – la Salle blanche
L’exposition continue d’alterner l’ombre et la lumière. Je vous invite donc, comme nous, à passer de cette ambiance sombre à la lumière éblouissante et aseptisée de la Salle blanche.
Eblouie par tout ce blanc, il a fallu à Fanfreluche un temps d’adaptation pour comprendre que les niches étagées jusqu’au plafond et reflétées par les miroirs présentent les toiles des collections Dior. Le visuel de cette salle a quelque chose de vertigineux et de virginal.
Les toiles sont réalisées dans les ateliers sur la base des dessins que leur fournissent les créateurs. Les ateliers réalisent alors des prototypes, ou toiles, que l’on peut décrire comme des « maquettes » des modèles qui défileront.

Fanfreluche est conquise ! Dire que la Prof est désespérée parce que les Serial Piqueuses se lancent toujours sans faire de toile. Dans la salle blanche les toiles sont si belles qu’on les porterait bien volontiers telles quelles.
Et quelques autres exemples splendides de la technique des toiles, pour le plaisir des yeux.
Deux petites mains de l’atelier étaient sur place et montraient leur travail aux visiteuses et visiteurs. Leur démonstration ajoute une note humaine et sympathique à l’exposition.
Ici se termine le premier chapitre de notre compte-rendu. A suivre les collections thématiques, les réalisations des directeurs artistiques de la maison Dior et la Nef. Restez avec nous, on va encore vous en mettre plein les yeux…
Les Serial Piqueuses
par Fanfreluche | Jan 7, 2018 | Couture des poupettes, Tops |
Je vous avais promis un ou plusieurs tops coordonnés à ma nouvelle jupe longueur midi (vue ici).
Commençons par le premier de la série, le top bleu pétrole réalisé dans un jersey de viscose très souple et doux.
La Prof m’a montré la voie en réalisant dans un jersey similaire un tee shirt à l’encolure arrondie décorée d’un ruban noué et avec des manches longues froncées, retenues par de hauts bracelets de manche (un peu style victorien, mais sans froufrous).
J’ai tout de suite craqué pour ce modèle et j’ai demandé à la Prof de m’aider à adapter les manches de mon patron du tee shirt de base pour réaliser les mêmes manches. Pour l’encolure, j’ai préféré me contenter d’une encolure ronde simple (pas la peine d’accumuler les difficultés). J’ai tout de même décidé d’ajouter une bande de propreté à l’intérieur de l’encolure dos (l’un des jolis rubans de velours trouvés à la Mercerie Ozel lors de notre escapade parisienne). C’est la première fois que je fais cet exercice – pas génialement réalisé je l’avoue, mais moi seule le sais et vous ne le raconterez à personne, n’est-ce-pas ?
Je suis fan du résultat d’ensemble et comme il me reste plusieurs coupons du même jersey de viscose dans d’autres couleurs, toutes les options sont ouvertes. Dommage que les congés tirent à leur fin… snif, snif !
Bon il est vrai que les photos ne sont pas géniales, mais il faudra s’en contenter en attendant que ma photographe star reprenne du service – à lundi les amies.
Editorial
Ah, je vous disais bien que Falbala ferait plein de photos… En passant je vous montre également une petite jupe noire cousue il y a déjà un bout de temps. Elle est très pratique et va avec tout.
En plus nous avons trouvé un nouveau spot photo ! Vous avez vu cette belle tapisserie ?
Je vous embrasse.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Jan 6, 2018 | Couture des loustics, Les petits loustics |
Oma Fanfreluche serait-elle en train de développer une obsession pour les éléphants ? En tout cas, elle a eu un coup de cœur pour un joli jersey vert déniché à Paris, chez Tissu Reine, une fois de plus orné de petits pachydermes. Cette fois-ci ils sont vert pastel et coiffés de couronnes dorées. Idéal en cette Journée d’Epiphanie ! J’y ai tout de suite vu un nouveau tee-shirt pour Augustine. En plus j’ai eu la chance de trouver un beau molleton à sweat tout doux, exactement de la même couleur. Ce sera donc le tissu idéal pour y couper un nouveau pantalon de jogging pour la princesse aux éléphants.

Jersey, molleton, cotonnade pour doubler le col Claudine et bande élastique
Le patron du tee shirt est directement inspiré de la tunique déjà vue ici. Cette fois-ci je l’ai coupé droit avec un ourlet tout simple. Puis j’ai terminé les manches par une bande élastique et créé une patte de boutonnage au dos du tee shirt (je pensais placer le boutonnage sur le devant, mais il semble qu’Augustine prenne beaucoup d’autonomie ces jours-ci et qu’elle ouvre les boutons pression de ses vêtements). Pour ajouter une petite fantaisie, j’ai dessiné un petit col Claudine pour l’encolure.
Pour le jogging, toujours le même patron maison qui a fait ses preuves. Je n’avais pas de bord-côte assorti, j’ai donc créé une ceinture élastiquée et ajouté une bande au bas des jambes, cousue dans le même tissu molleton, mais dans le sens de la plus forte élasticité du tissu. J’avoue que j’ai eu quelques doutes une fois le pantalon terminé, car il ne me semblait pas bien grand. Le but étant de pallier le manque de leggings / joggings suffisamment longs (Augustine ne prend pas seulement de l’autonomie, mais aussi beaucoup de centimètres en longueur), j’ai craint d’avoir un peu raté mon coup.
Photos à l’appui, le pantalon est juste à la bonne taille. Il faudra donc que je revoie sérieusement mon gabarit pour les prochains projets. Heureusement il me reste suffisamment de tissu molleton pour un deuxième pantalon.
La Maman d’Augustine m’a promis quelques photos supplémentaires… je les publierai dès que je les aurai.
Édito
Augustine est venue me montrer sa tenue aujourd’hui. Alors shooting à fond.
A tout bientôt pour de nouveaux partages.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Déc 27, 2017 | Accessoires, De fil en aiguille, Tricot |
Juste un rapide article sans prétention et simplement un petit intermède avant de se replonger dans la haute couture. Ce sont deux bonnets tricotés et, pour le moment, le dernier tote bag réalisé pour Noël.
Très peu de commentaires, si ce n’est pour vous présenter ce bonnet tout simple tricoté en côtes 2/2 aux aiguilles n° 6 (désolée, plus moyen de retrouver le tuto qui m’a servi de base). Je l’ai personnalisé en ajoutant une rangée de mailles serrées au crochet et un pompon dans un reste de laine très fun qui m’avait servi à me tricoter un snood (pas encore montré sur ce site). Pour y ajouter de la chaleur et du confort, je l’ai entièrement doublé d’une fine polaire kaki (don de Falbala). Et oui, contrairement à ce que laissent penser les premières photos, le bonnet est tricoté en laine Phildar kaki. La vraie couleur est bien visible sur la photo qui montre l’envers et la doublure.
Le deuxième bonnet est le clone d’un bonnet tricoté et offert il y a quelque temps déjà, reproduit à la demande de l’intéressée. Modèle très simple en point mousse et point godron que j’ai imaginé moi-même.
Enfin, quelques photos du dernier tote bag pliable (les autres à voir ici) toujours dans un coton à poissons (coupon trouvé à La Droguerie), doublé de cotonnade beige à pois blancs.
C’est tout pour aujourd’hui.
Bises et à très bientôt.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Déc 15, 2017 | Couture des poupettes, Jupes |
Mais que s’est-il passé dans la tête de cette Serial Piqueuse, jusqu’à présent adepte des jupes droites, voire trapèze, mais toujours au-dessus du genou ? Il a suffi d’un coupon de maille un peu laineuse et d’un joli imprimé vintage, pour qu’elle voit apparaître dans son esprit LA jupe qui allait révolutionner sa garde-robe. Une jupe en maille longueur midi et fendue sur le côté !

Une jupe en maille longueur midi et fendue dans le bas !
Les copines, la Prof et d’autres petits diablotins dans ma tête ont bien essayé de me faire changer d’avis, rien n’y fit. Pour une fois j’ai tenu bon et, NON, je ne regrette rien (comme dirait notre Edith nationale).
Quelques mots sur la réalisation de la jupe
J’ai réuni les éléments qui me seraient utiles pour la réaliser: j’avais déjà dans mon stock une doublure maille noire commandée chez les Coupons de Saint Pierre et j’ai trouvé lors du dernier Marché des Hollandais, une large ceinture élastiquée noire décorée d’un petit froufrou.
Un vendredi soir j’ai soumis mon projet à la Prof aux décisions promptes et déterminées. Ni d’une ni de deux, la jupe était tracée et découpée : un grand rectangle d’une largeur équivalente à mon tour de hanche + 3 cm d’aisance (x 2 je crois). La taille est resserrée de 4 cm de chaque côté et abaissée d’1 cm au milieu devant et au milieu dos, puis joliment tracée au perroquet. La même chose pour la doublure en maille extensible. Je vous aurais bien volontiers fait un croquis, mais je ne maîtrise pas suffisamment les outils informatiques pour cela.
Donc la jupe dispose d’une seule couture latérale à gauche, qui se termine par une fente en bas. Sur le côté droit la jupe est cintrée par une grande pince qui s’arrête au niveau des hanches.
Le tissu extérieur et la doublure sont surjetés ensemble à la taille puis rempliés d’un centimètre endroit contre endroit sur tout le tour. La ceinture élastique est plaquée envers sur envers contre la partie rempliée, puis surpiquée.
Pour la propreté au niveau de la fente et pour que tout reste bien en place quand je marche, j’ai fixé la marge de couture de la doublure à celle de la jupe.
Epilogue
Bon. J’ai dû vous saouler avec ces explications techniques que je suis sans doute la seule à comprendre (compte tenu de la clarté obscure de mes explications), mais j’avoue que j’ai fait ça pour essayer de garder une trace (je n’oserai pas dire un tuto) des étapes de la réalisation. En effet, d’autres jupes similaires pourraient suivre si je trouve d’autres tissus qui m’inspirent.
Alors, j’espère ne pas vous avoir perdues entretemps, puisque je n’ai même pas un petit screugneugneu ou une anecdote savoureuse à raconter ; en effet, ce projet a fonctionné comme sur des roulettes.
Voilà c’est tout ! Laissez-moi vous dire que je suis absolument fan de ma nouvelle jupe et que j’ai déjà en préparation un – voire deux – tops assortis. Mais ce sera le sujet d’un autre article.
En attendant Falbala a shooté sous l’éclatant soleil strasbourgeois qui nous a fait l’honneur d’apparaître après une matinée bien arrosée (de pluie bien sûr !).
Déluge de photos:
Bises et à bientôt pour de nouvelles cousettes.
Fanfreluche
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