par Fanfreluche | Août 5, 2016 | Escapades, Evasion |

Quelle belle escapade en Sardaigne ! Je viens enfin de faire un tri des photos souvenir et j’ai pensé en partager quelques unes avec vous.
Baia Sardinia, où nous avons séjourné, est une petite station de villégiature au nord de la Sardaigne, sur la fameuse Costa Smeralda. La côte Emeraude, qui tire son nom de la couleur turquoise de l’eau qui baigne ses plages et ses criques de granit rose.
Nous avons fait une très agréable sortie en bateau le long de la côte et admiré paysages, villas et yachts inimaginables. Je n’ai pas assez de superlatifs pour qualifier le plus grand yacht du monde, le Dilbar, tout juste sorti des chantiers navals allemands et qui fait le bonheur – du moins je l’espère pour lui – de son propriétaire oligarque russe.
Notre bateau à nous était bien plus modeste, mais nous a permis d’approcher au plus près ces yachts du superlatif. Il nous a également emmenés jusqu’à des baies et criques magnifiques, souvent difficiles d’accès en voiture. Si vous en avez l’occasion, je vous recommande cette mini-croisière d’une journée à bord de l’Antarès, sous la houlette de son jeune capitaine, d’ailleurs très bon cuisinier aussi. L’accueil est chaleureux et le déjeuner particulièrement savoureux. Merci à Nunzio et à Evelyne, notre guide.
Nous avons également sillonné les terres et visité le petit village de San Pantaleon, où se tient un marché des artistes tous les jeudis (l’excursion a lieu le mardi, alors c’était tintin pour le marché). L’étape suivante était pédagogique et culturelle. Nous avons développé nos connaissances en visitant les Tombes des Géants et les Nuraghes, vestiges de la culture nuragique, apparue en Sardaigne entre 1900 et 730 av. J.-C..
Puis, nous avons fait un stop à Porto Cervo, le point de chute de la Jet Set, qui a été construit par le Prince Aga Khan dans les années 1950. La ville offre des points de vue à couper le souffle. Elle abrite un nombre incalculable de splendides villas, une très belle marina et une jolie petite église toute blanche.
Voilà, les vacances sont déjà finies. En attendant l’année prochaine, je partage encore quelques photos de l’ambiance du soir à Baia Sardinia. Nostalgie quand tu nous tiens…
Je vous embrasse.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Juil 26, 2016 | Gourmandises |

Le pesto à la Genovese fait maison s’est imposé à moi comme une pure nécessité, en rentrant de vacances. D’abord parce que l’Italie m’a laissé un goût certain pour les excellents plats de pasta et ensuite parce que le jardin s’est transformé en jungle où les deux plants de basilic faisaient de l’ombre aux plants de piment (rassurez-vous, les dimensions de la plate bande sont vraiment modestes). Or, il faut faire en sorte que les piments mûrissent bien pour que je puisse sous peu vous présenter la recette de la sauce kipik. Mais ça c’est une autre histoire.
Aujourd’hui, je me suis attaquée à la confection d’un pesto façon Fanfreluche, c’est à dire une réalisation faite à l’instinct, sans rien peser, mais en goûtant souvent ;-).
Les proportions idéales sont celles du site Epicurien, me semble-t-il, dont je vous ai mis le lien.
J’adore le parfum du basilic, qui est excellent frais dans une salade de tomates et mozzarella, dans une ratatouille ou toute autre recette que vous voudrez tester. C’est vraiment un bouquet d’été et de Méditerranée.
Voici les ingrédients de base: basilic frais, pignons de pin, ail, parmesan, huile d’olive extra vierge et fleur de sel.
Je vous ai fait quelques photos pour illustrer la recette.
Effeuillez les bouquets de basilic, laver et sécher les feuilles. Les mixer avec les pignons de pin, de la fleur de sel, un peu d’huile d’olive pour commencer. Une fois que tout est haché, ajouter le parmesan, l’ail dégermé et le reste de l’huile d’olive. Mixer très finement. Eviter de mixer trop longtemps, pour que le mélange ne chauffe pas trop. J’ai malheureusement commis cette erreur, si bien que la couleur du pesto en a pâti. Heureusement la saveur n’est pas altérée. Voici donc le produit fini.
Le pesto une fois versé dans les pots, pensez à ajouter un peu d’huile d’olive sur le dessus, pour préserver le produit. La sauce se garde plusieurs jours au réfrigérateur. Vous pouvez également la congeler si vous souhaitez la garder plus longtemps.
Bon appétit et à bientôt pour d’autres gourmandises.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Juil 8, 2016 | Couture des poupettes, Jupes |

Une petite dernière avant les vacances ! C’est la jupe fendue du Burda Style n° 196 d’avril 2016 (modèle 113 A). Deux modèles sont proposés, l’un dans un beau tissu rayé, avec une parementure contrastée et l’autre dans un tissu uni – c’est celui que la Piqueuse a choisi, car elle n’a pas trouvé le tissu rayé approprié.
Voici une réalisation qui plaît beaucoup à ma Serial Piqueuse, ainsi qu’à Monsieur d’ailleurs. Elle avait envisagé, de concert avec la Prof qui veille à la décence, d’y intégrer une petite pièce de tissu qui permettrait de cacher un peu « cette cuisse que je ne saurais voir ». Mais après essayage et concertation familiale, il fut décidé d’OSER ! Il est vrai que le patron a été ajusté un peu pour rétrécir légèrement la fente et rendre la jupe plus « bureau compatible ». Malgré tout elle reste assez… sexy.
Quelques détails techniques pour faire passer tout cela.
La jupe fendue est cousue dans une gabardine stretch achetée ce printemps au Marché des Hollandais – pas facile à repasser, soit dit en passant – et le patron est calqué sur la jupe de base qui est une valeur sûre.
Pas grand chose à signaler niveau screugneugneu, à part un petit centimètre à rogner de part et d’autre pour mieux galber la jupe et beaucoup de réflexion pour trouver la meilleure manière de finir l’ourlet de la jupe. L’erreur que cette Piqueuse a faite au montage était de ne pas fermer le bas de la parementure AVANT de la fixer au devant de la jupe (bon… ce n’est sûrement pas très clair dit comme ça, mais en tout cas il a fallu « bidouiller », rouvrir une partie des coutures et des surpiqûres pour pouvoir correctement replier l’ourlet et faire en sorte qu’il soit propre à l’endroit comme à l’envers de la jupe).
Voilà, place aux photos – notre photographe habituelle est en vacances (merci Domikikoupa et bonnes vacances Falbala !), mais on a assuré quand même.
Bon été à toutes et tous.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Juil 6, 2016 | Couture des poupettes, Jupes |

La jupe paréo est un exercice de style qui a mis du temps à prendre forme. L’histoire a commencé par l’achat coup de cœur d’un voile de coton très coloré sur le site de Butinette, il y a plus d’un an de cela. Aussitôt livrée, la Serial Piqueuse a visualisé une jupe paréo longue à porter à la plage ou au bord de la piscine en sirotant un cocktail (LE cliché quoi !). L’idée est venue vite, mais la réalisation a pris bien plus de temps. Elle en a siroté des cocktails depuis lors (pas au bord de la piscine – on s’est contenté d’apéros apéritifs (:-) à la maison), mais la jupe paréo restait en gestation.
Pourquoi un exercice de style me direz-vous ? Eh bien parce que c’est la première fois que nous avons travaillé sans filet et sans patron. Nous avons utilisé la technique du moulage, d’abord sur une collègue mannequin, puis sur la Serial Piqueuse en personne. A grand renfort d’épingles, de plis et de drapés, reportés ensuite sur le papier par la Prof artiste à ses heures, cette jupe paréo a vu le jour. Elle a été beaucoup peaufinée, voire repensée en dernière minute (avec une modification du drapé et l’ajout d’une finition en biais rouge corail taillée dans le tissu de la doublure), mais la voilà enfin terminée ! L’été et les vacances peuvent arriver.
Je vous présente les photos sans bronzage (la Serial Piqueuse n’est jamais bronzée de toute façon). Avec un haut de maillot ce serait plus couleur locale. A défaut, la Serial Piqueuse a choisi de réaliser un petit top assorti dans le reste du voile de coton corail qui a servi de doublure à la jupe paréo.
C’est Monsieur qui a fait les photos, un soir un peu « à l’arrache » sur la terrasse. Ce n’est pas si mal après tout !
Voici le petit hot !! euh… pardon – le petit haut plus en détail. Il s’agit du modèle 4A tiré du Burda Couture Facile printemps/été 2015. La Serial Piqueuse s’est une fois de plus frottée au décolleté en V. Une vraie galère une fois encore, mais ce n’est pas grave. D’abord c’est dans le dos (donc la Piqueuse ne le voit pas) et ensuite, les rubans qui servent à stabiliser le décolleté sont suffisamment longs pour faire diversion. Bon. Il faudra vraiment faire quelque chose pour améliorer la technique à ce niveau-là. On y reviendra donc. Si vous avez des idées sur une façon – quasi – infaillible de faire une belle encolure en V, nous sommes preneuses. Ah j’oubliais ! Merci beaucoup à la Prof aux ressources inépuisables qui nous a cédé une longueur de dentelle assortie pour faire une jolie finition au bas du petit top.
Et cette fois-ci c’est bien parti pour les cocktails au bord de la piscine.
![Fotolia_30075887_XS[1]](https://i0.wp.com/leserialpiqueuses.fr/wp-content/uploads/2016/07/Fotolia_30075887_XS1.jpg?resize=207%2C207)
Je vous embrasse.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Juin 17, 2016 | Couture des poupettes, Jupes |
La voici donc la jupe à fleurs de ma Serial Piqueuse ! Elle a tellement travaillé Falbala au corps qu’elle a fini par lui céder un morceau du joli tissu fleuri.

Il s’agit du patron de la jupe de base, avec toutefois l’ajout d’une ceinture empiècement un peu large et d’un passepoil lurex rose de la Mercerie discount La belle Lutetia, pour une note de fantaisie et pour la distinguer un peu de celle de Falbala. La jupe n’est pas doublée car le tissu est suffisamment opaque et assez ferme d’ailleurs. Et les fameux escarpins aux talons vertigineux (en tout cas selon les standards de Fanfreluche) s’accordent à merveille avec la jupe. Vous ne trouvez pas ? Les talons sont vraiment fins. Attention aux interstices entre les lattes de la terrasse.

Et voici la jupe à fleurs en photo (pas la peine d’en mettre trop, puisque vous connaissez déjà le tissu et le patron).
Hum… c’était sans compter avec l’enthousiasme de Falbala qui a mitraillé. Voici donc le package complet.
C’est tout pour aujourd’hui.
En attendant le beau temps, je vous embrasse.
Fanfreluche.
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