par Fanfreluche | Jan 10, 2021 | Couture des loustics, Les petits loustics, Pantalons - shorts, Tops |
Bonjour à toutes et tous et meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Je souhaite qu’elle vous soit douce, pleine d’inspiration et de réussite dans tout ce que vous entreprendrez. De mon côté, pour bien commencer cette nouvelle année et prendre les traditionnelles bonnes résolutions, j’ai pensé qu’il serait bon de relever le premier défi « Coudre pour un homme » d’Annabelle du site Coudre et découdre. L’homme dont on parle ici est pour l’instant un petit monsieur, mais au maxi caractère (pour autant que je puisse en juger à distance). Alors, pour un petit homme de caractère, j’ai pensé qu’il fallait rien moins qu’une chemise à carreaux, style bûcheron. Et pour compléter la tenue, une salopette pour aller dans les bois !
Le choix des modèles
Il a été difficile de choisir le patron de la chemise à carreaux. En effet, je voulais coudre une taille 2 ans et tous les modèles que je trouvais étaient soit prévus pour une taille plus grande, n’avaient pas un vrai col chemise ou pas d’empiècement dos… Bref, ça ne me convenait pas. Et, finalement, j’ai trouvé le patron Nantucket de Ikatee. Cette chemise-là, elle a tout d’une grande.
Alors, une fois n’est pas coutume, j’ai commandé le patron pdf et j’ai scotché et découpé. Bon, c’est un patron bébé, donc peu de pages. Et puis c’est pour le petit homme, donc je suis prête à faire des efforts.
Pour la salopette, j’avais en tête la salopette des Intemporels pour enfants de Astrid Le Provost. Je l’avais déjà cousue pour Augustine et justement en taille 2 ans, donc pas la peine de décalquer un nouveau patron (pour voir la salopette trop chouette, c’est ici).
La chemise à carreaux qui a tout d’une grande

Cela fait longtemps que je lorgne avec envie les belles chemises que les défieuses aguerries cousent à leurs chéris / fistons / ou autres neveux et papas. Mais les points techniques de ces chemises pour hommes m’angoissaient et j’avais peur de me rater. Je me serais sentie bête de coudre une chemise qui ressemblerait à un bricolage. Donc, une chemise à carreaux pour petit monsieur était un bon entraînement.
Le livret d’explications du patron Nantucket n’est pas top top. Je trouve les photos (en noir et blanc) peu lisibles, mais heureusement que l’on trouve pléthore de tutos sur Internet.
Et puis, la combinaison de la gamme de montage Ikatee et des tutoriels des couturières du web m’ont permis de démêler les différentes étapes et de faire des choix à peu près judicieux. J’ai ainsi trouvé différentes méthodes d’entoilage et de montage du col chemise. Et pour finir, j’ai préféré suivre la méthode préconisée dans mon livret et arrangée à ma sauce là où je n’ai pas compris. Il y a eu de la couture à la main, mais le résultat n’est pas trop mal. Le tissu de ma chemise étant fin, j’ai bien réussi à gérer les sur-épaisseurs, à grand renfort de crantage et dégarnissage. Il faut dire que Marie, notre professeur de couture, m’a dernièrement fait bénéficier d’une cure de désensibilisation et du coup j’ose davantage « tailler dans le vif ». En revanche, là où j’ai cafouillé, c’est pour la surpiqûre du col. Ma machine refusait catégoriquement de reprendre la couture après la pointe du col. Donc, j’ai fait du patchwork de surpiqûre et ce n’est vraiment pas beau. Par conséquent, j’ai décidé de faire l’impasse pour la surpiqûre du pied de col et des bracelets de manches.

col – surpiqûres bof bof
Les détails de la chemise à carreaux
J’avais envie de jouer avec différents tissus pour doubler le pied de col et les bracelets de manches. J’ai également inséré une petite « accroche » (je ne sais pas comment ça s’appelle en vrai) au niveau de l’empiècement dos, toujours dans le tissu de doublure. Et puis, j’ai décidé de jouer avec le sens des carreaux en découpant l’empiècement dos dans le biais.
Qui dit chemise à carreaux, dit raccords !! Aïe, aïe ! J’ai vraiment essayé. Mais à part sur la jonction des pattes de boutonnage sur le devant de la chemise, j’ai lamentablement échoué. Ah non, j’ai pas mal réussi les raccords pour la poche. Pour le reste, je ne comprends pas pourquoi ça n’a pas fonctionné, car j’ai vraiment essayé de placer les pièces comme il faut. Enfin, tant pis. Et d’ailleurs, il faut que je vous avoue que j’ai créé un boutonnage « côté fille », car lorsque je croisais le boutonnage en mode « garçon », le raccord du motif du devant ne me plaisait pas. Pas grave. J’ai avoué mon forfait aux jeunes parents et ils m’ont dit qu’ils se moquaient de ce genre de détail. Ouf !
La salopette pour le petit homme
Comme je vous le disais, j’ai décidé de reprendre un patron déjà testé pour Augustine. Il y avait eu quelques petits couacs que j’ai décidé de corriger.
Les ajustements
Premièrement, la position de la poche au dos de la salopette, qui devait être sur la gauche (à droite chez Augustine) et que je trouvais trop proche de la couture latérale. Je l’ai donc décalée d’un centimètre vers le milieu dos et je préfère ainsi.

zoom sur la poche dos
Ensuite je me suis efforcée de faire de plus jolies finitions à l’intérieur de la salopette, en réfléchissant bien à l’ordre de montage des pattes de boutonnage de part et d’autre de la salopette. C’était un peu prise de tête, mais j’ai bien pris mon temps (les vacances c’est fait pour ça) et je trouve que c’est pas mal réussi.

pattes de boutonnage et boutons vintage
La réalisation
Que vous dire de plus… Une fois que j’ai enfin réussi à comprendre comment créer proprement les pattes de boutonnage (qui ne sont pas prévues dans le patron d’origine), le reste a été plutôt facile.
J’ai décidé d’utiliser les chutes du tissu de la chemise pour doubler la bavette et créer les sous-pattes de boutonnage. Pour mémoire : j’ai entoilé la sous-patte simple rapportée sur le devant. J’ai doublement fixé les bretelles : une fois glissées dans la coulisse de l’élastique dos et cousues, puis surpiquées en haut de la ceinture. Les trésors dénichés dans différentes puces des couturières ont trouvé leur emploi ici. D’une part la dernière paire de fixations de bretelles et d’autre part des petits boutons métalliques vintage qui sont d’un bel effet ici (enfin, selon moi).
Et puis, j’ai fait le choix de faire des surpiqûres en blanc cassé pour ajouter un peu de lumière à cette gabardine assez sombre. Pas sûr que ce soit le bon choix, mais voilà, c’est fait.
Les photos de l’ensemble
Et voici les deux éléments réunis. J’espère que cela plaira au petit homme et à ses parents.
En attendant de pouvoir un jour publier une photo de l’ensemble porté, je vous souhaite un bon dimanche.
Et n’oubliez pas d’aller découvrir les réalisations des autres couturières sur le site d’Annabelle.
A bientôt,
Fanfreluche
par Fanfreluche | Nov 20, 2020 | Couture des loustics, Les petits loustics, Pantalons - shorts, Robes, Tops |
Comme je couds pas mal de choses pour mes petites filles en ce moment, j’ai décidé de grouper les cousettes et de démarrer une nouvelle série, à l’instar de la série « la garde-robe d’Augustine ». Voici donc le numéro 2 de la série « de petites choses pour les sœurettes ».
Commençons par les réalisations pour Augustine.
Un pyjama papillon
Augustine passe le mercredi avec son Papi et du coup elle passe également la nuit du mardi chez nous. Il m’a donc semblé approprié de lui coudre un pyjama qui resterait chez nous.
J’avais en stock un coupon de jersey interlock débusqué chez Marie (Mercerie Le Fil Amant). La couleur est un mélange entre le bleu ciel et le vert menthe. Bref, une couleur pastel assez indéfinissable et impossible à rendre en photo. En tout cas, ce jersey est parsemé de papillons blancs et de tout petits points de lurex rouge ! L’envers est uni. Un truc un peu improbable, mais allez savoir pourquoi, je l’ai shoppé (du mot « shopping »).

Les patrons
Pour réaliser ce pyjama, j’ai repris le patron du t-shirt raglan Fait Main que je vous ai montré dans la première série des petites choses pour les sœurettes (clic ici). Et pour le pantalon, j’ai choisi le patron du jogging Swing Ottobre Printemps 1/2019 (bloggé ici). J’avais déjà décalqué le modèle en taille 98. Alors, plutôt que de reprendre le patron dans une taille supérieure, j’ai d’abord superposé un legging qui va bien à Augustine pour vérifier. Et franchement, à part la longueur, ça pouvait coller. De toute façon, ce jersey aux papillons est très souple. J’en ai conclu qu’il ne serait pas nécessaire d’élargir au niveau des hanches.
J’ai simplement mesuré le tour de taille d’Augustine pour adapter l’élastique et, pour mémoire, actuellement (automne 2020) son tour de taille est de 55 cm.
Les détails qui vont bien
Eh bien, je n’ai pas grand chose à dire sur la réalisation de ce pyjama, puisque ce sont des « rééditions », donc je vous la fais courte. Mais j’ai quand même ajouté de petites fantaisies. D’une part au niveau des emmanchures raglan et d’autre part pour les poches du pyjama.
D’habitude je soutiens les emmanchures avec de la laminette ou avec de petits rubans de satin (vous savez, ceux qu’on trouve dans les pulls pour les accrocher aux cintres). Or cette fois-ci, j’ai préféré faire un point avant avec un reste de fil de soie rouge pour, à la fois, soutenir et décorer le pyjama. En plus ça rappelle les points de lurex rouge. Quelle recherche !!
Et donc, même opération pour « surpiquer » le bord des poches du bas de pyjama.

Puis, comme vous avez vu, pour décorer l’encolure et aussi aider Augustine à identifier le devant du pyjama, j’ai cousu un petit nœud avec du ruban de satin rouge et un mini bouton en nacre – que de la récupération.
Voici encore quelques photos.
La robe sweat
Il semble que je sois actuellement en mode tissus aux couleurs non identifiables… En effet, pour cette robe sweat, j’ai choisi un molleton fin qui vient de notre dernière virée dans la caverne alsacienne. D’emblée, on dirait que c’est du jaune moutarde qui tire sur l’ocre. Mais il y a tout de même une nuance de gris et plein de petits animaux stylisés.

Augustine n’a pas été charmée d’emblée. Mais voilà, comme j’avais ce tissu-là et comme elle souhaitait que je lui couse une robe, elle a accepté. La robe sweat est tirée du magazine Burda Kids 02/2020.
Je suppose qu’elle aurait préféré une robe qui tourne, mais en même temps, les robes sweat c’est si confortable pour courir, grimper et danser comme on veut.
Finitions et déconvenues
La robe est un modèle très simple. La forme est droite, légèrement évasée. De petites fantaisies sont ajoutées sous forme de poches plaquées avec un revers contrastant. C’est la maman d’Augustine qui a choisi ce bord côte rouge bordeaux. Je n’aurais pas pensé à ça mais finalement ça ajoute un peu de peps.
J’ai toujours du mal à appliquer du jersey sur du jersey. Ça gondole, ça tire, ça manque de précision. J’ai donc tout bâti en place et du coup sur les photos, vous verrez de petits restes de fil à bâtir hydrosoluble. Tout part au lavage.
Bon, je ne suis pas très satisfaite de la surpiqûre. Ce n’est pas symétrique et pas très régulier. Tant pis, personne n’ira regarder d’aussi près et surtout pas Augustine.
Après, j’ai utilisé le même bord côte pour le bas des manches et pour l’encolure.
Lors de l’essayage, l’encolure s’est avérée bien trop large. Franchement, pour une robe d’entre-saison, voire d’hiver, c’était bien trop échancré. Donc, j’ai tout défait et j’ai coupé une bande d’encolure très large pour créer une sorte de col boule.
Ce n’est pas vraiment génial, mais Augustine n’aura pas froid à son petit cou.
Elle nous a fait une petite danse de la joie. La robe est un peu grande pour le moment, mais en tout cas elle est adoptée.
L’ensemble à quatre mains pour Mathilda
Parmi les petites choses pour les sœurettes, il y a bien sûr aussi quelque chose pour Mathilda. Quand on est la petite deuxième et qu’en plus on est née à la même saison que la première de la famille, on finit forcément par porter les vêtements de l’aînée. Tout de même, il fallait faire quelque chose pour le petit chat (comme l’appellent ses parents et sa sœur) ! C’est d’ailleurs Augustine elle-même qui m’a dit, en fouinant dans les boîtes à tissu : « et ça c’est pour Mathilda? » Augustine a choisi le jersey aux tortues dans lequel je lui avais cousu un legging Calin de Super Bison. Une valeur sûre, comme vous avez déjà dû le voir ici, ici et ici.
Les couleurs du caleçon d’Augustine ont beaucoup pâli, mais c’est normal vu l’usage intensif qu’elle en a fait. En revanche le coupon restant est encore bien éclatant. Donc, nous avons convenu de coudre un caleçon pour Mathilda, à quatre mains.
Réalisation du legging
J’ai cousu le caleçon Lou de la Maison Victor, mais sans empiècement. L’empiècement n’avait pas vraiment de raison d’être, contrairement à celui que j’avais cousu à Augustine dans un bel Interlock rayé (clic ici).
Pour le projet, j’ai préparé les pièces et cousu l’entrejambe. Puis j’ai épinglé les côtés du pantalon afin qu’elle puisse les coudre avec moi. Un peu périlleux de coudre à la surjeteuse avec la demoiselle sur mes genoux et sa grosse petite tête qui me bouchait la vue. Mais ça a fonctionné et elle était fière de contribuer en guidant le tissu et en retirant progressivement les épingles.
Elle a ensuite choisi le jersey jaune lumineux pour créer la ceinture et les bracelets au bas de la jambe. Cela crée un joli rappel des tortues jaunes.
Le t-shirt pour le petit chat
Pour le t-shirt j’ai utilisé un patron décalqué ou créé maison (je ne me souviens plus) pour Augustine il y a longtemps. L’annotation sur le patron disait que c’était une taille 12-18 mois. Je me suis dit que ce serait très large pour Mathilda, mais en même temps, elle en aura plus d’usage.
J’ai repris le même jersey jaune d’or et pour créer un rappel du caleçon, j’ai cousu un col Claudine en jersey gris à pois. Et pour compliquer un peu les choses, j’ai cousu une patte polo, afin de faciliter l’enfilage du t-shirt.
Pour la finition des manches et de l’ourlet du bas, j’ai créé une coulisse dans laquelle j’ai passé un ruban élastique. C’est bien plus pratique pour resserrer le vêtement quand il est encore un peu grand.
Je suis très fière de la patte polo que j’ai cousue à partir d’un tutoriel trouvé sur You tube. Je vous en parlerai un peu plus en détail dans un autre article. Après tout, celui-ci est déjà un vrai roman fleuve !
Pour terminer, des photos de l’ensemble porté par Mathilda. Pas si grand que ça, après tout…
Et je vous souhaite une belle fin de journée et un bon week-end.
Des bises,
Fanfreluche
par Fanfreluche | Nov 14, 2020 | Couture des poupettes, Vestes - manteaux |
La veste berlingot est une veste militaire. Comment non !? Si, si, je vous assure. D’ailleurs, cela se reconnaît à sa double rangée de boutons, à sa découpe diagonale sur le devant et à la fente qui décore le dos.
Bon, je suis d’accord, on n’a jamais vu une veste militaire rose berlingot. Il fallait bien commencer un jour.
La veste berlingot – le projet
Cette veste est tirée du magazine Fait Main n° 433 de février 2018 et c’est Nathalie qui l’a repérée pour moi. Le magazine est à elle – et il traîne toujours chez moi ! C’est pas bien ça !
Je lui avais fait part de ma dernière marotte, celle de me coudre une veste militaire. Ça n’a pas fait un pli, deux jours plus tard elle est revenue avec trois magazines et plusieurs propositions. Et voilà, j’ai arrêté mon choix sur la veste militaire ci-dessous.
Le patron
Pour gagner du temps lors du cours de couture du vendredi soir (ah le bon temps des cours de couture – on croyait vraiment qu’ils avaient repris pour de bon !) j’ai copié le patron en taille 44. J’ai montré mon œuvre toute fière à Marie et elle m’a dit : « ça m’a l’air grand tout ça ! » Zut et re zut ! Il faut vraiment que je prenne l’habitude de mesurer les pièces du patron avant de décalquer une dizaine de pièces juste parce que je suis persuadée de faire une taille 44 !
Marie avait raison, c’était trop grand. Donc, j’ai recommencé en copiant la taille 40 !
Lors du premier essayage, je n’étais pas enthousiaste. Trop grand, trop long, pas assez cintré… bref, pas seyant. Il y avait du boulot en perspective.
C’est Fanfreluche qui a bien voulu vous montrer. Moi je n’avais pas trop envie à ce stade.
Le tissu
Ah, mais j’ai oublié de vous dire ! La veste berlingot c’est une toile pour la future veste militaire. Vous voilà rassurés, n’est-ce-pas ?
Compte tenu de l’ampleur des retouches sur ce patron, heureusement que j’ai fait cette toile.
Pour tester le modèle, il me fallait un tissu avec suffisamment de tenue. C’est en fouillant dans le fond des boîtes à tissu que j’ai retrouvé ces deux coupons de jean rose avec élasthanne. Et vous savez quoi ? Je les avais achetés chez Butinette il y a des années, justement avec le projet de me coudre une veste en jean un peu décalée.
Comme on disait « veste décalée », j’avais acheté deux nuances de rose, déjà dans l’optique de faire du colour block. Donc, ce jean rose était le candidat idéal pour ma toile. Le patron, avec ses découpes devant et dos, ainsi que ses manches tailleur, allait me permettre de m’amuser un peu avec mes deux roses.
La veste berlingot – Essayage et retouches
Je disais donc, du boulot en perspective. Marie a sorti son armée d’épingles et nous avons commencé la campagne (militaire) des retouches. On a taillé dans le vif. Même pas peur !
Et pour vous illustrer mon propos, Nathalie nous a fait une série de photos avant / après. Nous avons bien rigolé. Mais comme on a fait les folles, beaucoup de photos étaient floues, dommage. Je vous montre donc celles qui sont présentables.
Vous avez vu ? A gauche sur la photo la veste originale et à droite après retouches. Y a pas photo ! Euh… ben si !
La veste berlingot – La finition
La reprise des retouches a considérablement modifié la forme des pièces et du coup certaines marges de couture étaient peu orthodoxes. Moches et irrégulières. Je n’avais pas du tout prévu de doubler la veste au début, puisque c’était une toile à massacrer. Mais Marie m’a recommandé d’exploiter tout le travail qui nous y avions investi et de poser une petite doublure pour que la veste soit propre à l’intérieur.
Nouvelles techniques
Mais avant cela, il a fallu coudre les bracelets de manches, poser le col, puis les parementures devant et dos (ou peut-être l’inverse… je ne me souviens plus) et, enfin, les parementures d’ourlet. Je n’avais encore jamais posé de parementures d’ourlets, mais cela crée une jolie finition, en particulier au niveau de la fente du dos. Ensuite, Marie m’a montré comment les maintenir en place en les fixant discrètement à la main au point de chausson. Encore une nouvelle technique. Puis ce fut le tour des parementures devant, que j’ai fixées, toujours à la main, avec un point avant sur les marges de couture des découpes princesse. Facile et efficace. Je n’ai pas fait de photos de cette étape, et maintenant que la doublure est posée, il faudra me croire sur parole.
Et puis j’oubliais un autre point important : Marie m’a montré comment fabriquer des épaulettes à partir de plusieurs épaisseurs de molleton. Pour chaque épaulette j’ai coupé trois demi-cercles de 14 cm de diamètre que j’ai superposés en les décalant légèrement les uns par rapport aux autres. Le but étant de créer une épaisseur plus importante au niveau de la ligne droite du demi cercle et une épaisseur allant en diminuant au niveau de l’arrondi. Puis elle a été retaillée pour lui donner la forme finale et j’ai cousu ensemble les trois épaisseurs avec un point de bâti.
Pour mémoire pour ma prochaine réalisation, l’épaulette n’est pas centrée sur l’épaule (environ 5 cm sur le devant et le reste sur le dos – me semble-t-il). Pfff… pas très précis tout ça !
La doublure
Pour la doublure j’ai déterré un autre coupon improbable : un jersey très fin et très souple qui avait des défauts d’impression par endroit. En effet, il fallait un tissu capable d’épouser les mouvements du jean avec élasthanne. Je craignais que ce jersey ne soit trop transparent pour cacher l’intérieur de la veste, mais pas du tout, il fait le job ! La partie avec défaut a pris place à l’intérieur de la manche et du coup on n’y voit que du feu.
Là aussi, toute la doublure a été fixée à la main. L’emmanchure de la doublure a été cousue sur les marges de coutures de l’emmanchure de la veste. Puis la tête de manche est venue se placer par-dessus. Tout a été proprement cousu à la main au point invisible. Cette technique a l’avantage de très bien stabiliser la doublure au niveau de la manche. Rien ne glisse, rien ne vrille. C’est parfait.
Les boutons
Et nous voilà au stade final de la veste. J’ai choisi de jolis boutons dans le stock de la Mercerie du Fil Amant. Six boutons pour le devant de la veste et deux pour les bracelets de manches. Et comme il m’a fallu un peu de temps pour terminer toute cette couture à la main, je me suis attaquée aux boutons juste après la reprise du confinement. Arrivée à ce moment de la finition, je me suis aperçue que la veste serait plus jolie en posant huit boutons sur le devant. Tant pis, les bracelets de manche attendront. Mais Marie m’a mis de côté les deux boutons manquants et un jour peut-être, si tout va bien, je pourrai aller les récupérer au magasin.

double rangée de boutons
La veste berlingot – les photos
En l’absence de Nathalie, c’est Caroline qui a joué à la photographe aujourd’hui. J’ai constaté que ma « vieille » robe trapèze (à voir ici), s’accorde plutôt bien avec la veste rose. Donc, en avant le shooting.
Merci Caroline.
Avec toutes mes excuses pour les plis. La veste avait déjà une demi-journée de campagne militaire dans les dents !
Je vous embrasse en attendant de nouvelles aventures.

Fanfreluche
par Fanfreluche | Nov 2, 2020 | Accessoires, Couture des loustics, Les petits loustics, Tops |
Hello tout le monde ! Je n’ai rien publié depuis bien trop longtemps. Et pas beaucoup cousu non plus. Même Nathalie me bat à ce jeu-là, et pourtant elle est loin de pouvoir courir un marathon de la couture ces jours-ci ! Mais apparemment, cela décuple ses neurones de l’écriture. Chère Nathalie, je te remercie d’alimenter le site, même dans les circonstances actuelles. De mon côté, je voudrais vous montrer seulement de petites choses pour les sœurettes. Ce n’est pas de la grande couture, mais juste des réalisations utiles et fonctionnelles.
De petites choses pour Mathilda.
Pour la petite sœur, j’ai cousu une gigoteuse d’hiver à la demande de sa maman. Elle en a une déjà, mais il faut souvent la laver et compte tenu du climat ambiant, cela ne sèche pas aussi vite qu’on le souhaiterait.
Les fournitures
Donc, pour réaliser cette gigoteuse douillette, j’ai farfouillé dans le stock de chutes et j’ai retrouvé les restes de tissu polaire que Nathalie avait utilisé pour réaliser les belles couvertures pour les deux bébés de l’année (pour admirer, clic ici). Il a fallu faire un peu de colour block, car les coupons étaient trop petits pour couvrir l’ensemble de la longueur de la gigoteuse (environ 90 cm – 100 cm). Faudrait vraiment que je prenne des notes pendant que je couds, afin de me rappeler les dimensions ou les techniques. Mais pour ça je suis incorrigible !
Pour réaliser la doublure, j’ai acheté un mètre de cotonnade douce et colorée chez Toto à Strasbourg. Et pour finir, une fermeture à glissière séparable de ?? cm de long chez Marie au Fil Amant ! Et voilà, j’ai encore oublié de noter la dimension. Je dirais qu’elle faisait peut-être 50 ou 55 cm de long. Donc, la gigoteuse ne s’ouvre pas sur toute la longueur, mais l’ouverture est amplement assez grande pour l’enfiler à Mathilda.
La réalisation
Le patron de cette gigoteuse est un patron maison que j’utilise et adapte depuis longtemps pour les deux sœurettes, selon l’âge et la saison. Cette fois-ci j’ai vu large car la petite sœur est plutôt potelée et je préfère qu’elle puisse la mettre assez longtemps. J’avais cousu une gigoteuse d’été à Augustine il y a un bon moment et au début elle s’y perdait. Mais du coup je crois qu’elle l’a encore portée cet été.
J’ai coupé les différentes pièces (extérieur et doublure) et j’ai réuni celles qui forment l’extérieur de la gigoteuse à la surjeteuse. Puis, j’ai posé la fermeture à glissière en suivant le tuto de Paris/Normandie couture (en sandwich entre la doublure et la polaire), en veillant à bien poser la fermeture dans le bon sens pour éviter de s’apercevoir quand tout est terminé que l’endroit de la fermeture est tourné vers l’intérieur de la gigoteuse ! Ça sent le vécu, croyez-moi ! J’ai fait chauffer le découd-vite et la pince à épiler pendant une bonne heure pour rouvrir les quatre coutures et me débarrasser de tous les bouts de fils.
Et enfin, j’ai fermé la couture du bas de la fente jusqu’au bas de la gigoteuse (2 X – une fois la polaire et une fois la doublure).
L’étape suivante consiste à fermer les coutures du pourtour de la gigoteuse endroit contre endroit. Une fois la couture de la polaire, puis celle de la doublure. Les coutures des épaules restent ouvertes, pour permettre de retourner le tout. Une fois que les deux pièces sont retournées, il faut fermer les coutures d’épaule, toujours endroit contre endroit.
Les finitions
Pour faire une jolie finition propre et pour faire en sorte que la gigoteuse soit douce tout autour de l’encolure et des emmanchures, j’ai posé un biais. Je n’avais pas de biais tout fait qui soit suffisamment large, donc je l’ai coupé dans le coton de la doublure. J’ai tout d’abord cousu le biais sur l’envers, puis je l’ai rabattu vers l’endroit et je l’ai remplié. Et pour finir je l’ai surpiqué en essayant de coudre bien droit. J’aime bien le rendu finalement.
Et voilà, gigoteuse en action !

De petites choses pour Augustine
Pour Augustine, à la demande de sa maman, j’ai cousu des t-shirts à manches longues.
T-shirt numéro 1
Il s’agit d’un modèle raglan, tout ce qu’il y a de plus classique et très simple à réaliser. Maintenant que le patron est décalqué, il y en aura d’autres, c’est sûr.
Je n’ai pas grand-chose à vous raconter sur ce projet, si ce n’est que j’ai utilisé un petit coupon de maille assez élastique qui vient de la caverne alsacienne et qui malheureusement vieillit mal. Je vous dis ça, car entre le moment où j’ai cousu et photographié, ce t-shirt a déjà été souvent porté et lavé. Le tissu commence déjà à blanchir et je trouve qu’il a un peu rétréci et qu’il s’est comme « raidi ». Bizarre pour ce type de textile. En tout cas, Augustine l’a bien aimé, à cause du motif chiens et chats.
Bon, je vous montre ça.
Et une photo de l’essayage dans la vraie vie.

T-shirt numéro 2
Pour le deuxième exemplaire, j’ai voulu tester quelque chose de différent. Comme j’avais réussi à mettre la main sur un coupon de jersey à rayures style marinière (toujours le même fournisseur), j’ai pensé coudre une encolure bateau pour la demoiselle.
J’ai donc apporté les modifications qu’il fallait sur l’encolure d’un petit pull doudou tout simple que j’avais cousu pour Augustine l’année dernière (c’est un modèle Ottobre qui s’appelle Easy going). Pour réaliser cette encolure, j’ai cousu une bande de biais endroit sur envers sur le bord devant et dos de l’encolure. Puis j’ai assemblé le biais endroit contre endroit sur toute la largeur de l’épaule et pour finir je l’ai replié sur l’endroit et j’ai surpiqué.
Et voilà le résultat.

Derniers ajustements / fantaisies
Une fois terminé, cette marinière m’a parue bien trop courte (forcément j’avais oublié de la rallonger par rapport à la cousette de l’année passée). Donc, que faire ? Ajouter un bord côte, une bande du même jersey ? Mais non, j’ai préféré m’amuser un peu et j’ai coupé un volant dans un jersey jaune du stock qui s’accordait pas trop mal.
Et voilà cette petite chose pour Augustine, une marinière test et avec un petit brin de fantaisie. Celle-là aussi a déjà été beaucoup portée et le jersey semble bien plus résistant. Ouf !
Je vous montre.
Et en situation…

D’autres projets sont en cours, que je vous montrerai bientôt.
Bises virtuelles à toutes et tous.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Sep 10, 2020 | Couture des loustics, Les petits loustics, Pantalons - shorts, Tops |
Oups, comme le Lapin d’Alice, j’ai failli être en retard pour le défi de Nabel « Je couds ou je tricote pour un homme » ! Vite, vite, il faut que je termine cet article pour vous montrer ma couture pour petit homme. D’autant qu’elle est terminée depuis début juillet !
Mais oui, je vous informe officiellement, notre petit fils Amaury a pointé le bout de son nez en juin. Un beau bébé tout rose avec plein de cheveux tout bruns. Il n’y a pas à dire, ça nous change de nos blondinettes alsaciennes !
Dans mes coupons de jersey il n’y avait rien qui puisse convenir pour de la couture garçon. Encore que, maintenant que j’y pense, il y a bien des imprimés tracteurs et quelques engins de chantier. Mais, sur le coup, je n’y ai pas pensé et j’ai fouiné dans le stock de Marie du Fil Amant. Parmi les jerseys « garçon » ou « unisexe », la maman et moi avons choisi les fusées et les ballons gris et verts.
Couture pour petit homme – les projets
L’ensemble aux fusées
Comme vous le savez sûrement, les bébés ont une grosse tête et surtout, ils n’aiment pas du tout quand on leur enfile un vêtement serré par la tête. J’ai donc choisi un modèle de t-shirt à encolure américaine, avec des boutons pression de chaque côté. De cette manière, l’ouverture est bien large et il est plus facile de l’enfiler.
J’avoue avoir un peu galéré pour la pose du biais rouge en jersey. La difficulté résidait dans le fait de bien prendre dans la couture toutes les épaisseurs endroit et envers, tout en cousant de manière régulière. Le jersey n’était pas très coopératif et pour le coup le résultat est loin d’être parfait. Mais voilà, c’était un premier essai. Allez, là je vous montre le côté le mieux réussi !
Pour accompagner le t-shirt, j’ai choisi un joli modèle de pantalon un peu style sarouel. La forme est simple, mais dans le dos il y a un empiècement qui donne de l’aisance pour mieux caler la couche de bébé. J’ai rehaussé la couture de cet empiècement et tous les ourlets en rouge avec l’envers du point de recouvrement.
Amaury est tout mignon avec son ensemble aux fusées.

L’ensemble aux ballons
Passons maintenant aux ballons. C’était mon motif préféré et en plus j’avais repéré un ensemble dans le magazine Fait Main, qui se prêtait tout à fait à ce jersey-là.

J’ai donc remplacé les bateaux par des ballons et j’ai combiné le tout avec un jersey gris de mon stock, ainsi qu’un bord côte rayé qui lui aussi dormait depuis longtemps dans un tiroir.
Pour ce projet-là, la difficulté résidait dans la réalisation de la patte polo. J’ai bien suivi les instructions du magazine et comme j’en avais déjà fait d’autres précédemment, ça s’est plutôt bien passé.
Le short est vraiment très simple à coudre. Un devant et un dos, une coulisse pour l’élastique et un bord côte au niveau des petites cuisses. Et voilà !

L’autre projet
Sur la photo ci-dessus, on voit le projet complémentaire que j’ai réalisé pour le petit homme dans la chute de cotonnade utilisée pour son tour de lit. Là, on le voit à l’envers, mais j’ai aussi une photo d’Amaury bien calé sur le coussin, cette fois-ci à l’endroit. Et, sur la photo d’à côté, une petite intruse ! Oui, vous avez bien vu, j’ai cousu le même ensemble en négatif pour Mathilda.
Toutes mes excuses, si j’ose glisser ici un peu de couture pour demoiselle !

Alors, pour mieux parler de couture et tricot pour homme, allez vite voir sur le site de Nabel pour découvrir les surprises des autres blogueuses.
Bonne journée à toutes et tous !
Fanfreluche
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