L’anniversaire d’Augustine – Couture et pâtisserie

L’anniversaire d’Augustine – Couture et pâtisserie

La semaine dernière, Augustine a eu 2 ans. Du coup, pour célébrer cet anniversaire, outre les petits joujous qui s’imposent, Moma Fanfreluche s’est lancée dans un certain nombre de projets faits main.

Alors, dans cet article, une fois n’est pas coutume, je vais vous présenter non seulement de la couture, mais aussi de la pâtisserie.

La robe d’anniversaire

C’est M. Fanfreluche en personne qui avait choisi pour Augustine ce jersey rose décoré de petites fraises. Super girly n’est-ce-pas ? Mais après tout, pour une princesse, il faut bien ça.

Le patron

J’ai utilisé le patron de la robe trapèze du livre d’Astrid Le Provost, les Intemporels pour bébé, en taille 3 ans. Je me suis demandé si ce ne serait pas trop grand, étant donné que le patron était prévu pour un tissu chaîne et trame, mais après comparaison avec le patron de la robe en maille réalisée il y a peu, j’ai compris que cela passerait.

Modifications et finitions

Comme Augustine adore ramasser toutes sortes de trucs, enfin… des trésors, j’ai décidé d’y ajouter des poches gansées en m’inspirant de différents exemples trouvés sur le net (notamment « Laisse Luciefer » ou Du Fil et mon…). Malheureusement je n’avais pas, dans mon stock, un tissu coordonné pour coudre le fond de poche et la ganse, d’où le choix d’un jersey blanc cassé uni et d’une ganse élastique blanche. En définitive, je n’en suis pas totalement satisfaite. En effet, je trouve que cela tranche trop, mais Augustine n’a pas relevé et sa maman (qui apprécie mes efforts de Serial Piqueuse), non plus.

La robe n’est pas doublée. Mais, étant donné que nous approchons du printemps, elle devrait pouvoir être portée ainsi. Par conséquent, pour finir proprement l’encolure et les emmanchures, j’ai cousu une parementure. Et, pour ajouter une touche de fantaisie, j’ai posé un passepoil élastique à pompons qui relève l’encolure et les bretelles de la robe.

Enfin, pour terminer, j’ai cousu deux boutons papillon. L’un est juste cousu et l’autre couvre un bouton pression permettant d’ouvrir la bretelle pour faciliter l’enfilage du vêtement.

Quelques photos

J’aurais préféré des photos plus nettes et mieux ciblées, mais Augustine était particulièrement sollicitée pendant sa fête. Du coup, fort difficile de trouver une milliseconde d’immobilité.

Le Bibou d’anniversaire

Bon, je triche un peu car ce doudou hibou (baptisé « Bibou » par la petite miss), je le lui ai offert avant son anniversaire. En effet, il y a quelques semaines, Augustine n’était vraiment pas en forme (conjonctivite et otite). Alors, comme le doudou venait d’être terminé, son Papi et moi n’avons pas pu résister à l’envie de lui faire plaisir. Et je peux vous dire que ce fut un succès.

Inspiration

Comme Augustine aime beaucoup les « bibous », j’ai surfé sur Pinterest où il y avait plein de jolis coussins hibou. Après quelques hésitations, j’ai choisi celui-ci, que j’ai redessiné sur du papier à patron en lui ajoutant des ailes.

Réalisation

Pour commencer j’ai choisi les chutes de tissu qui allaient bien ensemble et je les ai complétées par quelques coupons de feutrine de chez Toto tissus, pour faire les yeux et le bec.

Pour commencer on coud les ailes. On les assemble endroit contre endroit en laissant ouvert le bord qui viendra s’insérer dans le corps du doudou. On crante si nécessaire, puis on retourne les ailes et on les rembourre légèrement.

Ensuite, le plus gros travail a été de découper les différentes pièces, de les thermocoller avec du thermocollant biface, puis de les coudre sur tout le pourtour à la machine à coudre, au point de bourdon.

La réalisation demande un peu de réflexion. Tout d’abord on commence par poser la pièce ventrale, ce qui crée l’effet des ailes de l’oiseau. Ensuite, il faut procéder par étapes, car il faut superposer, coller et fixer au point de bourdon les différents éléments en commençant par les pièces supérieures, c’est-à-dire d’abord les pupilles (en noir) sur les iris (en blanc), puis les iris sur la grande « lunette » (tissu à petits pointillés) et enfin on colle la lunette sur le corps du hibou. Le bec est posé tout à la fin.

Enfin, on rassemble le devant et le dos du doudou, endroit contre endroit, en prenant les ailes en sandwich entre les deux morceaux de tissu et en laissant une petite ouverture pour insérer le rembourrage. Une fois le doudou rembourré, la dernière étape est de refermer l’ouverture soit à la machine, soit à la main.

Augustine lui a trouvé une place d’honneur dans son lit de princesse.

Le gâteau d’anniversaire « chat »

Celles et ceux qui lisent mes élucubrations de Serial Piqueuse, auront compris qu’Augustine a aussi un doudou chat, qu’elle aime beaucoup (j’en avais parlé ici). J’avais donc prévu depuis pas mal de temps de lui faire un gâteau d’anniversaire « Chat ». Comme pour le hibou, j’ai trouvé l’inspiration sur Pinterest, où il y a une foule de gâteaux, tous plus beaux les uns que les autres. Mais celui qui m’a tapé dans l’oeil, c’est celui qui reproduisait une tête de chat noir et blanc, exactement le portrait du doudou d’Augustine.

J’ai donc acheté de la pâte à sucre noire et blanche, ainsi que de la pâte d’amande rose et verte pour faire les oreilles, le nez et les yeux. Les oreilles sont maintenues en place par deux piques à brochettes en bois, fichées dans le gâteau. En fait, elles ont très bien tenu le coup.

Enfin, le gâteau en tant que tel était un gâteau au jus d’orange, que notre collègue C. nous avait fait goûter il n’y a pas si longtemps. C’est un gâteau hyper facile à faire. Je vous mets le lien ici.

Pour terminer, j’ai utilisé un tube de glaçage blanc pour écrire « Joyeux anniversaire ».

Je suis contente, car le visuel du gâteau a connu un franc succès et il a aussi été mangé de bon coeur.

Bon, je m’arrête là. Je vous félicite si vous avez tenu le coup jusqu’à la fin de ce long article d’anniversaire et je vous laisse avec Augustine qui a soufflé sa bougie.

Bonne soirée et à bientôt pour de nouveaux projets.

Fanfreluche

Sauce aux piments kipik

Sauce aux piments kipik

Je vous avais promis de vous parler de la sauce aux piments kipik. C’est une spéciale dédicace à Monsieur Falbala, qui a accepté de partager sa recette qui vous met le feu… au palais.

Pour avoir la moindre chance de réussir cette sauce aux piments très spéciale il faut, bien sûr, commencer par planter ces petites merveilles dans le jardin, les arroser, les bichonner et les regarder grandir. Si vous avez de la chance, vous obtenez ceci.

J’ai fait ma récolte ce week-end et cette année, elle a été plutôt productive. Admirez cette belle couleur rouge ! Vous pouvez aussi vous amuser à chercher l’erreur (oui c’est vrai, certains n’avaient pas encore atteint le bon degré de maturité, mais vous connaissez la chanson, quand tout sera bien mélangé et en marchant mangeant vite, ça ne se verra pas).

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Ingrédients de la sauce aux piments:

  • des piments au choix, selon ce que vous trouverez dans le commerce, au marché, ou dans votre jardin,
  • de l’ail (Monsieur Falbala dit : jusqu’à 10 % du poids des piments – je n’en ai pas mis autant, parce que j’étais un peu en manque d’ail frais – mais j’ai ajouté de l’ail déshydraté),
  • un gros oignon,
  • une ou deux carottes, en fonction de la quantité de piments et pour donner une belle couleur,
  • du vinaigre de cidre,
  • du sel, du sucre roux et des épices (cette fois-ci j’ai mis du gingembre et du paprika).

La préparation est simplicime. Il faut laver les piments, enlever la petite queue verte et les couper en rondelles. Avertissement important : attention à ne pas trop toucher les graines avec les mains. Et si cela vous arrive malgré tout, lavez-vous les mains soigneusement et évitez de mettre les doigts dans les yeux.

Placez les piments coupés dans le mixer, ajoutez ail, oignon, carotte et sel. Mixez, en ajoutant le vinaigre progressivement pour faciliter l’opération. Je ne peux pas vous dire combien j’en mets exactement, c’est au feeling. Cela dépend de la consistance que vous souhaitez donner à votre sauce, c’est à dire si vous la préférez plutôt liquide ou plutôt pâteuse.

Une fois que tout est bien mélangé, j’ajoute les épices et un peu de sucre roux et je mixe à nouveau, jusqu’à l’obtention d’une pâte uniforme.

Une fois que la sauce aux piments est prête, versez la dans de petits bocaux en verre préalablement lavés et ébouillantés. J’ajoute un peu d’huile d’olive sur le dessus, pour isoler de l’air et je les range au réfrigérateur.

La sauce se conserve longtemps, à moins que vous la mangiez très vite et sans modération, sur les pizzas, les pâtes, les steaks ou tout autre aliment que vous aimerez assaisonner (c’est bon avec les knacks aussi). Sachez toutefois qu’elle gagne en puissance au fil des semaines.

Bon appétit et à bientôt.

Fanfreluche

Pesto fait maison

Pesto fait maison

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Le pesto à la Genovese fait maison s’est imposé à moi comme une pure nécessité, en rentrant de vacances. D’abord parce que l’Italie m’a laissé un goût certain pour les excellents plats de pasta et ensuite parce que le jardin s’est transformé en jungle où les deux plants de basilic faisaient de l’ombre aux plants de piment (rassurez-vous, les dimensions de la plate bande sont vraiment modestes). Or, il faut faire en sorte que les piments mûrissent bien pour que je puisse sous peu vous présenter la recette de la sauce kipik. Mais ça c’est une autre histoire.

Aujourd’hui, je me suis attaquée à la confection d’un pesto façon Fanfreluche, c’est à dire une réalisation faite à l’instinct, sans rien peser, mais en goûtant souvent ;-).

Les proportions idéales sont celles du site Epicurien, me semble-t-il, dont je vous ai mis le lien.

 

J’adore le parfum du basilic, qui est excellent frais dans une salade de tomates et mozzarella, dans une ratatouille ou toute autre recette que vous voudrez tester. C’est vraiment un bouquet d’été et de Méditerranée.

Voici les ingrédients de base: basilic frais, pignons de pin, ail, parmesan, huile d’olive extra vierge et fleur de sel.

Je vous ai fait quelques photos pour illustrer la recette.

Effeuillez les bouquets de basilic, laver et sécher les feuilles. Les mixer avec les pignons de pin, de la fleur de sel, un peu d’huile d’olive pour commencer. Une fois que tout est haché, ajouter le parmesan, l’ail dégermé et le reste de l’huile d’olive. Mixer très finement. Eviter de mixer trop longtemps, pour que le mélange ne chauffe pas trop. J’ai malheureusement commis cette erreur, si bien que la couleur du pesto en a pâti. Heureusement la saveur n’est pas altérée. Voici donc le produit fini.

Le pesto une fois versé dans les pots, pensez à ajouter un peu d’huile d’olive sur le dessus, pour préserver le produit. La sauce se garde plusieurs jours au réfrigérateur. Vous pouvez également la congeler si vous souhaitez la garder plus longtemps.

Bon appétit et à bientôt pour d’autres gourmandises.

Fanfreluche

 

La terrine poulet et foie gras

La terrine poulet et foie gras

Je profite d’un moment pour partager avec vous cette recette qui nous a bien régalés le dimanche de Pâques. Réalisée par la Pitchoune et tirée du Magazine 750g N°14 JAN-FEV-MARS 2016, elle a connu un franc succès et il n’y a pas eu de restes !

Elle a l’air un peu complexe de prime abord, mais finalement à nous deux nous en sommes facilement venues à bout. Elle est réalisée à partir de 450 g de foie gras frais poêlé en tranches plutôt épaisses, de 4 blancs de poulet pochés dans un bouillon de légumes, une vingtaine de feuilles d’épinards blanchies et de 4 feuilles de gélatine diluées dans 60 cl de bouillon. Nous l’avons servie accompagnée d’une vinaigrette à l’échalote et à la ciboulette et parsemée de quelques grains de fleur de sel. Un petit bouquet de salade verte et une tomate cerise ont fini le tableau (désolée, mais je n’ai pas fait de photos de cette étape-là).

Gastronomiquement vôtre.

Fanfreluche