par Fanfreluche | Sep 21, 2017 | Escapades, Evasion, Papotage |
Le week end dernier nous avons concrétisé un projet de longue date, nous avons fait une escapade à Belfast pour visiter l’incontournable Musée du Titanic. Je ne sais pas si les guides du City Tour Hop on Hop off sont un peu Marseillais sur les bords (excuses aux Marseillai(e)s), mais il paraît que ce musée est à présent le lieu le plus visité au monde.
Quelques rapides réactions concernant ce musée, qui est à maints égards spectaculaire. Ceux qui espèrent voir sur place des objets tirés des abysses seront déçus. Les expositions sont essentiellement virtuelles ou composées de reconstitutions, voire d’objets qui proviennent d’autres bateaux de la White Star Line similaires au Titanic. Cela dit, il y a une foule d’informations sur le contexte historique et sociologique ainsi que sur la conception et la construction du paquebot, le tout largement illustré et animé de panneaux interactifs. Il y en a pour tous les goûts et tous les âges.
Nous avons ensuite visité le SS Nomadic, bateau annexe du Titanic et seul bateau de la White Star Line encore existant. Ce bateau servait à transporter les passagers du Titanic de l’embarcadère jusqu’au paquebot qui, de part sa taille impressionnante pour l’époque, ne pouvait pas pénétrer dans les ports. J’ai un peu joué les passagères et Monsieur a pris la barre.
Le samedi était pluvieux, nous nous sommes donc cantonnés à l’Ulster Museum, un musée très disparate, mais original. Au fil des étages on passe de la faïence à la peinture et des conflits politiques à l’histoire naturelle. J’ai particulièrement apprécié l’exposition consacrée au peintre irlandais, Sir John Lavery, dont les portraits baignés de douceur m’ont séduite (allez, j’avoue : j’ai surtout adoré les robes de ces dames) et celle de la tapisserie illustrant la série télévisée fantastique « Games of Thrones » (une tapisserie en lin de 70 mètres de long, tissée et brodée à la main, qui reflète les tableaux majeurs des sept saisons de la série). La série Games of Thrones a pour une très large partie été tournée à Belfast, dans les studios Titanic, situés juste à côté du musée du même nom.
Quoi d’autre à dire et à visiter ? Nous avons vu le Parlement de l’Ulster, l’université (« Queens University »), l’hôtel de ville (« City Hall »), de nombreuses fresques murales (juste deux en photo – le bus passait un peu trop vite pour les prises de vues), les deux grues monumentales (affectueusement baptisées Samson et Dalila) des anciens chantiers navals de Belfast (pardon pour le mauvais cadrage des photos – là aussi le bus est passé un peu trop vite…).
Le dimanche avant de repartir nous avons fait une rapide incursion dans St Georges Market, un joli bâtiment typique construit en briques rouges. Ce marché offre en semaine une belle sélection de primeurs, de produits frais, viandes et poissons, et se transforme le dimanche en un marché de bric à brac, créateurs et artisans. J’ai bien sûr craqué pour une petite robe pour Augustine (le visuel m’a séduite, mais j’ai été fort déçue par les finitions à l’envers de la robe), que j’ai en partie démontée et fignolée pour lui assurer une plus grande durabilité (humhum).
Et, pour finir, je n’ai bien évidemment pas pu m’empêcher d’explorer les magasins de tissu (un seul en réalité – Paragon Fabrics – par manque de temps). J’ai acheté deux petits coupons qui m’ont accroché l’oeil. Nous verrons bien à quoi ils serviront.

Voilà un week-end bien rempli et instructif qui nous a changé les idées.
Et, pour l’anecdote, je ne peux m’empêcher de partager avec vous ces quelques photos prises à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol. Vous voyez le petit peintre qui change l’heure dans la pendule de l’espace d’attente de l’aéroport ? J’ai trouvé ça trop génial !
Je vous embrasse.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Août 27, 2017 | Escapades, Evasion, Papotage |
Contrairement aux habitudes, cette année en sortant de chez nous pour partir en vacances, nous avons décidé de tourner à gauche au lieu de tourner à droite ! Du coup nous sommes partis dans le Nooord ! Non pas dans le pays des Chtis, je précise, mais plutôt chez nos voisins allemands. Cela fait longtemps que j’étais tentée, en regardant les documentaires de Arte sur « l’Allemagne sauvage », par un voyage de découverte de ces contrées à la fois si proches de chez nous et cependant si inhabituelles comme destination de vacances.
Le massif du Harz

Un petit extrait de Wikipédia, pour vous mettre « au parfum »:
Le Harz est une zone montagneuse dont le point culminant est le Brocken, situé en Saxe-Anhalt et dont l’altitude est de 1 142 m. La région est desservie par la compagnie de chemin de fer privé HSB (Harzer Schmalspurbahnen). Cette compagnie véhicule un nombre considérable de touristes visitant le massif, et particulièrement les touristes se rendant au Brocken. Cette compagnie attire de nombreux amateurs de chemin de fer grâce à l’utilisation de locomotives à vapeur pour la traction de la majorité de ses trains.
Nous n’avons pas dérogé à la règle et comme il faisait un sale temps très humide, nous avons pris le train pour monter jusqu’au point culminant.
La région est également connue pour ses très jolies petites villes avec leurs maisons à colombages magnifiquement entretenues ainsi que pour ses nombreuses mines, dont celle du Rammelsberg, à Goslar, classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, que nous avons visitée.
L’île de Rügen
C’est reparti pour un peu de Wikipédia :
Rügen est la plus grande île allemande. Elle est située au large de la côte de la Mecklembourg-Poméranie occidentale dans la mer Baltique. Sa superficie est de 926 km2 et sa population était de 73 000 habitants en 2001. Avec ses îles avoisinantes plus petites, Hiddensee et Ummanz, elle est administrée par l’arrondissement de Poméranie-Occidentale-Rügen.
Il y a énormément à voir sur cette île largement dédiée à l’agriculture et à la pêche. Les paysages sont variés : champs et forêts, plages et falaises.
Nous avons visité des phares, des musées, des églises et des aquariums. Un petit aperçu :
Et pour les aquariums, phares et autres visites culturelles :
Nous avons également découvert deux sites surprenants, et très différents l’un de l’autre.
Tout d’abord Prora, qui est est une station balnéaire allemande, construite sous le régime nazi. C’est un complexe monumental, construit en béton de 1936 à 1939 pour l’organisation de loisirs de masse. Un exemple typique d’architecture nationale-socialiste. Le site laissé à l’abandon depuis la chute du régime nazi, a tout récemment (en 2016), commencé à être réhabilité et habité. Photos:
Puis, le Baumwipfelpfad, une structure étonnante qui permet de se hisser très en douceur au niveau de la cime des arbres, puis de plus en plus haut, pour admirer le paysage à 360 degrés.
Nous avons pris un bateau pour aller visiter la petite île de Hiddensee, voisine de Rügen. La circulation des voitures y est interdite.
La fin de notre périple nous a menés à Lübeck :
Puis à Cologne :
Voilà. Pardon si je vous ai inondés de photos – et encore j’ai fait une sélection drastique ! Vous aurez compris que ces vacances ont été riches d’enseignements et de dépaysement, même si nous ne sommes pas partis dans des contrées lointaines. J’espère que je vous aurai donné envie d’explorer à votre tour les beautés du nord de l’Allemagne.
Bonne fin de week-end.
Fanfreluche
par Falbala | Déc 24, 2016 | Escapades, Evasion |
Ce château figurait sur ma liste des sites à voir impérativement car il s’agit de l’un des plus anciens châteaux de Normandie: la légende des oies du Pirou le rattache aux invasions scandinaves. Situé dans la commune de Pirou, à quelques kilomètres au nord de Coutances, le château en pierre est édifié au XIIe siècle et sera remanié jusqu’au XVIIe. Entouré d’une succession de douves, il visait à protéger le cordon littoral ouest du Cotentin.

L’accès au château se faisait par cinq portes successives dont il n’en subsiste que quatre. La cinquième porte fermait la basse-cour.
La basse-cour comporte une boulangerie de la fin du XVIIIe, un pressoir, la chapelle Saint-Laurent (reconstruite au XVIIe) accolée à la salle des Plaids (salle de justice), puis les communs (la charreterrie et le logement des gens de maison). Dans la salle des Plaids est exposée en été la « tapisserie » moderne de Pirou, réalisée sur le modèle de la « tapisserie » de Bayeux. Elle relate l’arrivée des Vikings sur les côtes du Cotentin jusqu’à la conquête de la Sicile.
L’accès au château à proprement parler se fait par un pont de deux arches qui passe au dessus de la douve. Il a remplacé au XVIIe siècle le pont-levis dont on voit encore les deux rainures.

Dans la cour intérieure du château subsistent deux logis: le vieux logis du XVIIe et le « neuf logis » du XVIIIe. Le donjon a été démoli, des fouilles laissent à supposer qu’il occupait l’extrémité ouest du château. Dans le vieux logis on peut accéder à la salle des gardes avec une grande cheminée, les cuisines et la salle à manger, ainsi qu’au chemin de ronde étroit et vertigineux. Le neuf logis est en cours de restauration et n’est pas accessible.
Quelques vues du chemin de ronde:
Pour finir un petit passage à la « boutique » du château s’impose. L’accueil y est chaleureux mais surtout on y trouve bon nombre d’ouvrages sur les châteaux de la région dont un magnifique livre « Châteaux et manoirs de la Manche » de Michel Pinel et Patrick Courault dont le premier volume vient de sortir. Il consacre plusieurs pages au château du Pirou. La plaquette sur le château fort de Pirou (éditions Orep) donne également pas mal d’explications de base ainsi qu’une bibliographie sur le château.
J’espère que ce splendide château vous a plus autant qu’à moi et j’en profite pour vous souhaiter un très joyeux Noël!!
Falbala
par Falbala | Déc 23, 2016 | Escapades, Evasion |
Visiter la Normandie nous fait immanquablement revivre un pan de notre histoire obscure. La plupart des villages foisonnent de musées dédiés au débarquement et à la libération de notre pays. Toutes ces plages au nom mythiques, Omaha Beach, Utah Beach, Sword Beach, Juno Beach….sont chargées d’histoire.. On ne peut les fouler sans une pensée pour tous ces combattants.. Entre hommages émouvants et exploitation commerciale à tout va, la différence est malheureusement parfois ténue.

Sainte-Mère-Eglise est l’un de ces lieux du souvenir. Arrivés sur la place de l’église, j’ai trouvé quelque peu déplacée cette représentation du soldat resté accroché sur l’église. L’office du tourisme contient bon nombre de dépliants sur cette période de l’histoire et sur la fameuse histoire de ce soldat John Steele…
Nous avons visité le musée sur la place de l’église, Airborne Museum. Il regorge d’armements tant américains qu’allemands, d’engins de guerre et d’équipements en tout genre des soldats parachutés sur la ville. La mise en scène de toutes ces pièces est parfois un peu maladroite mais le musée reste intéressant:
D’autres représentations sont plus symboliques dans certains villages. A Colleville-sur-mer qui abrite un des plus grands cimetières américains, près d’Omaha Beach, des photos du souvenir ont été disposées dans le village.
Et pour rester sur une note plus positive, l’église de Colleville-sur-mer qui a été fortement endommagée pendant les combats (comme on peut le voir sur la photo ancienne ci-dessus) et restaurée, recèle quand même de très beaux détails architecturaux. De belles choses survivent..
Falbala
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