L’esprit de Dior – les collections thématiques – 2

L’esprit de Dior – les collections thématiques – 2

Exposition Dior – Chapitre 2

Dans cette deuxième étape de notre immersion dans l’exposition Dior, nous avons choisi de regrouper les salles thématiques parce qu’elles mettent l’accent sur des thèmes récurrents de la marque et montrent ainsi une certaine continuité, ou un fil rouge, dans les collections préparées au fil des années. Ces salles ont été somptueusement mises en scène et décorées suivant le thème développé.

Les jardins fleuris

Dior adorait les fleurs et leurs parfums. Un des éléments essentiels de son style est le jardin fleuri de son enfance à Granville, la femme-fleur, avec des imprimés et des broderies de fleurs à faire pâmer les plus beaux jardins. La rose et le muguet se retrouvent dans bon nombre de compositions ainsi qu’illustré ci-dessous. Sans oublier le nom de ses collections qui sont des clins d’œil à ces jardins fleuris, que ce soit la silhouette « Corolle » de la première collection de Dior, la Ligne Tulipe.

La salle consacrée aux jardins fleuris est un véritable enchantement pour les yeux. La video de tout le travail de préparation de cette salle (ainsi que d’autres salles, visibles sur le site de Dior) est saisissante. Dans cette salle sont exposées des robes des premières collections mais aussi des réinterprétations de la femme-fleur par les différents directeurs. Maria Grazia Chiuri rendra un bel hommage à Dior avec sa Robe Jardin Fleuri (voir le Chapitre 3 consacré aux différents directeurs). D’autres robes fleuries figurent dans le Colorama (robe Miss Dior, voir Chapitre 1).

A gauche Robe Opéra bouffe, automne-hiver 1956, ligne Aimant: robe du soir courte en faille de soie d’Abraham.  A droite Robe 2010 de John Galliano Robe en mohair et organza.

Plusieurs coups de cœur dans cette salle, mais il est difficile de faire une sélection tant les modèles exposés rivalisent de beauté. S’il n’y en avait qu’une pour Falbala ce serait la robe May (1953), robe de grand soir en organza brodé de feuilles et de fleurs.

Robe Miss Dior (printemps été 1961), collection Slim Look. A sa droite robe May (printemps été 1953) ligne Tulipe.

S’il n’y en avait qu’une pour Fanfreluche ce serait… ??? Difficile de choisir, comme Falbala, je craque pour la robe May, mais j’ai également un petit faible pour la robe bleue (surprenant n’est-ce-pas ?) jupe gonflante et décolleté bateau qui est plus courte à l’avant et pour la robe longue fourreau (fond crème et brodée de grands bouquets de fleurs).

Petit panorama des robes présentées, nous y avons même trouvé une « robe coquelicot » pour notre Martine:

La salle Trianon

Petit voyage dans le temps cette fois. Cette salle est avant tout un hommage rendu à Dior, pour son goût immodéré des robes du XVIIIe siècle mais certains de ses successeurs se sont laissés tentés par ces robes historiques, comme Raf Simons et John Galliano ainsi qu’on peut le voir ci-dessous.

Toutes ces robes sont somptueuses et s’il n’y en avait qu’une à retenir pour Falbala, ce serait la Robe Palmyre pour sa volupté et la richesse de ses broderies de cristaux Swarovski, de fils métalliques , de pierreries, de perles et de paillettes.

Robe Palmyre, automne hiver 1952 ligne Profilée

S’il n’y en avait qu’une pour Fanfrecluche ce serait la robe rose juste en-dessous.

Les collections ethniques

La salle des collections ethniques nous fait voyager cette fois au bout du monde. C’est un spectacle enchanteur, flamboyant et dépaysant. L’art et la culture d’autres pays se retrouvent tout au long des collections, de l’Amérique latine à l’Asie, en passant par l’Afrique. La maison Dior a toujours eu une relation privilégiée avec le Mexique, dès la première collection avec la Robe Mexique (exposée dans la Nef). Les modèles exposés montrent l’influence des pays latins sur Yves St Laurent ainsi que John Galliano, de par sa mère espagnole; l’exploration de l’art africain  dans les collections de John Galliano et de Raf Simons. Le Japon est également à l’honneur et très présent dans les collections de Dior, de John Galliano, de Raf Simons et de Maria Grazia Chiuri.

S’il n’y en avait qu’une à retenir pour Falbala ce serait la Robe Kusudi pour son exotisme envoûtant et sa ligne très épurée. Il s’agit d’une robe longue bustier sirène, ligne en S, en crêpe de soie voilée de dentelle, avec un corset d’inspiration massaï.

John Galliano. Peter Lindbergh, robes Kusudi et Kitu, collection haute couture printemps-été 1997

S’il n’y en avait qu’une à retenir pour Fanfreluche ce serait la flamboyante robe à volants de John Galliano.

Après ces différents hommages à l’esprit de Dior, c’est encore une nouvelle série de salles que nous allons vous montrer sur l’héritage de Dior cette fois (voir Chapitre 3), avec une série de pièces sélectionnées pour chacun des directeurs artistiques. L’esprit de Dior fusionne et / ou clashe avec la personnalité de chacun d’entre eux…

Les Serial Piqueuses

 

Dior, le monstre sacré de la Couture et de la Haute couture – 1

Dior, le monstre sacré de la Couture et de la Haute couture – 1

  1. Exposition Dior – Chapitre 1

A l’heure où nous vous écrivons, l’exposition intitulée « Christian Dior, couturier du rêve­ » a fermé ses portes. Mais pour nous, le rêve continue. Cette rétrospective impressionnante des 70 ans d’existence de la maison Dior nous a plongées dans un profond ravissement. La beauté des étoffes, l’harmonie des lignes, le talent et le grain de folie des créateurs, autant de découvertes pour les novices que nous sommes.

Avec Falbala, nous avons longtemps réfléchi à la manière de vous présenter cette exposition, en essayant de vous communiquer ne serait-ce qu’une étincelle de l’émerveillement que nous avons ressenti. Difficile en sachant que les créneaux photo étaient limités aussi bien par la luminosité souvent faible que par la foule compacte.

Finalement, et parce qu’il fallait bien faire un choix, nous avons décidé de regrouper nos photos et de vous les présenter par thématiques et en fonction de nos coups de coeur. Nous commencerons donc cette série d’articles par le Colorama, l’Allure Dior et les secrets de l’Atelier.

Le Colorama

Nous avons été surprises, voire déroutées, par les vitrines du Colorama, un arc-en-ciel disparate d’objets et d’accessoires divers (chaussures, sac, bijoux etc…), de robes, de reproductions de modèles haute couture en miniature. Une véritable explosion de couleurs, mais en même temps un moyen très efficace de présenter la richesse infinie des activités de la griffe Dior. Selon Christian Dior, le style se conjugue grâce au vêtement et aux accessoires. Et l’assortiment des couleurs est capital, c’est lui qui crée l’accord parfait de la tenue.

En revanche, jamais nous n’avions entendu parler de cet exercice de précision, qui consiste à reproduire à l’identique, jusqu’au plus petit détail et à l’échelle, les modèles haute couture afin de présenter les collections sous forme de défilés immobiles (pour en savoir plus, regardez ici).

Voici les vitrines en blanc, beige, gris et si Fanfreluche devait n’en choisir qu’une, ce serait la splendide robe Grand Mogol... Et qu’en est-il de Falbala ? Falbala a eu deux gros coups de coeur: indéniablement pour cette robe Gand Mogol qui est un ravissement total (pour une fois nos avis concordent!!) mais également pour la robe Lu Lee San de John Galliano pour son côté futuriste et très structuré. Elle apparaît en grandeur nature et en miniature sur la photo ci-dessous et on peut également admirer la toile qui en a été faite dans la partie Ateliers de Dior.

Robe Grand Mogol Robe à danser brodée de perles et cristaux Swarovski 1953

… auxquels succèdent le jaune, le vert, avec la génialissime Robe Miss Dior

Robe Miss Dior printemps-été 1949, ligne Trompe l’oeil, robe du soir courte brodée de fleurs par Barbier
Dior Héritage

le noir, le bleu, le violet et une touche de rose …

pour finir avec l’orange et le célèbre rouge Dior !

Le rouge Dior, un rouge carmin très intense, est la couleur emblématique de la marque. Le rouge Satan, incarné par la robe Diablesse (voir ci-dessous), a fait son entrée dès 1947 et n’a cessé depuis de représenter la quintessence du chic.

Robe diablesse 1947 ligne Corolle

Allure Dior

Après ce déambulatoire polychrome et foisonnant, passons à la salle Allure Dior, qui offre un contraste fort au Colorama, noire du sol au plafond et éclairée de tubes de lumière blanche.

L’Allure Dior s’ouvre sur une perspective très épurée où des jeux de miroirs mettent en valeur des modèles monochromes, robes, tailleurs et manteaux qui, pour Fanfreluche, représentent l’esprit même de Dior, en tout cas tel qu’elle se l’imaginait en arrivant, pétrie d’images vintage des années 50.

Nous avons admiré les lignes sobres de ces vêtements conçus pour être portés au quotidien et empreints d’un chic incomparable.

Et, regardez, les Serial Piqueuses étaient bien là (pour revenir sur terre, un petit selfie moche dans cette salle couverte de miroirs). (P.S. de Falbala, non mais vraiment cette mocheté au milieu de ces merveilles??? tu pousses Fanfreluche!!!)

Secrets d’atelier – la Salle blanche

L’exposition continue d’alterner l’ombre et la lumière. Je vous invite donc, comme nous, à passer de cette ambiance sombre à la lumière éblouissante et aseptisée de la Salle blanche.

Eblouie par tout ce blanc, il a fallu à Fanfreluche un temps d’adaptation pour comprendre que les niches étagées jusqu’au plafond et reflétées par les miroirs présentent les toiles des collections Dior. Le visuel de cette salle a quelque chose de vertigineux et de virginal.

Les toiles sont réalisées dans les ateliers sur la base des dessins que leur fournissent les créateurs. Les ateliers réalisent alors des prototypes, ou toiles, que l’on peut décrire comme des « maquettes » des modèles qui défileront.

Fanfreluche est conquise ! Dire que la Prof est désespérée parce que les Serial Piqueuses se lancent toujours sans faire de toile. Dans la salle blanche les toiles sont si belles qu’on les porterait bien volontiers telles quelles.

Et quelques autres exemples splendides de la technique des toiles, pour le plaisir des yeux.

Deux petites mains de l’atelier étaient sur place et montraient leur travail aux visiteuses et visiteurs. Leur démonstration ajoute une note humaine et sympathique à l’exposition.

Ici se termine le premier chapitre de notre compte-rendu. A suivre les collections thématiques, les réalisations des directeurs artistiques de la maison Dior et la Nef. Restez avec nous, on va encore vous en mettre plein les yeux…

Les Serial Piqueuses

Musée Yves St Laurent, en toute intimité

Musée Yves St Laurent, en toute intimité

Après l’explosion visuelle de l’exposition Dior au musée des Arts décoratifs, le musée Yves Saint Laurent nous a paru assez décevant, petit et avec assez peu de  pièces présentées, certes de toute beauté. Mais les deux expositions n’ont pas du tout le même objectif et esprit. L’exposition Dior montre le gigantisme de cette « machine de guerre », qui se poursuit de directeurs en directeurs. Le musée Yves Saint Laurent vise essentiellement à montrer le lieu de travail d’un créateur unique et nous faire rentrer dans son intimité et sa vie. Et pour cause, le musée est situé au siège même de la maison de haute couture, ouverte en 1974 par Yves St Laurent et son compagnon, Pierre Bergé. Le musée a été inauguré en octobre 2017, en même temps que le musée à Marrakech, autre lieu de résidence de l’artiste.

La visite commence par une video sur la vie et le parcours professionnel d’Yves Saint Laurent ainsi que sur ses pièces maîtresses. Plusieurs thèmes se dégagent de ses créations: la transposition de pièces masculines aux femmes avec le caban, le smoking, la veste saharienne; l’influence de l’art et de la peinture; les collections asiatiques et africaines.. Le musée regorge d’une collection impressionnante de vêtements, d’accessoires, d’œuvres d’art et de croquis d’Yves Saint Laurent mais tout n’est pas exposé. Pour le moment c’est un « Parcours inaugural » qui y est présenté, d’autres expositions suivront. N’hésitez pas à fureter sur le site du musée Yves Saint Laurent où vous trouverez énormément de photos sur la vie du créateur ainsi que ses croquis, et des pièces réalisées pour le cinéma ou d’autres spectacles.

Petite visite en images des différentes pièces présentées dans le musée. Y sont exposées tout d’abord des pièces de la première collection lancée sous son nom en 1962, après son départ de la maison Dior. On passe de modèles monochromes, avec quelques touches de couleur:

Quelques détails de près sur des robes (et leurs finitions) qui ont tapé dans l’œil de Fanfreluche (ah ah un nouveau projet haute couture?!):

PS de Fanfreluche : cet ensemble noir et or m’a vraiment plu. J’adorerais m’en inspirer pour un futur projet – Mme la Prof, si vous nous lisez, tenez-vous prête !

Puis la couleur apparaît, avec l’influence de l’art et des peintres sur Yves St Laurent. La robe Mondrian (collection hiver 1965, dite collection Mondrian) est l’une des pièces les plus célèbres de la collection Yves Saint Laurent. Il s’agit d’un magnifique exercice de color-block, la robe est en jersey de laine et les différentes pièces de couleur sont assemblées les unes aux autres. Elle s’inspire des tableaux du peintre Pietr Mondrian.  L’interview de Pierre Bergé sur l’histoire de cette robe est très intéressante, pour ceux qui comme Falbala sont fascinés par cette robe.. Oui celle là je pense que Falbala aimerait bien s’en inspirer…. La Prof va grimper aux rideaux…

Robe Mondrian

La robe Picasso (automne-hiver 1979) qui a également beaucoup impressionné Fanfreluche.

Robe hommage à Pablo Picasso, collection haute couture automne-hiver 1979

La robe de mariée Braque (automne-hiver 1988), inspirée du tableau les Oiseaux. Pour la petite histoire elle a été portée par Carla Bruni au stade de France à l’occasion des 40 ans de la création de la maison de couture d’Yves Saint Laurent (photo à l’appui).

Robe de mariée

Enfin la couleur jaillit de toutes part avec des pièces des collections plus exotiques, africaines, Asie Russie.. A noter qu’en septembre 2018, une première exposition temporaire sera consacrée à « l’Asie rêvée d’Yves Saint Laurent » au musée YSL de Paris.

Gros plan sur cette magnifique cape, brodée de fleurs.

Cape bougainvilliers

Falbala a également craqué pour ces splendides vestes brodées

Il semble qu’on se soit fait flouer dans la visite puisque nous n’avons pas eu accès au bureau d’Yves Saint Laurent, visible pourtant sur bon nombre de reportages sur le musée. L’accès à l’étage était barré…. mmmmm…. A revoir peut-être lors d’une prochaine virée à Paris.

D’autres pièces d’Yves Saint Laurent ont été également présentées dans l’exposition Dior, durant la courte période où il a travaillé pour la maison Dior (ce sera par ici).

Voilà un peu de lumière et de couleur en ce samedi alsacien plombé, sous la grisaille et le brouillard… Et qui sait, un peu d’inspiration dans les prochains projets couture….

Fanfreluche et Falbala

 

Nos aventures parisiennes, sur les traces de grands couturiers

Nos aventures parisiennes, sur les traces de grands couturiers

En fin d’année tout le monde fait des bilans en vue de prendre de bonnes résolutions. L’un des objectifs de Falbala était de suivre les expositions ayant trait aux grands couturiers ou à l’industrie textile.. L’exposition Dior était vraiment tentante. Cela avait failli se faire en août et puis en novembre Fanfreluche a poussé pour que nous prenions une décision. Et là en deux temps trois mouvements, tout a été organisé pour une virée de deux jours à Paris: billets de train, réservation d’hôtels et billets pour l’expo!!! Tout cela bien sûr à combiner avec une visite dans les magasins de tissus et merceries de Montmartre!

Cet article est un petit compte rendu de nos aventures à la capitale sur les traces de grands couturiers, des magasins dévalisés, mais il est également destiné à vous mettre l’eau à la bouche!!! Des articles sur les expositions visitées suivront très prochainement, le temps que les deux serial piqueuses rassemblent et comparent leurs tonnes de photos et organisent leurs pensées et impressions de ces journées féeriques…

Au programme de la première journée: l’exposition Christian Dior au musée des Arts décoratifs, pour laquelle nous avions des billets valables à partir de 11h du matin. Nous sommes arrivées bien en avance en nous disant que nous aurions le temps de flâner, voire de prendre un café dans ce quartier huppé de Paris… Et oui les petites provinciales n’avaient pas la moindre idée de l’affluence dans les musées parisiens. Le trottoir longeant le musée des Arts décoratifs était déjà noir de monde à 10h30… Malgré les billets coupe-file, il a fallu patienter dans le froid pendant plus d’une demi-heure…

Tout le monde était un peu désorienté à l’ouverture des portes, d’autant que les premières salles nous ont plongé dans une quasi obscurité, ce qui a bien fait ronchonner Falbala qui pensait au risque de cata pour les photos… Après quelques minutes, c’est une véritable euphorie qui nous a gagnée… des salles se succédant sans fin à d’autres salles, remplies de mannequins arborant des tenues splendides, toutes plus belles les unes que les autres, jusqu’à l’apogée de la nef… allez on vous fait déjà entrevoir quelques tenues et pour le (grand) reste ce sera par là…

La visite de la boutique du musée s’impose également, elle regorge notamment de bouquins absolument fabuleux sur tout un tas de thèmes. Fanfreluche a fait ses gros yeux quand Falbala a commencé à se remplir les bras de bouquins à cause du poids…  (la prochaine fois on emportera nos chariotes pour les remplir de bouquins!!)

A la sortie du musée, les yeux encore émerveillés, nos compères se sont restaurées de manière « expresse » à l’auberge des trois bonheurs , tout y est expresse aussi bien le menu que le service, on attrape presque les plats au vol! Puis elles ont décidé de poursuivre la trace des grands couturiers en allant voir le musée Yves Saint Laurent. Une « petite » promenade à pied jusqu’au musée, en traversant le parc des Tuileries et en longeant la Seine jusqu’au pont de l’Alma.

Le musée Yves Saint Laurent est bien plus petit et possède une collection modeste de pièces par rapport à l’expo Dior (pour un aperçu du musée, ce sera par ici). On aurait dû commencer par là. Mais au moins pas d’attente sur le trottoir et moins d’affluence. La visite ayant été beaucoup plus courte, les serial piqueuses ont décidé d’aborder la phase shopping en allant dans un quartier éloigné du programme du lendemain, cette fois en métro.

Lors de précédentes visites à Paris, Falbala avait dégoté deux merceries sympas, boulevard Réaumur: Fil 2000 et MySuperMercerie Ozel. Fil 2000 est une toute petite boutique étroite et toute en longueur, spécialisée dans le matériel de couture avec tout un tas d’articles de mercerie à des prix défiant toute concurrence. Dans la mercerie MSM Ozel, on trouve un déluge de rubans, passepoil, élastiques, perles, franges. Nous y avons fait provision de fils, pressions et rubans en tout genre. Falbala y a même trouvé un  passepoil double camouflage.

Pour le retour à l’hôtel, Fanfreluche ayant consulté son plan de Paris a décrété qu’on pourrait le faire à pied, c’était tout droit… Mais ils sont drôlement longs les boulevards parisiens!! Arrivées à destination, les deux serial piqueuses fourbues ont décrété qu’elles avaient bien mérité un bon apéro. Après deux pina colada et un dîner disons.. frugal (pour ne pas être désagréable), nos deux compères sont allées s’affaler sur leur lit d’hôtel. Bilan de la journée: 11 km à pattes, tout plein de galons, rubans, fils..  et encore plein d’étoiles dans les yeux…

Programme de la 2e journée: la chasse aux tissus et merceries de Montmartre, le quartier bien connu de Paris, des boutiques les plus kitsch aux valeurs sûres.

Nouveauté dans le secteur, Paris tissus qui était le premier magasin ouvert sur notre chemin. Ensuite direction les valeurs sûres, les trois différents magasins de l’enseigne Sacré coupons, Tissus Reine, marché St Pierre Dreyfus, sans parler de la flopée de merceries dans la rue d’Orsel où nos serial ont mis la main sur des trésors..

ça farfouille dans les sacrés coupons:

Restauration moins brusque au palais du grand Moghol, très bon restaurant indien et reprise de nos pérégrinations dans le quartier. Une de nos boutiques préférées Dambouton, rue d’Orsel, le paradis des boutons comme son nom l’indique. La propriétaire, de bon conseil, nous a également permis de prendre quelques photos de la boutique:

et la mercerie la Dentellière, toujours dans la même rue, remplie du sol au plafond d’articles en tout genre et de toutes les couleurs.

Bilan de cette deuxième folle journée: seulement 8 km à pattes; Fanfreluche a craqué pour cette magnifique fausse fourrure rose pour faire un col sur un gilet (qui reste à tricoter!), du tissu écossais avec les accessoires pour faire une jupette et un haut, des jersey éléphant et vert pour Augustine, un magnifique tissu fleuri pour une robe en vue du mariage du Bébé etc..

Falbala a craqué pour un beau lainage et une popeline, et un jersey camouflage très original qui manquait à la collection, de la doublure maille pour les futures robes en jersey sans oublier le tissu de Noël déjà confectionné en nappe.

Très bon Noël

Fanfreluche et Falbala