Dior, l’apothéose de la Nef – 4

Dior, l’apothéose de la Nef – 4

Exposition Dior – Chapitre 4

Après tant de beauté, rien ne nous laissait croire que l’enchantement final restait à venir. Ce fut l’apothéose de la Nef. Véritable cœur du Musée des Arts Décoratifs, son décor en pierre sculptée, son splendide sol en mosaïque et la beauté de ses volumes ont été choisis par les commissaires de l’exposition comme écrin pour les robes du soir les plus spectaculaires de l’histoire de la Maison Dior. Elles illustrent la passion du couturier pour les bals et les fêtes fastueuses.

En entrant dans ce vaste espace par une petite porte, nous avons eu le souffle coupé, subjuguées à la fois par la richesse du décor et par la profusion de robes qui s’y trouvent. Pour ceux et celles qui le souhaitent, un lien vers le site officiel Dior, pour voir la vidéo de la mise en place de l’exposition dans la Nef.

Les robes splendides se succèdent jusqu’à la voûte de la Nef, où trône la robe dorée de la collection égyptienne (2004) de Galliano et où flotte, sur la droite, la robe emblématique de Charlize Theron, égérie de la marque pour le parfum « J’adore ».

Pour cet ambitieux projet, l’essentiel des œuvres présentées sont issues du fonds Dior Héritage, pour la plupart jamais vues à Paris, auxquelles s’ajoutent les prêts exceptionnels provenant des collections du musée des Arts décoratifs, de l’union française des Arts du costume, du Palais Galliera, du Costume Institute au Metropolitan Museum of Art de New York et de nombreux autres musées et fondations.

« Vénus, Junon, Coup de théâtre, Soirée brillante… Leurs noms sonnent comme des éclats et leurs styles flamboyants assurent aux femmes des entrées de bal spectaculaires. Pleines de grâce, d’audace et d’élégance, ces robes de bal participent à la renaissance de la vie mondaine de l’après-guerre et révèlent toute la créativité de Christian Dior ».

C’est ainsi que le site officiel de l’exposition présente la collection. Nous n’allions pas essayer de paraphraser cette éloquente introduction, mais plutôt vous en montrer quelques détails en photo.

D’autres robes encore ou d’autres angles de vue…

Seriez-vous capables de retenir UN seul coup de cœur parmi ces splendides robes ?

Fanfreluche adore la robe Solstice d’été, mais aussi la robe Soirée à Rio (ci-dessous).

Et Falbala qu’est ce qu’elle en dit ? mmmm… très difficile de faire des choix parmi toutes ces splendeurs.. J’ai adoré la robe Junon pour son extravagance et son opulence et dans le même genre la robe Mozart. J’ai aussi un gros faible pour la robe soirée de Bagdad et j’adore cet ensemble de Raf Simons  (ci-dessous).

Nous vous invitons à poursuivre la visite de la nef par le plateau dédié aux actrices de cinéma. Les robes qui y sont exposées ont séduit des stars du rêve hollywoodien, des actrices contemporaines et la jeune génération, dont les nouvelles égéries beauté de la marque. Ces robes splendides retracent à elles seules le parcours chronologique des créations Dior qui ont défilé sur les tapis rouges du monde entier.

La Nef nous a ravies à plus d’un titre et notre visite s’est conclue avec des effets de lumière et des projections spectaculaires sur les parois et la voûte. En guise de tableau final, la scénographe nous a étonnées par une pluie d’or tombant sur les visiteurs, en rappel de la célèbre publicité pour le parfun « J’adore ».

Une vision féérique !

Nous avons quitté cette exposition les yeux remplis d’étoiles… Nous espérons avoir réussi à vous entraîner dans notre voyage fantastique.

Les Serial Piqueuses

L’héritage Dior – 3

L’héritage Dior – 3

Christian Dior meurt en octobre 1957. Six directeurs artistiques vont lui succéder qui vont s’inspirer du style Dior, l’enrichir, le déconstruire ou le réorienter. Ils vont tous marquer leur passage de leur personnalité propre, donnant à la maison Dior une dynamique et une richesse mais chacun puisera dans les thèmes chers à Dior, voire réinterprètera certains modèles phares de Dior, comme la robe Junon exposée dans la Nef (Maria Grazia Chiuri), la robe Esther exposée également dans la Nef (Raf Simons) ou encore la veste Bar (Raf Simons, Galliano).  L’exposition leur rend un très bel hommage en consacrant une salle à chacun d’entre eux. Petit aperçu ci-dessous des pièces présentées pour ces artistes.

Yves Saint Laurent (1957-1960): un coup de jeune et un vent de rébellion

Dès sa première collection, la ligne Trapèze, Yves Saint Laurent va déconstruire le New Look de Dior en libérant les femmes par des formes amples et non corsetées. La robe « Bonne conduite » ci-dessous est l’une des pièces phares de cette collection qui a eu un grand succès. Ses collections tournées vers la jeunesse, son style trop anti-conformiste et sa volonté de démocratiser la haute couture susciteront des polémiques et entraineront son départ rapide de la maison Dior et la création de sa propre maison de couture.

Robe Bonne conduite, printemps été 1958, ligne Trapèze 1e collection d’Yves St Laurent pour Dior

Gros coups de cœur de Falbala en particulier pour la robe Armide (1960) et la robe Eléphant blanc (1958).

 

Marc Bohan (1960-1989): le raffinement discret

Avec Marc Bohan, c’est un retour au look BCBG, très raffiné et sans excès ou provocation. Il va diriger la maison Dior pendant vingt-neuf ans. Il sera en particulier le couturier de la haute société et des stars. En 1968, il va dessiner une collection de vêtements pour Elisabeth Taylor dans le film Cérémonie secrète de Marc Losey.  Elle recevra un oscar vêtue de la robe Soirée à Rio (exposée dans la Nef – 4). Il va également dessiner bon nombre de robes pour Caroline de Monaco dont cette robe rose ci-dessous.

Fanfreluche craque pour plusieurs des modèles de Marc Bohan – notamment la robe trapèze noire et blanche et la robe noire en crêpe de laine, richement brodée de paillettes et pétales (voir plus bas). Mais pas seulement. Il y a aussi la robe de cocktail rose et noire – on pourrait presque envisager de la plagier un peu…

Gianfranco Ferré (1989-1996): « le Dior baroque »

Gianfranco Ferré était un architecte italien qui s’est lancé dans le monde de la mode dans années 1970. Ses collections sont influencées par son goût prononcé pour l’opéra et le baroque. La robe Lady a été présentée à sa collection inaugurale. C’est une robe longue, imprimée de roses avec une jupe en organza bordée de dentelles, la ceinture est incrustée de cristaux swarovski. Peu de modèles de cet artiste ont pu être identifiés ou datés. La construction de ces robes ci-dessous, en particulier les dos, est particulièrement fascinante.

 

John Galliano (1996-2011): l’enfant terrible

La nomination du Britannique John Galliano, perçu comme un créateur punk, va susciter la polémique. Il va dynamiser le style Dior en réinventant le « New New Look ».  D’autres pièces splendides sont exposées dans la Nef dont la Robe de bal Lina, dans les collections exotiques, dans la salle Trianon et dans les jardins fleuris.  Sa dernière collection surnommée « Clochards » ainsi que des scandales d’ordre privé vont conduire à son licenciement de la maison Dior.

Beaucoup de gros coups de cœur de Falbala pour cet artiste notamment cette robe ci-dessous, sans oublier la fabuleuse robe Lu-Lee-San (exposée dans le Colorama).

Fanfreluche aime beaucoup la robe rouge et crème, juste au-dessus. On peut rêver…

Printemps-été 1999, robe longue sirène en crêpe, bretelles drapées, motifs de gants en crêpe
Dior Héritage

Raf Simons (2011-2016)

Le Belge Raf Simons est un ancien designer industriel devenu styliste en 1995. Un grand nombre des pièces exposées dans cette salle sont issues de sa première collection  (2012) assez spectaculaire (en video) avec le fameux tailleur Bar revisité, des robes « New look » très cintrées à la taille et mettant en valeur le galbe des hanches, le thème floral. Cette collection est vraiment superbe et une des pièces coup de cœur de Falbala est exposée dans la Nef. Il quitte la maison Dior pour se consacrer à sa propre marque.

 

Maria Grazia Chiuri (2016): enfin une femme!

Pour sa première collection, elle a revisité les robes de grand soir et le thème floral si cher à Dior. Certaines de ses créations sont exposées dans les Jardins fleuris et à noter dans la Nef, l’hommage qu’elle a rendu à Dior avec la nouvelle robe Junon.

Maria Grazia Chiuri a pris le parti de réveiller la princesse de conte de fée qui sommeille en nous, avec sa collection de robes vaporeuses et froufroutantes ! Fanfreluche les adore.

Il ne s’agit bien sûr que d’une sélection de pièces (que nous n’avons pas toujours pu identifier ou dater malheureusement) mais elles montrent la continuité de la maison Dior dans les différences de chacun des directeurs artistiques.  En guise de conclusion à l’exposition Dior, les robes les plus somptueuses de la maison Dior, de toutes les époques, ont été mises en scène dans la Nef du musée (4).

Les serial piqueuses

 

L’esprit de Dior – les collections thématiques – 2

L’esprit de Dior – les collections thématiques – 2

Exposition Dior – Chapitre 2

Dans cette deuxième étape de notre immersion dans l’exposition Dior, nous avons choisi de regrouper les salles thématiques parce qu’elles mettent l’accent sur des thèmes récurrents de la marque et montrent ainsi une certaine continuité, ou un fil rouge, dans les collections préparées au fil des années. Ces salles ont été somptueusement mises en scène et décorées suivant le thème développé.

Les jardins fleuris

Dior adorait les fleurs et leurs parfums. Un des éléments essentiels de son style est le jardin fleuri de son enfance à Granville, la femme-fleur, avec des imprimés et des broderies de fleurs à faire pâmer les plus beaux jardins. La rose et le muguet se retrouvent dans bon nombre de compositions ainsi qu’illustré ci-dessous. Sans oublier le nom de ses collections qui sont des clins d’œil à ces jardins fleuris, que ce soit la silhouette « Corolle » de la première collection de Dior, la Ligne Tulipe.

La salle consacrée aux jardins fleuris est un véritable enchantement pour les yeux. La video de tout le travail de préparation de cette salle (ainsi que d’autres salles, visibles sur le site de Dior) est saisissante. Dans cette salle sont exposées des robes des premières collections mais aussi des réinterprétations de la femme-fleur par les différents directeurs. Maria Grazia Chiuri rendra un bel hommage à Dior avec sa Robe Jardin Fleuri (voir le Chapitre 3 consacré aux différents directeurs). D’autres robes fleuries figurent dans le Colorama (robe Miss Dior, voir Chapitre 1).

A gauche Robe Opéra bouffe, automne-hiver 1956, ligne Aimant: robe du soir courte en faille de soie d’Abraham.  A droite Robe 2010 de John Galliano Robe en mohair et organza.

Plusieurs coups de cœur dans cette salle, mais il est difficile de faire une sélection tant les modèles exposés rivalisent de beauté. S’il n’y en avait qu’une pour Falbala ce serait la robe May (1953), robe de grand soir en organza brodé de feuilles et de fleurs.

Robe Miss Dior (printemps été 1961), collection Slim Look. A sa droite robe May (printemps été 1953) ligne Tulipe.

S’il n’y en avait qu’une pour Fanfreluche ce serait… ??? Difficile de choisir, comme Falbala, je craque pour la robe May, mais j’ai également un petit faible pour la robe bleue (surprenant n’est-ce-pas ?) jupe gonflante et décolleté bateau qui est plus courte à l’avant et pour la robe longue fourreau (fond crème et brodée de grands bouquets de fleurs).

Petit panorama des robes présentées, nous y avons même trouvé une « robe coquelicot » pour notre Martine:

La salle Trianon

Petit voyage dans le temps cette fois. Cette salle est avant tout un hommage rendu à Dior, pour son goût immodéré des robes du XVIIIe siècle mais certains de ses successeurs se sont laissés tentés par ces robes historiques, comme Raf Simons et John Galliano ainsi qu’on peut le voir ci-dessous.

Toutes ces robes sont somptueuses et s’il n’y en avait qu’une à retenir pour Falbala, ce serait la Robe Palmyre pour sa volupté et la richesse de ses broderies de cristaux Swarovski, de fils métalliques , de pierreries, de perles et de paillettes.

Robe Palmyre, automne hiver 1952 ligne Profilée

S’il n’y en avait qu’une pour Fanfrecluche ce serait la robe rose juste en-dessous.

Les collections ethniques

La salle des collections ethniques nous fait voyager cette fois au bout du monde. C’est un spectacle enchanteur, flamboyant et dépaysant. L’art et la culture d’autres pays se retrouvent tout au long des collections, de l’Amérique latine à l’Asie, en passant par l’Afrique. La maison Dior a toujours eu une relation privilégiée avec le Mexique, dès la première collection avec la Robe Mexique (exposée dans la Nef). Les modèles exposés montrent l’influence des pays latins sur Yves St Laurent ainsi que John Galliano, de par sa mère espagnole; l’exploration de l’art africain  dans les collections de John Galliano et de Raf Simons. Le Japon est également à l’honneur et très présent dans les collections de Dior, de John Galliano, de Raf Simons et de Maria Grazia Chiuri.

S’il n’y en avait qu’une à retenir pour Falbala ce serait la Robe Kusudi pour son exotisme envoûtant et sa ligne très épurée. Il s’agit d’une robe longue bustier sirène, ligne en S, en crêpe de soie voilée de dentelle, avec un corset d’inspiration massaï.

John Galliano. Peter Lindbergh, robes Kusudi et Kitu, collection haute couture printemps-été 1997

S’il n’y en avait qu’une à retenir pour Fanfreluche ce serait la flamboyante robe à volants de John Galliano.

Après ces différents hommages à l’esprit de Dior, c’est encore une nouvelle série de salles que nous allons vous montrer sur l’héritage de Dior cette fois (voir Chapitre 3), avec une série de pièces sélectionnées pour chacun des directeurs artistiques. L’esprit de Dior fusionne et / ou clashe avec la personnalité de chacun d’entre eux…

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Dior, le monstre sacré de la Couture et de la Haute couture – 1

Dior, le monstre sacré de la Couture et de la Haute couture – 1

  1. Exposition Dior – Chapitre 1

A l’heure où nous vous écrivons, l’exposition intitulée « Christian Dior, couturier du rêve­ » a fermé ses portes. Mais pour nous, le rêve continue. Cette rétrospective impressionnante des 70 ans d’existence de la maison Dior nous a plongées dans un profond ravissement. La beauté des étoffes, l’harmonie des lignes, le talent et le grain de folie des créateurs, autant de découvertes pour les novices que nous sommes.

Avec Falbala, nous avons longtemps réfléchi à la manière de vous présenter cette exposition, en essayant de vous communiquer ne serait-ce qu’une étincelle de l’émerveillement que nous avons ressenti. Difficile en sachant que les créneaux photo étaient limités aussi bien par la luminosité souvent faible que par la foule compacte.

Finalement, et parce qu’il fallait bien faire un choix, nous avons décidé de regrouper nos photos et de vous les présenter par thématiques et en fonction de nos coups de coeur. Nous commencerons donc cette série d’articles par le Colorama, l’Allure Dior et les secrets de l’Atelier.

Le Colorama

Nous avons été surprises, voire déroutées, par les vitrines du Colorama, un arc-en-ciel disparate d’objets et d’accessoires divers (chaussures, sac, bijoux etc…), de robes, de reproductions de modèles haute couture en miniature. Une véritable explosion de couleurs, mais en même temps un moyen très efficace de présenter la richesse infinie des activités de la griffe Dior. Selon Christian Dior, le style se conjugue grâce au vêtement et aux accessoires. Et l’assortiment des couleurs est capital, c’est lui qui crée l’accord parfait de la tenue.

En revanche, jamais nous n’avions entendu parler de cet exercice de précision, qui consiste à reproduire à l’identique, jusqu’au plus petit détail et à l’échelle, les modèles haute couture afin de présenter les collections sous forme de défilés immobiles (pour en savoir plus, regardez ici).

Voici les vitrines en blanc, beige, gris et si Fanfreluche devait n’en choisir qu’une, ce serait la splendide robe Grand Mogol... Et qu’en est-il de Falbala ? Falbala a eu deux gros coups de coeur: indéniablement pour cette robe Gand Mogol qui est un ravissement total (pour une fois nos avis concordent!!) mais également pour la robe Lu Lee San de John Galliano pour son côté futuriste et très structuré. Elle apparaît en grandeur nature et en miniature sur la photo ci-dessous et on peut également admirer la toile qui en a été faite dans la partie Ateliers de Dior.

Robe Grand Mogol Robe à danser brodée de perles et cristaux Swarovski 1953

… auxquels succèdent le jaune, le vert, avec la génialissime Robe Miss Dior

Robe Miss Dior printemps-été 1949, ligne Trompe l’oeil, robe du soir courte brodée de fleurs par Barbier
Dior Héritage

le noir, le bleu, le violet et une touche de rose …

pour finir avec l’orange et le célèbre rouge Dior !

Le rouge Dior, un rouge carmin très intense, est la couleur emblématique de la marque. Le rouge Satan, incarné par la robe Diablesse (voir ci-dessous), a fait son entrée dès 1947 et n’a cessé depuis de représenter la quintessence du chic.

Robe diablesse 1947 ligne Corolle

Allure Dior

Après ce déambulatoire polychrome et foisonnant, passons à la salle Allure Dior, qui offre un contraste fort au Colorama, noire du sol au plafond et éclairée de tubes de lumière blanche.

L’Allure Dior s’ouvre sur une perspective très épurée où des jeux de miroirs mettent en valeur des modèles monochromes, robes, tailleurs et manteaux qui, pour Fanfreluche, représentent l’esprit même de Dior, en tout cas tel qu’elle se l’imaginait en arrivant, pétrie d’images vintage des années 50.

Nous avons admiré les lignes sobres de ces vêtements conçus pour être portés au quotidien et empreints d’un chic incomparable.

Et, regardez, les Serial Piqueuses étaient bien là (pour revenir sur terre, un petit selfie moche dans cette salle couverte de miroirs). (P.S. de Falbala, non mais vraiment cette mocheté au milieu de ces merveilles??? tu pousses Fanfreluche!!!)

Secrets d’atelier – la Salle blanche

L’exposition continue d’alterner l’ombre et la lumière. Je vous invite donc, comme nous, à passer de cette ambiance sombre à la lumière éblouissante et aseptisée de la Salle blanche.

Eblouie par tout ce blanc, il a fallu à Fanfreluche un temps d’adaptation pour comprendre que les niches étagées jusqu’au plafond et reflétées par les miroirs présentent les toiles des collections Dior. Le visuel de cette salle a quelque chose de vertigineux et de virginal.

Les toiles sont réalisées dans les ateliers sur la base des dessins que leur fournissent les créateurs. Les ateliers réalisent alors des prototypes, ou toiles, que l’on peut décrire comme des « maquettes » des modèles qui défileront.

Fanfreluche est conquise ! Dire que la Prof est désespérée parce que les Serial Piqueuses se lancent toujours sans faire de toile. Dans la salle blanche les toiles sont si belles qu’on les porterait bien volontiers telles quelles.

Et quelques autres exemples splendides de la technique des toiles, pour le plaisir des yeux.

Deux petites mains de l’atelier étaient sur place et montraient leur travail aux visiteuses et visiteurs. Leur démonstration ajoute une note humaine et sympathique à l’exposition.

Ici se termine le premier chapitre de notre compte-rendu. A suivre les collections thématiques, les réalisations des directeurs artistiques de la maison Dior et la Nef. Restez avec nous, on va encore vous en mettre plein les yeux…

Les Serial Piqueuses