Pastèques avec pépins (Inari)

Pastèques avec pépins (Inari)

Après de longues semaines de silence pour cause de refonte de notre site, nous voilà enfin de retour avec les dernières cousettes de l’été. Merci à Aurélie, notre nouvelle webmaster, pour tout le travail qu’elle a fait sur notre site, pour qu’on se sente mieux « à la maison »!

Aujourd’hui je vais vous parler du patron Inari. J’avais eu un coup de cœur à la sortie de ce patron de la marque finlandaise, Named clothing, oui je sais ça remonte à il y a pas mal d’années!! J’avais vu de belles réalisations de robes et je m’étais empressé d’acheter le patron pochette.

Un patron basique de robe T.shirt

Le patron comporte une version top crop et la version robe. Dans ma version, les marges de couture ne sont pas incluses. Par contre j’ai vu que depuis elles le sont (patron pochette et PDF). Ne faites pas la danse de la joie, le patron taille tellement grand que les marges de couture ne serviront à rien!! Ils ont même rajouté des manches longues pour la version top, qui sont adaptables sur la robe. J’ai vu que le patron fait 14 euros, je ne sais plus combien je l’avais payé à l’époque mais je trouve le tarif un peu prohibitif compte tenu de la simplicité du modèle et surtout des retouches qu’il nécessite…

# Inari Named

A l’époque, j’avais regardé un peu (trop) vite le tableau des mensurations et je suis partie sur mon 38 habituel. Une fois le tissu coupé, je suis restée pantoise. Comment dire, une robe montgolfière ? Parachute ? A l’inverse de Dp Studio (voir ici), ce modèle taille vraiment très laaaarge. Comme quoi il est impératif de mesurer les pièces avant de couper.. En plus le patron du devant de la robe est arrondi (en forme de boule) depuis l’emmanchure jusqu’au bas de la robe. Et comme le dos est plus large et revient sur le devant, c’est la robe bouboule par excellence !!! Sur le dessin technique ce n’est pas flagrant mais quand on voit les pièces du patron, y a pas photo !! C’est dommage parce que le modèle est sympa avec ces petits revers de manches, ces fentes latérales et une légère asymétrie entre le dos et le devant.

# Inari Named

Le tissu est resté épinglé un certain temps sur ma pauvre Falbala qui devait se dire mais c’est quoi ce truc !!! Au bout du compte je pense que j’ai tout balancé parce que je n’ai jamais retrouvé les morceaux de tissus. Mais Inari est resté dans un coin de ma tête !! Ben oui je n’aime pas rester sur un échec!!

Inari, les modifications

J’ai repris récemment le livret et là je me suis rendu compte qu’il y avait aussi les dimensions du vêtement fini. Pour retomber sur les mensurations du 38, il faut taper deux tailles en dessous !! Bon je n’ai pas osé décalquer le 34 quand même. Je me suis contentée du 36. J’ai également enlevé deux centimètres de hauteur au niveau des hanches vu que le modèles est prévu pour une stature de 1,72m. Et j’ai remonté d’autant les fentes latérales.

Pour faire un essai, j’ai ressorti un jersey pastèque « pré-pandémique » acheté chez les Hollandais. Au lavage, j’avais dû le mélanger avec un tissu qui déteint. Il y a quelques taches de bleu par ci par là. Pour un tel patron, je n’allais quand même pas sortir un superbe tissu hein ?!! J’ai coupé les pièces et juste épinglé pour la passer et j’ai regretté le 34 !!! J’ai enlevé un centimètre sur les parties latérales de la robe, à partir de l’emmanchure, ce qui revenait à faire un 34 !! Même avec cette modification, la robe restait trop bouboule à mon goût. Peut-être qu’avec un molleton ou un jersey plus épais, l’effet bouboule est atténué mais avec du jersey assez fin c’est mortel !!! ça reste une robe d’été quand même et le jersey me semble le plus approprié. Oui elle fait baver d’envie cette eau bien fraîche, non?!!

Ma première modification a été de creuser au perroquet sous l’emmanchure pour retomber sur l’arrondi des hanches. C’était nettement mieux au niveau poitrine mais la partie arrondie des hanches ressortait encore plus. J’ai épinglé sur Falbala et j’ai en fait recreusé à nouveau au perroquet jusqu’au bas de la robe. La partie dos revient faire naturellement l’arrondi des hanches. En raison des fentes, j’ai cousu les coutures latérales de la robe à la machine à coudre, de manière à pouvoir ouvrir les coutures sur les fentes. J’ai cousu l’ourlet et les fentes au point zigzag légèrement arrondi.

Les revers de manches sont très chouettes. Comme ils sont cousus à l’endroit, l’envers reste propre. Les finitions sont préconisées à la main, ce que j’ai fait, mais rien n’empêche de faire une surpiqûre à la machine.

En conclusion après moult modifications, c’est un modèle basique de robe Tshirt agréable à porter. Je suis contente d’avoir vaincu ce patron après tout ce temps!! I Modèle parfait pour nos grandes chaleurs du moment!! Ceci est une bonne opération déstockage, tant du patron que du tissu!!

Je vous souhaite un très bon dimanche dans la fraicheur!!

Nathalie

Robes asymétriques, un soupçon de DP Studio

Robes asymétriques, un soupçon de DP Studio

J’avais repéré ce patron de robe asymétrique en maille sur le site de DP Studio (003 a et b) mais je le trouvais un peu cher avec en plus les frais de port. Lors de la venue des Hollandais à Strasbourg en mai dernier, je suis tombée sur le stand habituel de patrons et livres sur la couture. Il y avait tout un lot de patrons de DP Studio dont cette fameuse robe.. Un appel du pied? Je n’ai pas résisté à la tentation. Bon certes le prix du patron est inchangé (15 euros) mais sans les frais de port… Depuis j’ai pu constater que le patron avait disparu de leur site. On peut quand même le trouver sur d’autres sites comme par exemple ici.

Alors je vous vois venir, une virée chez les Hollandais, craquages en série en perspective!!! Et ben non!!! Marie m’avait demandé ainsi qu’à Christine, une autre cops des cours de couture, de l’aider à tenir son stand de tissus du Fil amant. Certes nous avons eu le droit de fureter sur les stands mais l’objectif n’était pas de faire du shopping tissus à tout va!! Aussi bien Christine que moi avons été très sages…

Juste pour le fun, je vous montre le dessous des Hollandais, avec l’installation des stands à 7 heure du mat’.


Et là tout est fin prêt pour l’accueil des visiteurs.. Alors je vous rassure tout de suite, Marie n’est pas comme ça avec les clients, c’est juste que je l’avais pas mal mitraillée entre deux rouleaux installés sur son joli stand!!

# Marché des Hollandais mai 2022

Gros packaging, infos minimalistes

Mais revenons à nos moutons et à ce fameux patron. Question packaging, on pense au premier abord en avoir pour son argent: grosse boîte, planche patron gigantesque mais quand même feuillets d’instruction très minimalistes (2 pages – français et anglais – avec en majorité des dessins d’assemblage certes très clairs). Bon c’est de la maille, avec des découpes mais il n’y a pas beaucoup de difficulté de montage. Je trouve néanmoins regrettable l’absence d’indication sur les finitions et les points à employer, surtout pour la couture de l’ourlet asymétrique et rond. Sinon le patron est intéressant, avec pas mal de crans d’assemblage et des passages de pinces dans les découpes milieu dos et milieu devant.

# Robe maille DP Studio 003 Tissu Fil amant

La seule précision donnée est de faire des points de recouvrement ou d’utiliser une machine plate.. Bref le matériel pas vraiment toujours présent dans un atelier couture amateur!!!

Le modèle existe en deux versions: version top (avec le même principe de découpe) et version robe. Pas d’indication du taux d’élasticité ou des dimensions finies. Certes on est habitué à ce manque d’infos dans les revues couture, mais à 15 euros le patron, on aurait été en droit de s’attendre à un petit plus de ce type. Les seules données fournies sont le tableau des mensurations habituel (qu’on trouve partout et qui la plupart du temps est totalement déconnecté du modèle donné..). Au vu de mes mensurations, je suis partie sur la taille 38. Il est préconisé d’utiliser une fermeture à glissière si le tissu n’est pas assez élastique (et vu l’encolure très haute je pense).

# Robe maille DP Studio 003 Tissu Fil amant

Un patron pour anorexique au régime..

Le patron se décline du 36 au 48 avec des marges de couture incluses (0,7 cm pour les coutures d’assemblage et 2 cm pour les ourlets). J’en vois qui trépignent de joie!! Mais bon pour un patron non testé, les marges de couture sont plus une source de travail supplémentaire qu’autre chose!! Cela veut dire décalquer le patron, retirer les 0,7 (c’est c.. 0,7 sur une règle je vous le dis moi!!) Et mesurer avant de retoucher éventuellement. Parce que pour ce patron, il n’était même pas question de prendre différentes tailles pour certaines parties de la robe afin de les ajuster à la morphologie requise! Ah ben non, parce que même dans le 44 je ne rentrais pas ou tout juste!!!

J’ai commencé par mesurer les tours de poitrine, de taille et de hanches. On était clairement dans l’aisance plus de négative, pas vraiment mon truc!! Après quelques rapides calculs pour voir ce qu’il fallait rajouter, j’ai posé crayon, gomme et calculatrice et j’ai sorti le patron de robe longue Burda en maille (ici), ça au moins c’était plus rapide que de tout reprendre. Alors au moins une chose est bien sur ce patron, les pièces sont entières (rien au pli). Donc il a suffi d’épingler sur le milieu les pièces burdalaises pour en reprendre les contours à droite et à gauche. J’ai également épinglé les pièces du bas pour ajuster les dimensions.

Marie m’a aidé pour les pièces du bas. La partie volant a été élargie pour pouvoir s’assembler sur la partie corsage de la robe. La découpe au niveau taille / hanche a été remontée. Pour les manches, j’ai repris directement celles de la robe Burda. Vu qu’elles sont larges et prévues avec des fronces au niveau du coude, j’ai simplement rétréci les côtés et fait des manches courtes

Deux heures à bidouiller toute seule, deux heures en cours à peaufiner les détails et pratiquement autant à tout recopier au propre et à tout vérifier et remesurer, l’économie sur les frais d’envois, vous pouvez vous bidonner autant que moi!!! La seule chose gardée du patronage est la découpe en diagonale et la partie volantée.

Un montage relativement simple

Pour un premier essai, j’ai utilisé un large coupon de jersey fleuri en stock. Je n’ai pas mesuré ce que j’ai utilisé. Sur patron il est indiqué qu’il faut entre 2,15m et 1,65m selon la largeur de la laize. J’ai limité les découpes vu que je comptais utiliser le même tissu sur toute la robe. J’ai coupé aussi bien le dos et que devant en une seule pièce. J’ai posé toutes les pièces sur l’endroit du tissu pour voir comment tout allait se raccorder et ne pas me tromper sur le sens du volant.

J’ai quand même réfléchi au type de couture au vu des ourlets de la partie volantée et en pointe sur l’autre côté. J’ai cousu à la surjeteuse les épaules et le côté court (avec volant) et à la machine à coudre (point zigzag pour jersey) le côté long pour pouvoir écarter les marges de couture et tout bien positionner. Je vous montre en image comment j’ai bidouillé le raccord pointe à l’envers.

Je craignais qu’un ourlet de 2 cm soit trop grand mais en fait ça permet de mieux tout positionner et avec la maille, ça tourne et ça se pose bien. J’ai surjeté les bords et cousu l’ourlet d’une seule traite avec un point légèrement zigzag.

J’avais aussi repéré un joli jersey fruits rouges chez Marie que j’ai combiné avec du rouge uni. Là j’ai pris 1,20m de chaque tissu.

Il reste qu’un détail me chiffonne. C’est Marie qui l’a remarqué quand je suis allée me « pavaner » avec la première version dans sa boutique. Dans la partie dos, le volant décale en fait la couture de côté. Normalement le volant est cousu dans l’alignement du côté comme on peut le voir sur ce dessin.

# Robe maille DP Studio 003 Tissu Fil amant

Alors je ne sais pas si un bug d’origine, mais le volant part vers l’arrière dans le dos. C’est peut-être dû au fait que le volant a été élargi là où il vient se raccorder sur la robe, et que la pièce dos a été affinée vers le bas. Sur un imprimé ça se voit moins que sur un uni. J’ai inspecté les photos du mannequin DP Studio et cela n’est pas flagrant à détecter sur leur version en uni foncé mais je pense que cela vient de mes retouches. En fin de compte, c’est dans le dos et il n’y a que les autres qui pourraient le voir!!!

L’encolure reste très haute puisque le modèle est prévu avec un petit col. Sur ma première version, j’ai fait une parementure d’encolure. Pour la version fruits rouges je voulais faire un rappel du rouge avec la bande d’encolure. Dans la précipitation j’ai oublié de baisser l’encolure. Le résultat final ne me plait pas trop et je vais reprendre cette encolure (la bande a été décousue immédiatement après les photos!!)

Après tout ce boulot je suis quand même ravie de ces robes même si je trouve qu’elles moulent un chouia trop les hanches surtout la version fruits rouges. Les robes sont très confortables et la découpe du bas facilite la marche. Pour des prochaines versions s’il y en a (pourquoi pas une version hiver), je donnerai un peu plus d’aisance sur les hanches.

Je vous souhaite une très belle journée avec enfin le retour des beaux jours!!

Nathalie

I put a spell on you: Gilet ensorcelé

I put a spell on you: Gilet ensorcelé

En ce moment, je navigue dans la sorcellerie. Je me suis (re)fait tous les épisodes de Ma sorcière bien aimée (Bewitched) avec délectation!!! C’est une série bien ancrée dans son temps, femme au foyer qui doit s’occuper de son petit mari qui travaille, et des enfants, mais mais mais elle est dotée de super pouvoirs, comme nous (parfois) avec la couture!!! Alors bien sûr son mari lui a interdit de se servir de ses pouvoirs (ben voyons!) sauf en cas d’urgence et il faut dire quand ça l’arrange bien!!!! Ces derniers temps quand je me heurte à un problème insurmontable ou difficile à régler j’entends le générique espiègle de la série et je me dis si seulement je pouvais tout régler d’un coup de balai ou de nez magique!!!

Bien sûr il est aussi beaucoup question de sorts ou maléfices jetés au mari ou aux proches des protagonistes!! Et là sur ce projet couture, j’ai vraiment eu l’impression qu’un petit démon lui avait jeté un sort… Et j’ai aussi entendu résonner dans ma tête cette musique géniale et entêtante!!

Une envie de gilet

J’adore les gilets bien chauds pour l’hiver. Du temps ou j’achetais encore des fringues, j’avais acheté deux gilets longs parfaits pour des robes en hiver, avec un long col châle en mousseline. Ils ont été bien amortis, portés et lavés sans cesse. Et puis j’en ai flingué un avec un vilain trou de clope sur la mousseline à cause d’un coup de vent!!! Depuis j’ai toujours en tête d’en refaire un ou plusieurs dans le même genre.

J’ai farfouillé dans les revues Burda de Marie et je suis tombée sur ce modèle mi long, plutôt adapté à des tenues pantalons (janvier 2013, modèle 114). Le modèle est d’ailleurs disponible en PDF sur le site de Burda style pour celles qui n’ont même pas peur des sorts!! Il est disponible en deux versions, une courte (n° 113) et une longue (n° 114). Premier coup du sort, j’ai regardé trop rapidement le détail du patronage, mes yeux se sont focalisés sur le col en mousseline! Bingo que je me suis dit.. J’ai emprunté la revue et décalqué le patron.

Le sortilège des tissus

Marie n’avait pas de mousseline en stock mais nous sommes parties sur une combinaison de tissus qui pouvait bien fonctionner: un jersey vert uni et une jolie viscose très fluide avec des motifs de feuilles de palmier. Les planètes semblaient bien alignées mais mais mais.. Alors j’aurais dû m’en douter mais ce tissu vert j’en avais déjà bavé sur un autre projet (ici). Il avait un mauvais karma!!! D’habitude je suis assez superstitieuse pour ce genre de chose mais j’ai été envoûtée par la couleur et la texture de ce tissu..

Ce projet a été mis de côté du fait que j’étais lancée dans un projet de plus grande envergure. Puis comme mes super pouvoirs de couture étaient largement en berne ces derniers temps, je me suis dit: allez un gilet, projet simple et rapide!! Ce sera gratifiant et positif pour la suite.. mmmm… mmmm…

J’ai posé les pièces du patron sur les tissus et là catastrophe aucun des deux tissus n’était suffisant. Pour le tissu vert il manquait de quoi couper les manches, un peu ballot un gilet chaud sans manches!! Et la viscose était également trop courte.. Je suis repassée dans la boutique de Marie et il s’est avéré que la revue Burda s’était mélangé les pinceaux dans le métrage requis, entre les versions courte et longue. J’ai racheté de quoi couper mes manches et un autre morceau de viscose plus grand. Quand j’ai voulu couper les manches, le tissu était encore insuffisant. Il avait probablement rétréci au lavage (pdbdm: incantation qui ne sert à rien mais fait du bien sur le moment!). Il me manquait au moins 6 cm… J’ai replié l’extrémité du patron en me disant qu’il était toujours possible de contrecarrer ce petit sortilège avec des bracelets de manche..

# Gilet Burda Style janvier 2013, modèle 114

La viscose est très fuyante. Pour retrouver un semblant de droit fil, j’ai repassé et vaporisé du Fabulon, ce qui a permis de « stabiliser » le tissu.

Les diableries du patronage

Quand j’ai décalqué les pièces, j’ai bien vu que le patronage était assez inhabituel. Notamment la pièce de mousseline qui est censée constituer le col, est gigantesque comme on peut le voir sur le dessin technique. En fait la pièce de mousseline est de la même dimension que chaque pièce devant, à laquelle se rajoute une partie col.

J’ai lu et relu les explications mais je voyais pas vraiment comment le tout s’agençait correctement, surtout dans la perspective du raccord des deux tissus et de la finition col. Je pensais que cette grande pièce se plierait en deux pour le col mais non! Non seulement le devant et la partie mousseline ne sont pas solidarisées (si ce n’est à la couture de côté et manche) mais aucune explication n’est donnée sur la finition des deux parties.

La fermeture du col est un vrai casse-tête avec un système de parementure qui vient plus compliquer les choses qu’autre chose: « Plier la parementure dans sa longueur, l’endroit à l’extérieur, repasser, l’épingler sur le bord d’encolure, par-dessus le col, sa pliure dans le vêtement, à 1 cm de la ligne de couture. Piquer sur la ligne de couture. Recouper les surplus de couture. Rabattre la parementure sur l’envers. Surpiquer à 7 mm le long du bord d’encolure dos ». Non mais franchement!!!

Reverse the curse!!!!

J’ai décidé d’enfourcher mon balai de sorcière pour tenter de trouver une formule magique contre ce sortilège!! Après avoir bâti plusieurs fois, j’ai opté pour le montage initial des pièces mais avec des finitions à ma sauce. Les deux pièces devant (de chaque côté) sont assemblées endroit de la mousseline / viscose sur l’envers du gilet et solidarisées par un bâti au fil hydrosoluble sur les coutures de côté et des emmanchures. Comme j’avais beaucoup d’épaisseur et des marges à 1,5 cm, j’ai surjeté les bords et cousu à la machine. Pourquoi faire simple quand on peut faire plus long et compliqué!!

J’ai ensuite assemblé le dos aux pièces devant et cousu le col en viscose sur la partie col du dos. Pour cacher cette couture et éviter que tout se déplie vu l’ampleur de la pièce en viscose, j’ai replié la viscose sur le col et fait une couture la main, juste sur la partie col. Merci à Marie pour cette solution !! Les ourlets du gilet (devant et ourlet) ont été également faits à la machine.

J’ai bâti les manches pour voir comment le tout tombait. Selon Marie l’épaule était trop large et il faudrait remonter la manche. Quand j’ai essayé le tout, il y avait une bonne nouvelle et une moins bonne!! Bon certes l’emmanchure est un peu bizarre et l’épaule un peu basse mais la longueur des manches était suffisante y compris pour faire un ourlet d’au moins 3 cm!! Là j’ai décidé que c’était tout bon et j’ai cousu à la surjeteuse. Les trois épaisseurs sont passées certes avec quelques ronchonnements mais en y allant doucement…

Par contre les deux devants du gilet me paraissaient de longueur différente. Alors c’est vrai que j’ai une différence d’épaules assez conséquente mais quand même!! Même en me mettant bien droite devant le miroir et en tirant à droite et à gauche y avait comme un gros défaut!! J’ai bien épinglé les deux devants et j’ai constaté une grosse différence. Ne me demandez pas d’où ça vient, je n’en ai pas la moindre idée. Les pièces ont été coupées ensemble et les marges de couture respectées. Certainement un dernier coup de sort d’un lutin ou leprechaun!! J’ai défait l’ourlet de la partie la plus longue et j’ai recoupé pour que ça retombe au même endroit..

# Gilet Burda Style janvier 2013, modèle 114

Les ourlets de la partie en viscose ainsi que le long de l’encolure ont été faits à la main. Alors oui, j’aurais pu faire un roulotté à la surjeteuse et régler les problème très rapidement mais vu que ces pièces étaient déjà raccordées au niveau du col cela me paraissait difficile de faire ça proprement… D’autant que j’avais déjà surjeté ces pièces (ben oui!) J’ai pris mon mal en patience et j’ai cousu à la main tous les ourlets. Bon là aussi cela me paraît asymétrique mais, parti pris, je n’ai pas recoupé!!

J’avais également décidé de solidariser chaque devant avec la partie viscose en refaisant une couture mais au dernier moment j’ai eu peur que cela tire sur la viscose. J’ai laissé en l’état pour le moment en me disant que je pourrais toujours refaire une couture après lavage et avoir porté le gilet. A priori le fait que les deux pièces ne soient pas totalement solidarisées n’est pas gênant.

Finalement mon balai magique m’aura permis de mener à bien ce projet et d’en faire une pièce confortable. Nul doute que ce gilet sera bien rentabilisé l’hiver prochain. Dans l’immédiat il est toujours d’actualité par ces temps frais. Bon on espère quand même que le printemps va revenir!!

Très bonne soirée..

Samantha euh… Nathalie

Défi vert, plan B, plan C…

Défi vert, plan B, plan C…

Ysa a lancé il y a pas mal de temps un défi vert. Un tel défi est en principe vraiment fastoche pour moi d’autant que j’avais en projet une robe vert kaki. Ce projet s’est néanmoins avéré beaucoup plus récalcitrant que prévu, ce qui m’a empêché de respecter la date de « remise des copies »!! Quand on galère sur un projet mieux vaut avoir des solutions de rechange pour s’en sortir.. mm.. je suis passée du plan B au plan C, et sans grand enthousiasme sur le résultat final!!

Le patron

Le modèle de robe m’avait déjà tapé dans l’oeil à l’époque où j’avais acheté la revue. Il s’agit d’un Fait main de mars 2020 (n° 458, modèle 5). Et puis cet hiver en recherchant des idées de robe en maille sortant un peu de l’ordinaire, je suis à nouveau tombé dessus.. J’ai regardé rapidement et je me suis dit: voilà un projet simple et facile!!! C’est la ceinture qui fait toute l’originalité de la robe. Il n’y a qu’à adapter la ceinture sur mon patron de base de robe en maille. L’orgueil des couturières est un péché qui se paie chèrement!!!

# Robe Fait main n°458 mars 2020, modèle 5

Quand j’ai regardé le patronage d’un peu plus près, j’ai vite compris que cela ne serait pas aussi simple que ça. Et puis cette robe présentait d’autres intérêts que sa seule ceinture. Quand on regarde le schéma technique, la robe présente un col châle, des manches marteau, une sorte de manches raglan mais qui se prolongent dans le dos. Quant à la ceinture elle repose sur une découpe de taille aussi bien sur la partie corsage que sur la partie jupe. Les manches marteau m’ont plu, le col châle un peu moins pour un modèle d’hiver. J’ai donc décidé de suivre l’intégralité du patronage et pas seulement la ceinture.

# Robe Fait main n°458 mars 2020, modèle 5

Les patrons Fait main taillent grands. J’ai donc décalqué le 36 et le 38. Finalement au vu de la forme très cintrée, j’ai joué la sécurité en prenant le 38 même si la jupe avait l’air trèèèès large au niveau des hanches. Mais ça, ça se rattrape plutôt facilement.

Le patronage de la ceinture est plutôt « coton ». Ce sont quatre pièces qui viennent se chevaucher les unes sur les autres, avec un passepoil au milieu (aïe!). Il y a en plus une erreur pour le passepoil. Seules ses dimensions sont données: avec 1 cm de long pour toutes les tailles et entre 69 et 109 cm de large suivant les tailles. Cherchez l’erreur!!! ll ne faut déjà pas se tromper entre les pièces bas et haut de la ceinture, ce à quoi s’ajoute la difficulté (pour moi) droite / gauche. Je ne vais pas vous mentir mais j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois pour avoir les bonnes pièces. Là encore les pièces sur la planche patron ne sont pas dans le même sens que sur les schémas techniques. Cela oblige à tout tourner dans tous les sens pour s’y retrouver.. De surcroit la ceinture dos est dessinée attachée à la pièce dos du corsage sans autre indication que couper ici, alors qu’elles sont séparées sur le schéma technique. Les lettres de la ceinture dos (en deux parties) ne sont même pas indiquées sur la planche patron. J’arrête à ce stade sur mes récriminations sur le patronage, mais j’y reviendrai plus tard, vous vous en doutez bien!!

# Robe Fait main n°458 mars 2020, modèle 5

Les tissus

Sur le modèle présenté, les tissus sont unis, la robe est en bleu marine et la ceinture bleue ciel. C’est logique si l’on veut bien voir la découpe de la ceinture.. Bien sûr seul le métrage global est donné. J’avais dans l’idée de faire la parementure visible du col châle et la ceinture dans un tissu différent, ce qui a obligé à faire des calculs savants!!!

Je n’ai pratiquement rien d’uni dans le stock, donc je suis allée farfouiller à la mercerie fétiche du Fil amant. Il y avait un superbe kaki uni (dont j’avais déjà pris un bout pour faire un gilet) et j’ai repris un imprimé kaki avec des motifs floraux déjà utilisé pour une énième robe Maëlle (ici).

L’opération paraissait être un bon plan, les deux tissus se mariant parfaitement.

Le montage de la robe: plan A

Le montage n’a pas été une mince affaire. Le col châle est à même, il faut donc fermer la couture dos du col des deux pièces devant. Ensuite vient l’assemblage des manches marteau qui ont un décroché assez prononcé. Déjà pour bâtir cela a été une galère, je ne vous raconte même pas pour la couture. J’ai bien dérapé sur un coté mais le mieux étant l’ennemi du bien, j’ai laissé. Pas envie de défaire un point stretch bien serré!! A l’essayage c’était parfait, pas de retouche!! Ouf! Le plus dur était passé…`

Tss.. là encore l’orgueil des couturières….. J’ai bâti les deux panneaux de jupe. Bon là tout était à reprendre, hanches trop basses (forcément avec mon 1,60 m.), trop larges, bref.. Mais avant de passer aux retouches prévues de la jupe, je me suis lancée dans la construction de la ceinture. Déjà pour la découpe, il ne fallait pas se tromper au vu du sens des motifs. Je dois avouer que mon coupon de kaki fleuri a été bien exploité vu les pièces que j’ai dû recouper!!! La revue préconise l’entoilage de la ceinture et de la parementure rapportée, ce que j’ai fait consciencieusement!!! Ah! Ah! Mais une fois entoilée mes pièces de ceinture étaient bien moins élastiques et j’ai galéré pour les coudre.

# Robe Fait main n°458 mars 2020, modèle 5

J’ai commencé par la partie jupe. J’ai cousu la partie le long du tour de taille en laissant ouverte la partie où les deux morceaux se chevauchent. On a regardé dans tous les sens comment faire ça proprement, sans vraiment bien trouver. Mais ce qui m’a le plus chagriné à cette étape est que ma ceinture paraissait bien petite par rapport à mon tour de taille. J’ai essayé de l’enfiler sans succès. Bon la scène épique n’a pas été immortalisée au cours de couture mais je vous montre sur mon mannequin. Impossible d’enfiler la robe. Je précise qu’aucune ouverture n’est prévue dans le patronage, aucun zip. Même si le haut passe sans encombre du fait du col châle, la ceinture ne passe pas par les épaules. Gros problème de patronage et de conception de la robe…

# Robe Fait main n°458 mars 2020, modèle 5

Le montage de la robe: plan B

Pour remédier au problème de tour de taille et de l’imbroglio de l’assemblage des pièces de la ceinture: plan B proposé par Marie on recoupe la ceinture devant en un seul morceau avec un rajout de 1,5cm de chaque coté. Et surtout on n’entoile pas. Et exit du même coup le passepoil. Vous me direz je ne suis même pas arrivée à cette étape!!

Cette fois-ci les pièces de la ceinture se posent correctement en largeur sur la ceinture de la jupe mais bien sûr elle rebique vers le haut.. J’ai essayé quand même d’aller jusqu’au bout et d’épingler la ceinture sur le corsage mais en vain au vu des découpes.. un vrai casse-tête!

Inutile de vous dire que je n’ai pas insisté ni trainé sur ce plan B. Je suis passée direct au plan C, suggéré par Fanfreluche.

Plan C: un boléro et une jupe moche(s)

Le bas de la partie corsage a été redessinée pour enlever la découpe de la ceinture et j’ai cousu les parementures du col châle. Je les ai fixées au corsage à la main au point de chausson. Pour le bas, j’ai fait une parementure d’ourlet assez large, également fixée au point de chausson. Le reste n’est pas prévu pour être doublé et les finitions sont assez moches puisque tout est cousu à la machine. Je n’ai rien surjeté parce que mes tissus ne s’effilochent pas. J’aurais pu faire une doublure mais j’avoue que ce projet commençait à me sortir par les yeux.

Le boléro est très court et sera à porter plutôt avec une robe. Unie de préférence à cause de la parementure visible. Bon je n’ai pas vraiment ça en stock!!! J’ai fait un essai et ce n’est vraiment pas terrible, trop court et ça rebique dans le dos et devant. Forcément cela n’était pas prévu pour ça..

Quant à la partie jupe, j’ai enlevé au moins 5 cm à la taille pour que les hanches arrivent à la bonne place. Là fallait que ça se termine vite, j’ai donc cousu à la surjeteuse. J’ai quand même coupé deux fois la ceinture parce que je m’étais plantée dans mes calculs de marge de couture. Un élastique à la taille et un ourlet, emballé c’est pesé.. Bon, elle est sans grand intérêt mais elle est davantage portable que le boléro..

Y a des plans foireux comme ça avec un patronage qui laisse à désirer, tout comme des finitions inexistantes. Le modèle est classé facile. Celle qui saura comment coudre proprement et correctement la ceinture, qu’elle me fasse signe!!

Allez avec beaucoup de retard, bonne St Patrick quand même!!

Nathalie

Effets de manches (opération déstockage)

Effets de manches (opération déstockage)

Dans le cadre de l’opération déstockage parrainé par Elisabeth du blog le Chat et la Marmotte, je suis très fière d’avoir encore puisé dans le stock pour faire des petites robes. Alors les copines du cours de couture m’ont demandé récemment comment j’arrivais à coudre autant, même entre deux cours. Bon je vais vous révéler un secret: j’ai une assistante qui adore les stylos et mes patrons de couture. J’ai donc mis ses talents à profit.. Bon parfois elle s’oublie un peu face aux stylos qu’elle préfère mâchouiller ou envoyer valser!!

Maëlle aux manches volantées

C’est un patron valeur sûre et maintes fois décliné. Cette fois-ci, j’ai voulu ajouter une modification aux manches. Cela fait longtemps que je rêve de manches pagodes. Vous savez le genre de manches qui trempe dans la soupe ou qui s’accroche aux portes!! Finalement j’ai plutôt opté pour des manches volantées. Il y a différentes techniques selon l’effet recherché et je vous renvoie à cet excellent article tuto.

J’ai fait un premier essai de volant, avec un cercle, et l’effet était trop volumineux. J’ai donc choisi l’option d’une basque qui permet de moduler l’ampleur du volant. Pour cet faire, j’ai tracé un rectangle de la largeur du poignet et de la hauteur de la dimension souhaitée. Puis j’ai entaillé à intervalles réguliers et écarté pour obtenir la largeur souhaitée. Ensuite il n’y a plus qu’à redessiner le volant. C’est simple comme bonjour.

Je me suis un peu plantée dans les dimensions et ma manche était un chouia trop courte malgré un tout petit ourlet. En plus l’ourlet avait tendance à rebiquer sur l’endroit de manière peu esthétique. Marie m’a alors suggéré de faire le volant en double pour éviter le problème de l’ourlet. J’ai défait ma manche et rallongé mon patron de 2,5 cm.

# Tissu du Fil amant, nodèle Maëlle de Marie Poisson Coudre le stretch

Pour le montage, après avoir tourné mes volants dans tous les sens j’ai trouvé un truc pour le coudre sans qu’on voit la couture interne. J’ai commencé par assembler l’extrémité (qui correspond à l’ourlet du volant) et ensuite j’ai replié le volant de manière à coudre chaque côté droit ensemble et chaque côté gauche assemble. Avec le patron du volant à côté c’est peut-être un peu plus parlant…

Ensuite il n’y a plus qu’à retourner et à assembler au bas de la manche.

# Tissu du Fil amant, nodèle Maëlle de Marie Poisson Coudre le stretch

Les tissus de cette robe viennent de la mercerie du Fil amant: un jersey fleuri sur fond kaki pour le corps de la robe et un kaki uni assorti pour les manches et la bande d’encolure. Bon les tissus ont été achetés il y a quelques semaines, ce n’est pas un vrai vieux déstockage!!

Pour le reste du montage, je ne vais pas revenir sur la technique hyper simple, en trois coups de surjeteuse (ou presque) c’est assemblé. J’ai fait l’ourlet de la robe à la machine à coudre.

Robe pull-over, modèle 111 (Burda Style n° 262)

Cela fait un bon moment que je tourne autour de ce patron de robe (Burda Style octobre 2021, n° 262, modèle 111). Ce qui m’a séduit dans ce modèle c’est sa forme toute simple, sa longueur maxi, son col roulé et ses manches du moins dans une certaine mesure. Le patron est également décliné en pull (n° 112). Pour ce modèle j’ai tout de suite eu en tête un tissu texturé prune (oui vous avez bien lu!), acheté il y a pas mal de temps au Fil amant, juste au moment où j’ai commencé à remarcher.. ça commence à dater!! Vrai déstockage…

J’aime beaucoup le détail des fronces sur les poignets mais je suis nettement moins fan des fronces au niveau de la tête de manche. Et puis j’ai vu la réalisation de Sandrine du blog SB créations qui m’a permis de me lancer dans le projet! Elle est parvenue à supprimer les fronces tout simplement en reprenant le patron de manche d’un autre top de la revue (n° 123) dont le tour d’emmanchure était identique à celui de la robe. Pour le détail technique de transformation et adaptation de la manche, je vous renvoie à son article détaillé sur la première version pull réalisée. C’est assez simple à réaliser. Il suffit de reprendre la tête de manche sans fronces et d’entailler le patron pour l’élargir au niveau du bras pour rétablir la largeur requise et avoir des fronces au niveau des poignets.

# Tissu du Fil amant, Robe Burda Style octobre 2021, modèle 111

A la différence de Sandrine, qui a adapté la version pull en robe, légèrement trapèze et courte, j’ai gardé le patronage de la version robe ainsi que sa longueur maxi, entravée dans le bas. Pour la taille, vu la forme ajustée, j’ai décalqué le 38 et puis j’ai commencé à vouloir l’élargir.. mmm… Toute dépitée, j’ai amené mon projet en cours et les copines se sont bien marrées!! D’abord sur la longueur, du genre mais tu vas marcher dessus!!! Ah! Ah! mais j’ai tenu bon!!! Et sur la largeur Marie m’a convaincue de ne pas élargir la taille 38. La longueur de la manche a été calculée de manière à arriver après le coude et la partie poignet raccourcie d’autant pour s’adapter à ma longueur de bras. Je n’ai pas rajouté de marge de couture mais j’ai pris 3 cm pour faire l’ourlet.

Je n’ai pas rencontré de difficulté de montage. les explications pour l’assemblage des poignet sont assez sibyllines mais j’ai suivi ma technique sur les manches volantées de la robe Maëlle. Le seul problème que j’ai rencontré c’était l’épaisseur des fronces au niveau poignet, combinée à celle du tissu. La surjeteuse a pas mal ronchonné.. Au porté cette robe est très agréable et vraiment très chaude, le seule chose est la partie entravée du bas de la robe. J’avais pourtant mesuré, mais c’est une chose de faire quelque pas avec un mètre ruban autour des jambes, c’est autre chose une fois la robe cousue. Démarche de geisha oblige, petits pas requis!! Dur dur quand on est habituée à marcher vite et à grands pas..

Alors j’aurais pu défaire les côtés de manière à prévoir des fentes pour faciliter la marche. Mais j’étais un peu juste un terme de marge de couture, d’autant que ce tissu s’effiloche énormément. il aurait fallu une parementure et défaire l’ourlet.. J’ai préféré retenter une nouvelle version en anticipant une plus grande marge de couture sur les côtés (de 1,5 cm). J’ai replongé dans mes boîtes de tissu et trouvé un tissu acheté il y a des années (soit chez les Hollandais, soit à la caverne alsacienne). Il est également très texturé et épais. Et bien sûr c’est du vert, enfin des grosses pastilles vertes sur fond noir..

Robe Burda Style octobre 2021, modèle 111

Pour éviter les problèmes d’épaisseur j’ai utilisé un jersey noir du stock pour le col roulé et les manches. Et j’ai fait une simple couture sur les côtés de la fente pour maintenir la marge de couture.

Et voilà je suis bien équipée en robe courte ou longue, pour de grands pas voire de l’escalade:

Je vous invite à aller voir ce que les autres participantes ont concocté (ici) et je vous souhaite une très belle journée

Nathalie