Toulouse et ses trésors

Toulouse et ses trésors

Une petite virée pour tenir compagnie à notre Fiston solitaire nous a donné l’occasion de découvrir les trésors de Toulouse, la ville rose. Quelques vues :

Ceux et celles qui connaissent la Serial Piqueuse concernée, ne seront pas surpris du fait que les vitrines des magasins de tissus et autres merceries fassent partie intégrante desdits « trésors ». Pour ce qui est des merceries, pourtant, les trouvailles se sont avérées plutôt décevantes. Elles avaient un charme vintage c’est sûr, mais un peu trop prononcé. Bref, celles que nous avons repérées auraient vraiment besoin d’un petit coup de jeune. Nous avons également trouvé le traditionnel Toto Tissus – rien de bien original et un cadre vraiment « low cost ».

En revanche, au fond d’une jolie arrière cour, nous avons découvert un vrai joyau pour les passionnés et amateur de couture. Le « Dock des Tissus » propose un choix fabuleux de tissus haute couture qui a fait battre mon petit cœur de Serial Piqueuse. Il a aussi provoqué une crise de stress intense : comment, en un laps de temps suffisamment court pour ne pas lasser mon gentil accompagnateur, réussir à imaginer les projets potentiels et choisir LA perle rare parmi toutes ces étoffes chatoyantes ? Au vu des prix, il vaut mieux ne pas se tromper.

Je vous propose un rapide tour d’horizon en photo.

Je ne saurais dire vraiment si les choix ont été judicieux, mais comme toujours, les idées ont fini par germer dans ma petite tête de Serial Piqueuse et avec les encouragements de Monsieur l’accompagnateur qui voulait qu’on en finisse, deux coupons de tissu ont été choisis. Reste à concrétiser les projets virtuels.

Je vous embrasse.

Fanfreluche

Cabas millésimé et tablier grand cru

Cabas millésimé et tablier grand cru

Un cabas et un tablier coordonnés réalisés pour l’anniversaire de notre Caffy : les Serial Piqueuses ont encore frappé. Le tissu de circonstance pour cette connaisseuse et amateure de grands crus provient de chez Toto Tissus. Le tablier est le même que celui déjà réalisé ici et je laisse à Falbala le plaisir de vous expliquer le savoir faire pour la confection du grand cabas doublé.

Place aux photos du tablier et de la remise officielle du cabas millésimé.

 

et sur demande expresse, un sakatarte, toujours basé sur l’excellent tuto du blog de Ka.

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A bientôt pour de nouvelles aventures

Falbala et Fanfreluche.

La terrine poulet et foie gras

La terrine poulet et foie gras

Je profite d’un moment pour partager avec vous cette recette qui nous a bien régalés le dimanche de Pâques. Réalisée par la Pitchoune et tirée du Magazine 750g N°14 JAN-FEV-MARS 2016, elle a connu un franc succès et il n’y a pas eu de restes !

Elle a l’air un peu complexe de prime abord, mais finalement à nous deux nous en sommes facilement venues à bout. Elle est réalisée à partir de 450 g de foie gras frais poêlé en tranches plutôt épaisses, de 4 blancs de poulet pochés dans un bouillon de légumes, une vingtaine de feuilles d’épinards blanchies et de 4 feuilles de gélatine diluées dans 60 cl de bouillon. Nous l’avons servie accompagnée d’une vinaigrette à l’échalote et à la ciboulette et parsemée de quelques grains de fleur de sel. Un petit bouquet de salade verte et une tomate cerise ont fini le tableau (désolée, mais je n’ai pas fait de photos de cette étape-là).

Gastronomiquement vôtre.

Fanfreluche

Le tee shirt de base

Le tee shirt de base

Quand une Serial Piqueuse se lance dans le patronage du tee shirt de base et la couture du jersey, c’est tout une aventure ! Ça a commencé par ce tee shirt rouge bordeaux col en V, que la Serial Piqueuse trouvait plutôt seyant et qu’elle a décidé de copier. Inutile de vous dire que ce n’est pas une mince affaire. Le jersey fait tout pour vous contrarier et chaque fois qu’on le repositionne on génère un tracé différent ! Enfin, passons, car grâce à la prof-à-ses-heures-perdues, nous avons fini par arriver à nos fins.

C’est un jersey scintillant couleur taupe, qui avait été acheté au Marché des Hollandais et attendait son tour depuis plusieurs mois, qui a été « sacrifié ». Toute la suite des opérations (épinglage, bâti, essayage) s’est plutôt très bien déroulée et nous n’étions pas loin de décerner à ce vêtement le titre de « petite merveille », mais c’était sans compter avec l’étape des finitions… Les ourlets des manches et celui du bas ont été entoilés, mais comme chacun sait, la Serial Piqueuse dont nous parlons n’est vraiment pas la reine de l’entoilage. Or, pour une fois ça collait plutôt bien et même si bien que les ourlets avaient perdu toute leur élasticité. Ce fut un grand moment de solitude quand le tee shirt a refusé de passer au niveau du tour de poitrine. Il a fallu ré-étirer tout cela avant de coudre l’ourlet avec l’aiguille double et heureusement tout est rentré dans l’ordre.

En revanche pour l’encolure en V ce fut une autre paire de manches ! (bravo le jeu de mots). Le premier essai fut un plantage magistral – personne ne nous avait dit que c’était aussi difficile d’adapter une bande entoilée (ah !! encore ce sacré entoilage) sur une encolure de plus en plus détendue au fil des manipulations. Là encore, alors que la Piqueuse allait baisser les bras, la prof-quand-elle-a-le-temps est intervenue telle Zorro et a remis tout cela d’aplomb. Le miracle du fer à repasser et le doigté miraculeux ont eu raison de l’encolure récalcitrante. Il va falloir s’accrocher pour les prochains top à col V ! Pour l’instant le prochain tee shirt aura un col bénitier. Là au-moins, si c’est étiré, on pourra dire que c’est fait exprès.

A bientôt

Votre Fanfreluche

Les tabliers style alsacien

Les tabliers style alsacien

Pour nos amis L. et M., qui sont très actifs dans une association de danse folklorique, ma Serial Piqueuse a choisi un tissu assez typé pour confectionner des cadeaux d’anniversaire de circonstance.

Le premier, pour L., est de forme simple et plutôt masculine, en dépit des cœurs et des Alsaciennes – il fallait jouer à fond le look folklore, n’est-ce-pas ? Un tutoriel pour vous guider dans sa fabrication sera publié ultérieurement. J’ai bien voulu jouer les mannequins, même si, comme dit, ce tablier est destiné à un homme.

Le deuxième tablier est plus élaboré – une combinaison du tablier « coquelicots » (déjà cousu ici) et d’un autre tablier découvert en fouinant dans les trésors de  Maman. Sa réalisation a nécessité un peu plus de réflexion et a donné lieu à un sondage sur la meilleure manière de coudre le croquet rouge sur le pourtour du tablier : façon passepoil comme sur la bavette ou façon appliqué ? A l’unanimité ce fut le passepoil. Et comme il restait du croquet, le bas de la bavette a aussi été décoré.

Voici le tablier terminé, que je suis fière de vous montrer.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

Fanfreluche