La robe puzzle

La robe puzzle

Je suis toujours à la recherche de robes originales en maille. Dans un vieux Burda de Marie (octobre 2015), j’ai été gâtée par ce modèle (n° 113): une forme cintrée mais pas moulante, des découpes (dos et devant), des manches raglan, des empiècements au niveau des épaules avec un côté fermé par un zip, et une forme asymétrique dans l’ourlet du bas avec des fentes latérales. Prévue en outre en taille courte, elle était parfaite!!

# Robe Burda style 10/2015 n° 113

Elle se décline en deux versions, manches courtes ou longues, avec ou sans ceinture. J’ai choisi la version manches longues (et sans ceinture) les beaux jours se faisant attendre.

Très emballée par cette robe, j’ai déterré un grand reste de French terry kaki uni, acheté à la mercerie de Marie du Fil amant. Et pour les empiècements, j’ai pioché dans un grand coupon de jersey coloré, toujours de chez Marie, dans les tons de violet. Je suis partie sur la taille 18 (taille courte) qui correspond au 36 chez Burda. Les pièces prennent pas mal de place du fait de la construction spéciale de la manche et du dos.

Le puzzle du raglan et des empiècements d’épaule et d’encolure

Sur le devant de la robe, il s’agit d’un réel raglan, avec des empiècements. Par contre sur le dos, la manche est à même. Elle est en une seule pièce et revient sur le devant pour être cousue sur l’empiècement. Ce n’est pas ce que je préfère en termes de patronage. La manche à même entraîne souvent des plis au niveau de l’emmanchure. En plus elle vrille du fait de sa conception. Ce n’est qu’une fois la robe montée que je me suis rendu compte de cet inconvénient.

Le montage des empiècements est assez casse-tête. On a vite fait de se mélanger les pinceaux entre parement et parementure (et droite / gauche). Sur l’envers, il y a une parementure de forme similaire aux parements afin de faire une belle finition intérieure sur le zip latéral. J’avais envisagé initialement de garder le zip mais vu la difficulté de montage et les risques de zip gondolé sur le jersey, j’y ai renoncé. Même avec un col haut, la robe s’enfile parfaitement sans zip. Pour la propreté intérieure, j’ai simplement surjeté tous les parements.

J’ai juste redessiné une parementure d’encolure assez large. Je l’ai surpiquée et je l’ai maintenue par des points à la main à l’intérieur sur les empiècements, pour éviter que tout remonte.

Le puzzle de l’ourlet

Une fois la robe montée et l’encolure réglée, je me suis dit c’est tout bon il ne me reste qu’à faire les ourlets.. ah! ah! L’ourlet est légèrement asymétrique entre le dos et le devant, pour rappeler la découpe milieu dos. L’ourlet dos arrive à la même hauteur que l’ourlet devant (sur les fentes) et s’arrondit légèrement et plus bas dans le dos.

J’ai commencé par piquer l’ourlet devant en étirant légèrement le rentré puisqu’il n’est pas droit mais vient également légèrement s’arrondir sur les côtés. C’est le dos qui m’a posé le plus de problème. Je ne sais pas ce que j’ai fait mais j’avais un sacré dénivelé entre le dos et le devant. J’ai pourtant revérifié les pièces du patron et je n’ai pas fait d’erreur. C’est véritablement un grand mystère!!

# Robe Burda style 10/2015 n° 113

Marie m’a fait retravailler l’arrondi dos avec un plus grand décalage dos / devant que sur le dessin technique. J’ai retracé un arrondi et recoupé le surplus de tissu. Une fois surjeté, j’ai entoilé avec une bande d’ourlet pour faciliter ensuite la couture de l’ourlet. A l’essayage, le résultat s’est avéré totalement désastreux et toutes les copines de la couture ont été d’accord pour trouver ça moche moche. Marie a immortalisé le moment, super classe avec les « mimbas ».

Au final, l’ourlet dos et devant a été remis à la même hauteur, à l’arrondisseur. Il m’a quand même fallu découdre l’ourlet, le décoller pour tout remettre à niveau, recouper, resurjeter… bref..

Au porté, elle est hyper confortable. Elle pourrait même être un chouille plus ajustée au niveau du dos. Mais ça me va très bien comme ça. Elle est sophistiquée dans sa conception mais elle manque un peu d’ambition en termes de patronage. Mais on lui pardonne parce que globalement je la trouve très jolie .

Elle a été portée lors de ma dernière journée de boulot et a remporté un franc succès!! Et oui à partir de maintenant je rejoins avec grand plaisir le club des joyeuses retraitées!

Très bonne journée et joyeuses pâques!

Nathalie

Sashiko par-ci Sashiko par-là

Sashiko par-ci Sashiko par-là

Début janvier, l’anniversaire de Danièle approchait à grands pas (9 février).. Qu’est-ce qu’on peut offrir à une fana notamment de couture, d’art textile, de broderie, de laine et j’en passe.. L’embarras du choix !! Ces deniers temps, nous avions partagé un goût commun pour la broderie sashiko..  Je suis donc partie sur cette idée.

Les tribulations du chemin de table

Que faire avec du sashiko ? Genre un projet qui soit beau mais également utile.. J’ai épluché en vain les sites spécialisés, à la recherche du kit qui me taperait dans l’œil. Et puis finalement, pourquoi ne pas concevoir un chemin de table à partir de carrés de sashiko. J’ai cherché mais pas vraiment trouvé ce que je voulais. Je me suis donc rabattue sur un grand panneau bleu sur le site de Bebe bold, assez similaire de celui que j’avais brodé pour Fanfreluche. Mais cette fois j’étais décidée à tailler dedans pour construire un chemin de table.

Pour les couleurs, j’ai continué avec ce fil multicolore que j’adore et qui rend super bien en broderie sashiko (voir ici). J’avais un écheveau en plus, de quoi largement faire le panneau. Le panneau est arrivé assez vite (mi-janvier), dans un joli emballage et accompagné d’un petit mot.. Certains carrés sont assez rapides à faire, d’autres plus sophistiqués dans le dessin, prennent un peu de temps.

En parallèle, j’ai commencé à faire des plans pour élaborer le chemin de table. J’avais prévu initialement de découper tous les grands carrés et d’en utiliser sept. Il fallait au total que le chemin de table fasse les dimensions de sa table, soit 2 mètres. J’ai donc fait des calculs savants pour insérer des bandes de tissu entre chaque carré et ensuite faire une large bande de part et d’autre pour élargir le chemin de table. J’avais trouvé dans mes affaires une nappe rouge unie, dont les dimensions n’avaient jamais collé avec mes tables et qui ferait parfaitement l’affaire.

Au moment de couper, les ciseaux ont frissonné de peur du fait du faible espace entre les grands carrés brodés. Changement de plan et montage beaucoup plus simple et serein.. Enfin vous y croyez ??? J’ai gardé uniquement les deux rangées de grands carrés qui faisaient une dimension raisonnable en largeur de chemin de table, environ 50 cm. Et j’ai rajouté à chaque extrémité du panneau une bande de tissu rouge, pour arriver aux 2 mètres de long. Une fois assemblés, ça rendait plutôt pas mal. J’ai fait la doublure dans le même tissu rouge.

C’est à partir de la surpiqûre sur tout le tour que ça a commencé à se déglinguer, sur la partie bleue elle était vraiment moche et en plus pas très droite du fait que j’avais très peu de marge avec la broderie. Une fois lavé, j’ai pu constaté du retrait sur le panneau bleu. Avec un bon coup de fer, j’ai pu rattraper mais cette surpiqûre ne me plaisait vraiment pas. Je n’ai rien trouvé à notre mercerie fétiche pour la cacher, pourtant des trésors il y en a au Fil amant !!! Marie m’a suggéré de faire une broderie sur tout le tour.

Ah mais oui ! et le point de Palestrina s’est imposé tout de suite. J’ai fait un essai. Le fil sashiko est assez raide mais pour ce point ça allait.. Par contre cela m’a pris un temps fou! Mais quand on aime on ne compte pas!!

Sitôt offert, sitôt approuvé par l’intéressée!! Danièle a immortalisé tous les cadeaux prévus pour cette belle occasion!

Sac cadeau façon totebag

Pour ma grande fierté le chemin de table était prêt avant le 9 février. J’avais laissé de côté le sac cadeau que j’imaginais plié en moins de deux.. Ah ! Ah !! En général mes sacs cadeaux sont simples et réalisés en un tour de main, à grand renfort de surjeteuse. Mais là il restait de jolis restes de broderie. Je me suis dit que je pourrais intégrer les petits carrés qui me restaient, sur un sac genre totebag. J’ai pris comme largeur du sac trois motifs de libellules. Ensuite, j’ai casé trois petits carrés de broderie.

J’ai fixé à la main les petits bouts de broderie sur le totebag, réalisé dans le même tissu rouge que pour le chemin de table. Une sangle bleue de chez Marie pour rappeler le tissu sashiko et une cotonnade du stock pour la doublure et mon sac était enfin plié !!

Et suffisamment grand pour y caser le chemin de table.

je vous souhaite une très belle journée et je vous dis à bientôt pour de nouveaux projets.. Oui il y a pas mal de retard ici..

Nathalie

Des sacs à ouvrage en sashiko

Des sacs à ouvrage en sashiko

Les copines des soirées broderies avaient mentionné un salon de loisirs créatifs à Saint Dié avec pas mal de stands de broderie, notamment de la broderie Sashiko. Une petite virée s’imposait!! Le salon était assez intéressant et éclectique, avec un beau potentiel de cadeaux de Noël. J’ai bien craqué sur le stand de Couleurs Japon. J’y ai acheté pas mal de fils et surtout deux kits pour faire des sacs. Leurs dimensions étaient assez modestes mais parfaits pour des petits sacs à ouvrages. Jusqu’à présent j’avais un peu évité ce genre de kits parce que je trouvais leur prix assez élevé. Je comprends maintenant la raison de leur prix.

Le sac à tricot (ou autres) sashiko

J’ai fait ce sac pour une amie qui s’est lancée dans le tricot récemment. Il s’agit du kit Sashiko sac avec motifs de fleurs de cerisiers (déjà en rupture de stock chez Couleurs Japon mais peut être disponible ailleurs). Quand j’ai ouvert l’emballage, j’ai été vraiment surprise par le degré de finition. Tout est proprement assemblé et surjeté. Il ne reste que la couture côté à réaliser une fois que la broderie est terminée. La coulisse, les liens, les anses et le haut du sac sont parfaitement réalisés et presque prêts à l’emploi. Toutes les fournitures sont également prévues, fils, dé et aiguille. Bon la seule chose à redire sur ces kits ce sont les fils fournis. D’une part ils sont invariablement blancs et leur qualité n’est pas top.

# Couleur Japon kit sac

J’ai utilisé un fil multicolore changeant pour égayer un peu le sac et le motif. La broderie est très vite réalisée et n’est que sur un côté du sac. Comme je voulais absolument le doubler, j’ai dû malheureusement démonter tout le haut du sac et refaire la coulisse, de manière à pouvoir intégrer de manière satisfaisante (!) ma doublure. J’ai utilisé une cotonnade du stock, probablement acheté à Paris il y a des lustres. Son motif à grosses fleurs colorées rappelle celui de la broderie..

Une fois terminé, cela donne un joli petit sac qui a plu à sa destinataire.

Sac pour mes affaires de broderie sashiko

J’avais acheté un deuxième kit de totebag qui me paraissait plus grand. Il y a un peu plus à broder puisque les motifs sont prévus de chaque coté du sac cette fois. Là encore très belle finition intérieure: le haut du sac est fini avec les anses intégrées.

Une fois ma broderie terminée, j’ai également démonté le haut du sac pour y insérer plus facilement la doublure. Comme je le trouvais assez petit, j’ai coupé le sac en deux et j’ai rajouté en bas du sac une grande bande de tissu rouge de mon stock. J’ai aussi changé les anses qui étaient trop courtes pour des anses en gros coton rouge du stock.

Pour ce deuxième sac j’ai utilisé le même fil et le même tissu de doublure.

Ce sac me permet de stocker (pour le moment!) toutes mes affaires de broderie mais il aurait pu être encore plus grand!!

Il y a encore de beaux projets en cours de broderie Sashiko. J’aurais certainement l’occasion de vous en parler plus prochainement!

Très bonne journée

Nathalie

Les écharpes de fête

Les écharpes de fête

J’adore tricoter des écharpes puisque cela me permet d’expérimenter des points sans me prendre trop la tête sur les dimensions. Mais depuis que j’ai découvert la joie des châles, je boude un peu mes écharpes. Quand Christine m’a dit qu’elle tricotait des écharpes et des bonnets pour un stand du marché de Noël dont les bénéfices vont à une œuvre caritative, je lui ai proposé mon aide.

Des écharpes pour la bonne cause

J’ai puisé dans mon stock de laine où j’ai trouvé des restes de pelotes de mon châle Saint-Malo qui est un modèle gratuit que vous pouvez trouver sur le site Soie et laine. Il s’agit de pelotes Lang Kaya en merino et alpaga. Pour ce projet j’ai suivi le tuto de l’écharpe en dentelle sur le site Tricocotier .

Le point est très facile puisqu’il se fait sur deux rangs. Il suffit de savoir tricoter à l’endroit, à l’envers et de faire des jetés. Rien de bien sorcier. Ce point nécessite un nombre multiple de 8 mailles plus une. Il n’est pas réversible mais l’envers n’est pas trop moche:

Ce point nécessite un nombre multiple de 8 mailles plus une.

Rang 1 : 1 maille endroit, *1 jeté, 2 mailles endroit, glisser 1 maille endroit, tricoter 2 mailles ensemble, passer la maille glissée sur les 2 tricotées ensemble, 2 mailles endroit, 1 jeté, 1 maille endroit*. Répéter le motif entre *… * jusqu’à la fin du rang.

Rang 2 : tout tricoter à l’envers.

Je trouvais qu’il ne rendait pas très bien avec cette laine fine. J’ai refait le modèle d’écharpe cette fois avec des pelotes Elfin de la marque Schoeller + Stahl, achetées il y a très longtemps à la Grange à laine. J’avais deux coloris de pelotes que j’ai tricoté ensemble.

Avec de la grosse laine, je trouve le rendu nettement plus joli.

L’écharpe de Noël

Cette fois-ci, lors d’une virée dans une boutique de laine en Allemagne, Marie a choisi cette laine de la marque urth yarns, coloris 3008.C’est une laine fingering 100% mérinos. J’ai pris un écheveau de 400 mètres. Je pensais que ça suffirait pour une écharpe de bonne dimension.

J’avais regardé sur le site de la marque et vu que la laine faisait des rayures très régulières. Comme je trouvais ça assez moche, j’ai opté pour le point de vague qui limite l’effet rayure tout en mettant en valeur les changements de couleur. Chaque pelote révèle de nombreuses couleurs.

Ce point nécessite un nombre multiple de 18 + 2 mailles lisière à chaque extrémité.

1er rang tout à l’endroit

2e rang: tout à l’envers

3e rang : 1 maille lisière, * 2 mailles ensemble à l’endroit (3 fois), 1 jeté et 1 maille endroit (6 fois), 2 mailles ensemble à l’endroit (3 fois) * ; répéter de * à *; terminer par une maille lisière.

4e rang: tout à l’endroit.

J’ai trouvé un grand nombre de variantes de ce point avec moins de mailles et parfois plus de rangs. J’ai repéré cette video après coup pour une version qui me tente bien, pour une prochaine fois…

J’ai dû prendre des aiguilles n°2 tant la laine était fine. Au bout de mon premier écheveau, il y avait à peine de quoi faire un col. J’ai donc commandé une seconde pelote de manière à pouvoir faire une longue écharpe. J’ai bloqué l’écharpe ce qui a permis de mettre de rendre le point encore plus beau.

Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année

Nathalie

Les « chilets » longs cocooning

Les « chilets » longs cocooning

En hiver les gilets longs (ou « chilets » en alsacien) sont une pièce indispensable de ma garde-robe, vu ma frilosité. J’en porte toujours sur des robes, mais récemment je les ai même portés sur des pantalons. Pour cet hiver, particulièrement froid au bureau, j’en ai cousu trois.

On ne change pas une équipe qui gagne

J’ai repris le modèle de gilet long Burda style d’octobre 2014 (n° 113) réalisé dans un magnifique jersey texturé vert. Pour plus de détails sur le montage c’est par ici. Pour ma deuxième version, j’ai utilisé ce même jersey mais cette fois en violet. Quoi violet ???? Alors c’est vrai que je vous bassine depuis des années avec le kaki et occasionnellement avec le rouge, mais le violet est en fait mon premier amour.. Bon ça remonte à mes années de fac, ça ne nous rajeunit pas ! A l’époque je portais du violet des pieds à la tête… Là je n’ai pas résisté à ce tissu.

# Gilet Burda style octobre 2014 n° 113

Comme ce tissu est en très grande largeur, il est parfait pour ce modèle dont les pièces sont assez volumineuses.

Ce qui m’avait dérangé dans ma première version était la finition de l’ourlet. J’avais cousu un tout petit ourlet à la main mais il se voit par endroit étant donné que le modèle est froufroutant sur le devant et que l’envers se dévoile. Cette fois-ci, j’ai trouvé un joli galon pile dans les couleurs. Je l’ai cousu à la main sur le devant. C’était plus simple compte tenu des différents arrondis et de la multitude d’épingles pour qu’il s’adapte bien. Cela m’a pris pas mal de temps vu les dimensions de l’ourlet. J’ai ensuite replié sur l’envers et cette fois, après un bon coup de fer, j’ai fini la deuxième couture de l’ourlet à la machine.

Je porte très régulièrement le gilet vert émeraude. J’aime autant cette nouvelle version. J’ai encore un peu de mal à l’assortir avec mes vêtements mais j’y travaille.

Faut quand même varier les plaisirs

J’avais quand même envie d’expérimenter d’autres patrons de gilets, d’autant que j’en avais téléchargé pas mal. Mon choix s’est porté sur un modèle gratuit de Mood sewciety, le cardigan willow.

Ce qui m’a plu dans ce modèle de gilet c’est la longueur et les dimensions généreuses, ainsi que les finitions encolure et manches. Les manches sont resserrées par un long poignet étroit.

# Willow cardigan Mood
# Mood Willow cardigan

La gamme des tailles est très large, du 2 au 30 (tailles américaines) J’ai un peu galéré pour m’y retrouver j’ai fini par opter pour du 4/6. J’ai diminué un peu l’ampleur du dos tout en gardant les dimensions de la carrure. Les marges de couture d’1 cm environ sont incluses. Les explications sont assez rudimentaires mais le modèle est vraiment simple à monter. La seule « complexité » est le montage des poignets de manche, qui est quand même expliqué en image. J’ai rajouté 3 cm dans le bas du gilet pour faire l’ourlet.

Pour ce projet, j’avais acheté à la mercerie du Fil amant un jersey de coton noir assez lourd, sans élasthanne. Lorsque j’ai coupé le tissu, j’avais complètement oublié de mesurer les manches. Au vu des photos avec les manches un peu retroussées, j’ai eu peur que les manches soient trop courtes. J’ai un peu stressé parce que je n’avais plus de quoi recouper les pièces de manches qui sont assez conséquentes. Finalement après montage, les épaules étant tombantes, les manches se sont avérées pile de la bonne longueur.

Alors la photo est un peu trompeuse parce qu’il est impossible de retrousser les manches, à moins d’utiliser une maille ultra élastique. Mon jersey sans élasthanne ne s’y prête pas d’autant que je me suis trompée dans le positionnement de la pièce. Le poignet de manche est à couper dans la pliure mais la pliure n’est pas dans le droit fil. Je n’avais pas fait attention à ce détail.

La pièce d’encolure a été cousue à la machine (fil maraflex), j’ai ensuite replié l’encolure et cousu à la main. Pour les poignets de manche, j’ai suivi les instructions, je n’ai cousu qu’une seule épaisseur sur la manche (à la machine) et j’ai ensuite replié la deuxième épaisseur pour cacher la marge de couture intérieure. Ça a bien marché avec cette version noire un peu moins avec la suivante, au vu de l’épaisseur du tissu. J’aurais dû dégarnir, ça fait un vilain bourrelet au niveau de la couture. Mais là j’ai la flemme de reprendre.

Pour la deuxième version, j’ai utilisé un jersey de coton kaki clair, avec un peu de laine. Il est plus chaud et plus épais que le jersey noir.

Ces deux nouvelles versions de gilets sont très confortables. Le seul inconvénient est l’amplitude de la manche qui nécessite un manteau avec des manches larges pour que tout passe. En voilà un nouveau projet pour cet hiver!!!

Très bonne soirée

Nathalie