ou mieux vaut tard que jamais!! Bon je dois dire au préalable que ce site prend la poussière et se couvre de toiles d’araignées.. Et pourtant ce n’est pas faute de créations à montrer. Et je parle aussi au nom de Fanfreluche qui coud avec beaucoup d’assiduité mais délaisse encore plus notre site… J’ai décidé de prendre de bonnes résolutions et de faire un peu de rattrapage. Aujourd’hui, je vous montre ce que j’ai cousu, notamment, pour Monsieur il y a pas mal de temps déjà..
Deuxième édition du pantalon bleu de travail
Bon sur ce projet, tout a été dit en détail lors du premier projet (par ici). J’ai tenu compte des remarques de Monsieur sur son souhait d’avoir une ceinture un peu plus basse. J’avais modifié le patron en conséquence.
La difficulté qui s’est rajoutée venait des fines rayures de ce magnifique coupon de lainage ancien, déniché à la mercerie du Fil amant. Cela a pris pas mal de temps pour la coupe, pour veiller à ce que les lignes soient raccord au moins au niveau des fesses et dans la mesure du possible par rapport à l’empiècement de poche. Cela implique de dessiner chaque pièce séparément sur le tissu et de les positionner par rapport aux rayures.
Le montage de la ceinture et surtout des passants avait été un cauchemar sur le premier projet. Cette fois ci, j’ai intégré les passants en haut et en bas sur le montage de la ceinture (en deux pièces), avec juste une surpiqûre pour les maintenir en place. J’ai pris les rayures dans l’autre sens pour la ceinture. Cette fois-ci j’ai mis directement des crochets à la ceinture, réclamés par Monsieur lors de la première version. Cela fait une boutonnière délicate de moins à faire!!
Le détail de l’intérieur des poches latérales. Je n’en avais pas assez de ce joli coton à gros pois pour faire la doublure de la ceinture. Le lainage étant assez fin, il a fait l’affaire pour doubler la ceinture.
Ce pantalon a été cousu il y a pas mal de temps mais j’ai eu beaucoup de mal à faire poser Monsieur. Plus je vois ce modèle, plus je me dis qu’une version plus étroite serait plus sympa. Mais bon les goûts et les couleurs. Voilà Monsieur qui pose devant ses rosiers fétiches.
et devant les Kniphofias magnifiques cette année. Ils peuvent avec toute ces pluie!! J’adore ces fleurs et leur nom me fait toujours marrer..
Chemise d’été
Cela fait une éternité que j’ai en projet de coudre une chemise à Monsieur. J’avais à cette fin gardé des vieilles chemises immettables dans le but de récupérer le patron. Monsieur a une marque allemande favorite de chemise mais les derniers temps leurs designs s’est orienté vers la chemise slim, plus vraiment adaptées aux rondeurs du bidon de Monsieur !! C’était donc l’occasion de se lancer dans le projet.
Tout comme pour le pantalon, j’ai décousu une de ses chemises pour en reprendre le patronage. J’avoue avoir eu du mal à faire coïncider les pièces dos et devant. En plus je me suis un peu mélangée les pinceaux puisqu’il y avait des coutures rabattues. Au bout du compte, j’ai utilisé un devant (X2 pour la symétrie), un demi dos, un demi empiècement et la manche. Lorsque j’ai replié la manche en deux j’ai vu qu’elle était parfaitement symétrique donc pas d’erreur possible entre le dos et le devant de la manche !
J’avais repéré tout un tas de chouettes tissus chez Marie, dans ses couleurs de prédilection qui sont habituellement le bleu layette, le blanc, voire des rayures. Je l’ai quand même consulté vu que c’est lui qui portera la chemise. A ma grande surprise, il a écarté tous les rouleaux que j’avais sélectionnés et m’en a sorti deux autres. Une viscose à grands motifs pastels (mmmm….) et une popeline à petites fleurs rose pâle. Oui il adore les couleurs pastel. Pour jouer la facilité sur un projet test, j’ai choisi la popeline plutôt que la viscose. Des petits boutons vert pâle sont venus s’ajouter au projet.
Le montage n’est pas sorcier mis à part le col et son pied de col qui demandent un peu de minutie. J’avais un peu peur de m’être plantée en copiant ces pièces mais au final tout s’est bien ajusté, après quelques ronchonnades comme d’habitude!!
La finition de l’empiècement est très propre puisque cette pièce et sa doublure sont prises en sandwich entre le dos et le devant, sans couture apparente sur l’endroit ou sur l’envers, y compris au niveau de la couture d’épaule. Pour le reste je n’ai pas fait de couture rabattue. J’ai surjeté les côtés ainsi que la couture des manches.
Après un premier essayage, elle s’est avérée vraiment large et bien trop longue. J’ai recoupé 7 cm sur la longueur. Pour les retouches en largeur vu que tout était monté, la solution de facilité a été de reprendre uniquement sur les côtés. J’ai décalé la marge de couture de 1,5 cm de chaque côté. J’ai noté la modification sur le patron pour que la suivante soit mieux ajustée.
Je craignais un peu les boutonnières mais sur de la popeline, elles se sont faites les doigts dans .. les poches.. J’ai juste merdouillé sur la première boutonnière parce que j’ai mesuré l’emplacement sur une de ses chemises, au lieu de vérifier son positionnement sur la chemise cousue. Elle est trop décalée pour pouvoir être utilisée. Mais comme il s’agit d’un modèle estival, à porter sans cravate, cela n’a pas trop d’importance. Je n’ai même pas essayé de la découdre de peur de déchirer le tissu. Et puis de toute façon elle est presque invisible.
Pour les ourlets, j’ai fait un double rentré de 1,5 cm sur le bas et de 2 cm sur les manches. Toute fière de moi, j’ai lavé et repassé la chemise. Et j’ai constaté que j’avais oublié la poche ! La pièce était déjà coupée, je l’ai rajoutée dans la foulée. La encore sur du tissu aussi fin, la couture se passe sans encombre..
Monsieur est ravi de sa chemisette !! Je lui trouve quand même quelques défaut au niveau du patronage, avec une épaule un peu trop basse. A revoir pour les suivantes.
j’espère reprendre mes bonnes habitudes et vous me montrer prochainement la suite des réalisations déjà faites..
Autant le « chilet » blanc (court) est une pièce indispensable de ma garde-robe d’été, autant le « chilet » long est devenu incontournable en hiver. Je le porte en général sur des robes parce que je trouve ça joli mais aussi parce que ça tient un peu plus chaud.
Il y a quelques années j’avais fait une copie d’un de mes gilets longs préférés mais le résultat n’avait pas été à la hauteur de mes attentes, pour de multiples raisons (voir ici). J’ai toujours en projet de le refaire d’ailleurs. J’ai même acheté le tissu pour il y a longtemps (mmm). Ces derniers temps, l’envie de gilet long m’a titillé d’autant que j’avais vu chez Marie des tissus tout à fait adaptés à ce genre de pièce. Je sais ce n’est pas bien du tout !
Et bien sûr au lieu de ressortir mon patron, j’en ai cherché de nouveaux. J’ai téléchargé deux patrons de gilet gratuits: le Willow cardigan de Moodsewsiety qui a des manches originales et le Harper de Sinclair patterns qui est tout simple et est prévu en plusieurs longueurs. Mais c’était sans compter sur Marie qui m’a trouvé un modèle de gilet très sympa, dans le Burda d’octobre 2014 n° 113, avec un grand col châle qui « froufroute » sur le devant.
Un modèle vintage de gilet
Ce modèle de gilet long, ou manteau selon la description de Burda, est toujours en téléchargement individuel sur le site de Burda style (ici). Il existe avec ou sans manches. C’est bien entendu la version avec manche qui m’intéressait.
Ni une ni deux, je me suis ruée sur ce patron et dans la foulée j’ai acheté un tissu à motifs de feuilles qui me faisait de l’œil depuis un moment. Ce tissu est splendide, texturé dans son motif mais néanmoins très souple et facile à travailler. C’est un jersey de coton avec un tout petit peu de laine.
Le patron nécessite un métrage assez conséquent du fait que les pièces devant du gilet sont très grandes. Les tailles vont par deux et j’ai décalqué le 34-36. Comme l’ampleur dos était un peu limite par rapport à ma carrure, j’ai rajouté 1 cm dans la pliure milieu dos pour être sûre que ça ne tiraille pas dans le dos.
La seule modification apportée a été dans la longueur ou j’ai enlevé 7 cm. Les manches sont aussi très longues et je n’ai rajouté aucune marge de couture pour l’ourlet. Elles restent encore un peu longues malgré un ourlet de 4 cm. Au bout du compte il me semble que j’ai pris 2,50 m de ce tissu, la laize étant très large. Et j’ai des chutes (zut alors !)
Les difficultés d’assemblage
A première vue, c’est un modèle assez simple à coudre avec très peu de pièces. Je m’étais même dit qu’en une matinée, le projet serait plié. Ah ! ah !! l’arrogance de la couturière! Une fois mes pièces coupées j’ai failli me lancer directement mais j’ai quand même eu un doute et j’ai bien fait de regarder les explications de montage. J’étais en effet sur le point de faire une belle boulette ayant pris pour une pince à coudre l’ouverture en V sur la pièce de devant (21). Cette ouverture délimite en fait le col de l’épaule.
Du fait que le col châle est une pièce à même il n’est pas question de se servir de la surjeteuse. Son montage m’a laissé perplexe. Il était question de couture rabattue mais je n’avais laissé qu’un cm de marge de couture. Grâce à la patience de Marie, j’ai fini par me rendre à l’évidence que c’était possible avec la maille en recoupant bien une des marges de couture ! La couture milieu dos du col se fait donc endroit sur endroit, avec couture rabattue sur l’endroit pour cacher les marges de couture. Ensuite le col est fixé à l’encolure, couture classique envers sur l’envers.
Couture d’épauleCouture du col milieu dosCouture rabattue du milieu dos du col
Du fait que j’avais trop et mal cranté la jonction entre la couture du col et de l’épaule, le montage a été galère. A force de faire et de défaire, j’ai fini par obtenir un résultat acceptable sur l’endroit. Merci à Marie pour sa patience et ses conseils bien avisés !!!
Il résulte de ce montage que la couture du col est moche moche sur l’envers, sans possibilité de surjeter. Marie m’a sorti un petit bout d’extra-fort que j’ai fixé à la main pour couvrir les coutures d’épaule et de l’encolure. Cela permet du même coup de stabiliser ces coutures. Le résultat n’est quand même pas trop mal !! J’ai entoilé les angles et on voit des (tous) petits bout d’entoilage qui dépassent.
Des finitions à n’en plus finir
Une fois le gilet monté, il ne reste plus qu’à faire l’immense ourlet. Dans les explications de montage, il est indiqué de coudre un biais dans le même tissu sans faire de double rentré à l’intérieur pour limiter les épaisseurs.
Cette solution ne m’a pas emballé et j’ai préféré faire un tout petit ourlet avec double rentré. Je ne voulais pas qu’on voit un surjet à l’intérieur d’autant que je n’avais aucun fil vraiment assorti. Alors des cônes de fil vert j’en ai à la pelle, du kaki clair, du kaki moyen, du kaki foncé, mais pas de ce vert émeraude.
La longueur totale de l’ourlet est de 5,30 m, avec les pièces de col qui en rajoutent pas mal !! J’ai passé un temps fou à épingler et à repasser. Tout est en arrondi avec certaines parties qui font un coin .. tout en rond. Enfin vous voyez ce que je veux dire !! Avec un fil ton sur ton, j’ai fait une couture presque invisible. En conclusion, ce projet n’est pas vraiment difficile une fois qu’on a compris le montage mais il prend surtout beaucoup de temps.
Avec le recul, la solution la plus appropriée serait de faire un roulotté à la surjeteuse. Du fait que le col châle n’est pas replié au niveau de la nuque, il a tendance à tourner et on voit parfois l’ourlet surtout sur un côté.
Et en mode pantalon, ça passe aussi..
Voilà maintenant il ne me reste plus qu’à tester les autres patrons de gilet, d’autant que les températures sont prévues à nouveau à la baisse la semaine prochaine.
Avec ce titre je ne résiste pas à la tentation de répondre à un précédent commentaire de Nabel qui parlait de plan sans accroc face à mes tribulations couturesques ces derniers temps. Cette réalisation, je dois l’admettre, c’était un plan sans accroc! Bon bien sûr, j’ai voulu me compliquer un peu la tâche, sans succès..
L’inspiration
Le modèle est issu de la revue Burda style de septembre 2012, modèle 109. Il n’est plus disponible en téléchargement individuel mais a été réédité dans le Best of des robes d’hiver, de mai 2021. La revue est toujours disponible sur le site de Burda Style. Pour une fois les photos « burdalaises » sont sympas!!
Le patron et ses modifications
Dans la revue de 2012, la robe est déclinée en trois versions, avec des manches et longueurs différentes. Ce qui fait tout son charme ce sont les grandes pinces poitrine, ses manches 3/4 légèrement évasées et sa forme droite.
Son encolure légèrement bateau est finie par une parementure. Aucune modification n’a été apportée au patron si ce n’est des petites pinces d’épaule, pour cause de morphologie. En fait chaque pièce est assortie d’une pince, épaule sur la manche, dos et pince poitrine. La robe est prévue avec une couture milieu dos et fermeture à glissière. Mais avec la maille, on peut facilement faire l’impasse sur le zip. La robe passe parfaitement sans nécessité de se tortiller pour rentrer dedans.
Pour les tissus préconisés: lainage, jersey ferme, jersey de laine. J’avais repéré chez Marie un molleton à motifs d’inspiration vintage qui me paraissait tout à fait approprié. Comme j’ai mis du temps à laver mon tissu et que j’avais hâte d’essayer le patron, j’ai utilisé un morceau de maille Milano acheté chez Marie dont j’avais utilisé un bout pour l’encolure de la robe Zircon (Paprika patterns) (ici).
Première réalisation sans accroc
Le montage de la robe est hyper simple. J’ai cousu les pinces avec du fil Maraflex. Le reste a été monté en un rien de temps à la surjeteuse.
Bon ne cherchez pas les raccords dans le dos parce qu’il n’y en a pas!! Parti pris… Elle m’a paru un peu longue. Je l’ai raccourcie de 4 cm.
Deuxième version prise de tête
La seconde version a été montée tout aussi rapidement mais je m’étais mis en tête de faire des poches. C’est la conception de ces poches qui a pris du temps et a tourné en boucle dans ma tête.
J’ai fini par partir sur des poches unies avec un rappel du tissu imprimé. Oui mais quelle couleur? Je n’avais que du blanc ou du noir. J’ai épinglé une poche de chaque couleur sans être vraiment convaincue. Marie m’a refilé une chute de molleton bleu qui était mieux que le noir. J’ai consulté les copines et le résultat assez serré a donné le bleu en gagnant.
J’ai passé un temps fou ensuite à monter ces poches. Du fait des épaisseurs je les ai cousues à la main sur la robe mais j’ai trouvé le résultat assez moche et mal réalisé. Je les ai finalement décousues.. tout ça pour ça!!
Pour cette version en molleton, j’ai fait la parementure dans une chute de jersey de coton pour limiter les épaisseurs. Petit zoom sur le détail des pinces:
A l’occasion de notre virée à Sainte-Marie-aux-mines, au salon mode et tissus, j’ai eu la surprise de découvrir que Christine avait acheté le même tissu. Elle a concocté une robe très chouette qui est en fait un mix de plusieurs patrons Burda!!
Très bon week-end et à très bientôt pour je l’espère de nouveaux plans sans trop d’accroc!!
Je suis toujours à l’affut d’un modèle de robe en jersey qui sort un peu de l’ordinaire. Là pour le coup ce modèle m’a tapé dans l’œil. Issue de la revue Ottobre Women n° 6/2023 (modèle n°10), cette robe avait tout pour me plaire : longue, asymétrique, avec manche marteau et un petit col roulé. Rien de bien compliqué au niveau du montage à première vue. Un projet simple mais qui en jette !!
Pour ce projet j’avais envie d’uni (ben si !) et devinez quoi, de kaki pour changer !! Le métrage requis est assez conséquent puisque la partie jupe a des plis tout autour au niveau de l’assemblage du corsage. Pour la plus petite taille il faut 2,40 m. J’ai pris un jersey kaki de la mercerie du Fil amant. ,Sachant qu’Ottobre taille grand j’ai décalqué le 36 et 38, et le 36 s’est avéré plus que suffisant.
Je me suis dit que ce serait un projet rapide à conclure mais c’était sans compter sans le patronage un peu flou…
Un patronage prise de tête
Le décalquage des pièces n’est pas compliqué. Les planches patrons d’Ottobre ne sont pas les pires que je connaisse. La difficulté ici est l’asymétrie donc chaque pièce a son miroir. Pour la coupe, les pièces doivent être décalquées dans leur intégralité. J’ai coupé toutes les pièces sur l’endroit du tissu en prenant soin d’avoir les bons côtés ensemble (corsage et jupe). Pour la partie corsage, c’est assez simple à comprendre entre les photos et les dessins techniques.
Par contre là où ça se corse c’est pour la partie jupe. Le dessin technique montre qu’il y a 4 pièces à décalquer et à assembler ensemble. Puis sont dessinées les jupes devant et dos dans leur intégralité, en haut à droite. Mais entre les pièces à assembler telles qu’elles sont montrées et les deux panneaux de jupes finies, il y a comme qui dirait un fossé. J’ai tout tourné dans tous les sens sans comprendre. Mon erreur a été de me fier aux quatre pièces assemblées. Il y a bien des symboles à différents endroits mais aucune explication n’est donnée sur leur signification et raccord. J’ai même regardé sur le site d’Ottobre mais je n’ai rien trouvé.
Dépitée j’ai ramené le tout en cours. Il nous a fallu deux bonnes heures pour comprendre l’agencement des pièces de la jupe. Pour celles que l’expérience tenterait voici le décryptage du puzzle. J’ai nommé les différentes pièces pour résoudre l’énigme : 4, 4’, 4a et 4a’. Et non il ne faut pas prendre les quatre pièces telles que présentées pour chaque jupe. Elle se construit avec d’un côté : 4 + 4a + 4a’ et de l’autre côté, au niveau de la ligne de pointillé, en retournant les pièces avec 4’ + 4 + 4a.
Après avoir péniblement redécalqué des morceaux et tout bien scotché, j’ai eu un doute affreux sur la longueur et la stature. Elle est quand même de 1,64m à 1,72m pour Ottobre alors que je ne mesure qu’1,60m. Au niveau de la partie corsage tout tombe bien, pour cause de buste long… Mais la jupe était démesurément longue. Il a donc fallu recouper au milieu de chaque pièce de jupe pour la raccourcir et rescotcher le tout.
Une semaine plus tard, j’ai trouvé le même genre de modèle, Dill Dress, de Mood Sewcity avec un patronage beaucoup plus clair question jupe. Elle est plus simple, sans col roulé ni manche marteau. Elle paraît également extrêmement large avec un positionnement un peu trop bas de la jupe mais c’est un patron gratuit. C’est une version chaîne et trame (lin, viscose, double gaze).
Les ajustements requis
J’ai fait un premier bâti de la robe dont le résultat s’est avéré profondément affligeant… Les manches tiraient sur le devant de l’encolure, la pince milieu de la manche était également positionnée un peu trop en arrière mais là impossible de la déplacer puisque cette pince est coupée. Elle est donc restée là où elle était. J’ai pu en revanche relâcher au niveau de la carrure sur le montage des manches.
Pour le reste c’était un véritable bibendum. Vue de côté, avec tous les plis c’était juste horrible. Arghhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !! Marie a attrapé ses épingles et a retouché de manière draconienne sur les cotés du corsage et sur la partie jupe. Elle a enlevé environ 4 cm de chaque coté de la jupe (sur le dos et le devant). Devant ma mine dépitée à l’idée de devoir tout recouper et refaire les fronces, elle m’a dit non tu couds sur la retouche, tu ne refais pas les fronces.. ouf..
Sur la partie « marteau » des manches j’ai cousu à la machine pour ne pas me louper, avec le fil extensible Maraflex (point droit). J’ai également cousu de la même manière l’assemblage jupe et corsage après avoir surjeté le tour froncé pour stabiliser les fronces. Sur les côtés j’ai pas mal hésité entre surjeteuse et machine à coudre. A cause des épaisseurs j’avais peur que cela entraîne un décalage. J’ai finalement opté pour la surjeteuse, après avoir recoupé l’excédent de tissu. La première couture s’est faite sans difficulté, la seconde a un peu patiné mais sans trop de dégât.
Pour l’ourlet de la jupe, j’avais rajouté 2 cm. La partie en pointe s’est plutôt bien positionnée et l’ourlet s’est laissé coudre sans faire de chichis..
Le montage du col est hyper simple, faut juste pas se gourer et mettre la couture milieu dans le dos. Vu la masse de tissu, j’étais un peu perdue entre le devant et le dos. Le col se pose bien sur l’encolure et j’ai assemblé le tout à la surjeteuse.
Le shooting dans le shooting
Je dois admettre que j’étais très sceptique même avec les retouches mais je suis allée jusqu’au bout du projet. Finalement, je reconnais qu’elle n’est pas trop mal. Elle gagnerait en aisance au niveau carrure mais pour le reste elle est très confortable.
Fanfreluche a mitraillé sous le regard de Marie qui n’en a pas perdu une miette !! Merci à toutes les deux pour les photos.
Nouveau châle Saint Malo
Un dernier mot sur le châle, très récemment tombé de mes aiguilles. Il s’agit d’une nouvelle version du modèle Saint Malo (tuto chez Soie et laine). J’avais réalisé une première version pendant le premier confinement (ici) dans une laine dans les tons de kaki. C’est toujours un de mes chouchous et j’espère que cette version rouge le deviendra aussi.
Bon certes ce n’est pas la même qualité de laine. Le premier était en merino et alpaga. Celui-ci a été tricolté avec la laine Gomitolo Versione, coloris 424 (rouge avec dégradé). Elle se compose de 60% de laine et 40% de polyacrylique. Cela fait toute la différence, il est bien moins moelleux et doux que le premier. Je pense que j’ai fait à peu près les mêmes dimensions que le premier. Tricot sans prise de tête, le point est simple et très visuel, et cette fois je n’ai même pas compté les mailles… J’ai fait la même finition en picots.
Ces derniers temps il a fait très froid chez nous et nous nous sommes rués sur nos bonnets. Le voyou de Sherlock est passé par là. Il a bouffé le pompon du beau bonnet que Fanfreluche m’avait tricoté, et deux fois.. Ben oui la première fois j’avais paumé mon bonnet et Fanfreluche a eu la gentillesse de me le refaire! Et Sherlock a également laissé de jolies traces de crocs dans le bonnet de Monsieur.
J’ai réparé le bonnet de Monsieur. Mais son anniversaire approchant je me suis dit que j’arriverais bien à lui en faire un tout beau. J’ai trouvé un joli modèle simple chez Drops. Bien sûr je n’ai pas fait d’échantillon et je me suis lancée direct dans le tricot en rond, une première pour moi. J’étais très fière de moi parce que j’ai bien réussi à fermer le cercle sans vriller le rang. Mais après quelques rangs je me suis rendue à l’évidence qu’il serait bien trop petit pour lui…
J’ai laissé de côté en me disant qu’il m’irait probablement. En ce moment j’ai tendance à laisser trop de projets de côté… Bref, j’ai continué à chercher sur la toile et je suis tombée sur un tuto (Renard et caramel) avec patron gratuit pour coudre un bonnet en maille. Ça c’était plus dans mes cordes et plus rapide!!
J’ai téléchargé le patron. Même en taille 58 je l’ai trouvé un peu petit, mais bon. J’ai sorti mes bords côte qui s’empilent et que je n’utilise pas. J’en ai trouvé deux qui pouvaient aller ensemble. La couture est effectivement hyper rapide en quatre coups de surjeteuse, l’affaire est pliée.
Là encore très fière de moi mais le bonnet s’est avéré une fois de plus trop petit pour lui et trop grand pour moi!! Quand ça ne veut pas!!! Depuis ce bonnet a trouvé une heureuse acquéreuse, ouf c’est déjà ça!
J’ai ressorti ma règle et j’ai entrepris d’agrandir le patron. Cette fois j’ai pioché dans un petit bout de molleton bien élastique, dans le stock depuis pas mal de temps, probablement acheté chez les Hollandais. J’ai fait le bonnet et sa doublure dans le même molleton. Couture toujours aussi rapide et nouveau fiasco, trop grand, trop moche sur sa tête. Là encore je finirai bien par trouver quelqu’un à qui il ira.
Vous l’aurez compris, j’en ai soupé des bonnets!! Comment une chose aussi petite et simple peut être si compliquée. J’ai pris la bonne résolution de mesurer son bonnet et de tricoter un échantillon pour tomber sur les bonnes dimensions. Une fois que les projets en cours seront finis.. Après après!!
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