TAG « La Couture & Moi »

TAG « La Couture & Moi »

 


Le TAG « La Couture & Moi », lancé par Mary Tainne, est la première expérience de ce genre pour les Serial Piqueuses ! Quel événement pour nos deux piqueuses si timides et discrètes ! (hum hum) Ah bon, on n’est pas trop discrètes ? Mais un peu timides quand même – enfin, surtout Falbala. Fanfreluche se rappellera toujours quand elle s’est faite interpeller par un journaliste de FR3 Alsace micro à la main et caméra au poing lors du Salon Mode et Tissu à Sainte Marie aux Mines, l’année passée. Falbala avait soudain disparu, laissant place au vide intersidéral derrière Fanfreluche. Il a fallu assumer. Et tu l’assumes et le remplis si bien!!

Bon, ça c’est de l’histoire ancienne. Aujourd’hui il n’est pas question de caméras et de vidéo, mais simplement d’un gentil questionnaire qui nous incite à révéler un peu plus de nos pensées et de nos expériences de couturières amateur. Un grand merci à Mary Tainne qui a pensé à nous pour étoffer (!) la longue chaîne des piqueuses passionnées.

NB. un petit clin d’oeil à Myomi qui crée et met à disposition de jolies images ou « tags », qui nous ont inspirées pour illustrer cet article.

TAG :  La Couture & Moi / Les questions :

1. As-tu été confronté(e) à des préjugés sur la couture ?

Fanfreluche : Je n’ai jamais été confrontée à des préjugés négatifs sur la couture – dans le style : « Tu fais de la couture? Mais plus personne ne fait de couture maintenant, c’est une activité de vieux ! » ou « Je n’aime pas trop les trucs cousus à la main – ça fait bricolage ! » Alors soit on n’a pas voulu me faire de la peine, soit ce que je produis est acceptable. Je constate aussi que les travaux manuels, y compris la couture, ont tout de même le vent en poupe actuellement, donc la vision change.

En revanche, ce qui arrive de temps en temps, c’est d’être confondue avec une Serial retoucheuse et on me demande : « Ah, tu fais de la couture ? ça tombe bien, j’ai justement une fermeture glissière qui a cassé, ou un ourlet à refaire etc… ! » Je prends ces remarques avec le sourire et ma réponse dépend de mon feeling par rapport à la personne. C’est à dire que si c’est dans mes cordes et que j’apprécie la personne, je dis oui (seulement parfois il ne faut pas être trop pressé !). 

Falbala: J’ai personnellement été victime de préjugés sur la couture. Du fait que j’ai grandi dans l’ombre d’une mère qui avait des mains en or et que j’étais plutôt maladroite étant enfant, je pensais que la couture était réservée à une sorte d’élite, à de personnes vraiment talentueuses. Ma mère et surtout ma grand-mère ont décrété très tôt que je n’étais pas manuelle et m’ont poussé plutôt vers des études plus « intellectuelles ». C’est vraiment la rencontre avec la tatie Onemei qui a été une révélation, elle m’a encouragée à me lancer dans les travaux d’aiguille, avec une approche beaucoup plus sereine. Certes le talent ne s’apprend pas mais quand on aime vraiment quelque chose et avec un peu de persévérance on arrive toujours à quelque chose!!

Le côté « serial retoucheuse » est inévitable! C’est un peu la rançon de la gloire..  ça fait toujours plaisir de dépanner les copines et mine de rien on apprend pas mal dans ce genre d’expérience qui finit toujours par un « brainstorming » pour trouver des solutions! J’en ai passé des après-midi notamment chez la tatie Onemei pour trouver des solutions improbables à des problèmes sans solution!! C’est vraiment l’un des côtés fun de la couture! 

Fanfreluche : Ah oui tu as raison. Il y a eu cette fameuse martingale destinée à cacher une tache sur un manteau – elle nous a donné un peu de fil à retordre ! Mais nous avons tu as vaincu.

2. Depuis quand couds-tu ?

Fanfreluche : J’avoue avoir un peu de mal à me souvenir. Si on parle de couture « sérieuse », je pense que cela fait environ 3 ou 4 ans. Mais quand j’étais petite fille , je m’amusais déjà à « concevoir » des vêtements pour ma poupée Barbie, que je cousais à la main. Après j’ai suivi des cours de couture l’année du baccalauréat et j’ai fait l’épreuve de couture facultative. Je me souviens encore qu’il fallait coudre une encolure tunisienne avec parementure surpiquée sur l’endroit (le tout à la main).

Mais c’est Falbala qui m’a définitivement donné le virus – elle dira sans doute que c’est un peu malgré elle – il y a environ 4 ans et depuis la couture est devenue une véritable passion. 

Falbala: Je me suis mise sérieusement à la couture lorsque nous avons acheté notre maison, il y a 15 ans. Je me suis lancée dans le bricolage, la peinture, le travail du bois et j’ai adoré ça. Et puis, dans la lancée, j’ai eu envie de faire des double rideaux. Je me suis acheté une machine à coudre basique et ça a été le début d’une grande histoire.. Bon les rideaux ça habille une maison!! Après les rideaux, j’ai attaqué les nappes, sets etc. Question vêtements, je faisais plutôt des petites retouches, voire à l’occasion de la customisation comme ce T. shirt pour homme acheté dans un surplus militaire que j’ai bidouillé pour le féminiser un peu. J’en ai bavé pour refaire les emmanchures et l’encolure. A l’époque je n’avais pas encore de surjeteuse!. C’est mon Irish girl qui a eu l’idée géniale de m’offrir des cours de couture pour un de mes anniversaires..  Au passage, j’ai entraîné la Fanfreluche avec moi à ces cours. Et depuis je n’arrête pas…

3. Quel a été ton tout premier projet ?

Fanfreluche : Mon premier projet, si on oublie les bricolages enfantins et les robes sac réalisées à l’adolescence, fut une jupe froncée à empiècement enforme. Elle n’était pas trop mal réussie pour une première. Maintenant je mesure le chemin parcouru depuis. C’était notre premier atelier de couture commun avec Falbala, dans son magnifique atelier sous les toits. La base de la jupe était un patron Burda de jupe cercle ou demi-cercle. En tant que débutante, j’aurais pu l’utiliser telle quelle, mais non, en toute innocence j’ai décidé de la modifier. Ce fut un fameux bidouillage. En définitive, la ceinture s’est avérée plutôt juste et il ne restait que très peu de marge de couture pour intégrer la fermeture glissière (à l’époque je ne savais pas qu’il fallait un peu de marge pour cet exercice-là)… La jupette est quand même assez sympa et il faut porter un tee shirt un peu long pour cacher la mocheté de la fermeture éclair. Petite photo ci-dessous.

Falbala: Difficile de répondre à cette question. Mon tout premier projet couture « sérieux » était d’habiller toutes les fenêtres de la maison, ce qui a nécessité une certaine réflexion du fait des différents types de fenêtres pas toujours faciles à habiller. Pour les vêtements, mon tout premier projet « idéal » a été de faire une robe féminine en tissu camouflage, pour détourner les codes du genre. J’ai pu la réaliser (ici), après quelques autres réalisations. J’en referai certainement d’autres!!

4. Qu’est-ce que tu aimes le plus coudre ?

Fanfreluche : Depuis que j’ai découvert la couture à la surjeteuse, mes projets préférés sont tous les projets en maille (jersey ou autre tricot). Je prends énormément de plaisir à coudre pour ma petite fille (c’est super, des projets de petite taille, assez vite réalisés et elle les porte sans rechigner – en tout cas pour l’instant). J’aime aussi beaucoup coudre des tee shirts pour moi (le jersey c’est si confortable). Bref, j’aime les projets faciles et rapides, qui font leur petit effet.

Falbala: J’adore coudre des robes et tout comme Fanfreluche des vêtements en maille, sweat, T. shirt, robes. Au niveau confort c’est top même si parfois on tombe sur des jersey qui nous donnent du fil à retordre. J’adore aussi coudre du linge de maison, j’aimerais faire plus de housses de couette mais c’est difficile de trouver des tissus sympas et adaptés en grande largeur.

5. Au contraire, crains-tu de coudre certaines choses ?

Fanfreluche : J’ai plutôt peur de m’attaquer au pantalon, plus même qu’aux vestes ou manteaux. Je n’en ai jamais cousu, ni de veste tailleur ou de manteau d’ailleurs. Le fait que j’ai tant de mal à trouver un pantalon en prêt à porter dans lequel je me sente bien, ne m’encourage pas à essayer. Je sors en général complètement déprimée du magasin et je crains de ne pas être capable d’adapter un patron à ma morphologie. Alors sortir du magasin sans achat c’est une chose, mais passer des jours sur un pantalon pour constater l’échec, c’est une autre affaire. Les ajustements d’un patron de pantalon sont une science en soi. Il faudrait pourtant essayer de se lancer. 

Bon il faut que je vous dise un secret : pour le pantalon, Falbala et moi (et la Prof qui cherche les gens qui savent) avons un plan en gestation. Pour le moment nous n’en dirons pas plus.

Falbala: Je déteste coudre les fermetures à glissière. Chaque fois que j’en couds, c’est en apnée. C’est mon côté maniaque qui revient, je veux qu’elles soient parfaites et je ne suis jamais satisfaite. Et pourtant un de mes rêves est de faire une robe zippée sur le devant… je n’ai pas encore le patron ni une parfaite image de ce que je veux mais je sais que je la ferai!!

Je crains aussi de coudre mes tissus précieux, que je commence tout doucement à sortir de leur boîte!! Oui oui je travaille sur moi .. D’autres « encore plus précieux » vont peut-être passer sur la table de coupe prochainement.. Qui dit précieux dit aussi techniques plus complexes, mais on progresse en douceur, sans se prendre le chou!

6. Quel est ton pire souvenir depuis que tu as débuté la couture ?

Fanfreluche : Mon pire souvenir c’est celui de « la robe boulet ». J’ai raconté les déconvenues en détail dans l’article éponyme. J’ai eu d’autres projets qui n’ont pas abouti et qui ont fini dans un sac plastique au fond du placard. Mais la robe boulet fut un projet difficile en raison du choix du tissu et particulièrement stressant, car je ne le cousais pas pour moi. Je ne vais pas revenir en détail sur toute l’histoire, mais si cela vous intéresse, je vous invite à regarder l’article ici.

Falbala: L’un de mes pires souvenirs est celui du sac qui devait être assorti à la robe boulet de Fanfreluche, je suis allée de catastrophes en catastrophes.. Décidément cet anniversaire était maudit!! Il y a aussi, mais c’est surtout un regret, celui de la jupe plissée, affectueusement surnommée la « jupe aux mille plis », qui n’a jamais abouti. Elle mijote depuis pas mal de temps, mais là aussi je reviendrai sur ce projet peut-être avec un nouveau tissu (si la Prof lit cet article elle va en avoir des sueurs froides!!). Je suis extrêmement têtue, je ne l’ai jamais dit???

 7. T’arrive t-il de faire des erreurs toutes bêtes ? Lesquelles ?

Fanfreluche : Des erreurs toutes bêtes ?

Comme d’insérer la manche dans l’emmanchure endroit contre envers ou vice versa ? (ah non mais ! ça m’arrive encore parfois, je m’en aperçois en général une fois que tout est bien épinglé grrrr)

De fermer une bande d’encolure après l’avoir pliée en deux – donc ça fait une couture moche à l’intérieur de l’encolure ou de la ceinture du jogging ? (ça je l’ai fait au moins deux fois)

De coudre une braguette de sorte qu’il soit impossible de l’ouvrir ? (bon, c’était ma première)

Voilà, voilà… je vous laisse juge. Il doit y en avoir d’autres, mais je les ai occultées.

Falbala: Non mais franchement qui n’a jamais fait d’erreurs toutes bêtes!! Bien sûr que j’en fait et que je continue d’en faire comme de donner un coup de ciseau ou de cutter malheureux!! Ou encore d’oublier de baisser le pied de la surjeteuse, de voir que quelque chose ne tourne pas rond mais de continuer à coudre jusqu’à ce que la source du problème atteigne enfin mon cerveau et se transforme en une flopée de jurons que je répéterai pas ici… mmmm… De coudre sur les dents d’une fermeture à glissière (je vous ai déjà dit que je détestais les coudre?? oui je sais je radote!!). En tout cas, mes bourdes sont soigneusement répertoriées dans mes articles!! Histoire de ne pas oublier et d’en tirer les leçons!!

8. Quelle est ta plus grande fierté lorsque tu crées quelque chose ?

Fanfreluche : Ma plus grande fierté c’est quand on me demande dans quel magasin j’ai acheté un vêtement fait main. Et aussi quand M. Fanfreluche me dit que je me couds des vêtements qui « m’avantagent »… quoique ! Tout est dans le choix des mots. Ce serait sans doute plus judicieux de dire « qui me vont bien ». Mais je sais qu’il ne pense pas à mal.

Falbala: Ma plus grande fierté est quand toutes les pièces sont bien assemblées (pas de décalage indésirable) et  surtout quand l’envers est aussi (ou presque) beau que l’endroit. Si en plus le vêtement est confortable et tombe relativement bien, alors on est pas loin du nirvana!! Mais avec le temps, j’ai au moins appris à tolérer un certain pourcentage d’imperfections, ce qui aide à avancer dans la couture!! Mais quand même pour répondre à Fanfreluche, le top du compliment c’est quand tu portes un vêtement acheté dans un magasin et qu’on te demande: mais c’est toi qui l’as fait?!!! ah! ah!!

9. Quels sont tes prochains projets couture ?

Fanfreluche : Il faut, je crois, faire la distinction entre « les idées » et les « projets » sérieux. Des idées, il y en a une foule qui tourbillonnent dans ma tête (vous voyez un peu l’état de mon cerveau). De plus, comme je suis une accro aux magazines de couture, chaque fois que j’achète les nouvelles éditions, de nouvelles idées s’ajoutent au bazar ambiant. Ensuite, dans ma tête, il y a aussi le tourbillon « tissu ».  Quand les deux se mettent en branle simultanément, il y a souvent une connection qui s’établit entre l’idée et le tissu et pouf !!! le projet est né. Parfois aussi, l’idée reste orpheline, car il n’y a aucun tissu approprié qui se profile – et là c’est grave. Du coup la Fanfreluche se met en chasse. Très souvent, c’est le processus inverse qui se produit, car la farandole des tissus est bien fournie, mais l’idée appropriée ne se dégage pas (ou alors l’angoisse d’un raté est trop forte pour concrétiser le projet).

Bon, j’arrête le délire. Plus concrètement il y a deux projets « urgents » liés au futur mariage de mon grand bébé. J’ai prévu de coudre une jolie robe à Augustine qui sera demoiselle d’honneur et chargée de la mission d’importance de porter le coussin porte alliance tout le long de la nef de l’église. (Le coussin porte alliance est, quant à lui, terminé à 90%, mais Augustine ne marche pas encore toute seule). Le deuxième projet c’est ma robe à moi. Le tissu est identifié dans le fameux tourbillon dont je viens de vous parler, mais le patron n’est pas arrêté. Il y a des idées qui volètent (!), mais le « tilt » n’a pas encore eu lieu. Et pourtant l’urgence se précise de plus en plus, car les jours et les semaines se succèdent à un rythme infernal.  Je sais que je voudrais une robe longue plutôt droite et fendue de côté… On en est là.

Falbala: Je suis quand même assez fière d’avoir liquidé pas mal de projets en cours (normal il y a le marché des Hollandais la semaine prochaine, faut se donner bonne conscience!). Il m’en reste encore un: un gilet long en maille, assez sophistiqué dans le montage et surtout dans un jersey terriblement glissant (et fourbe, c’est la raison pour laquelle ce projet traine un peu!).

J’aimerais perfectionner la technique des robes sweat/maille, et me lancer dans des découpes. J’ai déjà repéré pas mal de patrons / réalisations qui m’inspirent.. Faire un sac en simili cuir est aussi inscrit dans « mes » listes (je suis une maniaque des listes, je griffonne sur des bouts de papier partout et de préférence pendant le petit déj quand toute la maison dort encore. J’ai aussi un journal de couture très utile pour y consigner ses idées ou réflexions surtout quand tout bouillonne dans la tête!).

10. Y a t-il du matériel de couture qui te fait rêver ?

Falbala: A ce niveau là je dois avouer que je suis vernie.. Dès mes premiers travaux de linge de maison, je me suis acheté une surjeteuse, vraiment indispensable pour de belles finitions. J’ai un peu forcé la main à la Tatie Onemei qui n’en voulait pas et je lui ai proposé un achat conjoint. Cela s’est transformé en « garde alternée », elle l’avait la semaine et moi les week-ends. Puis elle a fini par s’en acheter une autre. M. Falbala m’a ensuite offert il y a quelques années une superbe machine à coudre, autrement plus sophistiquée que le modèle que je souhaitais (non je ne me plains pas!), et pour mon dernier Noël je lui ai demandé une recouvreuse..

Fanfreluche : J’ai un atelier bien équipé et grâce à M. Fanfreluche qui m’a poussée à investir dans une recouvreuse pour Noël (oui, je suis une copieuse), j’ai à présent toutes les machines qu’il me faut. Bien sûr, on pourrait aller plus loin, notamment en achetant une brodeuse ou une machine à coudre Rolls Royce comme Falbala, mais ma gentille Bernina me convient pour le moment.

Il y a tout de même un équipement très spécifique qui me titille, à savoir une imprimante/massicoteuse pour créer des transferts et des personnalisations pour mes réalisations. Je ne sais pas du tout quel est le terme technique pour ce genre d’équipement, ni où on peut les trouver. J’ai souvent vu cela sur des sites de vente allemands, mais tant que je n’aurai pas mis la main sur un vrai pas à pas pour ce genre de technique, je n’irai pas plus loin.

Et les autres (« heureuses ») nominées sont:

Falbala: dur dur de trouver des blogueuses qu’on apprécie et qui ne se sont pas encore livrées à ce jeu (et pardon d’avance si on en oublie ou si elles en ont ras le bol de se prêter au jeu)..

Fanfreluche : c’est un petit exercice sans obligation et personnellement j’ai trouvé assez rigolo de me poser ces questions-là. Cela dit, les Serial Piqueuses sont des bébé-blogueuses (2 ans et demi d’existence) et donc trop heureuses de partager leurs aventures avec leurs lecteurs/lectrices. Celles qui ont bien plus de bouteille nous pardonneront, j’espère. 

Coudre ou ne pas coudre

The amazing Iron woman 

Auguste et Septembre

Atelier Svila

C de Syle

C’est qui qui coud

Cécile bricole

Le chat et la marmotte

Tasticottine

 

 

 

 

 

L’aiguille en fête (2018)

L’aiguille en fête (2018)

Nos amies du Club midi tricot (oui c’est chou comme appellation!), nous avaient fait part du salon annuel « l’Aiguille en fête » à Paris. Donc cette année, nous avions décidé d’aller en exploration. Ma Fanfreluche s’est désistée mais la Prof qui a parfois besoin qu’on la pousse, a accepté avec enthousiasme.. Nous sommes parties toutes les deux, armées de nos chariotes pour trois jours, le salon se déroule sur quatre jours.. Comme toujours avec la Prof qui est très optimiste, notre programme était hyper chargé…

Premier jour: faire la tournée des fournisseurs de la Prof. Nous sommes d’abord allées dans les merceries de Réaumur, bien connu maintenant des Serial piqueuses puis, bravant les intempéries, la neige qui tombait à gros flocons et les trottoirs glissants, nous avons enfin trouvé le magasin Saltiel Drapiers, spécialisé en fourniture tailleur. Alors là, c’est une sorte de voyage dans le temps quand on rentre dans ce magasin! Des vieilles tables de coupe, des vieilles machines, un fouillis innommable dans les tonnes de pièces de tissus empilées partout… Mais ne vous y trompez pas, tout y est parfaitement organisé et les vendeurs sont d’un professionnalisme exemplaire et impressionnant. Cela change de certaines chaines de magasins de tissus où l’on vous regarde avec de grands yeux quand vous demandez quelque chose qui sort de l’ordinaire. De surcroit, l’accueil y est très chaleureux.

et un petit tour en image de ce merveilleux magasin:

Après avoir enfin pu déposer nos bagages à l’hôtel et nous sustenter, l’après-midi était déjà bien entamé. Nous avons filé à l’Aiguille en fête et fait la partie réservée aux professionnels (mercerie), accès rendu possible grâce à la Prof. La partie Pro était très calme, peu de visiteurs comme on peut le voir sur les photos, et nous avons pu y voir de magnifiques stands, notamment de la marque Mademoiselle et la maison Sajou au décor à l’ancienne. J’ai eu l’occasion de visiter la mercerie Sajou à Paris il y a quelques années et c’est un enchantement pour les yeux. Pour la petite histoire c’est cette mercerie qui a assuré le décor de l’émission Cousu mains. Dans cette zone pro, rien n’est à la vente, le but étant de nouer des contacts avec des fournisseurs et de voir les produits proposés. La Prof a pas mal discuté avec différents vendeurs pendant que je furetais et mitraillais… allez encore un petit tour en image de cette zone « interdite » au grand public

Au deuxième jour nous avons enfin attaqué les choses « sérieuses ». Le salon grand public comprend un vaste espace consacrée à des expositions, une partie stands de vente et un coin ateliers. Il y avait un monde fou en permanence. A noter que l’organisation laisse pas mal à désirer par rapport notamment à nos expériences de Sainte-Marie-aux-mines et surtout du Nadelwelt. Oubliez le coin « repas et café » à moins d’avoir beaucoup de temps à perdre dans les queues, n’espérez pas vous assoir une table il n’y en a pas assez et surtout n’attendez pas le dernier moment pour aller au petit coin, même file d’attente phénoménale (ça c’est pas bon pour ma Fanfreluche)!

Point très positif: les expositions sont très diversifiées, riches et de grande qualité.  Un certain nombre d’entre elles ont retenu mon attention, peut-être au détriment des stands de vente… Il y avait une extraordinaire collection de cols et dentelles, chinés par une vieille dame charmante d’origine finlandaise, Tuulikki Chompré, que l’on voit devant son stand en train de papoter avec la Prof. Elle expose un peu partout ses magnifiques collections.

Juste à côté, on pouvait également admirer les robes du stand de Kumiko Nakayama Geraerts qui a revisité la technique du boutis pour l’intégrer dans des vêtements. C’est très original et absolument ravissant. On peut voir beaucoup plus de ses créations sur son site, elle a même écrit des ouvrages.

L’association « Dentelles et Blondes » qui œuvre pour la mémoire de la dentelle au fuseau exposait également de la dentelle de la première moitié du XIXe siècle. Leur site est très riche et propose même des ouvrages, à suivre de près!! D’ailleurs pour ceux et celles que ça intéresse, il y a parfois des démonstrations de dentelle au fuseau au festival annuel de point de croix et de broderie à Kutzenhausen et dans les patelins avoisinants… Oui oui faut qu’on y aille ma Fanfreluche, ça en vaut la peine!!

Autre association She France (relai français de la Fondation She basée à Calcutta) qui nous fait découvrir le Kantha, broderies et quilting du Bengale, œuvre pour soutenir cette tradition ancestrale mais aussi pour améliorer le sort de ces femmes brodeuses. Hélène le Berre, habituée du salon, présentait également de magnifiques pièces brodées. Elle anime des cours, et sur son site on peut trouver les références de ses ouvrages ainsi que des kits à broder.

A noter également l’association « Jours, Semis, et Entre-Deux » et son très convivial projet Patch « perpétuel et nomade », où chacun envoie un carré de 20 cm x 20 cm sur un thème (en ce moment « Voyages, voyages » ). L’association citémomes fonctionne sur le même principe et dans le cadre de  « Tricote un sourire » a exposé également le résultat impressionnant de son projet « Ensemble nous sommes Monet » avec un tableau de 5 m. x 4 m constitué de carrés tricotés (5cm x 5 cm) représentant le Pont sur l’étang des nymphéas.

J’ai tout particulièrement adoré l’expo de Igor Brossmann, spécialisé dans le design du papier, avec ces vêtements en papier lumineux et surtout, surtout toutes ces barbies habillées de papier. Très fun!!

Selon nos amies de Midi tricot, l’espace dédié à la vente était nettement plus petit que les années précédentes. Là encore il était très diversifié (et peut-être trop) puisqu’on y trouvait de la laine, du tissu patch, de la broderie, du tissu habillement et bien sûr des stands de machines, mercerie et matériel de couture. Il y avait aussi un grand espace livres et revues très diversifié, nous y avons noté pas mal de références… Pour ce qui est des tissus habillement, il y avait assez peu de choses intéressantes. Pour ma part je n’ai pas voulu m’éparpiller sur tous ces stands, mais j’aurais pu facilement craquer notamment sur le stand des Tricoteurs volants, tout un poème…

A retenir dans les stands tissus, notre habituel Fleurs de tissus où la Prof a craqué grave et moi un peu moins…Une jolie découverte avec le stand Le petit lapin rouge avec beaucoup de jersey, tissus sweat, bord côtes et même des passepoils élastiques, et les tissus Montreux (tissus anglais très originaux) où la Prof a également craqué. A noter également le stand Atelier des modes, avec des kits prêts à coudre (patrons et / ou tissus). Bon en soi le concept ne m’emballe pas mais les modèles et les tissus proposés étaient très sympas. Je me suis contentée d’acheter un patron de robe raglan (le coup de cœur du moment..). J’ai tout de même hésité car ils ne sont proposés que dans une seule taille, ça fait un peu cher le patron… Pauline Alice avait également un stand où elle vendait ses patrons. Depuis longtemps sa robe Aldaia en maille me faisait de l’œil, après avoir discuté avec elle sur le tombé de cette robe et le choix des tissus, je suis repartie avec le patron en main, nettement plus avantageux au niveau tarif que le précédent puisqu’il y a plusieurs variantes combinables.

Le dernier jour a été consacré à des ateliers, autre point très positif de cette expo. Le matin nous avons eu un cours de deux heures de Wacky web pour apprendre à faire un bloc d’étoiles en utilisant la technique de couture sur papier et des gabarits fluos transparents « wacky web ». Ce cours était donné dans le cadre des Editions Diverti par Patricia Martin. Cela nous a permis de faire nos premiers pas dans les techniques patch. Le cours était très intéressant et nous avons réussi dans le temps imparti à faire nos étoiles…

L’après-midi nous avons suivi pendant trois heures le stage de la règle courbe créatrice, toujours dans le cadre des Editions Diverti, cette fois par Pascale Bretonne rédactrice en chef de la revue Pratique du Patchwork. La partie théorique et ses démonstrations étaient vraiment très enrichissantes, c’est un monde totalement différent de la couture et de ses techniques. Elle nous a dessiné un motif et nous avons coupé les pièces mais nous n’avons pas eu le temps de faire tous les assemblages. C’était de toute façon la partie théorique qui était la plus intéressante. Nous sommes reparties toutes les deux avec règles et cutter en poche!! Non non nous n’allons pas nous lancer à corps perdu dans le patch mais ça nous a donné des idées pour intégrer ces techniques dans les vêtements. Projet qui demande encore à murir..

Petit coup d’œil sur mes (modestes) achats, j’avais craqué sur d’autres tissus mais ils étaient en rupture de stock… J’attends encore la photo des acquisitions de la Prof

Ce petit séjour a été très riche, je pense que nous sommes revenues toutes les deux avec des images et des idées plein la tête… Expérience à (re)faire ma Fanfreluche pour se laisser tenter cette fois beaucoup par tous les stands vus d’un peu loin et s’inscrire à d’autres cours..

Je vous souhaite une très bonne fin de bon week-end.

Falbala

Promenade dominicale au musée Lalique

Promenade dominicale au musée Lalique

On a beau se trouver au milieu de nulle part dans notre petite province, on y trouve quand même des perles rares. J’en veux pour preuve le musée Lalique, implanté dans la commune de Wingen-sur-Moder, près de la Petite Pierre. Bien sûr, il ne faut pas oublier que notre belle région d’Alsace a une longue tradition verrière. René Lalique a créé sa manufacture à Wingen-sur-Moder dans les années 20, où elle est toujours en activité. Le musée, quant à lui, a été créé  en 2011 à proximité, sur le site de l’ancienne verrerie du Hochberg. Du 1er février au 11 mars 2018, on peut y voir l’exposition « Un amour de Lalique – en tête à tête ». Si vous aimez l’Art nouveau et l’Art déco, une visite s’impose.

La collection exposée montre les différentes facettes de l’artiste et ses domaine d’activités. Une salle est consacrée aux bijoux pour nous rappeler que Lalique a commencé sa carrière en tant que dessinateur de bijoux Art nouveau. Plus interessé par les matières et les couleurs, il travaille bien sûr les matières précieuses mais aussi les émaux, les pierres semi-précieuses et le verre.

Son travail du verre va l’amener ensuite à collaborer avec de grands parfumeurs dont François Coty, Worth pour qui il créera des flacons de parfums. Pour développer son travail du verre, Lalique va créer sa propre manufacture, la « Verrerie d’Alsace » et ainsi entrer dans l’ère industrielle. Le flacon de parfum le plus connu est celui de l’air du temps, tellement vu que je ne l’ai même pas pris en photo.. Le musée dédie une magnifique collection à ces flacons, tous plus beaux les uns que les autres. Ça donne envie de redécorer sa salle de bain avec des vieux flacons bien précieux!!

Le musée nous dévoile par ailleurs une des magnifiques pièces du stand de Lalique à l’Exposition Universelle de Paris en 1900. Il s’agit d’un des éléments de la balustrade de son stand dans le Pavillon des bijoutiers (dont on voit la photo à l’arrière-plan de la statue), intitulé la Dame ailée. Cette balustrade était composée de cinq statues en bronze (quelques photos du stand et des Dames ailées ici). Trois de ces statues sont exposées: l’une d’entre elle au musée des arts décoratifs de Berlin, notamment d’après cet article , une autre au musée Lalique d’Hakone au Japon et la dernière au musée Lalique de Wingen-sur-Moder, acquise par des particuliers en 2013 et prêtée au musée. Malheureusement, on ne trouve aucune photo sur les sites des deux autres musées.

J’adore cette statue. Elle est absolument splendide et fascinante mais les conditions d’éclairage ne lui rendent pas vraiment justice (ou la photographe..). La photo, disponible sur le site du musée Lalique, permet de mieux la voir.

Les arts de la table sont également largement illustrés avec de très belles collections d’assiettes et de plats, des luminaires ainsi que des œuvres religieuses.

Une réédition en cristal de la Fontaine aux poissons est exposée. La fontaine d’origine, en verre, a été créée en 1937 pour l’Exposition internationale des Arts et techniques dans la vie moderne. J’aime moins le design mais la structure est fascinante!

 

A proximité du musée, vous pouvez voir la manufacture Lalique ainsi que la villa Lalique, où il séjournait, désormais transformée en hôtel luxueux. Pour parfaire cette visite et rester dans l’Art nouveau, il reste à voir le site verrier de Meisenthal où l’on peut voir des pièces de Gallé.. Et selon la Prof qui sait tout il y a une superbe collection de bijoux Lalique à Paris (au musée des arts décoratifs?) A combiner lors d’une prochaine virée à Paris.. J’ai encore de belles choses à vous montrer de Paris, un peu plus tard ce week-end si j’arrive à boucler mon programme…

Très bon week-end

Falbala

Nos aventures parisiennes, sur les traces de grands couturiers

Nos aventures parisiennes, sur les traces de grands couturiers

En fin d’année tout le monde fait des bilans en vue de prendre de bonnes résolutions. L’un des objectifs de Falbala était de suivre les expositions ayant trait aux grands couturiers ou à l’industrie textile.. L’exposition Dior était vraiment tentante. Cela avait failli se faire en août et puis en novembre Fanfreluche a poussé pour que nous prenions une décision. Et là en deux temps trois mouvements, tout a été organisé pour une virée de deux jours à Paris: billets de train, réservation d’hôtels et billets pour l’expo!!! Tout cela bien sûr à combiner avec une visite dans les magasins de tissus et merceries de Montmartre!

Cet article est un petit compte rendu de nos aventures à la capitale sur les traces de grands couturiers, des magasins dévalisés, mais il est également destiné à vous mettre l’eau à la bouche!!! Des articles sur les expositions visitées suivront très prochainement, le temps que les deux serial piqueuses rassemblent et comparent leurs tonnes de photos et organisent leurs pensées et impressions de ces journées féeriques…

Au programme de la première journée: l’exposition Christian Dior au musée des Arts décoratifs, pour laquelle nous avions des billets valables à partir de 11h du matin. Nous sommes arrivées bien en avance en nous disant que nous aurions le temps de flâner, voire de prendre un café dans ce quartier huppé de Paris… Et oui les petites provinciales n’avaient pas la moindre idée de l’affluence dans les musées parisiens. Le trottoir longeant le musée des Arts décoratifs était déjà noir de monde à 10h30… Malgré les billets coupe-file, il a fallu patienter dans le froid pendant plus d’une demi-heure…

Tout le monde était un peu désorienté à l’ouverture des portes, d’autant que les premières salles nous ont plongé dans une quasi obscurité, ce qui a bien fait ronchonner Falbala qui pensait au risque de cata pour les photos… Après quelques minutes, c’est une véritable euphorie qui nous a gagnée… des salles se succédant sans fin à d’autres salles, remplies de mannequins arborant des tenues splendides, toutes plus belles les unes que les autres, jusqu’à l’apogée de la nef… allez on vous fait déjà entrevoir quelques tenues et pour le (grand) reste ce sera par là…

La visite de la boutique du musée s’impose également, elle regorge notamment de bouquins absolument fabuleux sur tout un tas de thèmes. Fanfreluche a fait ses gros yeux quand Falbala a commencé à se remplir les bras de bouquins à cause du poids…  (la prochaine fois on emportera nos chariotes pour les remplir de bouquins!!)

A la sortie du musée, les yeux encore émerveillés, nos compères se sont restaurées de manière « expresse » à l’auberge des trois bonheurs , tout y est expresse aussi bien le menu que le service, on attrape presque les plats au vol! Puis elles ont décidé de poursuivre la trace des grands couturiers en allant voir le musée Yves Saint Laurent. Une « petite » promenade à pied jusqu’au musée, en traversant le parc des Tuileries et en longeant la Seine jusqu’au pont de l’Alma.

Le musée Yves Saint Laurent est bien plus petit et possède une collection modeste de pièces par rapport à l’expo Dior (pour un aperçu du musée, ce sera par ici). On aurait dû commencer par là. Mais au moins pas d’attente sur le trottoir et moins d’affluence. La visite ayant été beaucoup plus courte, les serial piqueuses ont décidé d’aborder la phase shopping en allant dans un quartier éloigné du programme du lendemain, cette fois en métro.

Lors de précédentes visites à Paris, Falbala avait dégoté deux merceries sympas, boulevard Réaumur: Fil 2000 et MySuperMercerie Ozel. Fil 2000 est une toute petite boutique étroite et toute en longueur, spécialisée dans le matériel de couture avec tout un tas d’articles de mercerie à des prix défiant toute concurrence. Dans la mercerie MSM Ozel, on trouve un déluge de rubans, passepoil, élastiques, perles, franges. Nous y avons fait provision de fils, pressions et rubans en tout genre. Falbala y a même trouvé un  passepoil double camouflage.

Pour le retour à l’hôtel, Fanfreluche ayant consulté son plan de Paris a décrété qu’on pourrait le faire à pied, c’était tout droit… Mais ils sont drôlement longs les boulevards parisiens!! Arrivées à destination, les deux serial piqueuses fourbues ont décrété qu’elles avaient bien mérité un bon apéro. Après deux pina colada et un dîner disons.. frugal (pour ne pas être désagréable), nos deux compères sont allées s’affaler sur leur lit d’hôtel. Bilan de la journée: 11 km à pattes, tout plein de galons, rubans, fils..  et encore plein d’étoiles dans les yeux…

Programme de la 2e journée: la chasse aux tissus et merceries de Montmartre, le quartier bien connu de Paris, des boutiques les plus kitsch aux valeurs sûres.

Nouveauté dans le secteur, Paris tissus qui était le premier magasin ouvert sur notre chemin. Ensuite direction les valeurs sûres, les trois différents magasins de l’enseigne Sacré coupons, Tissus Reine, marché St Pierre Dreyfus, sans parler de la flopée de merceries dans la rue d’Orsel où nos serial ont mis la main sur des trésors..

ça farfouille dans les sacrés coupons:

Restauration moins brusque au palais du grand Moghol, très bon restaurant indien et reprise de nos pérégrinations dans le quartier. Une de nos boutiques préférées Dambouton, rue d’Orsel, le paradis des boutons comme son nom l’indique. La propriétaire, de bon conseil, nous a également permis de prendre quelques photos de la boutique:

et la mercerie la Dentellière, toujours dans la même rue, remplie du sol au plafond d’articles en tout genre et de toutes les couleurs.

Bilan de cette deuxième folle journée: seulement 8 km à pattes; Fanfreluche a craqué pour cette magnifique fausse fourrure rose pour faire un col sur un gilet (qui reste à tricoter!), du tissu écossais avec les accessoires pour faire une jupette et un haut, des jersey éléphant et vert pour Augustine, un magnifique tissu fleuri pour une robe en vue du mariage du Bébé etc..

Falbala a craqué pour un beau lainage et une popeline, et un jersey camouflage très original qui manquait à la collection, de la doublure maille pour les futures robes en jersey sans oublier le tissu de Noël déjà confectionné en nappe.

Très bon Noël

Fanfreluche et Falbala