Le musée de la mode et du costume d’Arles

Le musée de la mode et du costume d’Arles

Origine du musée

La famille Costa qui a créé la parfumerie Fragonard, a une longue tradition de collections de pièces anciennes et de bijoux provençaux. En 1997, elle a notamment ouvert le musée provençal du costume et du bijou, à Grasse.

Odile et Magali Pascal sont également des passionnées et des collectionneuses de costume arlésien. Elles ont écrit une trilogie consacrée au costume arlésien. A la suite de la rencontre des deux familles, l’idée d’un nouveau musée a vu le jour. La famille Costa a racheté les pièces de la collection Pascal et a décidé de fusionner les deux collections de Grasse et d’Arles. Le musée de la mode et du costume, conçu pour dévoiler ces collections, a été inauguré en juillet 2025 à Arles.

Il est situé dans un hôtel particulier d’Arles, l’hôtel Bouchaud de Bussy, entièrement rénové pour l’occasion. C’est un très bel édifice des XVIIe et XVIIIe siècles.

L’exposition inaugurale du musée

Elle s’intitule « Collections Collection » et présente des pièces des deux extrémités de la Provence. L’objectif de cette exposition est aussi de montrer en quoi la mode en Provence s’est inspirée des vêtements dits à la française, avec en outre une présentation chronologique. La scénographie du musée n’est donc pas très facile à appréhender. Les pièces sont numérotées avec quelques explications sur le côté. Il m’a fallu un certain temps pour décrypter cet agencement d’autant que j’étais focalisée sur les belles robes présentées. De mon côté, j’ai choisi de mettre plus l’accent sur certaines pièces que je trouve remarquables.

Le costume arlésien est porté dans la région d’Arles qui va jusqu’à la Camargue et le sud du Gard. Il se compose d’une coiffe, d’un corsage (ou eso) recouvert d’une chapelle (composée de plusieurs éléments dont le fichu), d’un jupon et d’une jupe. Pour s’y retrouver dans la terminologie des costumes, je vous renvoie à ce site très bien fait qui présente notamment le costume arlésien et le costume comtadin.

L’art et les tenues arlésiennes

De tableaux du XVIIIe dépeignent le quotidien des Arlésiennes et constituent une source précieuse de connaissances de leurs vêtements, notamment du peintre Antoine Raspal. Une toile en particulier a été très importante dans la mise en place de ce musée. Une tenue similaire a pu être reconstituée. Le souci du détail est époustouflant. Ce tableau fait partie de la collection Costa et est par ailleurs en couverture d’un des tomes sur le costume provençal d’Odile et Magali Pascal.

La coiffe volumineuse est typique des années 1820. Le corsage est très court, dans une soie noire bordée d’un volant de dentelle. La jupe est une toile de coton imprimée de Jouy-en-Josas. Un petit fichu vient compléter la tenue.

De jolies coiffes en ruban

Les Arlésiennes se parent de deux types de coiffe, en cravate ou au ruban. La cravate est un carré de tissu savamment plié. La coiffe en ruban était réservée aux tenues habillées, vu le coût élevé des rubans.

Ces coiffes sont agrémentées de rubans colorés en soie, gaze ou velours. Ils font 1,50 m environ et sont enroulés autour du chignon.

Une robe de mariée

Cette robe de mariée est l’une des deux tenues figurant sur l’affiche de l’exposition. Elle date de la fin du XIXe. Elle est en satin avec de grands motifs de lys.

La partie corsage (ou chapelle) est très sophistiquée avec son assemblage de plis et de belles pièces de dentelle. La coiffe est surmontée d’un ruban de velours à motifs.

Robe empire

Cette magnifique robe Empire à traine date de 1803-1805. J’adore ses broderies que l’on peut voir sur la partie centrale de la robe et sur les manches.

Elle est sublimée par une étole en indienne de coton, imprimée en Inde, dont les bordures sont caractéristiques des châles orientaux.

Après la visite du musée nous avons pu suivre la fête du costume avec un défilé somptueux dans le théâtre antique d’Arles. Cette fête est organisée chaque année. Une très belle conclusion à cette journée…

Nathalie

Musée du costume comtadin

Musée du costume comtadin

Pernes-les-Fontaines est un charmant village qui abrite, outre des fontaines, le musée du costume comtadin. Le Comtat Venaissin a constitué une grande partie du département du Vaucluse dont Pernes a été la capitale un temps.

Le magasin Drapier

Le musée est de taille modeste mais il contient des pièces magnifiques. Il a en outre le mérite d’être gratuit. Il a été installé dans l’ancien Magasin Drapier, ouvert au milieu du XIXe siècle. Ce magasin a périclité et a fermé dans les années 1950. Il a retrouvé une nouvelle vie en 1992, avec la mise en place de ce musée. La devanture en bois peint laisse entrevoir des merveilles.

Au rez-de-chaussée, les comptoirs regorgent d’articles de mercerie en tout genre, boutons anciens, fils, collection de coiffes… Les étagères au mur sont remplies de tissus anciens qui font rêver, sans compter les innombrables modèles de machines à coudre ..

On descend quelques marches pour découvrir une belle salle abritant des boutis, puis une autre présentant les étapes du travail du chanvre, avec les outils nécessaires (peigne à chanvre, rouet et dévidoir) et quelques étoffes.

Au mur des panneaux expliquent les différents éléments de la tenue traditionnelle aussi bien féminine que masculine du costume comtadin au XIXe siècle. On peut également retrouver ces éléments ainsi qu’un inventaire des tissus utilisés dans une publication du Conservatoire comtadin.

Le costume comtadin féminin comprend en gros un corsage ajusté, une jupe (en indienne), un tablier et un fichu sans oublier la coiffe à la grecque. Une très belle collection de gilet pour homme est visible à l’étage.

A l’étage, des pièces somptueuses des XVIIIe et XIX siècle s’offrent à nos yeux. Il s’agit d’une exposition temporaire, l’exposition 2024-2028. Ces pièces ont été retrouvées dans des armoires pernoises. Elles sont dans un état remarquable grâce à un travail minutieux de restauration. Voici quelques unes de ces robes et tenues.

Robes à la française milieu XVIIIe siècle

Ces robes à la silhouette pyramidale se caractérisent essentiellement avec un manteau de robe au dos (à pli Watteau), un jupon baleiné (ou panier) qui ajoute de l’amplitude uniquement sur les hanches, des manches pagodes et une pièce d’estomac qui est une sorte de plastron qui vient s’agrafer sur la partie corsage. Ces deux robes ont appartenu à une vielle famille de la noblesse pernoise. Celle de gauche est en soie tissée à motifs floraux avec des rubans de dentelle. Celle de droite est en taffetas de soie à rayures verticales.

Quelques détails de ces robes. Le dos est vraiment magnifique.

Robe dite en chemise

Au début du XIXe la mode change radicalement vers une plus grande liberté pour le corps des femmes avec des robes en mousseline blanche de forme simple, à la taille haute. Cette période de libération sera malheureusement très courte.

Cette robe splendide est en gaze avec avec un fichu en mousseline de coton.

et le détail des manches et corsage:

Période romantique (1830 – 1840)

Ces robes ont une forme sablier avec une taille encore un peu haute, des manches volumineuses et des ceintures pour accroître la finesse de la taille.

La robe du centre est en gaze de soie ou Grenadine, avec des manches gigot et une ceinture avec une boucle en argent

La robe de gauche est en soie avec des manches « gros gigot », et une ceinture en soie et une boucle en laiton. La robe de droite a des manches à la « mameluck », ajustées avec une série de fronces et une ceinture en soie avec une boucle en pierre.

J’espère que cette petite escapade dans le sud au milieu de ces jolies tenues vous aura fait rêver autant qu’à moi..

Nathalie

Robe raglan en mode baroque et musical

Robe raglan en mode baroque et musical

Ce n’est pas tous les jours que je visite un château qui tient encore debout, et baroque de surcroît! Mon truc à moi ce sont les vieilles forteresses médiévales, les techniques de fortification si possible avant l’ère de l’artillerie, en bref les ruines et les tas de cailloux comme dit mon jules… Mais ce château n’était qu’un prétexte pour visiter son musée des automates de musique. Et la musique, c’est le truc de mon jules!! Entre deux photos et videos, j’ai réussi à obtenir quelques photos de ma nouvelle robe raglan.

# Robe raglan Fashion Style n° 16 juillet 2017, modèle 7

Robe raglan Fashion Style

Dans les revues Fashion style, il y a souvent de jolis modèles mais jusqu’à présent leur patronage a toujours nécessité beaucoup de retouches et peu de résultats concluants. Dans la revue n° 16 de juillet 2017, j’ai quand même craqué pour cette petite robe raglan à jupe trapèze, avec un corsage à effet de « twist » (modèle n° 7). Cette robe se décline également en robe à bretelles sans les manches raglan.

Il faut savoir au préalable que les patrons Fashion style ne correspondent pas aux tailles françaises, mais uniquement sur les planches patrons. Il faut prendre une taille au dessus pour retomber sur les tailles françaises. Leurs patrons vont du 36 au 56 mais il y a une gradation supplémentaire en 34 sur la planche patron, qui correspond à la taille 36. Vous suivez?? Après mesure des pièces, je suis restée sur le 36 (pour une taille 38 française). Par précaution, j’ai rajouté 2 cm de marge de couture qui m’ont bien été utile!

# Robe raglan Fashion Style n° 16 juillet 2017, modèle 7

Modifications du patron

  • Modifications préalables

Je n’aimais pas la couture milieu dos et devant de la partie jupe. Je suis donc restée sur le droit fil au pli et j’ai basculé sur les côtés la partie élargie des milieux devant et dos de jupe initiaux. J’ai également rallongé la manche.

# Robe raglan Fashion Style n° 16 juillet 2017, modèle 7
  • Modifications en cours de montage

La partie corsage a également été modifiée en cours de montage parce que les explications étaient pour le moins confuses. La partie corsage est en deux pièces, chacune avec une doublure à même. Un côté est ensuite tourné deux fois et chaque partie du corsage est cousue avec la demi-jupe correspondante. Du fait que j’avais supprimé les coutures milieu des jupes, Marie m’a suggéré de faire des fronces sur le milieu du corsage. J’ai coupé un morceau de laminette plus court que la longueur totale et je l’ai cousu en le tirant. Le résultat est magique, cela fait de belles fronces régulières.

A l’essayage, la partie jupe était beaucoup trop serrée et le corsage trop grand avec des épaules trop hautes. La stature de ces patrons est de 1,72 m ce qui ne correspond absolument pas à mon 1,60 m. Je ne m’en étais pas trop préoccupée vu que le corsage s’arrête sous la poitrine. Une pince a donc été rajoutée sur la partie raglan de la manche pour remonter l’épaule. J’ai décalé de 2 cm, sur la partie corsage uniquement, la couture de la manche. Pour la jupe j’ai cousu à 0,5 cm jusqu’aux hanches pour retomber progressivement sur mes 2 cm de marge de couture. Cela va nettement mieux même si la robe manque un peu d’aisance sur le bidon..

# Robe raglan Fashion Style n° 16 juillet 2017, modèle 7

Le devant est fermé proprement du fait de la doublure à même. Il faut « juste » rajouter une parementure pour le dos et le raglan. La revue donne les dimensions d’une bande à cette fin. Au vu de mes multiples modifications, j’ai décalqué directement sur le corsage une parementure dos et les deux parementures raglan. Le rajout de la parementure est délicat vu que le devant est déjà fini, il faut raccorder pile poil. J’ai dû un peu tricher à la main mais dans l’ensemble cela ne se voit pas. Le tissu comme toujours vient de la mercerie du Fil amant.

Le château de Bruchsal

C’est dans le château résidence épiscopal de Bruchsal que j’ai inauguré cette robe. Il se situe près de Karlsruhe, dans le Bade-Württenberg. C’est un immense site qui comprend plusieurs musées dont un consacré aux automates de musique.


Même si ce château ne peut être considéré comme « authentique » vu qu’il a été détruit pendant la deuxième guerre mondiale et reconstruit à l’identique par la suite, je dois dire que j’ai été impressionnée par la richesse des décors, des peintures murales et des plafonds. Heureusement, tous les objets d’art et meubles avaient été évacués avant la destruction du château. Ils ont réintégré les salles reconstruites.

Une collection magnifique de tapisseries d’Aubusson est exposée dans le château:

  • # Tapisseries du château de Bruchsal
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Le musée des automates à musique

L’objet de cette visite était principalement le musée des automates à musique où ma petite robe a pu se pavaner. Il s’étale sur trois étages et comprend plus de 500 pièces. Les membres du personnel du musée sont absolument charmants. Ils vous expliquent le mode de fonctionnement ou l’histoire des différentes pièces exposées et ils font même des démonstrations en mettant en route certaines machines.

Tout est parti de l’industrie horlogère, avec des horloges comprenant des personnages animés et des systèmes de cloches, fonctionnant avec des ressorts et contrepoids. L’électricité a permis de développer des machines plus grandes, plus sophistiquées, avec plus de sons et d’instruments. Certaines machines comprennent plusieurs pistes musicales et plusieurs instruments de musique. L’aspect technique de ces machines relève pratiquement de la programmation informatique, soit avec des rouleaux de papiers perforés, des cylindres métalliques parsemés de clous ou des disques métalliques, ancêtres de nos vinyles.

Ce modèle de 1903 comporte des orgues, grosse caisse, petit tambour et cymbales. Cette machine était destinée aux fêtes foraines. Ses dimensions sont conséquentes: 2,88 m de hauteur, 3,85 m de largeur et une profondeur de 1,53 m.

Un autre modèle du genre, richement décoré:

Ici, il s’agit d’un modèle de 1930, avec deux personnages. Il fonctionne avec des rouleaux de papier perforé et joue du jazz. Ils sont chou ces deux lascars qui ont accepté de prendre la pose avec moi!!

Voici l’une des pièces maîtresses du musée qui a été retrouvé, perdu dans les caves du Deutsches museum de Munich (musée des sciences et des techniques). Il a été donné au musée de Bruchsal qui l’a entièrement rénové. Il se compose d’un piano et chose plus rare de trois violons. Les partitions sont sur six rouleaux cylindriques. Un archet circulaire tourne et vient frotter les violons.

Ces automates revêtent diverses formes, des horloges, des meubles, des coffres, de simples personnages, des constructions orchestrales baroques, militaires. On y trouve également les premiers juke box.

Si vous avez envie d’écouter quelques-uns des belles machines, attention au son, ça pète bien!

et pour finir un petit air plus cool ..

Très bonne soirée

Nathalie

Tunique folklorique – Modèle Burda

Tunique folklorique – Modèle Burda

Je voudrais vous parler aujourd’hui de ma tunique folklorique qui, après un temps de doute, s’est finalement avérée un de mes nouveaux vêtements préférés.

Escapade normande et genèse du projet

Cette tunique folklorique n’aurait sûrement jamais vu le jour si Monsieur ne m’avait invitée à me joindre à lui pour un congrès qui avait lieu dans la belle ville de Rouen. Et pendant que Monsieur siégeait, j’ai pu profiter de nombreuses heures de liberté pour sillonner les rues de la capitale normande.

Voici quelques photos de notre escapade qui nous a d’abord menés à Amiens, puis en baie de Somme et enfin à Rouen.

Et enfin, quelques photos de Rouen.

Mes tribulations m’ont notamment menée jusqu’à la porte de Toto Tissus où j’ai passé un sacré moment à fouiner. Alors, vous serez peut-être d’accord pour dire que chez Toto, la qualité et le choix peuvent considérablement varier selon les périodes. Il faut y aller l’esprit ouvert. Dans mon coin, il m’est arrivé de tomber sur des pépites, alors que d’autres fois j’ai beau y retourner, rien n’accroche mon regard.

Bref, à Rouen, comme j’avais tout mon temps, j’ai déterré dans le panier à coupons 4 ou 5 coupons de la même popeline très typée. La chance m’a souri puisque l’un des coupons mesurait 80 cm de long, alors que les autres étaient bien plus petits (50 cm). Je me disais que je parviendrais bien à en faire un top ou une blouse en jonglant avec les différents morceaux.

Tunique folklorique – la réflexion

Une fois mon achat réalisé – j’ai acheté plusieurs autres coupons dont je vous parlerai lorsqu’ils auront été transformés – j’ai commencé à cogiter. Que faire de ce tissu si coloré ? Est-ce que j’aurai l’air d’un clown ? Quelle forme de haut serait adaptée ?

J’ai fini par comprendre que ces grands motifs verticaux me faisaient penser aux blouses folkloriques slaves. J’ai d’ailleurs collecté quelques idées dans un tableau Pinterest (que vous pouvez voir ici si cela vous intéresse).

Il ne me manquait plus que le patron adapté pour concrétiser ce projet et finalement j’ai trouvé mon bonheur dans le magazine Burda de juin 2018.

La réalisation de la tunique folklorique

Le modèle choisi me plaisait tout à fait par sa forme, avec ses entredeux en guipure blanche, ses manches à volants et son encolure froncée. En revanche, je n’aimais pas du tout l’empiècement à œillets et laçage.

Modification de l’encolure

Aussi, pour commencer, j’ai tracé une nouvelle parementure d’encolure pour créer une ouverture triangulaire sans laçage. Comme sur le modèle d’origine, j’ai prévu une parementure/empiècement visible sur l’endroit du devant. J’ai coupé cette parementure, ainsi que le biais de finition de l’encolure, dans les chutes de la popeline blanche de mon chemisier Burda hacké.

Les raccords

La deuxième difficulté à surmonter fut la réalisation de raccords les plus propres possible. En effet, vous aurez pu constater sur le dessin technique de la tunique que le devant et le dos comportent des découpes princesse. Or, avec mes grands motifs ethniques, il était essentiel de respecter les raccords. C’est là que j’ai été particulièrement contente d’avoir acheté plein de petits coupons du même tissu. Clairement, ce projet n’entre pas dans la catégorie du zéro déchet, car il a fallu tailler les pièces dans plusieurs coupons pour retomber sur le même dessin.

En définitive les raccords ne sont pas parfaits partout, mais je trouve que ça peut passer.

Les manches

Les manches sont coupées en trois pièces distinctes. Tout d’abord la manche du haut, c’est-à-dire la tête de manche qui se prolonge presque jusqu’au coude, puis la pièce du milieu qui accueille l’entredeux en guipure et, pour finir, le volant qui termine la manche.

Pour orner la partie centrale de la manche, j’ai choisi une jolie guipure blanc cassé chez Marie (Mercerie Le Fil Amant), que j’ai appliquée sur une bande de popeline blanche qui constitue la partie centrale de la manche. Puis, j’ai découpé tout le long de l’entredeux sur l’envers de la bande. Cela donne un bel effet de jour. Ensuite, j’ai cousu le bord supérieur de la partie centrale sur le bord inférieur du haut de la manche. Pour finir, j’ai froncé le volant et je l’ai fixé le long du bord inférieur de la partie centrale (hum… pas sûre que ce soit bien clair).

J’ai fait un roulotté avec ma surjeteuse pour faire la finition du volant.

Tunique folklorique – dernières touches

Il me restait à passer deux fils de fronces tout autour de l’encolure pour adapter sa dimension à la longueur du biais qui devait assurer la finition du haut de la tunique. J’en ai profité pour insérer un cordon en coton blanc que j’ai orné d’une boule en bois brut.

Enfin, après essayage, il m’a semblé que ce serait plus joli de faire un rappel de la popeline blanche au bas de la tunique. J’ai donc appliqué une bande tout autour du vêtement, ce qui m’a également permis de le rallonger un peu.

Et voilà, j’ai passé pas mal de temps sur ce projet, mais j’aime beaucoup le résultat. Il me reste à présent à trouver avec quoi l’accorder. Probablement que je coudrai un pantalon dans un de mes autres coupons de Toto Tissu. Mais ce sera une autre histoire…

En attendant, je vous souhaite une belle soirée.

Fanfreluche