Nathalie m’a tellement poussée au popotin, que j’ai finalement pris ma plus belle plume ce matin, pour vous présenter notre nouveau duo de tuniques Burda.
J’avoue que pour moi ce modèle Burda Style 115 06/2018 est plutôt une réédition, puisque je vous en avais déjà montré une première version en mode « tunique folklorique« . Elle est toujours en fonction (voir ci-dessous, récemment portée au restaurant à Strasbourg).
La nouvelle édition de la tunique Burda
C’est au printemps de cette année, alors que nous ne savions pas encore que l’été 2024 serait largement pourri, que j’ai acheté un métrage de voile d’indienne de la maison Puik. J’en ai pris 3 mètres, car ils sont tissés en petite largeur (110 cm) et mon projet était déjà de coudre une tunique / blouse ample.
J’ai feuilleté mes magazines et identifié plusieurs modèles intéressants, mais au final, c’est la flemme qui a eu raison de moi. Pourquoi me lancer dans un projet inconnu alors que j’avais sous la main le patron de tunique Burda qui avait fait ses preuves !
Ajustements apportés au patron
La tunique telle que proposée par Burda comporte des œillets et un laçage à l’encolure. Cet élément ne me convenait pas, premièrement parce que je suis incapable de poser lesdits œillets au marteau et deuxièmement parce que je craignais que mon tissu fin se déchire à l’usage. Bon, je crois savoir qu’il existe maintenant des œillets que l’on peut poser avec une pince multiusage. A réfléchir pour une prochaine fois… Cela dit, mon voile d’indienne est encore plus fin que la popeline utilisée pour la tunique folklorique, donc je n’allais pas tenter l’expérience cette fois-ci.
Ensuite, contrairement à la première fois où j’avais posé sur la fente d’encolure une parementure visible sur l’endroit, j’ai voulu changer et j’ai posé une parementure intérieure (voir photo ci-dessous).
Les finitions
Réellement, ce sont les éléments décoratifs de l’encolure et des manches qui font tout le charme de cette tunique, plutôt simple par ailleurs. Nathalie vous en dira plus ci-dessous.
Pour ma part, j’ai fouiné dans les trésors du Fil Amant et j’y ai trouvé tout ce qu’il fallait.
Je vous montre donc mon interprétation des manches, que j’ai ornées d’un galon de tulle perlé, que j’ai encadré de voile de coton blanc cassé.
Galon perlé
Passons à présent aux finitions de l’encolure. Le ruban à nouer est un galon rouge très fin, auquel j’ai ajouté de petits pompons décoratifs. Je me suis éclatée pour la fixation des pompons au galon / ruban. Ci-dessous le détail du montage.
et des perles récupérées sur le galon des manches
L’ensemble du projet
Comme prévu, le reste du projet fut simple à réaliser. Il y a certes un paquet de fronces tout autour de l’encolure et des têtes de manche, le tout maintenu par un petit col droit à poser tout autour. Mais en tant que Serial Piqueuse aguerrie, ça roule ! Hum, est-ce que je prendrais la grosse tête ?
Quoi qu’il en soit, voici les photos que Monsieur Fanfreluche a prises lors de notre visite en jardinerie.
PS: le pantalon que vous voyez sur les photos est aussi cousu main. Un modèle Burda toujours, mais je ne crois pas que ce modèle aura droit à un article dédié.
PPS: J’oubliais de vous dire que j’ai triché pour ce qui est de la bordure décorative de l’ourlet. Je l’ai coupée tout le long de la lisière et je l’ai cousue à contre fil à l’ourlet de la tunique. On n’y voit que du feu, n’est ce pas ?
Sur ce, je laisse la parole à Nathalie qui a elle aussi craqué pour ce modèle.
Je vous embrasse.
Fanfreluche
Le « plagiat » de Nathalie!
Difficile de ne pas craquer face aux superbes réalisations de Fanfreluche!! A ma décharge, cet été j’étais en mode blouse et tunique. Je n’arrive pas à me satisfaire des patrons de T. Shirt (et de sweat) et pour le moment j’ai laissé de côté la maille. Après quelques déboires de patrons de tuniques dont je reparlerai sûrement plus tard, j’ai choisi ce modèle qui avait fait ses preuves chez Fanfreluche. Compte tenu de l’ampleur de la tunique, j’ai décalqué sans trop d’appréhensions le 36. Le raglan et les fronces des manches devaient s’adapter sans trop de problème à ma carrure. Je n’ai apporté aucun changement au patron si ce n’est à la construction de la manche avec l’ajout de l’entre-deux.
Cette tunique, je l’ai imaginée en blanc, parce que j’aime porter des hauts blancs en été. Sans parler de l’ajout de dentelle aux manches, et du laçage sur l’encolure que j’adore.. Pour les fournitures, je suis partie d’un voile de coton blanc plumetis, de la mercerie du Fil amant. J’ai craqué sur un entre-deux ancien de chez Marie, dans les tons d’écru. Si le montage de cette tunique ne pose pas trop de problème, je me suis quand même heurtée à deux difficultés: la transparence extrême de mon tissu, et la finition de l’encolure avec le laçage.
La gestion de la transparence
J’ai monté au préalable la tunique sans vraiment me rendre compte de ce problème de transparence. Au moment de la préparation des manches, Marie m’a suggéré de coudre le volant de manches en couture anglaise. C’est vrai que le rendu est nettement plus net ainsi, et surtout quand on bouge le poignet on voit une jolie finition intérieure. J’ai un peu hésité à reprendre les autres coutures de la tunique. Puis finalement je me suis inspirée d’une autre technique.
J’avais vu sur une de mes blouses du commerce qu’après montage, les marges de couture avaient été surjetées ensemble avec un surjet étroit. Sur l’endroit, cela donne le même effet qu’une couture anglaise et les marges sont bien plus étroites. J’ai donc repris mes marges pour les surjeter ensemble partout. La seule couture que je n’ai pas pu reprendre est celle du milieu devant. Comme elle se combine avec le montage casse-pied de l’encolure, j’ai laissé la marge initiale surjetée de part et d’autres. Je n’avais pas envie de refaire cette encolure même si elle ne m’enchantait pas vraiment…
J’ai fait un surjet étroit sur la jonction du haut des manches avec l’entre-deux ainsi que sur le haut du volant. J’ai posé l’entre-deux sur l’endroit de ces deux pièces. La couture de l’entre-deux à la main est quasi invisible et cela permis de cacher les coutures d’assemblage. Pour l’ourlet des manches et de la tunique, j’ai fait un surjet et une couture à la main pour un rendu plus compatible avec cette transparence. Même chose pour la couture de la bande d’encolure.
Finitions de l’encolure
La partie la plus délicate de cette tunique est l’encolure qui est finie avec des œillets et un système de laçage. Je n’ai pas trouvé d’œillets suffisamment petits et fins pour les adapter sur ce voile de coton. J’aurais pu suivre la solution de Fanfreluche, à savoir laisser ouvert mais le décolleté est vraiment trop profond pour moi. En plan B, j’avais envisagé de coudre des petits passants pour y insérer le cordon de laçage mais cela s’est avéré fastidieux et assez moche.
Encolure initiale mochemoche
En plan C, j’ai fait des tests de broderie à la main des œillets mais le résultat n’était pas terrible. En plan D, j’ai essayé des petites boutonnières et même des œillets à la machine mais le cordon que j’avais retenu ne passait pas. Bon, c’est vrai qu’à ce stade je n’ai même pas pensé à prendre un cordon plus fin.. La cruche….
J’étais désespérée et à deux doigts de tout jeter, lorsque je me suis dit que, vu que l’encolure ne me plaisait pas, autant la cacher par un ajout de dentelle de chaque coté de l’encolure. Et cette dentelle pourrait être jointe au milieu pour refermer l’encolure. D’une pierre deux coups!! Marie a trouvé dans sa caverne d’Ali Baba une dentelle parfaite en terme de dimension et de couleur par rapport à l’entre-deux. Je suis repartie avec cette dentelle et un cordon nettement plus fin (ben oui j’ai fini par y penser) et j’ai pu ainsi finir cette encolure.
Une fois les liens insérés et la bande d’encolure montée, j’ai été convaincue du résultat.. La tunique étant vraiment transparente, j’ai réussi à l’opacifier un peu avec un caraco blanc en dessous.
Et dans la vraie vie, ça marche aussi.
Le duo des serialpiqueuses
Les serialpiqueuses ont profité de cette dernière journée, relativement clémente, pour un shooting en duo, juste avant l’arrivée des pluies.. Et merci à Coco, notre photographe du jour.
Cela fait longtemps que je lorgne les combinaisons pantalon qui fleurissent dans les magazines et sur les réseaux sociaux. J’admire ces jolies filles grandes et fines parfaitement mises en valeur par ces vêtements tendance. Et du coup je me suis prise à rêver de les imiter. Et pourtant, je sais que je n’ai ni la morphologie, ni la taille idéales pour ça, mais voilà, j’ai l’amour du risque.
Les copines du cours de couture ont eu beau essayer de me dissuader (les combinaisons sont pour les grandes, ça risque de ne pas t’aller, t’as pensé aux pauses pipi etc, etc…), rien à faire, quand j’ai un truc en tête… Donc, je suis allée de l’avant.
La combi – le projet se concrétise
Pour commencer j’ai recherché le patron qui correspondait à mes attentes. Ce qui me plaisait c’était une coupe pas trop ajustée, mais un peu cintrée quand même, avec un joli décolleté. Le pantalon ne devait pas être trop large non plus.
Finalement j’ai trouvé exactement ce qui me plaisait sur la page de couverture du Burda Plus 01/20. C’était une combinaison en lin que vous trouverez sur le site de Burda Style. Elle réunissait la plupart des éléments que je recherchais. De plus, elle présentait un joli décolleté cache-cœur, avec une série de trois plis sur le pan droit du devant. Bref, tout à fait comme j’aime. Ce décolleté m’a tout de suite rappelé celui de ma robe portefeuille en viscose bleu lavande, que j’adore.
En réalité, je voulais coudre ma combinaison dans un tissu mélange laine et soie acheté tout exprès chez Ellen Décoration à Troyes. Mais Marie me l’a déconseillé, étant donné que ce tissu, assez lourd, risquait de créer un gonflant au niveau des plis et de la taille et ainsi d’ajouter du volume là où il y en a déjà bien assez. Alors j’ai déterré de mon stock un vieux coupon de lin lavé gris, acheté il y a plusieurs années au Marché des Hollandais, auquel je n’avais pas trouvé d’utilisation jusque-là.
Et, qui l’eut cru, même la Fashion police de Stutzheim (en d’autres termes les copines couturières du Fil Amant) a finalement validé le projet malgré les réticences initiales. Voilà, j’étais parée.
La réalisation de la fameuse combi
Après une mise à jour de mes mensurations et une vérification des pièces du patron, je suis partie sur la taille 46.
Le pantalon, plain sailing !
En d’autres termes, pas de difficultés particulières. Comme d’habitude, j’ai repris la forme de la fourche parfaitement adaptée à mon postérieur et pour le reste aucun problème, étant donné que la taille est élastiquée. Pas même une petite fausse braguette pour s’amuser.
Alors, certes, il y avait des poches plaquées prévues par le modèle, mais personnellement j’ai préféré les remplacer par des poches italiennes cachées à l’intérieur du pantalon. Je profite de la photo pour vous montrer également la ceinture assortie que j’ai cousue.
Passons au buste de la combi
J’ai eu un petit doute pour ce qui est la largeur de la taille au dos. Par conséquent, j’ai préféré ajouter un centimètre de chaque côté, en venant mourir à zéro sous l’emmanchure.
Puis, j’ai bâti toutes les pièces du buste et j’ai procédé au premier essayage. Conclusion : pas trop mal, mais peut-être un peu trop ample sur le devant. En accord avec Marie, j’ai donc élargi la pince de taille de trois centimètres et allongé la pince de poitrine de cinq bons centimètres afin que la pièce buste se positionne mieux sur moi.
Ces retouches une fois réalisées, le buste cache-cœur était bien plus seyant. Et j’étais plutôt contente. Seulement voilà, la retouche a eu pour conséquence que les coutures côté buste et pantalon, à gauche du vêtement, n’étaient plus alignées.
Franchement, lorsque je m’en suis aperçue, c’est-à-dire, une fois les deux faces de la ceinture montées, je ne voyais pas comment faire pour arranger ça. Et puis, comme nous disons souvent lors du cours de couture, « le mieux est l’ennemi du bien ». De plus, étant donné que la ceinture allait être élastiquée, je me suis dit que ça passerait inaperçu.
Bon, je m’aperçois que la ceinture nouée cache tout à fait l’objet du délit. Donc, tout va bien.
Quoi d’autre ?
Pour se désincarcérer de la combinaison pour l’amour du risque, l’ami Burda proposait de poser, dans le dos, une fermeture glissière invisible de 60 cm de long. Cela promettait quelques contorsions, mais j’ai décidé de tenter le coup. Résultat : ça va (en tout cas les jours où je n’ai pas de lumbago).
En revanche, Marie a attiré mon attention sur le fait que la couture de la fermeture invisible risquait d’être compliquée parce qu’elle passait au milieu de la ceinture dos élastiquée. Il est vrai que cela promettait de créer des tensions à cet endroit là, ainsi que des surépaisseurs difficiles à gérer.
Nous avons donc décidé de fixer l’élastique quelques centimètres avant la fermeture à glissière. De cette façon, la fermeture s’est posée bien comme il faut tout du long.
Et voilà, là aussi le tout est caché par la ceinture nouée. Il faudra me croire sur parole.
L’autre modification que j’ai apportée a été conditionnée par le manque de tissu. Le modèle prévoyait des manches plus longues, retenues par une patte de manche et un bouton. Moi j’ai simplement décidé de couper des manches courtes. J’ai toutefois gardé la patte d’épaule et j’ai choisi deux petits boutons Edelweiss pour les tenir en place.
Pour terminer, un mot sur la parementure d’encolure, que j’ai coupée dans une cotonnade légère à pois – toujours par manque de tissu. Je suis contente de la façon dont elle se pose. Il se pourrait même qu’il ne soit pas nécessaire de poser un bouton de sécurité pour maintenir les deux pans de l’encolure en place. Je verrai cela à l’usage.
Et pour finir, l’avalanche de photos de la combi pour l’amour du risque
C’est tout pour aujourd’hui. Je vous salue comme il se doit.
Je vous présente aujourd’hui ce modèle pour homme, un gilet aux mille poches en velours côtelé, que je me suis permise de baptiser Hubert, du nom du monsieur à qui il était destiné.
Il s’agit de la reproduction à l’identique d’un modèle datant d’une bonne trentaine d’années, usé jusqu’à la trame, mais que son propriétaire continuait de couver comme la prunelle de ses yeux. Toutes mes excuses, j’ai oublié de faire une photo du gilet précieux.
Le gilet aux mille poches – le défi
En cousant le gilet aux mille poches je suis clairement sortie de ma zone de confort.
Tout d’abord parce que je n’ai guère l’habitude de coudre du velours, donc je ne savais pas combien il est difficile à discipliner. Le velours ça glisse.
Ensuite, la reproduction d’un vêtement existant, en suivant au maximum la forme et le style d’origine, ce n’est pas trop ma tasse de thé. Je ne m’appelle pas Nathalie moi ! (Si vous ne voyez pas de quoi je parle, je vous invite à consulter son article sur le pantalon bleu de travail.)
Pourtant, me direz vous, un gilet droit sans manches, ce n’est pas bien compliqué. En effet, le patron en tant que tel est très simple. Je l’ai dessiné avec l’aide de Marie du Fil amant, en partant d’un modèle Burda pour homme des années 70, si je me souviens bien.
Là où ça se corse, c’est pour reproduire la ribambelle de poches du gilet d’origine, caractéristique particulièrement appréciée par son propriétaire : des poches passepoilées, des poches à revers, une petite poche à soufflet (que j’ai zappée), une poche passepoilée zippée, deux poches intérieures, des poches et encore des poches…
Le gilet aux mille poches – un projet au long cours
J’avoue que lorsque j’ai pris en charge ce projet, j’avais quand même une petite idée des difficultés qui m’attendaient.
Je l’ai d’ailleurs laissé mariner bien deux mois avant de me lancer. Il me semblait que le gilet d’origine ne manquerait peut-être pas trop à son propriétaire pendant l’été. C’est donc en septembre que j’ai commencé à tracer le patron, puis à découper le tissu.
Le dos du gilet est coupé au pli, avec un empiècement d’épaule qui empiète sur le devant.
Le devant est également composé de deux pièces. Une partie haute et une partie basse, avec une grande poche à revers prise en sandwich. Dans la partie basse du devant, il y a des poches passepoilées avec entrées de poches en velours.
Dans la partie droite en haut, il y a une poche zippée passepoilée (c’est celle qui m’a le plus fait souffrir) et de l’autre côté, après avoir bien galéré pour la poche à droite, j’ai décidé de faire une simple poche plaquée.
poche zippée passepoiléepoche plaquée à gauche
Ensuite, à l’intérieur du gilet d’origine, il y avait encore deux poches passepoilées horizontales dont l’une coupée à cheval sur la parementure et la doublure.
Vous noterez que lorsque j’en suis arrivée à ce stade du projet, j’ai un peu levé le pied et j’ai simplifié. Sans cela, le gilet aux mille poches n’aurait sans doute pas été terminé avant Noël. J’ai donc remplacé les deux dernières poches par des poches plaquées, dont l’une fermée par une petite bande de velcro pour y ranger le téléphone ou tout autre objet à protéger et l’autre une petit poche à malice, avec doublure à fleurs et ma petite étiquette bien cachée.
petite poche à malicepoche plaquée avec velcro
Pour finir, la doublure
Pour reproduire la doublure du gilet d’origine, j’ai choisi un tissu matelassé noir, qui s’est avéré très facile et agréable à travailler. Je n’ai aucune difficulté particulière à rapporter pour cette étape là. De plus, ce tissu matelassé est très agréable à porter et je pense qu’il doit bien contribuer au confort du gilet aux mille poches.
Les difficultés rencontrées
Sous ce chapitre, je vais surtout vous parler de la poche passepoilée zippée (voir photo plus haut).
Je m’y suis attaquée après avoir déjà réalisé les deux poches passepoilées sur le devant de la veste. Donc, je n’étais pas en terrain inconnu. Pourtant, l’ajout du zip et les étapes de sa pose, puis de celle des dessus et dessous de poches, m’ont d’abord laissée perplexe.
Pour y voir plus clair, j’ai fait une pièce d’étude avant de me lancer. Et puis je suis passée aux choses sérieuses. J’ai bien posé le zip et le fond de poche (avec l’entrée de poche en velours qui va bien), j’ai incisé le tissu comme prévu et en passant les pièces sur l’envers, c’est là que j’ai compris que mon fond de poche était à l’envers. Par conséquent, au niveau de l’entrée de poche, c’est l’envers du velours qui était visible. Il a donc fallu défaire et refaire. Je ne vous explique pas la galère lorsqu’on a déjà créé l’ouverture et qu’il faut recommencer. Ré-entoilage, retraçage, re-bâti etc…
Enfin, j’en suis venue à bout. Le résultat est loin d’être nickel, mais voilà, pas moyen de faire mieux.
Le gilet aux mille poches – Epilogue
A part cela, dans l’ensemble tout s’est plutôt bien passé. Ou alors j’ai oublié. Il faut dire quand même que j’ai énormément joué du découvite. Je crois qu’il n’y a pas une seule couture que je n’ai pas refaite deux, voire trois fois.
Le gilet Hubert m’a donc pris beaucoup de temps, mais je crois qu’il a plu à son destinataire. Donc, il le valait bien. Le voici porté.
Sur ce, je vous salue et je vous souhaite une merveilleuse année 2024, une année fructueuse, créative et surtout, en pleine forme.
Pas sûr qu’on reste dans l’esprit Peace and Love avec les copines si je ne me dépêche pas de rédiger l’article éponyme avant de disparaître pour notre prochain road trip ! En effet, plusieurs photographes ont été mises à contribution et plusieurs mannequins ont pris la pose. Donc, ma mission, qui n’a rien d’impossible et que j’ai d’ailleurs acceptée, était de vous montrer tout cela dans un délai raisonnable.
Entrons dans le vif du sujet
Toute cette introduction pour vous présenter un nouveau sweat Lana.
Rien de neuf me direz vous, puisque la Serial Piqueuse qui coud plus vite que son ombre (aka Nathalie) vous avait déjà montré son prototype il y a peu (voir ici).
Quand elle me l’a montré, j’ai tout de suite craqué pour ce modèle de sweat original et féminin. Par conséquent, j’ai immédiatement acheté un – non deux – beaux coupons de sweat d’été à la mercerie du Fil amant. Le coup de cœur a été pour ce super motif LOVE. Alors, de peur qu’il disparaisse trop vite du stock et parce que je voulais faire le modèle à capuche ET parce que je pensais qu’il plairait aussi à Augustine et Mathilda, j’en ai acheté 3 mètres.
Mon sweat Lana Love
Donc, pour commencer, quelques mots sur mon sweat Love. Pour ma part, j’ai fait le choix de coudre la partie basque du sweat sans les plis. En effet, je craignais qu’ils ajoutent du volume là où j’en ai déjà suffisamment. En réalité, je crois que cette crainte était inutile et mon prochain exemplaire aura les plis.
Ensuite, un mot sur le capuchon. Pour le doubler j’ai utilisé un joli jersey à pois qui sommeillait dans mon stock depuis un moment. Il était destiné à coudre des trucs pour les filles, mais comme elles allaient avoir leur part de Love, je pouvais bien m’en servir.
Sinon, pas de difficulté à signaler, si ce n’est que je trouve l’entrée du capuchon un peu étroite. Par conséquent, si je le refaisais, je crois que j’élargirais la capuche dans son ensemble, afin qu’elle se pose mieux sur les épaules et le dos.
Ah ! Nathalie va encore dire : « Comment ! C’est tout ce que tu as à dire sur cette réalisation ? » Mais voilà, il faut que je fasse ma valise. De plus, c’est un projet facile et vous pourrez trouver toute information complémentaire dans l’article exhaustif de Nathalie, dont je vous ai mis le lien plus haut.
Peace and Love – le duo
On a vu Love, mais où est Peace ? Eh bien comme Nathalie, la reine du vintage, a décidé de se lancer à fond dans les Seventies, nous avons le plaisir de vous présenter le nouveau duo des Serial Piqueuses, l’ensemble de sweats Peace and Love !
Et regardez ça ! Même les chaussures sont assorties ! J’adore !
Notre copine Domi a shooté le duo. Merci pour les jolies photos de la paire de sweats Lana.
D’autres suivront, mais je suppose que comme toujours, Nathalie sera plus rapide que moi.
Où je vous parle des sweats des filles
Et je ne peux clore ce sujet sans vous parler des sweats des demoiselles. Comme je le soupçonnais, elles ont adoré le tissu Love. Je leur ai donc cousu des pulls assortis puis, à leur demande spécifique, j’y ai ajouté des capuches. C’est ce qui m’a pris le plus de temps, car il a fallu patronner la pièce. J’y ai d’ailleurs ajouté une parementure et aussi une doublure. Heureusement, le résultat est top. La maman des sœurettes a fait des photos du trio de sweats.
Nathalie et moi sommes ravies de nos sweats Lana et nous vous saluons comme il se doit !
Je me suis fait remonter les bretelles par les copines parce que je n’ai rien publié depuis longtemps. Elles m’ont dit : c’est maintenant ou jamais si tu veux montrer les shorts que tu as cousus cet été. Après, ce sera trop tard. C’est pourquoi, après ma sortie en ville, au lieu de me légumer devant la télé, j’ai attaqué la rédaction de cet article.
Comme le titre l’indique, le tome 1 de cet opus parlera de shorts.
Pour tout vous dire, en tout début de l’été, j’ai décidé que j’avais vraiment besoin de shorts. Pas des shorts pour traîner ou gambader (moi ? gambader ? hum…), non, non, des shorts que je pourrai porter en ville, pour faire des courses, sortir en famille ou entre amis. Donc des shorts un peu plus sophistiqués et surtout pas trop courts.
J’ai trouvé ce qu’il me fallait dans le magazine Burda Style de juillet 2016. C’est le modèle 107 A (disponible en format PDF), qui existe en format short et bermuda.
Pourquoi ce short là ?
Ce qui me plaît dans ce modèle, c’est la forme large des jambes ainsi que les grandes poches plaquées du devant du short, qui se transforment en passants de ceinture au niveau de la taille. Il propose également de fausses poches à revers au dos, que l’on peut décorer avec de jolis boutons.
Alors, vous commencez à connaître mon goût prononcé pour la chasse aux boutons originaux dans le stock quasi inépuisable de la mercerie du Fil Amant. Par conséquent, quand je vois un projet qui me permettra de plonger dans les étalages incroyables de la boutique de Marie, je craque tout de suite.
J’ai donc choisi le format short, mais, pour garder un peu de longueur, je n’ai pas cousu le revers qui est prévu par le modèle.
Deux shorts sinon rien
Comme toute couturière qui se respecte devrait le faire, j’ai décidé de coudre une toile. Bon, j’avoue, je ne le fais pas très souvent, mais pour tout ce qui s’apparente à un pantalon, je préfère tester.
Cette fois-ci, j’ai donc taillé dans un coupon de chez Toto Tissus, que j’avais depuis de nombreuses années dans mon stock. Il s’agit d’une sorte de tweed tissé très fin, plutôt brillant. C’est peut-être du lin, ou une viscose façon lin, mais je n’en suis pas du tout sûre. En tout cas, le tissu a l’air classe comme ça. Mais, malheureusement, à l’usage, il s’avère très mou et froisse pas mal. Voilà. Pas l’idéal tout ça, mais pour une toile ça a fait l’affaire.
Trêve de blablas, je vous montre. Et en passant, je vous montre aussi une petite blouse sans manches que j’ai bricolée en utilisant de jolies chutes. C’est un modèle de robe Ottobre que j’ai raccourcie en chemise.
Et je vous montre aussi le premier jeu de boutons. En fait, le bouton de la ceinture, je l’ai trouvé dans la boîte à couture de ma maman. C’est donc un héritage. En revanche, ceux des revers au dos du short viennent de chez Marie.
ici vous voyez les passants de ceinture
Les ajustements pour la toile
Tout d’abord et comme je fais toujours pour tout pantalon, j’ai ajusté la courbe et la hauteur de la fourche dos pour qu’elle s’adapte au mieux à ma morphologie.
Ensuite, un petit détail que je préfère noter ici pour ne pas l’oublier, c’est que sur les conseils de Marie, j’ai remonté les faux revers de poches de quelques centimètres, afin qu’ils ne se posent pas sur la partie la plus rebondie de mon anatomie.
Par ailleurs, j’ai complété les passants de ceinture créés par les poches par deux passants au niveau des côtés du short, car je me disais qu’une potentielle ceinture serait mieux maintenue. En revanche, je n’ai pas cousu la petite ceinture à nouer qui est proposée par le modèle.
La toile validée, je suis passée au second short
Toute cette opération pour finalement tailler en toute confiance dans le coupon de tissu rayé façon toile de matelas que j’ai acheté chez les Gentlemen du Tissu dans le quartier de Montmartre. C’était un coupon de trois mètres, mais je n’en voulais pas autant. Finalement, la dame qui m’a servie m’a proposé un prix canon pour le coupon entier et je n’ai pas su dire non. Conclusion, il me reste encore une belle longueur de tissu rayé. Je suppose qu’il finira en pantalon ou en salopette pour l’année prochaine.
Le défi du short rayé
Marie a attiré mon attention sur le fait qu’il fallait soigner la coupe afin que les rayures du tissu se positionnent de sorte à créer de beaux raccords au niveau de la couture milieu dos.
Défi réussi. Les rayures forment de jolis V inversés.
Et quoi d’autre ?
Eh bien, en cousant ma toile, j’ai constaté que les poches plaquées n’étaient pas prises dans la couture côté. Le résultat obtenu ne me plaisait pas trop. J’ai donc décidé d’insérer les coutures côté de la poche dans les coutures côté du short. Je trouve que cela fait plus propre.
A part cela, rien de neuf, sinon que, comme d’habitude, je me suis fait plaisir en choisissant des boutons qui claquent.
La séance photo « shorts »
Nathalie s’est lâchée. Voici donc une avalanche de photos pour vous montrer ce short sous toutes les coutures.
Et un petit zoom sur la belle bague que Nathalie m’a offerte. Elle m’a aussi offert des boucles d’oreilles que je vous montrerai un autre jour. Ce sont des créations de Myriam Lacolonge « Emergence de bijoux« . Ni Nathalie, ni moi, n’avons d’intérêts financiers auprès de cette créatrice, mais je vous partage son site web, parce que son travail me plaît.
Ceci conclut le tome 1 – les shorts. Qui dit tome 1 annonce une potentielle suite. Mais je pense que c’est Nathalie qui s’en chargera.
En attendant, je vous souhaite une très belle soirée et un tout aussi fabuleux week-end.
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