Des pantalons plus longs – Garde-robe d’Augustine #15

Des pantalons plus longs – Garde-robe d’Augustine #15

La garde-robe d’Augustine a un grand besoin de nouveaux pantalons plus longs ! Cette petite fille si mignonne a un peu plus de 2 ans, mais ne rechigne pas à porter des vêtements en taille 4 ans en longueur ! Elle n’est pas très épaisse, mais en revanche, les gambettes s’allongent, s’allongent…

Qu’à cela ne tienne, Moma (Mami) Fanfreluche est ravie de pouvoir puiser dans son stock – mais pas seulement – pour réaliser de nouveaux petit vêtements.

Le caleçon blanc

Cette fois-ci j’ai mis la demoiselle à contribution en lui présentant ma boîte à petits nœuds et boutons pour qu’elle choisisse une décoration pour un caleçon en jersey de viscose blanc que je projetais de lui coudre. Allez ! j’avoue, j’ai un peu orienté son choix, car je voyais vraiment bien les petits nœuds rayés bleu et blanc dénichés lors des puces de couturières il y a deux ans.

J’ai une fois de plus utilisé le patron du caleçon Calin de Super Bison, déjà plusieurs fois cousu en taille 2 ans, mais cette fois-ci je suis passée à la taille 4 ans pour la largeur et 5 ans pour la longueur. Mon idée était de créer des fronces au bas du caleçon, au niveau de la couture latérale et d’y poser les fameux petits nœuds.

Les fronces ont été réalisées à l’aide de laminette (élastique transparent), que j’ai apposée sur les marges de couture en l’étirant un maximum et en la fixant avec un point zigzag de ma machine à coudre. Je ne suis pas tout à fait satisfaite du résultat : les fronces ne sont pas très régulières et d’ailleurs les deux jambes ne sont pas tout à fait identiques. Mais tant pis, c’était la première fois que je tentais cette méthode et la prochaine fois je ferai mieux. Je ne crois pas qu’Augustine m’en voudra. Pour elle, l’essentiel c’est le nœud bleu et blanc et le confort du pantalon.

A propos de confort, parlons de la ceinture élastiquée. Un peu par hasard, j’ai créé une forme de ceinture « paper bag » pour ce caleçon. J’ai coupé une ceinture assez haute, dans laquelle j’ai créé une coulisse et inséré un élastique, qui s’est avéré un peu trop étroit pour cette large ceinture. Par conséquent, pour empêcher l’élastique de rouler dans la coulisse, j’ai fait une couture en zigzag à 1,5 cm du bord supérieur, ce qui a créé cet effet « paper bag ».

Finalement, je trouve que l’effet n’est pas déplaisant.

La seule photo du caleçon porté que j’ai réussi à obtenir n’est ni très nette, ni très explicite, mais voilà, on fait comme on peut…

Le caleçon aux tortues

Le deuxième exemplaire des pantalons plus longs est encore un caleçon Calin, pour lequel j’ai utilisé un coupon de jersey aux tortues qui dormait dans mon stock depuis plusieurs années. Je n’ai pas demandé l’avis d’Augustine, donc je vivais un peu dangereusement. Mais j’ai pensé que ça devrait passer, car elle aime les tortues (d’ailleurs il y en a une qui partage le quotidien de la famille depuis des années).

 

Pour ce modèle, j’ai réduit la hauteur de la ceinture pour qu’elle s’adapte à l’élastique que j’avais en stock et je n’ai ajouté aucune déco, étant donné que le motif du jersey était bien assez chargé. J’ai terminé les ourlets à la recouvreuse et j’ai ajouté une de mes étiquettes personnalisées pour marquer l’emplacement du dos du pantalon. Et voilà, en deux temps, trois mouvements, un pantalon terminé.

Le jogging Swing (Ottobre)

Et pour le troisième exemplaire des pantalons plus longs, j’ai utilisé un petit coupon de sweat d’été biface que j’ai acheté à Nantes. Il est orange saumon sur l’endroit et orange vif sur l’envers. Du coup, j’ai décidé de jouer avec les deux couleurs en cousant le jogging Swing du magazine Ottobre, en taille 4 ans.

Ce modèle est sympa et facile à réaliser. Il comporte des poches plaquées au dos et des poches italiennes devant. C’est là que j’ai alterné les couleurs. En plus, pour ajouter une touche de fantaisie, j’ai cousu les coutures latérales sur l’endroit, à la surjeteuse, puis j’ai plaqué les marges de couture et je les ai surpiquées. Et voilà, l’illusion d’un petit galon orange est parfaite.

Puis, pour compléter la tenue, j’ai cousu un tee shirt basique (là aussi, un modèle Ottobre), dans un joli jersey rayé. Ce jersey est une trouvaille faite par hasard lors de notre visite à Clisson où nous sommes tombées sur une vente d’usine.

Miss Augustine a bien voulu se prêter au jeu des photos. Du coup j’en ai profité à fond.

J’ai encore quelques coupons de jersey à utiliser pour coudre des tee shirts ou d’autres projets. Que voulez-vous, j’ai pas mal craqué au Marché des Hollandais et j’ai aussi fait des trouvailles à Nantes… Je vous montrerai cela une autre fois, quand j’aurai mis ces projets à exécution.

Grosses bises et à bientôt.

Fanfreluche

Ébauche de plaid nomade – Atelier

Ébauche de plaid nomade – Atelier

Dijanne Cevaal est une artiste australienne qui séjourne souvent en France à l’occasion de salons où elle partage sa passion et son savoir-faire. Elle y présente ses œuvres et organise des ateliers. A Nantes, Dijanne a exposé ses linogravures brodées et plusieurs exemplaires de ses plaids nomades.

La technique de linogravure

La linogravure consiste à graver des motifs en relief sur du linoleum. C’est une technique proche de la gravure sur bois, qui consiste à enlever la matière inutile pour ne garder en relief que le motif final. De cette manière on crée une sorte de tampon qui sera ensuite encré et appliqué sur du papier ou sur du tissu.

exemple d’impression en linogravure par Dijanne Cevaal

Dijanne utilise ces impressions comme base pour ses ouvrages. Les motifs sont rebrodés en couleur et parfois en volume.

Le concept du plaid nomade

Les plaids nomades, appelés « Travellers Blankets » par Dijanne Cevaal, sont inspirés par l’idée de la route de la soie et des grands voyageurs tel que Marco Polo et Ibn Battuta. C’est l’idée de raconter les souvenirs d’un périple, d’une rencontre… Il y a plein d’histoires, des histoires de pays lointains, de monuments, de jardins et leurs secrets, des histoires de familles et d’amis, des petits morceaux collectionnés et cousus, puis embellis et qui font un tout. Pour en savoir plus sur ce concept et sur les différentes techniques qu’elle propose, je vous invite à consulter le blog de Dijanne (ici – en anglais). Pour vous donner une meilleure idée du produit final, j’ai fait plein de photos des œuvres qui étaient exposées à Nantes. J’ai souvent ciblé certains détails, ne serait-ce que pour m’inspirer lorsque à mon tour je me lancerai sans filet !

Et encore d’autres photos de détail !

L’atelier de broderie « Plaid nomade »

Nathalie et moi avons suivi un atelier animé par Dijanne, au cours duquel elle nous a initiées à la création de notre propre plaid nomade. Bien sûr, nos ouvrages ne sont que de modestes ébauches (difficile de faire mieux en trois heures seulement), mais l’objectif était plutôt d’explorer les différentes techniques et points que l’artiste utilise pour faire ses « couvertures à histoires ». Les points de broderie sont – heureusement pour moi – simples, mais Dijanne nous a montré comment s’en servir pour créer effets et textures.

Pour créer notre ouvrage, nous avons superposé deux carrés de coton uni et placé entre les deux un carré de molleton pour donner du volume. Les trois épaisseurs ont été fixées ensemble en cousant un bâti grossier tout autour. Nous avons ensuite choisi un troisième carré de coton teint et décoré de motifs graphiques imprimés. Ensuite nous avons découpé ces motifs et les avons appliqués sur notre carré molletonné. Pour ce faire, Dijanne nous a conseillé d’utiliser différents points de broderie que nous avons réalisés en coton perlé (n° 8), dans un large choix de coloris. Le temps ne nous a pas suffi pour réaliser tous les appliqués, mais nous en avons en tout cas compris le principe, ce qui nous permettra de continuer le travail à la maison.

Voici le motif que j’ai brodé : j’ai commencé par un point de feston (ou point de boutonnière) en rose tout autour du motif, ce qui le stabilise bien sur le support. Puis, j’ai enchaîné avec un point lancé (en jaune) et un point chaînette (en vert), le point de nœud en rose pour le cœur du motif et un point de tige toujours en rose.

Personnellement, j’ai aimé apprendre cette technique qui ouvre plein de nouvelles options créatives, en particulier lorsqu’on voyage et qu’on a envie d’occuper ses mains sans transporter un ouvrage volumineux. Voici mon tout premier motif appliqué. Il en reste plusieurs autres à poser et broder.

Encore un projet à ajouter sur la loooongue liste de travaux programmés !

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. A très bientôt.

Fanfreluche

Pour l’Amour du Fil à Nantes

Pour l’Amour du Fil à Nantes

Les Serial Piqueuses adorent les escapades créatives, les virées « tissus » et les salons consacrés aux travaux d’aiguille, tels que l’Aiguille en fête, Nadelwelt ou le Salon Mode et Tissu. Cette année, « pour l’Amour du fil » – et des aiguilles – les Serial Piqueuses sont parties à Nantes.  La Prof qui adore explorer les nouveautés en matière d’équipements pour la couture, l’art textile et autres patchworks, était de la partie.

Nous avons programmé une belle semaine de tourisme, de shopping et de découverte. Et, si vous avez la patience d’aller au bout de nos articles, nous vous révélerons tout – enfin presque – sur nos diverses expériences.

Visite touristique de Nantes

Dès notre arrivée, un jour avant l’ouverture du salon, nous avons commencé par une visite de la belle ville de Nantes, sous un ciel mi-figue, mi-raisin. Nathalie, alias Falbala, est une inconditionnelle des châteaux, mais attention, pas n’importe lesquels ! Ceux qui la font vibrer, ce sont les châteaux médiévaux. Du coup, le château des Ducs de Bretagne avait des aspects susceptibles de lui plaire. Nous en avons fait une visite malheureusement bien arrosée (par le ciel), mais fort intéressante néanmoins. Je n’entrerai pas dans les détails, car je crois savoir que Falbala vous prépare un article dédié à ce beau monument.

Nous sommes également passées par la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Nantes, monument gothique de toute beauté, qui abrite des éléments remarquables, parmi lesquels le tombeau de François II de Bretagne. J’avoue être tombée sous le charme de ces magnifiques sculptures qui ont été commandées par Anne de Bretagne en 1499 pour honorer la mémoire de ses parents.

Pour votre information, je vous propose un petit extrait de l’article de Wikipédia, dédié à ce tombeau. « Le monument est constitué d’un sarcophage massif, rectangulaire, de 3,90 m par 2,33 m et de 1,27 m de haut, et s’élevant sur une plinthe en serpentine vert foncé. Sur la dalle en marbre noir de Liège qui couvre l’ensemble, les deux gisants aux mains jointes en prière et les yeux fermés sont allongés. Ils sont représentés allongés très droits, côte à côte, iconographie funèbre typique du Moyen Âge tardif. Leurs têtes reposent sur d’épais « carreaux » (coussins carrés de parade) maintenus par trois anges à genoux, et à leurs pieds se tiennent le lévrier, symbole de fidélité, et le lion qui représente la force. Aux quatre coins du tombeau se dressent quatre statues en pied, représentant chacune une des vertus cardinales : on y reconnaît la justice, la force, la tempérance et la prudence. »

Et voici quelques photos de la cathédrale et du tombeau. Je me suis permis d’ajouter deux photos (libres de droits) prises par un professionnel. En effet, il est très difficile de photographier la cathédrale dans son ensemble, car elle est encaissée dans les bâtiments tout autour.  En revanche, Nathalie ou la Prof peut-être, ont pris de belles photos de l’intérieur de l’édifice, que voici.

Après tant de culture et d’histoire, nous avons décidé de passer en mode plus « léger » et d’aller admirer le Passage Pommeray, un autre incontournable du patrimoine de la ville de Nantes. Il a été construit au milieu du 19e siècle et classé monument historique en 1976. Nous avons certes admiré certaines boutiques, mais c’est avant tout la beauté et la légèreté des structures architecturales de cette magnifique galerie marchande qui nous ont impressionnées. Bien sûr, s’il y avait eu un peu de soleil, la galerie aurait été bien plus lumineuse…

Et pour clore ce chapitre de notre visite touristique de Nantes, quelques photos qui vous donneront une idée de notre état mental après avoir trotté sous la pluie intermittente pendant plusieurs heures…

Les Serial Piqueuses – et la Prof – un délire !

Le Salon « Pour l’Amour du Fil » – un aperçu

Nous avions entendu beaucoup de très bons échos de ce salon et je pense m’exprimer au nom de la bande des trois en disant que nous n’avons pas été déçues par l’accueil, les rencontres et les découvertes. Ci-dessous, des vues d’ensemble et quelques jolis stands, dont l’Institut bigoudin des dentelles, qui présentait des ouvrages d’une infinie délicatesse.

L’accueil musical

Dès notre arrivée, le premier jour, nous avons été accueillies par les accents musicaux d’une cornemuse qui accompagnait un spectacle de danse folklorique bretonne. La deuxième journée, c’est un autre groupe qui a enchaîné, cette fois accompagné par une accordéoniste. Ces intermèdes musicaux ont donné à l’événement un côté festif vraiment sympathique.

Les rencontres

Le Salon a également été l’occasion de faire des rencontres de personnes bien connues sur la blogosphère, telles que Oriane, « La Grande Rouge », qui avait participé à l’émission « Cousu Main » et qui anime régulièrement des ateliers de couture, notamment lors du Salon Mode et Tissu de Sainte-Marie-aux-Mines. En binôme avec sa consœur Carmen, la gagnante de la première édition de « Cousu Main », elle a animé avec bonne humeur et bienveillance la plateforme « Make and Take » où les visiteuses/visiteurs (si, si, des hommes sont venus s’asseoir derrière les machines à coudre, je l’atteste) pouvaient s’initier gratuitement à la couture et réaliser un ouvrage à emporter.

Nous avons aussi rencontré « en vrai », une amie blogueuse que beaucoup d’entre vous connaissent sûrement – et si vous ne la connaissez pas, n’hésitez pas à faire une visite sur son blog pour la découvrir ! Il s’agit d’Annabelle, aussi connue sous le pseudo « Nabel ou Nabelmumu », qui anime le blog Coudre et découdre. Annabelle organise régulièrement des défis « Coudre pour un homme », qui ont de nombreux/ses adeptes. J’avoue qu’à ce niveau-là Nathalie et moi ne sommes pas des clientes régulières, mais il n’empêche que nous sommes de fidèles lectrices de son site et admiratrices de ses réalisations.

Annabelle avait lu dans l’un des précédents articles de Nathalie que nous serions à Nantes pour le Salon et nous a donné rendez-vous. Nous nous sommes effectivement retrouvées et avons profité de cette rencontre amicale pour faire quelques photos.

Les découvertes

Des découvertes, il y en a eu tellement que pour ne pas vous noyer sous les informations, il a fallu faire une sélection. Après tout, l’idée n’est pas de vous montrer l’intégralité, mais plutôt de vous donner l’envie d’aller découvrir Pour l’Amour du Fil par vous-mêmes l’année prochaine.

Les expositions

Le Salon proposait un éventail d’expositions d’art textile de toutes sortes, dont certaines nous ont particulièrement charmées, alors que nous en avons plutôt survolé d’autres. Il est vrai que les Serial Piqueuses ne sont pas des inconditionnelles du patchwork, mais plutôt des couturières, des tricoteuses et, surtout pour Nathalie, des brodeuses (personnellement, je me débrouille cahin-caha).

Nous avons admiré notamment les œuvres de :

  • Rachael Daisy « Happy as a Clam » (Australie)
  • Collection de Quilts anciens de Charles-Edouard de Broin (France)
  • Val Holmes (France)
  • Cécile Franconie (France)
  • Reveal or Conceal de Quilts Jeeum (Corée du Sud)
  • Ana Feel Wool (France)

Cette créatrice tricote avec les bras et crée en deux temps, trois mouvements, des tricots géants tout doux et moelleux. Elle utilise de la laine 100% mérinos très moelleuse et douce. J’aurais bien volontiers testé l’un de ses ateliers, mais notre volume de bagages était beaucoup trop limité…

Les ateliers
  • Dijanne Cevaal (Australie)

Nathalie et moi avons suivi l’atelier de Dijanne Cevaal intitulé « Plaid nomade ». La réflexion autour du plaid nomade est de raconter une histoire en reconstituant un plaid à partir de différentes pièces de tissu imprimé et rebrodé. Pour plus d’informations et plus de photos, cliquez ici.

  • Pascal Jaouen (France)

Pascal Jaouen, le maître de la Broderie Glazig, présentait une magnifique exposition de vêtements de haute couture brodés, ainsi que de jolis cadres brodés. Nathalie a suivi un atelier d’initiation à la broderie Glazig et vous en parlera plus longuement dans un article spécifique.

  • Katherine Roumanoff (France)

Katherine Roumanoff est une artiste drôle et pétillante, extrêmement créative. L’humour pince sans rire et la vivacité d’esprit sont de famille, car Katherine est aussi la sœur de l’humoriste Anne Roumanoff. Mais son terrain d’action à elle est celui de l’art textile. Ses œuvres représentent des portraits réalisés à partir de superpositions et juxtapositions de chutes de tissu, collées sur des plaques en carton.

Nous avons toutes les trois, les Serial Piqueuses et la Prof, suivi un atelier d’art textile animé par Katherine Roumanoff. Pour plus de détails, je vous propose d’aller voir l’article de Nathalie.

Le concours « Les Mystères de l’Ouest »

Cette année, le Salon était organisé autour du thème « Les Mystères de l’Ouest »,  l’idée étant que chacun et chacune est toujours à l’ouest de quelque part. Ce thème a donné naissance à un grand concours de patchwork et d’art textile. Les œuvres des gagnants et des finalistes étaient mises à l’honneur et certaines d’entre elles (pas forcément les gagnantes d’ailleurs), nous ont particulièrement marquées.

Conclusion

C’est par ce chapitre que je vais clore cet article fleuve. Pardon à ceux et celles qui se sont ennuyés – et qui ont abandonné en chemin – et bravo aux courageux/courageuses qui se sont entêtés.

Le Salon Pour l’Amour du Fil a duré quatre jours et nous y sommes allées trois jours de suite. En revanche, le dernier jour nous avions besoin d’air et nous sommes parties en expédition jusqu’à Cholet (dont Nathalie vous a parlé ici), avec un crochet par la jolie petite ville moyenâgeuse de Clissons.

Nous sommes rentrées à Strasbourg le jour suivant, des étoiles plein les yeux, des projets plein la tête et des valises pleines à craquer.

Grosses bises,

Fanfreluche

 

Sac à la mode sri lankaise – tuto inclus

Sac à la mode sri lankaise – tuto inclus

Il y a bien longtemps, au retour d’un beau voyage au Sri Lanka, j’avais prévu de faire une copie d’un sac à la mode sri lankaise (acheté là bas) et de faire un petit tuto. C’était il y a plus de cinq ans. D’accord, le projet s’est un peu enlisé. Cela dit, j’ai bien réalisé un prototype de sac, mais le vrai sac, dans le beau tissu acheté à cet effet, a mis du temps à voir le jour.

Pour mieux comprendre où nous allons, voici des photos du sac d’origine, qui m’a servi d’inspiration, ainsi qu’une photo du prototype, fait un peu « à l’arrache », mais que j’utilise régulièrement pour transporter mes projets de tricot.

Donc, à présent nous y sommes. J’ai enfin réalisé un sac à la mode sri lankaise pour l’offrir à mon amie Mireille pour son anniversaire. Bien sûr, je me suis mis la pression, surtout qu’il ne me restait que peu de temps pour finir le projet. Du coup, le tuto en a souffert et se révèle un peu sommaire. J’ai enchaîné les étapes assez vite et j’ai eu du mal à prendre des photos vraiment explicites des différents stades de la réalisation. J’espère que je réussirai tout de même à vous faire passer les explications, au moins par écrit.

Sac à la mode sri lankaise – Fournitures

Les dimensions indiquées sont avec une marge de couture de 1 cm inclue

  • 1 rectangle de 70 X 26 cm tissu extérieur (dans mon cas, taffetas rayé de La Droguerie)
  • 1 rectangle de 70 X 26 cm tissu doublure (ici, coton beige à pois blancs, origine oubliée)
  • 1 rectangle de 77 X 36 cm tissu pour l’anse (coton satin bleu marine aussi de La Droguerie)
  • 1 rectangle de 26 X 12 cm tissu pour le fond du sac (le même coton satin)
  • 1 rectangle de 26 X 12 cm tissu doublure pour le fond du sac (pardon, j’avais oublié – merci à Lilysews qui a lu très attentivement)
  • 1 morceau d’entoilage pas trop rigide pour le fond du sac
  • 1 m de galon (j’ai calculé large) de 5,5 cm de large pour décorer le corps du sac
  • 1 morceau de galon suffisamment large pour structurer l’anse
  • 1 bouton
  • 10 cm de cordon élastique noir.

Sac à la mode sri lankaise – réalisation

Corps du sac

Pour créer le corps du sac, plier le tissu extérieur (taffetas rayé) en deux, endroit contre endroit dans le sens de la longueur pour créer un grand tube et coudre à 1 cm du bord. Plier le tube en deux pour repérer le milieu en face de la couture et poser une épingle (c’est pour faciliter le montage sur le fond du sac).

Sur cette photo on voit comment faire coïncider les repères. Corps du sac (en doublure) et fond du sac (doublure aussi).

 

Assembler le fond du sac (rectangle 26 X 12) et le corps du sac. Comme sur le corps du sac, marquer le milieu de part et d’autre du long côté du fond du sac. Faire coïncider les repères du fond et du corps du sac, épingler endroit contre endroit et bord à bord tout le pourtour. Coudre à 1 cm du bord.

Voici le résultat une fois cousu sur l’extérieur, mais je reconnais que ce n’est pas très joli. Je vous mets aussi une photo du fond comme il aurait dû être (photo du sac d’origine et du prototype). Un petit peu de repassage a tout de même amélioré la chose. Cela étant, j’avoue que c’est une opération assez délicate à réaliser. J’ai l’impression qu’il faudrait un peu élargir le corps du sac pour avoir plus de marge de manœuvre lorsqu’on coud les angles. J’essayerai ça pour le prochain sac. En plus, le taffetas est plutôt raide, ce qui n’aide pas. Quand je regarde le prototype, je m’aperçois que le résultat obtenu avec ce coton mou est bien meilleur.

La première étape est terminée, vous avez le corps du sac. Faites la même opération avec le tissu de la doublure. J’ai entoilé le fond du sac en doublure pour lui donner un peu plus de tenue. Mais ce n’est pas obligatoire.

Anse

Il faut ensuite préparer l’anse du sac. Faire un double rempli étroit sur les bords longs de l’anse (rectangle 77 X 36), pour les ourler. Puis, coudre verticalement l’anse en la posant contre le bord supérieur du sac, endroit contre endroit. Malheureusement, je n’ai pas fait de photo de cette étape. Tout ce que je peux vous proposer c’est la photo ci-dessous (mais là on ne voit pas la couture en question). Le grand rectangle bleu marine constitue l’anse. Elle sera ensuite resserrée en haut pour faciliter la tenue sur l’épaule.

J’ajoute également une photo du prototype qui vous permettra peut-être de mieux comprendre comment positionner l’anse.

Si je me souviens bien j’ai ensuite appliqué et surpiqué le galon décoratif au bord supérieur du sac. Mais franchement, je ne sais pas s’il y aurait une façon plus pratique de faire. Là aussi, il faudra que je fasse des expériences. Ce qu’il faut en tout cas éviter, c’est que la surpiqûre se voit à l’intérieur. Donc, il faut fixer le galon avant d’assembler l’extérieur et la doublure.

 Assemblage

On passe maintenant à l’assemblage de l’extérieur et de la doublure du sac. Pour cela, positionner les deux sacs endroit contre endroit, en faisant bien attention à faire coïncider les coutures et les repères du milieu en symétrie. Puis, coudre bord à bord à 1 cm en prenant en sandwich, juste au niveau de la couture du corps du sac, un morceau de ruban ou de cordon élastique, qui servira de bride pour le bouton de fermeture. Laisser une ouverture d’une dizaine de cm pour retourner le sac.

Retourner et fermer l’ouverture à la main avec des points glissés ou piquer à la machine à 2 mm du bord.

Finitions

Comme je vous le disais plus haut, il faut resserrer l’anse au niveau de l’épaule. Sur mon prototype, j’ai provisoirement resserré l’anse à l’aide d’un ruban que j’ai noué. Sur le sac d’origine, que j’ai acheté à Colombo, au Sri Lanka, l’anse était formée à l’aide d’un fil doré, enroulé serré sur une bonne dizaine de centimètres. Pour finir l’anse de ce sac, j’ai acheté un galon large à la Mercerie du Bain aux Plantes à Strasbourg, que j’ai posé au niveau de l’épaule. J’ai coupé en respectant la dimension du motif du galon, puis j’ai ourlé sur sa largeur et cousu à la main sur la longueur, au dessous de l’anse. Je vous montre en photo, pour que ce soit plus explicite.

Sac à la mode sri lankaise – Epilogue

Pour terminer, quelques vues du sac, après l’ajout d’un joli bouton en bois, lui aussi acheté à la Droguerie.

En fait, ce sac a de nombreux défauts que je dois essayer d’améliorer si je le refais un jour.

Il y a tout d’abord l’assemblage du fond rectangulaire avec le corps du sac. C’est au niveau des angles que cela fait de vilains plis. Je pense qu’il faudrait que j’agrandisse un peu la dimension du grand rectangle pour réussir à mieux respecter la forme de l’angle droit.

Il y a ensuite l’assemblage de la doublure et de l’extérieur du sac. Il faut que je coupe la doublure un peu plus petite que l’extérieur (ou que je mette des marges de couture plus grandes), car j’avais un surplus de tissu de doublure qu’il a fallu gérer (plus ou moins bien, d’ailleurs).

Ensuite, un problème qui est lié au tissu que j’ai utilisé : ce taffetas acheté à la Droguerie à Strasbourg a une très belle brillance, mais il est également très fragile. J’ai fait l’erreur de ne pas utiliser une aiguille ultra fine, si bien que la couture a tiré des fils sur toute la longueur du tissu. Je vais essayer de dire que si on ne le sait pas, on pourrait croire que c’est l’aspect d’origine du tissu, mais faut quand même pas pousser le bouchon Maurice !

Voilà, ce projet est terminé et j’en ai tiré les enseignements nécessaires. La prochaine fois je ferai mieux.

En fait, je n’ai aucune photo du sac complètement terminé. Les photos ci-dessous montrent l’ensemble du sac, mais avant l’ajout du galon bleu à l’épaule.

Je vous souhaite une bonne semaine, malgré la pluie.

Fanfreluche

Jupe poncho et tee shirt assorti

Jupe poncho et tee shirt assorti

Ce blog, vous l’aurez constaté, est en mode « jupe » ces jours-ci. Je ne pouvais donc faire autrement que de suivre le mouvement. Cette hiver, notre collègue Caroline a porté une jolie jupe droite au motif ethnique (ou ikat), qui m’a inspiré la réalisation de cette jupe poncho. La jupe tire son nom du tissu que j’ai utilisé. En effet, il s’agit du reste d’un coupon dans lequel j’ai coupé un poncho offert à ma fille pour Noël il y a deux ou trois ans, je crois. Le tissu est d’un aspect plutôt laineux. Il est souple, doux et assez chaud, bref, vraiment agréable pour une jupe d’hiver. Alors, pour le coup, ce sera une jupe que je porterai davantage l’hiver prochain, je pense.

La jupe poncho

Ceci dit, la jupe est toute simple. J’ai utilisé le patron de ma jupe de base, bien des fois validée. La seule chose à laquelle il a fallu prêter attention ce sont les raccords des rayures. J’avais même essayé de faire très fort en créant un raccord de fou au niveau de la couture milieu dos, mais un coup de ciseaux malencontreux a mis fin à ce plan-là. Bon, je ne vais pas pleurer pour ça, du moment que les rayures sont à peu près alignées (hum hum). De toute façon, je n’aurais pas pu faire mieux, car c’était vraiment la fin du coupon.

Je n’avais même plus suffisamment de tissu pour couper la ceinture. Heureusement qu’il me restait un coupon de lainage bleu marine qui pouvait faire l’affaire. Et pour que la jupe ne soit pas plus courte que ne l’autorise mon âge (clin d’œil), j’ai posé un ruban de reps pour créer l’ourlet.

La jupe est doublée d’un reste de doublure grise. Et hop, encore un coupon liquidé.

Le tee shirt assorti

Le tee shirt est lui aussi tout simple, sans fioritures. Je l’ai coupé d’après mon tee shirt de base élargi d’1,5 cm au milieu devant et dos, pour tenir compte du fait que je me suis un peu élargie moi aussi depuis que le patron de base a été dessiné. D’ailleurs, la restructuration de ce patron est sur ma liste de travaux à mener à bien, car le bricolage qui consiste à ajouter 1 cm ici ou là reste du bricolage.

En effet, j’ai constaté sur mes derniers tee shirts qu’il y a de vilains plis sous les aisselles et au niveau de la poitrine. J’ai eu la même chose pour ce tee shirt-ci, donc j’ai repris un bon cm de chaque côté au niveau de l’emmanchure. C’est toujours moche, comme sur le tee shirt au décolleté vertigineux (ici). Je pense que c’est dû également à la qualité du tissu. Il s’agissait les deux fois d’un jersey de coton assez ferme et peu élastique, et donc davantage enclin à faire des plis.

Cela ne fait rien. Finalement, ce tee shirt je l’aime bien. J’aime ses manches assez ajustées, son encolure et sa longueur. Il reste un bon basique. Mais comme je ne m’appelle pas Fanfreluche pour rien, il a bien fallu que j’y ajoute ma touche de fantaisie. Et hop, deux appliqués plus tard et voilà un tee shirt basique bien rehaussé.

Et comme il faut rester sur une note positive, je ne vous parlerai pas du deuxième tee shirt que j’ai cousu (bleu marine et complètement raté celui-là) et qui va finir en haut de pyjama pour moi ou pour Augustine.

C’est tout pour aujourd’hui.

Grosses bises.

Fanfreluche