Jupe blanche volantée

Jupe blanche volantée

Je vous avais promis des jupes d’été et la jupe blanche volantée que je vous montre aujourd’hui est la première de la série. Pour frapper les esprits et pour me motiver aussi, j’ai commencé par une jupe un peu originale tirée du magazine Burda Style 11/2016, modèle n° 102.

Ce modèle est à l’origine prévu pour être réalisé en drap de laine, mais j’ai choisi d’en coudre une version plus estivale.

Double défi

L’idée de la mini jupe ornée d’un volant taillé en rond m’a paru vraiment intéressante. C’est une forme de jupe que je n’ai jamais portée et encore moins cousue. J’avais quelques doutes quant à la compatibilité de ce modèle avec ma morphologie. Mais voilà, il faut tenter et c’est – presque – sans scrupules que j’ai coupé dans un coupon acheté tout récemment au marché des Hollandais.

Double défi relevé : innovation au niveau du modèle et passage à l’acte rapide.  Ce joli tissu blanc n’aura pas eu le temps de moisir dans les strates de mon stock.

Un mot au sujet du tissu

Il s’agit d’un tissu synthétique structuré, bien solide et joli sur les deux faces. Il avait donc les caractéristiques idéales pour la réalisation d’une jupe blanche volantée, cette fois peu susceptible de se déformer au niveau du « bas du dos ». Je l’ai quand même doublée, car la matière, bien que solide et ferme, laissait deviner le dessin des sous-vêtements.

une vue du « bas du dos »

Quelques détails techniques

J’ai été surprise par le fait que les crans des volants devant ne correspondaient pas aux crans des deux parties devant de la jupe. Il a donc fallu jouer avec les marges de couture que j’avais, heureusement, prévues larges. Bon, on ne s’aperçoit de rien sur la jupe finie, mais j’ai corrigé sur le patron au cas où j’aurais l’idée d’en faire une version hivernale.

Dans le haut de la jupe, il n’y a ni ceinture, ni parementure. J’ai fait à l’économie, donc j’ai simplement doublé et surpiqué. On le voit sur la deuxième photo ci-dessous.

Le bas du volant est fini par un roulotté fait à la surjeteuse, ce qui donne une finition propre et rapide.

La séance photo

Et voici le produit fini. Comme d’habitude Falbala m’a kidnappée pour une séance photo dans un coin fleuri du patio.

Falbala m’a dit : « Tu veux que je t’allonge ? » J’ai dit oui, bien sûr !

Mais non ! Ce n’est pas ce que vous pensez ! Elle m’a juste prise en photo en contre-plongée. Vous avez vu comme je suis grande ?

Pour la suite, les projets couture vont devoir attendre un peu, car Fanfreluche et Monsieur vont traverser l’Atlantique et faire un petit tour dans le Nouveau Monde.

Je vous raconterai ça au retour. Vous n’y échapperez pas.

En attendant, je vous embrasse et je vous dis à bientôt.

Fanfreluche

Jupe droite vintage

Jupe droite vintage

La jupe droite vintage que je voudrais vous montrer aujourd’hui est née de mon coup de coeur pour une jupe similaire portée par notre ancienne collègue Clare. Chaque fois qu’elle la portait, je tombais en arrêt devant elle et je l’examinais sous toutes les coutures (oh le jeu de mot). Alors, lorsque nous avons fait notre sortie dans la caverne alsacienne, il y a plusieurs mois et que j’ai trouvé ce coupon de satin de coton extensible, j’ai su que je l’aurais, ma jupe droite vintage à moi !

Bon, me direz-vous, je n’ai pas été très réactive côté réalisation. C’est vrai, mais c’était l’automne, puis l’hiver et le satin de coton n’était pas d’actualité. Mais maintenant que le soleil est revenu (enfin ces derniers jours on se croirait plutôt en automne à nouveau !), j’ai pris le taureau par les cornes.

Le patron de la jupe

La jupe droite vintage est réalisée à partir du patron de ma jupe de base, que j’ai utilisé à maintes reprises et tout récemment pour la jupe noire à incrustation plissée, que vous avez vue ici. Je l’ai simplement rallongée et légèrement évasée vers le bas. J’ai également ajouté une fente d’aisance pour faciliter la marche et la montée en voiture. La fente est placée à droite de la jupe, contrairement aux conventions, mais je me suis aperçue tardivement que je n’avais pas assez de marge de couture à gauche pour faire une fente correctement finie. Vous noterez que j’ai fait un ourlet avec des coins en onglet, grâce au tutoriel de Falbala que vous pourrez voir ici.

Les regrets

Je suis satisfaite du résultat d’ensemble, mais il y a tout de même un ou deux problèmes, liés une fois de plus au tissu élasthane. Comme à l’habitude je sais que le tissu risque de « pocher » au niveau de mon illustre postérieur. Ce genre de jupe n’est pas faite pour passer une journée assise devant l’ordinateur. Elle se déforme. Comme je voulais tellement avoir cette jupe-là, j’avais espéré qu’il se produirait un miracle. Peut-être que je devrais la doubler. J’y réfléchis.

Toujours à cause de l’élasthane, la jupe s’élargit au niveau de la taille (bon, me direz vous, ce n’est pas grave – c’est une jupe couscous ou cassoulet ou plutôt choucroute compatible…). J’ai bien posé un ruban de biais thermocollant, mais ce n’est pas suffisant. J’aurais dû entoiler la parementure et je vais le faire après coup, car la jupe manque de stabilité à la ceinture. Je craignais de me sentir serrée, mais je me rends compte que c’est nécessaire après tout.

Photos et futurs projets

Alors, pour vous éviter des photos de jupe froissée ou « pochée », ma chère Falbala a gentiment accepté de me faire des photos au petit matin (enfin vers 9h30) dans une atmosphère encore assez automnale. Pas de soleil en vue, donc pas besoin de plisser les yeux, ni de combattre les flaques d’ombre.

J’ai déterré une très vieille veste en lin couleur framboise écrasée, qui va plutôt bien avec la jupe. Mais il faudra compléter la garde-robe par un ou deux tee shirts coordonnés. J’ai aussi programmé une série d’autres jupettes pour cet été – jupes droites, évasées ou à volants (l’association tissu / forme est encore en cours dans ma tête).

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Je vous souhaite une excellente semaine.

 

Grosses bises

Fanfreluche

 

 

 

Caleçon Lou la Maison Victor et tee shirt assorti – Garde robe d’Augustine # 6

Caleçon Lou la Maison Victor et tee shirt assorti – Garde robe d’Augustine # 6

Aujourd’hui Fanfreluche frappe un grand coup ! C’est grand jour de recyclage, déstockage et en même temps jour de test de deux nouveaux patrons pour Augustine. Cela faisait tout de même un moment que je lui cousais des vêtements un peu « au jugé », agrandis et élargis à vue de nez, bref, du bricolage.

Maintenant que la petite demoiselle grandit, j’ai pensé que je devrais travailler un peu plus sérieusement. Aussi, cela faisait un moment que j’avais repéré le patron du caleçon Lou de « La Maison Victor ». Un caleçon simple, mais avec un empiècement devant qui permettait de jouer avec deux tissus ou avec le sens des rayures. Les rayures, c’était tout à fait ce que j’avais dans ma boîte de recyclage, puisque Falbala m’avait fort gentiment cédé les pièces d’un essai non abouti de robe en jersey interlock à rayures vert clair.

Le modèle Lou prévoyait l’ajout d’un cordon à la taille, mais je n’ai pas suivi cette consigne-là. L’élastique est amplement suffisant pour faire tenir le caleçon. La réalisation de ce modèle ne présente aucune difficulté, si ce n’est l’alignement des rayures, que j’ai d’ailleurs très bien réussi, à l’exception du milieu devant (là où on le voit le mieux) ! J’ai décidé que cela resterait ainsi, d’autant plus qu’à la vitesse où Augustine se déplace maintenant, personne ne s’en apercevrait jamais.

A la réflexion, j’ai pensé que pour détourner un peu l’attention des raccords ratés, il faudrait ajouter une petite customisation. J’ai alors déterré ce très joli galon à fleurs vertes et roses, lui aussi cédé par Falbala et qui attendait son heure dans une petite boîte. Franchement, je n’aurais pas pu trouver mieux pour apporter au caleçon Lou une note de douceur très « girly ».

Comme le caleçon ne pouvait pas rester tout seul, il fallait un haut pour l’accompagner. Il me restait un coupon de jersey blanc cassé qui m’avait servi à coudre le dernier tee shirt cactus (que vous avez déjà vu ici).

 

Cette fois-ci, pour créer le tee shirt, je me suis inspirée du patron d’une combinaison en jersey trouvé dans le dernier magazine Ottobre enfants. Je pense que je vais aussi coudre la combinaison, maintenant que je sais que la carrure est bonne. Pas grand chose à dire sur ce projet-là, à part que j’ai décidé d’évaser un peu le bas pour lui donner un petit air de tunique, et que j’ai ajouté une mini-poche décorée du même galon fleuri, pour faire un rappel du caleçon. Et voilà. En plus c’est le premier tee shirt de « grande », puisque je n’ai pas mis de boutonnage à l’encolure. Augustine est maintenant suffisamment raisonnable pour accepter qu’on lui passe le tee shirt par la tête (le jersey est réellement bien souple, donc ça passe sans problème).

Les deux vêtements ont été étrennés aujourd’hui. Ils lui vont très bien. Le plus difficile a été de faire les photos, car elle ne reste pas immobile plus d’un quart de seconde!

J’espère que vous avez aussi passé une belle journée de congé productive et ensoleillée.

A bientôt

Fanfreluche

Copenhague – escapade nordique de Fanfreluche

Copenhague – escapade nordique de Fanfreluche

Comme promis, voici un reportage photo de notre escapade nordique à Copenhague. Quelqu’un avait-il deviné la destination à partir de la photo « teaser » de mon précédent article ? Allez, j’avoue que je n’ai pas été sympa. C’était impossible à trouver à moins d’avoir soi-même eu l’occasion d’arpenter les rues et les ponts de Copenhague.

Par contre, la petite Sirène de Hans Christian Andersen est un classique. C’est le symbole de cette belle ville nordique baignée de mer et de canaux. Notre hôtel se trouvait à distance raisonnable de la petite sirène, aussi y sommes-nous allés presque tous les soirs pour faire une promenade digestive. Je l’ai prise en photo sous plusieurs angles.

Nous avions également une vue magnifique sur le port que nous avons admiré depuis la terre ferme et par bateau. Copenhague est située principalement sur deux grandes îles. Les bateaux-bus naviguent sur les canaux qui séparent les îles au même titre que les bus et métros sillonnent la ville. Cela dit, les Danois circulent beaucoup en vélo et la ville est entièrement conçue pour faciliter la circulation des cyclistes. Je vous propose quelques vues du port, des voies navigables et des bâtiments qui les bordent.

Des bateaux de toutes tailles. Des paquebots aussi grands que des immeubles et le yacht de la famille royale qui était ancré là.

Voici quelques vues des principales attractions de Copenhague. Vous y verrez Nyhavn, rue et canal très pittoresques, où se trouve une foule de restaurants pour déguster les spécialités danoises (amateurs de harengs et autres Smørrebrød, c’est votre point de chute obligatoire).

Il y a également le parc du Tivoli, parc d’attraction et d’agrément en plein coeur de la ville, les fortifications du Kastelet, les châteaux de Christiansborg, d’Amalienborg et de Rosenborg et beaucoup d’autres choses à voir, dont je vous livre quelques impressions.

Pour compléter cet aperçu, voici quelques photos faites par M. Fanfreluche qui a profité du fait que j’étais prise par des obligations professionnelles pour aller visiter le musée national du Danemark. Ce musée renferme des collections d’une richesse et d’une diversité incroyable. Je ne vous présente donc qu’un petit échantillon.

Des trésors archéologiques, dont le fameux chaudron de Gunstrup, en argent massif, des costumes anciens et des robes de cérémonie (Monsieur F. sait que ça m’intéresse), des bateaux, des objets usuels etc…

Bien entendu, il n’était pas question que je quitte Copenhague sans visiter au moins un magasin de tissu et aller glaner quelques pépites inédites. J’ai déniché le magasin de tissu le plus ancien de Copenhague, situé dans un bâtiment datant de 1729 : Skipper Stoffer. Le magasin n’est pas très grand, mais j’ai trouvé quelques jolis coupons, dont un jacquard Givenchy et des jerseys tricotés en tube pour notre princesse Augustine. Le vendeur/gérant était professionnel et serviable. Ci-dessous, quelques photos.

Ceci conclut mon compte-rendu « Copenhague – escapade nordique » et ouvre de nouvelles perspectives de projets couture… incorrigible cette Serial Piqueuse !

Je vous fais de grosses bises.

Fanfreluche

Le coussin porte-alliances – Projet mariage #1

Le coussin porte-alliances – Projet mariage #1

Je vous présente aujourd’hui un projet très particulier qui s’inscrit dans le grand chapitre « Mariage » dont je vous ai déjà parlé dans l’article sur le tag « La couture et moi » (question n° 9).

Si vous suivez un peu ce qui se passe sur ce site, vous aurez donc appris que mon « grand bébé » va se marier cet été, avec sa jolie chérie. Lorsqu’il nous l’a annoncé, deux projets couture se sont rapidement dessinés (une robe pour moi et une robe pour la princesse Augustine), mais il y avait aussi ce projet supplémentaire qui germait depuis un moment. Le mariage aura lieu loin de l’Alsace et je me trouve donc mal placée pour participer à l’organisation, la décoration ou autre élément de préparation de ce bel événement. J’ai pensé malgré tout que je pourrais peut-être faire une contribution créative.

Lors du mariage de sa sœur, j’ai pu apporter un peu plus d’aide pratique, mais surtout, pour faire une surprise aux futurs mariés, je m’étais occupée de concevoir une façon originale et personnalisée de présenter les alliances lors de la cérémonie religieuse. Cette fois-ci, j’ai pensé à une façon plus traditionnelle de présenter les alliances. Comme les mariés avaient d’office envisagé que ce serait Augustine qui serait chargée de les porter jusqu’à l’autel, il fallait en plus que ce soit fonctionnel.

Sur cette base, j’ai décidé de confectionner un petit coussin porte-alliances dont j’ai choisi et dessiné les motifs pour leur symbolique : le cœur vendéen pour la fiancée, le couple de petits alsaciens pour le fiancé et les feuilles de vigne, symbole de prospérité qui allient les deux. Je vous montre le dessin original.

Je ne suis pas une brodeuse émérite, loin s’en faut ! Heureusement que ma Falbala est au top de ce côté-là. Je vous invite à faire une visite dans la section broderie de notre site, où vous verrez les merveilles qu’elle réalise. Donc, Falbala m’a conseillée, guidée et encouragée. J’ai appris beaucoup en réalisant ce petit projet dans lequel j’ai mis beaucoup de cœur et d’amour maternel (trémolos !!). Le coussin porte-alliance n’est pas parfait, mais il sera pour longtemps, je l’espère, un souvenir de cette journée pour nos deux amoureux.

J’ai utilisé, pour la réalisation, un coupon de métis (coton et lin) grège, trouvé lors des puces des couturières à Obernai. Le fil à broder a été fourni par Falbala qui adore broder des motifs alsaciens et sait que le coton perlé rouge changeant donne beaucoup de relief aux motifs. J’ai complété le tout par une petite dentelle dénichée à la Mercerie du Bain aux Plantes. Le coussin en tant que tel est cousu dans un morceau de doublure rouge toute simple.

Et voilà, ce projet-là est terminé. Reste à attaquer les deux robes. Je sens que je vais regretter la broderie !

Je vous mets quelques photos. Vous verrez que j’ai cousu deux morceaux de ruban de satin rouge qui serviront à fixer les alliances sur le coussin porte-alliances. Il vaut mieux jouer la sécurité, car Augustine n’est pas connue pour sa délicatesse !

Bon week-end à tout le monde en attendant un prochain article sur une récente escapade nordique (attention teaser !)

Fanfreluche