L’atelier du tee shirt – le basique de Fanfreluche

L’atelier du tee shirt – le basique de Fanfreluche

L’atelier du tee shirt a incité cette Serial Piqueuse à se lancer dans la réalisation d’un pur basique – tellement basique que lors de l’essayage M. Fanfreluche a cru qu’elle l’avait acheté au Super U !! C’est pas très gentil pour le Super U pour la Fanfreluche !

Vous avez eu le plaisir de découvrir la réalisation de Falbala (ici), une vraie réussite bien colorée. Hum, hum !! D’habitude c’est Fanfreluche qui donne dans les couleurs vives, il me semble. Mais quand on est fusionnelles, il ne faut pas hésiter à inverser les rôles, n’est-ce-pas ?

Fanfreluche a donc choisi un jersey gris chiné, qui la faisait penser aux sous-vêtements militaires de Sigouney Weaver dans Alien. Du militaire !!! Falbala sors de ce corps !

Malheureusement, Fanfreluche s’est vite rendue compte qu’il ne suffit pas d’y croire pour obtenir l’effet escompté. Et de toute façon, le Marcel, ce n’est pas tout à fait sa tasse de thé !

Bon, soyons un peu sérieuses. L’atelier tee shirt a été très instructif. La prof es tishirtes nous a appris à coudre un tee shirt à la surjeteuse en 5 étapes ! Falbala et moi avions déjà expérimenté certaines des premières étapes (pose de la laminette sur les coutures d’épaule, montage des manches et autres coutures droites). En revanche, là où il y a eu de la nouveauté et des techniques jamais utilisées, c’est pour la réalisation des ourlets de manche et du bas du tee shirt. Mais Falbala vous en a déjà parlé dans son article, donc je ne vais pas en remettre une couche. En tout cas, je vais réutiliser cette technique sur mes prochains tee et sweats en essayant d’appliquer les trucs et astuces que la Prof que l’on ne présente plus nous a communiqués mercredi dernier au cours de couture. Je vous en donnerai des nouvelles après le prochain essai.

Voici quelques photos du tee shirt basique et vous pourrez vous rendre compte qu’on est loin de Sigourney (on est plus dans les rondeurs).

Et Fanfreluche a elle aussi fait un tour sur la balançoire.

Mais ce n’est pas tout à fait la fin de cette histoire. En effet, vous constaterez que j’ai été un peu avare de photos prises de dos. Et pour cause. Le tee shirt est moche, moche, moche vu de dos. En fait, le jersey utilisé manque un peu d’élasticité, ou Fanfreluche a encore grossi, enfin bref, le tissu fait des plis horizontaux au milieu du dos. Il est hors de question d’abandonner cette partie, donc Fanfreluche a eu une idée de customisation qui pourrait « sauver le coup ». Je vous montrerai cela un peu plus tard, photos à l’appui. (si c’est réussi ! Sinon le tee shirt ira à la poubelle). Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui.

Je vous souhaite à toutes et tous de joyeuses fêtes de Pâques.

Bises

Fanfreluche

La robe boulet

La robe boulet

quiz

Je commencerai cet article par un petit quiz.

Question: qu’est-ce qui est pire qu’une robe boulet ?  Vous avez 15 secondes ………….

question

Vous ne savez pas?

Vous donnez votre langue au chat?

suspense

Quel suspense !!

 

Réponse: une robe boulet que l’on coud pour une amie !

Genèse de l’histoire:

Et pourtant tout avait si bien commencé. Notre chère Martine a célébré un bel anniversaire tout rond en août dernier et Fanfreluche, qui s’est sentie pousser des ailes, a proposé de lui coudre une petite robe sur mesure pour « marquer le coup ». Une petite robe simple, droite, sans prétentions, avec l’aide (heureusement) de la Prof aux multiples ressources. Le projet a été lancé en tout début d’année, avec pleiiiiiin de temps pour tout boucler, bâcher et même pour y ajouter une petite surprise : un joli sac assorti (le sac, il a bien été livré, vous l’avez déjà vu ici).

Seulement voilà, vous verrez en lisant la suite, que tout ne s’est pas exactement déroulé comme nous l’attendions. Certaines petites difficultés ont fait que lors de l’anniversaire en question, il y avait certes le cintre qui allait servir à porter la robe (ici), le fameux sac (un autre plan screugneugneu, mais pas mal géré par Falbala), plus une série d’autres petites bricoles destinées à cacher l’absence de la fameuse robe (ici et ici). Alors un grand merci à Martine qui s’est montrée patiente, compréhensive et… qui n’en pense pas moins, je suppose.

La principale erreur :

Ce joli tissu à diverses nuances de bleu et motif graphique, qui a tout de suite beaucoup plu à Martine lorsque nous lui avons envoyé la photo en direct du Marché des Hollandais. La couleur était top, le motif offrait des perspectives intéressantes pour une robe droite mais, car il y a bien sûr un mais, un tissu polyester fin, fluide, glissant, bref, un tissu qui vit sa propre vie et ne pardonne pas la moindre petite erreur. Nos Serial Piqueuses, se sont dit : qu’à cela ne tienne, maintenant nous sommes des grandes, tout ça ne nous fait pas peur.

Enseignements techniques et GROS screugneugneus:

Les premières étapes:

Comment tirer parti du motif imprimé pour donner une belle ligne à la robe, comment poser et épingler le patron sur ce tissu glissssant. Comment couper (heureusement la Super Prof a sorti ses Super Ciseaux), puis comment tracer les contours du patron et bâtir les pièces. Beaucoup de séances d’apnée et de couture à la main.

Patronage:

Les Serial Piqueuses croyaient avoir quelques connaissances en matière d’essayage et de retouches de patrons, mais celui-ci s’est révélé plus coriace. Nous avons appris qu’en couture sur mesure il arrive que les deux côtés du corps soient suffisamment asymétriques pour qu’il soit nécessaire de tracer deux patrons différents pour les côtés droit et gauche. Et dans ce cas-là, on a beau laisser des marges de couture de 2 cm, on peut se retrouver avec 3-5 mm seulement de marge de couture pour monter une fermeture à glissière (aïe !!). Que faire ? Et c’est ainsi que Fanfreluche a appris à ajouter une « rustine » à la marge de couture. Je ne recommanderais pas cette technique comme une procédure de routine, mais quand il n’y a plus rien d’autre à faire, ça « sauve le coup ».

Couture:

En l’occurrence, couture rime avec screugneugneu. Malgré l’achat de belles aiguilles Microtex, très fines, et malgré toutes sortes de tentatives de réglages de la tension du fil, il a été impossible de faire des coutures propres. Quoi que l’on fasse, les coutures froncent, les points marquent le tissu en tirant des fils perpendiculaires à la couture ou le tissu gondole. Bref, c’est la cata.

Essayages:

Alors là, chapeau bas à notre Martine. Elle a subi une série incalculable d’essayages. Il y a ceux, bien sûr, parfaitement orchestrés par notre Prof que l’on ne présente plus, mais il y a eu les autres, où nos Serial Piqueuses ont régulièrement tergiversé, tâtonné, piqué, dépiqué (tout en essayant d’avoir l’air pro pour ne pas inquiéter Martine – hum, hum… pas sûr qu’elle ait gobé tout ça, mais en tout cas elle a vraiment joué le jeu).

Bon, je vous la fais courte. Je ne vais pas vous parler de la longue pince unique cousue dans le dos à la main, puis à la machine, puis redéfaite, des retouches au niveau des manches qui finalement empêchaient Martine de bouger ! Celles-là aussi redéfaites – enfin, dans la mesure du possible car à ce moment-là l’emmanchure était déjà surjetée et il ne restait pas plus de 5 mm de marge de couture à disposition pour élargir…

Oh pardon ! J’avais dit que je la faisais courte ! Donc, pour finir, lors du dernier essayage, nous nous sommes aperçues qu’en dépit de tous nos efforts, le tissu a formé une petite poche au niveau de l’épaule gauche et là, les Serial Piqueuses déclarent forfait.

désespoir

Reste à faire l’ourlet du bas de la robe et c’est Falbala qui a repris le flambeau, pour cause de désespoir de Fanfreluche (entre temps on est en mars avril de l’année suivante) et après plusieurs tests (même sa machine à coudre « Rolls Royce » n’y a rien fait), nous nous sommes décidées pour un ourlet roulotté fait à la surjeuteuse. Bon, je pense que notre Martine portera sa robe pour aller dans son jardin, sortir les poubelles et rire copieusement de ses copines couturières de boulet.

boulet

Comment ? Vous avez lu jusqu’au bout et maintenant vous voulez voir la robe boulet ? Bon OK, voilà les photos. Ames sensibles s’abstenir !

En fait, chaque fois que les petites piqueuses touchaient à un bout de la robe, c’est un autre bout qui se détraquait. Pas moyen de gagner !

On vous livre aussi une photo de la robe toute finie, le dernier screugneugneu étant l’ourlet du boulet. C’est Falbala qui s’est lancée et, comme il fallait s’en douter, même la solution de l’ourlet roulotté s’est avérée un échec. Après lavage, l’ourlet roulotté s’est resserré et la robe a pris une forme « tulipe » !!! Tout ça pour ça !

Bon on vous met quand même une dernière photo pour la bonne bouche.

Allez, maintenant que vous avez vu la robe boulet, je pense qu’elle va aller droit à la poubelle.

A bientôt les ami(e)s.

Falbala et Fanfreluche

Epilogue de la robe « boulet »: elle lui va quand même bien à notre Martine. En tout cas chapeau, pour son anniversaire elle l’a portée, ça mérite quelques applaudissements et réchauffe notre pauvre petit cœur…

 

 

Prétention ou partage ?

Prétention ou partage ?

 

Un titre digne de la célèbre femme de lettre Jane Austen, dans le style « Orgueil et préjugés ».

Que se cache-t-il derrière ce titre si pompeux ? Tout simplement le fait qu’il y a quelques temps nous nous demandions, avec Falbala, si ce serait prétentieux de vous montrer nos ateliers de couture respectifs. Il y a pas mal de blogueuses qui le font et en tant que Serial Piqueuses, il peut être intéressant de voir l’univers d’autres passionnées comme nous. Donc, si nous vous proposons aujourd’hui un petit aperçu de nos espaces couture, ne vous méprenez pas : ce n’est pas pour vous en mettre plein la vue (et d’ailleurs il n’y a pas matière, vraiment !!), mais plutôt pour partager le plaisir qui est le nôtre d’avoir un petit coin à nous (pas petit pour tout le monde, n’est-ce-pas Falbala?), entièrement dédié à la créativité.

J’avoue qu’il y a quelques mois, l’atelier de Fanfreluche était loin d’avoir cet aspect-là. Mais un relooking complet de l’étage de la maison m’a inspirée et l’atelier (en fait l’ancienne chambre du « Bébé » qui a quitté la maison) a été un peu remodelé. Nouvelle peinture, nouvelle disposition des meubles et enfin, achat d’une nouvelle table de coupe (pour cause de mal de dos chaque fois que je trace un patron ou que je découpe un tissu, bizarrement penchée sur la table de la salle à manger ou sur le bureau).

réflexionCette table de coupe, cela faisait longtemps que j’en rêvais. J’ai pris conseil auprès des copines, auprès de la famille, j’ai fait des recherches sur internet, fait une exploration préliminaire chez le Suédois… Bref, de la cogitation intensive et de l’indécision persistante. Finalement, trois éléments essentiels m’ont guidée dans mon choix.

1. L’espace est somme toute assez limité dans mon atelier;

2. Il faut pouvoir tourner autour de la table de coupe pour travailler de manière efficace;

3. Je souhaitais pouvoir m’assoir à ma table et disposer en même temps d’un espace de rangement.

La solution s’appelle STENSTORP, îlot de cuisine.

Une expédition entre copines, projet validé et concrétisé, un dimanche après-midi de montage par Monsieur mon gendre / webmaster – un grand merci à lui – et tadaaam ! Voilà le résultat. J’ai acheté également un joli tabouret de bar en bois pour être confortablement assise pour travailler.

Et voici quelques une avalanche de photos supplémentaires pour vous montrer une vue d’ensemble de l’atelier ainsi que mes amies les machines.

Et voilà. Maintenant vous savez où je me cache les week-ends pluvieux et les soirées où il y a des matches de basket à la télé.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

Fanfreluchearabesque 2

Petite veste en jersey pour la princesse

Petite veste en jersey pour la princesse

Cette petite veste pour la princesse était planifiée depuis longtemps. Sa maman et moi avions choisi deux coupons de jersey lors du Marché des Hollandais en automne dernier, alors que la princesse n’avait pas encore pointé le bout de son nez, loin de là. J’ai tout de suite imaginé une petite veste à capuche façon sweat, entièrement doublée. J’ai trouvé le patron Burda adéquat à la Mercerie du Bain aux Plantes et j’ai pas mal surfé sur internet pour l’inspiration créatrice (humhum) et surtout pour me documenter sur la technique de doublure et de retournement du vêtement. Les pièces étaient coupées et il ne restait plus qu’à se lancer.

Le modèle était classifié « easy » et les explications étaient plutôt sommaires. La technique de montage de la capuche doublée et bordée d’un parement plié en deux m’a laissée particulièrement perplexe. J’ai donc apporté le puzzle à la prof es énigmes qui m’a donné quelques pistes. Notamment la phrase « le parement de la capuche se placera dans la continuité de la patte de boutonnage »… Ahaaa ! je n’avais pas du tout vu ça, mais ce fut une information déterminante. La prof m’a recommandé de ne pas brûler les étapes et de coudre deux vestes séparées, l’une dans le tissu extérieur et l’autre dans la doublure, puis on verrai comment avancer à partir de là.

D’accord, d’accord. Je suis passée à l’acte samedi matin. Surjeteuse armée, M. Fanfreluche encore sous la couette, j’étais parée. J’ai assez rapidement terminé la première veste, puis j’ai commencé à extrapoler la suite. Le puzzle composé de la capuche, du parement, de la doublure de capuche et de la patte de boutonnage à même, elle aussi doublée, me turlupinait. Incapable de m’arrêter, l’impatience m’a prise et j’ai cousu tout de suite la deuxième veste pour avoir tous les éléments du puzzle en main et essayer de les emboîter. Notre prof nous dit toujours qu’il y a un ordre logique à suivre pour assembler les différentes pièces. En l’occurrence, l’énigme de la veste doublée ne m’a plus lâchée. J’ai avancé un peu à tâtons (pas facile de tâtonner avec une surjeteuse). Je me sentais un peu comme un chirurgien qui doit utiliser son scalpel avec la plus grande précision sous peine de causer des dommages irréversibles !! (Bon j’exagère un peu – un malheureux coupon de jersey ça se remplace plus facilement qu’une valve cardiaque). Enfin bref, je ne sais pas si j’ai réalisé la chose dans les règles de l’art, mais en tout cas j’en suis venue à bout et le résultat n’est pas si mal. Aucun accroc, aucune bêtise majeure, la veste est terminée et je la trouve plutôt réussie. Cela dit, la princesse devra encore manger quelques biberons avant de pouvoir la porter. La taille 6 mois en Burda me paraît gigantesque. En attendant, c’est la petite poupée rousse qui fait le mannequin, comme à l’habitude.

Pardon à notre gentille prof pour ce délit d’impatience. Je promets d’être plus obéissante pour le prochain projet.

Bonne soirée à toutes et tous et à bientôt.

Fanfreluche

Serment (d’ivrogne) de Serial Piqueuses

Serment (d’ivrogne) de Serial Piqueuses

C’est enfin le printemps ! Et avec le printemps, c’est le renouveau… de la nature, des fleurs et des petits oiseaux…

banner-tulipes

Ah non alors ! Vous n’y êtes pas du tout ! Avec le printemps c’est surtout le retour des salons et marchés aux tissus !! Les Modes et Tissus de Sainte Marie aux Mines, les Marchés des Hollandais et autres Nadelwelt; des tentations irrésistibles pour nous pauvres Serial Piqueuses. Rien que d’y penser j’ai le cœur qui s’accélère et les mains qui tremblent !

Et pourtant on a tout essayé : la cure de désintox, l’hypnose, on s’est même faites déclarer interdites de marché aux tissus. Rien n’y fait, vendredi c’est sûr, nous serons toutes les deux, Falbala et Fanfreluche, accompagnées de leurs fidèles chariotes, prêtes à passer à l’attaque.

Et pourtant, les stocks débordent de toute part. Falbala m’a rapporté que ses boîtes à tissu étaient énormément pleines, mais elle n’a encore rien vu. Bon il est vrai que Falbala a fait un réel travail de classification des tissus. J’avoue que dans l’atelier de Fanfreluche c’est plutôt l’anarchie et l’optimisation des boîtes de rangement. En bref, c’est tassé façon valises trop pleines avec Fanfreluche qui s’assied dessus pour les fermer.

faire-sa-valise_lq

Rapide photo de mes boîtes dans la semi-pénombre (ah honte quand tu nous tiens !)

20170313_215326

Bon, puisqu’il nous est impossible de résister, essayons au-moins de canaliser l’exercice et d’éviter les débordements. Nous avons décidé de nous fixer des limites claires et précises, enfin, des limites quoi!

Limites de Fanfreluche :

  1. définir un maximum de XX projets (bon c’est mal parti pour la précision !);
  2. se cantonner à l’achat de tissus estivaux (forcément c’est le marché du printemps);
  3. gare au coup de cœur (renvoyer à 1. ci-dessus)
  4. ne pas céder à la frénésie… (idem).

Idées précises :

  1. dégoter des mailles très fines pour coudre des tee shirts bi-matière;
  2. mettre la main sur des coupons de dentelle, plumetis ou voile brodé – toujours dans l’esprit des tops d’été;
  3. et peut-être des popelines légères pour des robettes d’été pour la princesse A;
  4. et ne pas céder à la frénésie (ah ! je l’avais déjà dit ça !)

Vous croyez que c’est réaliste tout ça ? Vous croyez qu’on va s’y tenir ? Promis, après notre virée nous vous tiendrons au courant. En toute transparence.

En tout cas, quoi qu’il arrive, que celui / celle d’entre vous qui n’a jamais fait de serments d’ivrogne nous jette la première pierre.

Over to you Falbala* (à ton tour Falbala).

A plus les ami(e)s

Fanfreluche