par Fanfreluche | Août 23, 2016 | Accessoires, Couture des poupettes |
Avec ces chaussons à coquelicots, nous vous présentons le dernier ouvrage de la série coquelicots, réalisé à l’occasion de l’anniversaire de notre Martine.
Arrêtez de faire de la surenchère, me direz-vous, passez plutôt aux choses sérieuses ! Oui, je sais, la robe. Nous attendons avec impatience le retour de la Prof quiestencorenvacances pour nous guider dans les tout derniers méandres de cette aventure.
En attendant et comme ma consœur piqueuse et moi avons, en duo, décortiqué le magazine Home Projets n° 28 qui nous a particulièrement inspirées (vous avez vu ça ici, ici et encore là) et que notre stock de chutes de tissus avait un sérieux besoin d’être allégé, nous avons fait l’inventaire de ce qui manquait à Martine dans sa collection impressionnante d’objets « coquelicot ».
D’où les fameux chaussons parce que, vous l’aurez compris, elle ne les avait pas encore ! Pour les réaliser, j’ai recyclé la semelle de petits chaussons d’hôtel (vous savez ceux que l’on trouve comme cadeau dans les placards des hôtels « bien » – sauf que les miens étaient plutôt très basiques, donc je les ai démontés !!). Je me suis servie du dessus du chausson comme patron pour tracer le haut de mes chaussons.
Dans le magazine Home Projets, on préconise l’utilisation de tissu polaire, mais j’ai préféré utiliser du tissu éponge. J’ai coupé le dessus en coton coquelicot, en ouatine et en tissu éponge puis j’ai rassemblé le tout et je l’ai fixé sur la semelle à l’aide d’un biais rouge et blanc de mon stock. Contrairement à ce que recommandait le magazine, j’ai tout cousu à la machine et ma gentille MAC, équipée d’une aiguille cuir et d’un magnifique fil en soie rouge assez épais, a tout piqué sagement.
Bon, à ce stade, ces chaussons je les qualifierais plutôt de prototype, car ils ne supporteraient pas un examen dans le détail ! Il n’y aura donc pas de photos en gros plan ! Nan ! Mais comme dirait Tante Onemei, en marchant vite, ça passe. Allez je vous montre ça – rapidement – en passant vite, etc…
Les prochains seront mieux finis. C’est promis.
C’est tout pour aujourd’hui.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Août 22, 2016 | Gourmandises |
Je vous avais promis de vous parler de la sauce aux piments kipik. C’est une spéciale dédicace à Monsieur Falbala, qui a accepté de partager sa recette qui vous met le feu… au palais.
Pour avoir la moindre chance de réussir cette sauce aux piments très spéciale il faut, bien sûr, commencer par planter ces petites merveilles dans le jardin, les arroser, les bichonner et les regarder grandir. Si vous avez de la chance, vous obtenez ceci.
J’ai fait ma récolte ce week-end et cette année, elle a été plutôt productive. Admirez cette belle couleur rouge ! Vous pouvez aussi vous amuser à chercher l’erreur (oui c’est vrai, certains n’avaient pas encore atteint le bon degré de maturité, mais vous connaissez la chanson, quand tout sera bien mélangé et en marchant mangeant vite, ça ne se verra pas).

Ingrédients de la sauce aux piments:
- des piments au choix, selon ce que vous trouverez dans le commerce, au marché, ou dans votre jardin,
- de l’ail (Monsieur Falbala dit : jusqu’à 10 % du poids des piments – je n’en ai pas mis autant, parce que j’étais un peu en manque d’ail frais – mais j’ai ajouté de l’ail déshydraté),
- un gros oignon,
- une ou deux carottes, en fonction de la quantité de piments et pour donner une belle couleur,
- du vinaigre de cidre,
- du sel, du sucre roux et des épices (cette fois-ci j’ai mis du gingembre et du paprika).
La préparation est simplicime. Il faut laver les piments, enlever la petite queue verte et les couper en rondelles. Avertissement important : attention à ne pas trop toucher les graines avec les mains. Et si cela vous arrive malgré tout, lavez-vous les mains soigneusement et évitez de mettre les doigts dans les yeux.
Placez les piments coupés dans le mixer, ajoutez ail, oignon, carotte et sel. Mixez, en ajoutant le vinaigre progressivement pour faciliter l’opération. Je ne peux pas vous dire combien j’en mets exactement, c’est au feeling. Cela dépend de la consistance que vous souhaitez donner à votre sauce, c’est à dire si vous la préférez plutôt liquide ou plutôt pâteuse.
Une fois que tout est bien mélangé, j’ajoute les épices et un peu de sucre roux et je mixe à nouveau, jusqu’à l’obtention d’une pâte uniforme.
Une fois que la sauce aux piments est prête, versez la dans de petits bocaux en verre préalablement lavés et ébouillantés. J’ajoute un peu d’huile d’olive sur le dessus, pour isoler de l’air et je les range au réfrigérateur.
La sauce se conserve longtemps, à moins que vous la mangiez très vite et sans modération, sur les pizzas, les pâtes, les steaks ou tout autre aliment que vous aimerez assaisonner (c’est bon avec les knacks aussi). Sachez toutefois qu’elle gagne en puissance au fil des semaines.
Bon appétit et à bientôt.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Août 17, 2016 | Couture des poupettes, Robes |
Cette robe fourreau esprit vintage a été réalisée il y a vraiment bien longtemps ! C’est l’autre jour quand je la portais que Falbala m’a dit : « mais tu ne l’as jamais mise sur le site, celle-là ! » Et ni d’une ni de deux, elle m’a tractée dehors pour faire des photos.
Pour la petite histoire, la robe fourreau est un modèle que j’ai tiré du magazine Ottobre printemps 2015, une époque où nous tâtonnions encore pas mal dans nos projets couture (hum, je ne veux pas dire pour autant que nous tâtonnions moins maintenant, mais peut-être pas sur les mêmes points). La robe était donc censée prendre une forme toute différente, avec une belle jupe ample à plis creux. Mais voilà, test à l’appui, cela faisait bombonne.
Je me suis rabattue vers une forme plus droite – une forme de robe fourreau. Le joli tissu à fleurs est un cadeau de ma consœur Serial Piqueuse qui avait fait une virée à Paris (sans moi) et avait rapporté pas mal de coupons de coton bleu !! Mais qu’est-ce qui avait bien pu lui passer par la tête ? Heureusement que j’étais là pour m’occuper de ces petites fleurs bleues.

La robe fourreau une fois terminée faisait un peu mièvre. Elle manquait de cachet et du coup j’ai décidé de jouer le vintage à fond. J’ai décoré l’encolure d’un petit croquet bleu ciel et j’ai souligné l’ourlet d’une bande de coton piqué du même bleu (un reste de la petite jupe bleue déjà montrée ici). Cela fait, elle me plaisait pas mal. En plus, elle est très légère et agréable à porter par grande chaleur en été.
par Fanfreluche | Août 15, 2016 | Couture des poupettes, Robes |
Cette robe d’été du Tendances Couture Simplicity n° 21 faisait de l’œil à ma Serial Piqueuse depuis pas mal de temps. Dans son magnifique tissu bleu marine (oui du bleu, cela faisait longtemps…) à pois blancs et sa belle encolure ornée d’un petit nœud, elle était tellement chic, féminine et estivale à la fois. Confiante et inconsciente comme souvent, la Serial Piqueuse se lança. Mais la Prof détectrice de challenges (in)surmontables avait lancé un avertissement. Ce type d’encolure ne peut se réaliser que par moulage. Ah !! enfin un défi pour Fanfreluche ! Elle allait pouvoir jouer pleinement son rôle de mannequin de couture et permettre un ajustement millimétré (hum, hum) de ce joli modèle.
Nous nous sommes lancées de concert dans la réalisation du prototype de la robe d’été dans un petit coupon de coton… bleu, qui allait servir à confectionner une toile.
Je vous raconte ça en quelques lignes, mais le tout a pris pas mal de temps de mois, car ce genre de projets, il faut les laisser reposer un peu entre chaque étape, sinon ils finissent dans un sac poubelle au fond de l’armoire… Je vais vous épargner les multiples retouches qu’il a fallu apporter au patron d’origine, mais sachez toutefois que ce modèle taille trèèès grand. Pour que la robe ait l’air d’autre chose qu’un sac, la Serial Piqueuse l’a resserrée de 8 cm de chaque côté. Il a ensuite fallu redessiner entièrement la pince poitrine – là aussi il y a eu de nombreux essais avant que cela tombe correctement. Ouf ! Une première étape était franchie.
Il était temps, à présent, de s’attaquer au vrai défi, la fameuse encolure. Elle a été coupée et cousue une première fois, avec un entoilage comme le recommandait le magazine, mais l’entoilage choisi était un peu trop rigide, pour ne pas dire cartonné. Pas génial et pas très confortable, mais aucune importance, le premier essayage a montré que la forme de l’encolure ne convenait pas. Donc : poubelle !
Falbala a donné un coup de main pour un deuxième essayage. Le devant de l’encolure a été redessiné, recoupé et repiqué – sans entoilage cette fois-ci. D’ailleurs, le coton était suffisamment ferme pour qu’on puisse s’en passer. Le deuxième essai était quand même plus réussi et cette fois-ci la Serial Piqueuse est allée au bout du projet, en ajoutant une bande de tissu coordonné au bas de la robe, pour la rallonger un peu. (Je vous avais dit que c’était un PETIT coupon qui a servi pour ce prototype de robe d’été. Petit coupon = robe trop courte).
Pour terminer, l’essayage final a révélé que l’encolure dos était encore trop large. Quand on pose bien le dos de la robe et qu’on ne bouge pas, ça ne se voit pas (hum, hum, pas très pratique à l’usage). Il reste donc des ajustements à faire à ce modèle pour qu’il soit portable ailleurs qu’à la maison ou au jardin. Malgré cela, nous avons décidé de ne plus toucher au prototype et Monsieur a accepté de profiter de ce début de soirée pour faire quelques rapides photos dans le jardin.
L’ajustement final sera peut-être confié à la Prof aux challenges surmontables pour mettre la dernière main au patron de cette si jolie robe bleue ou verte ou… quelle que soit la couleur que vous choisirez. Je pourrais l’imaginer très bien sous forme de petite robe noire pour une occasion festive. Tout dépend du tissu et des finitions choisies.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Je vous embrasse.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Août 8, 2016 | Accessoires, Couture des poupettes |
Non ! Ce n’est pas un remake du film « Le retour de la momie », c’est une tentative de cintre rembourré pour la FUTURE ROBE de Martine. Nous lui avons promise avant Noël, mais il est vrai que nous n’avons pas précisé de quelle année ! Sur la photo qui suit, vous verrez que nous sommes sérieuses et que la chose prend forme.

le cintre et la future robe en photo
Comme la robe n’est pas terminée et qu’il fallait bien lui offrir quelque chose pour son anniversaire, la Serial Piqueuse s’est lancée dans la confection d’un cintre qui servira à accrocher la future robe « in style« .
Le projet est inspiré du magazine Home Projets n° 28 qui présente une foule d’idées pour utiliser les restes de tissu. C’est donc un reste du tissu de la robe qui a servi à habiller le cintre en bois, au préalable bricolé par Monsieur Falbala, car pour réaliser cet ouvrage il fallait un cintre sans barre transversale.
Toutes mes excuses pour le manque de photos des différentes étapes – j’ai fait vite, car il y avait urgence. Du coup j’ai oublié de faire les photos.
Mais rassurez vous, la réalisation n’a rien de compliqué : couper des bandes de rembourrage de 5 cm de large, les encoller avec de la colle pour tissu et les enrouler sur le cintre. Puis poser le cintre sur une feuille de papier et tracer le contour de la moitié du cintre (c’est à dire jusqu’au niveau du crochet), en laissant suffisamment de marge pour couvrir l’épaisseur du cintre et de son rembourrage. Couper ce patron bricolé 4 fois dans le tissu.
Poser endroit contre endroit deux moitiés et coudre tout autour, en laissant ouverte l’extrémité verticale qui formera le milieu du cintre. Retourner sur l’endroit. Reproduire la même chose avec l’autre moitié (en symétrie).
Enfiler les deux petites « manches » sur le cintre et les réunir en faisant des points glissés à la main.
Apposer un ruban ou un galon à votre goût pour cacher la couture. Et vous pouvez ajouter un petit nœud si vous aimez.
Et voilà, c’est fait.
A bientôt.
Fanfreluche
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