Tunique à petits plis

Tunique à petits plis

Je vous présente aujourd’hui mon interprétation de cette jolie tunique à petits plis proposée dans le dernier magazine Burda Style (octobre 2016). Il s’agit du modèle 121A, dont voici la version originale.

Tunique Burda-121a

C’est le premier élément d’une petite série de projets destinés à la Pitchoune et qu’il faudra réaliser assez rapidement pour ne pas être hors sujet. Je vous laisse deviner le pourquoi du comment de la tunique à petits plis…

Ce modèle Burda avait l’avantage d’être assez facile à réaliser (peu de points techniques, si ce n’est les petits plis du devant). En plus j’ai eu le coup de cœur pour ce beau tissu bleu en voile. J’avais justement dans mon stock une sélection de coupons de Toto Tissus en voile de polyester qui attendaient leur heure. La Pitchoune a jeté son dévolu sur un voile jaune et bleu qui lui va bien et donne un joli effet psychédélique. Nous avons discuté ensemble des modifications qu’il faudrait y apporter et que je récapitule ci-dessous.

Modifications apportées:

Manches cousues en un seul morceau, non plissées (je n’ai pas dit non, parce que c’est plus simple !); ourlet de manche et ourlet du bas élastiqués façon smocks (une première pour moi, mais ultra facile en plaçant le fil élastique dans la canette et en faisant une série de coutures parallèles séparées d’un centimètre environ – merci You Tube); empiècement dos entièrement doublé et travaillé comme une seule pièce de tissu (à la place de la parementure d’encolure prévue par le modèle d’origine); enfin, après essayage, emmanchure élargie d’un bon centimètre au niveau des aisselles et empiècement dos élargi au milieu, d’un centimètre au total, pour donner plus d’aisance (+ deux mini pinces d’épaule au dos pour un meilleur tombé).

Point technique:

Amidonnage maison, inspiré par la méthode de Séverine que vous trouverez sur son blog (ici). Je suis ravie de cette méthode qui m’a permis de travailler assez facilement ce voile de polyester particulièrement fluide, souple et glissant. Aucun problème pour dessiner les contours des pièces ou pour épingler et piquer les petits plis et les smocks des ourlets. Expérience à renouveler absolument.

Un petit aperçu en photo de la tunique à petits plis portée et validée par la principale intéressée.

Voilà, je pense que cette tunique à petits plis remplira bien sa fonction. Le prochain ouvrage sera une robe, mais pour le moment elle est encore à l’état de projet.

captureprojet

A bientôt.

Fanfreluche

Un an déjà !

Un an déjà !

Un an déjà que les Serial Piqueuses sévissent sur la toile !  Un an et 100 articles publiés par nos hardies piqueuses !

C’est l’heure de dire mille mercis à nos fidèles lecteurs / lectrices, à notre professeur quiaunepatienceangélique, à nos proches que nous malmenons parfois dans nos articles et à notre infatigable webmaster.

C’est aussi l’heure de faire un bilan de nos réalisations – les plus réussies (si, si, il y en a !), les plus gros ratages (exceptionnellement on va vous les montrer) – et de réfléchir à nos projets, nos objectifs d’apprentissage et nos bonnes résolutions (hum, hum – promesses d’ivrognes ?).

Les succès des Serial piqueuses

Fanfreluche

Parmi les projets réalisés, certains sortent du lot. Soit parce qu’ils ont demandé la mise en oeuvre de nouvelles techniques et d’associations recherchées, soit parce que le tissu m’a particulièrement plu, ou encore parce que je les trouve originaux et seyants. Quelques exemples tirés de mes précédents articles:

Falbala:

L’un de mes objectifs lorsque j’ai commencé les cours de couture, était de parvenir à coudre des modèles féminins dans des tissus camouflage pour les détourner et casser le côté militaire. Je suis assez contente des réalisations qui ont été faites et j’ai encore d’autres tissus camouflages qui attendent de nouveaux projets. Pour ce qui est de mes réalisations en général, je suis assez satisfaite des modèles suivants, en terme de finitions, de rendu et de confort.

Les plantages des Serial piqueuses

Fanfreluche:  Les plantages… hum hum. J’en ai qui ont été rattrapés sur le fil du rasoir. Je vous ai parlé de la jupe rock’n roll, un vrai délit d’inconscience, avec son patron fait maison, sa combinaison de deux matériaux improbables (loden hyper épais et simili cuir) et ses multiples retouches taillées dans le vif (ça s’appelle aussi « du moulage » – je rigole). Avant de connaître la prof aux challenges insurmontables, elle avait fini au rebut au fond d’un placard.

J’ai aussi une petite robe à fleurs basée sur un modèle Burda très – trop – original, que j’ai voulu adapter… un peu. Alors là, je peux vous dire qu’elle a été adaptée, cintrée et recintrée avec des pinces de taille pas symétriques du tout – bref, je la mets à la maison pour traîner car elle a le mérite d’être très légère et de ne serrer nulle part ! Une petite photo ? Allez ! La voici, portée par cette brave Fanfreluche.

Mais la pire de toutes c’est sans doute la robe tirée du patron Macaron de Colette – toujours dans l’esprit je me lance en toute candeur – qui associait un tissu jacquard en acétate et une dentelle élastique (ça paraît grave, dit comme ça, mais c’était plutôt joli en fait). Sa réalisation demandait un niveau de couture que je n’avais absolument pas. Ce projet a été piqué, dépiqué, modifié, repiqué et finalement a été victime d’un gros dégât de surjeteuse par manque total de maîtrise de ma toute nouvelle Babylock. Je ne sais pas trop comment vous la montrer, car elle est en pièces détachées dans un sac poubelle caché au bas de l’armoire, mais comme je l’ai promis, je pense que je vais bricoler à grand renfort d’épingles. Fanfreluche est volontaire.

Falbala: Mon plus gros regret est la jupe plissée, surnommée affectueusement « la jupe aux mille plis » tant j’ai dû découdre et recoudre un nombre incalculable de plis. Le rendu final me parait trop improvisé, surtout au niveau de la ceinture. Avec le patron de la jupe de base qui fonctionne bien, j’espère essayer de la rattraper (je n’ai malheureusement plus de tissu donc faut faire avec ce qui est déjà coupé) ou à défaut en refaire une (j’ai racheté un autre tissu mais il n’est pas aussi beau!). Elle est dans la boîte « à reprendre ».

D’autres robes ou jupes aux allures de montgolfière ont fini directement à la poubelle ou dans la boîte « recyclage », les modèles ne valaient pas la peine de s’échiner à tout reprendre (notamment des patrons Burda mais pas que..). Avec le temps on finira par détecter plus souvent ce genre de patron et à les fuir…

Le patron de la robe de base n’a pas été une réussite pour moi, en terme de confort. J’aimerais l’améliorer, notamment à la lumière du travail sur le corsage et la jupe de base.

Les ambitions des Serial piqueuses

Fanfreluche

Mon ambition est d’apprendre à dessiner mes propres patrons et, en tout cas, pour commencer, de comprendre de quelle façon modifier un patron de base pour réaliser un projet défini, créer une silhouette aperçue en ville ou dans un magazine.

Un autre défi est celui de gérer des tissus fluides et glissants, comme certains polyesters et bien sûr, de la soie. La prof quiconnaîtlahautecouture appelle cela « le flou ».  Avant de m’attaquer au projet de robe pour Martine, tout cela était virtuel. Mais la réalité est incroyablement complexe.

Et j’ai mes « bêtes noires », les points techniques que je voudrais maîtriser, mais qui, pour l’instant, me résistent férocement (l’encolure en V par exemple) ou qui m’effraient méchamment (par exemple la braguette de pantalon).

Mes futurs projets : ils sont nombreux, bien sûr, mais les plus immédiats sont:

  • une jupe droite en wax avec des plis en diagonale  (c’est un modèle du magazine Styles) – j’ai le wax depuis l’année dernière et il attendait le projet adéquat;
  • une jupe crayon en lin violet (dont je vous ai parlé il y a peu) – ce sera une jupe à trois pans devant et peut-être une découpe avec des boutons (façon pantalon à pont);
  • un haut assorti à la jupe en wax (je viens d’acheter le tissu rayé au magasin Tissu Calicotis à Nevers);
  • un – ou deux – futurs blousons zippés en sweat (ouh là là ça va gondoler);
  • enfin, une ou deux petites choses pour la Pitchoune.

Pour finir, j’adorerais commencer à m’attaquer à la réalisation de vestes, type Chanel ou blazer. Les tissus adéquats attendent depuis belle lurette dans les boîtes de rangement.

Bon. Il y a de quoi m’occuper pendant quelques mois, vous ne croyez pas?

Falbala:

Mon ambition est d’acquérir les bonnes méthodes et les bons gestes pour parfaire les finitions et ainsi faire face à des patrons plus sophistiqués. Mon adage: l’envers doit être aussi beau (ou presque) que l’endroit!! Donc travailler les encolures, les emmanchures et les satanées manches. A terme, c’est également de mieux comprendre comment modifier correctement un patron (sans en faire une nappe alsacienne par exemple!)…

Travailler différents types de tissu est aussi au programme, notamment des tissus avec élasthanne, le jersey. J’ai des jolis coupons en attente d’un peu plus d’audace de ma part.

Ma « wish list » est de tester différents patrons indépendants, d’élargir notre horizon, et de réaliser en particulier les patrons suivants:

  • de chez Eglantine et Zoe, j’ai commandé la blouse Vagabonde et la blouse Toupie et je suis impatiente de les tester;
  • j’ai également commandé de chez Dessine moi un patron, la blouse Violette;
  • de chez Anne Kerdilès, la blouse Cézembre est aussi prévue;
  • j’ai en attente de tissu adéquat, de chez Tilly and the buttons les patrons de la robe Coco ainsi que de la robe Françoise (merci à ma Fanfreluche et à mes cops pour ces jolis cadeaux);
  • et aussi une veste façon basque (n° 121 du Burda style d’août 2016 (oui c’est la dernière fois que je m’attaque à un patron de Burda.. promis, voir photo ci-dessous);
  • et encore cette robe zippée de Fait main (juin 2016, voir photo);
  • encore une robe façon Courèges qui m’a tapé dans l’œil il y a un moment (oui je sais c’est encore du Burda, mais c’est la der des der.. voir photo);
  • trouver un joli patron de gilet, façon gilet pour homme;
  • me lancer enfin dans les patrons pour homme. J’ai une vieille chemise de mon homme qui attend d’être décortiquée en vue d’un patron idéal, sans oublier un projet de cravate…

Les bonnes résolutions des Serial piqueuses

Fanfreluche: Au risque de plagier Falbala, pour moi aussi le but c’est de diminuer le stock. Mais parfois je scotche complètement, soit par manque d’idées, soit par peur de gâcher un beau tissu. Alors le tissu reste là et les projets se bousculent dans ma tête sans jamais aboutir. Faudrait que je me fasse soigner, je crois.

Ma deuxième résolution c’est de mieux organiser mon atelier couture, voire de l’embellir. Il faut vraiment que je m’attelle à mieux classer mes patrons afin que je les retrouve plus facilement, à trier mes tissus et à les ranger par catégories pour avoir une meilleure visibilité de ce que j’ai en stock, enfin, trouver un moyen de mieux organiser mes magazines de couture (peut-être créer une sorte de base de données pour que je me souvienne dans quel magazine j’ai vu quel modèle)… Vous avez des idées?

Falbala: La résolution n° 1 est bien entendu d’écouler le stock de tissus accumulés. J’y travaille un peu plus activement depuis cet été.. Mais tout ça aussi pour en acheter plus.. Ben si, sinon où est le fun dans tout ça!!! Y a quand même en perspective cet automne le marché des Hollandais et Sainte Marie aux Mines…

Résolution n° 2 avoir davantage recours à des éléments décoratifs, biais, passepoil, zip décoratif… Après la razzia de galons brodés sur un stand indien de la foire européenne de Strasbourg, y a intérêt à les utiliser… faut juste trouver les bonnes associations.

Epilogue

Ce fut donc une année riche d’enseignements et nous avons pris plaisir autant à nous embarquer dans tous ces projets – des plus simples aux plus fantasques – qu’à les partager sur ce joli site. Cette année se finit par une petite consécration: la prof à sesheuresperdues va exposer les « œuvres » de ses élèves la semaine prochaine à la foire européenne de Strasbourg et nos fidèles Falbala et Fanfreluche vont enfin connaître leur heure de gloire en se pavanant au milieu de toutes ces créations.. allez un petit reportage photo s’imposera. Bon, c’est pas tout mais on a des devoirs couture encore à terminer ce soir. Ben oui, il faut bien que le duo des Serial piqueuses en fasse toujours plus pour essayer de vous épater durant cette nouvelle année..

Fanfreluche et Falbala

Tops à gogo et comment les porter

Tops à gogo et comment les porter

J’ai intitulé cet article « Tops à gogo » car je voulais vous montrer non seulement le petit dernier – tout nouveau, tout beau – mais aussi quelques tops de la première heure qui n’avaient encore jamais connu les feux de la rampe.

20160901_121227_resizedCommençons par le top à basque que ma Serial Piqueuse a réalisé dans le même tissu que celui de sa copine (ma consœur Falbala vous en avait parlé ici). Incorrigibles ces deux là ; elles vont finir en mode jumelles fusionnelles !

Ce premier modèle de la série « tops à gogo » est tiré du magazine Tendances Couture Simplicity n° 21 (décidément ce numéro-là nous a inspirées). Il a été cousu en taille 42, avec peu de modifications – si ce n’est quelques retouches maaagiques de la prof aux doigts de fée pour corriger la découpe princesse et plus joliment positionner la basque. A part cela, les brides et boutons prévus à l’origine comme fermeture dans le dos ont été remplacés par une fermeture glissière invisible (c’est quand même plus pratique et plus sûr).

La question qui s’est posée à ma Serial Piqueuse c’est : que peut-on porter avec ce top à basque ? La Pitchoune a dit : une jupe crayon ou un slim. Ok ! Une jupe crayon dans ces teintes bien marquées ne figure pas dans notre garde robe. Quelle chance !! Il va falloir en coudre une, bien sûr. C’est là qu’intervient le coupon de lin violet qui a été acheté chez Tissus Calicotis à Nevers (je vous ai montré cela ici). Ce sera l’objet d’un prochain article (quand elle sera cousue – ne soyez pas si pressé(e)s).

Il y a eu une longue discussion lors du cours de couture de vendredi dernier pour savoir s’il faut raccourcir la basque afin qu’elle soit plus harmonieuse portée sur une jupe. Tout le monde disait oui ! Et la Serial Piqueuse, par esprit de contradiction, a dit non !

Et voilà, vous pouvez juger sur pièce. Trop longue ou pas assez courte ? (comment ça c’est la même chose !) Alors faut-il la raccourcir ?

Que faut-il porter avec le top à basque ? Préférez-vous la jupe ou le pantalon ?

Passons aux autres tops à gogo, que ma Piqueuse a réalisés au moment où elle faisait ses premiers pas en couture. Le premier est un top Sorbetto, patron que vous pourrez télécharger gratuitement sur le site Colette et auquel elle ajouté des petites manches (je ne me souviens plus où elle avait trouvé le patron adapté à ce modèle, mais plusieurs bloggeuses en proposent sur la toile). Le tissu est un voile de coton hyper léger et de très grande qualité trouvé chez Sacrés Coupons à Paris lors de notre virée en 2015 (inutile de rêver, le coupon était très petit et il n’en reste plus).

Les deux suivants sont réalisés à partir du modèle   124, tiré du Burda Style n° 185 (mai 2015). Le premier est cousu dans un coton fin acheté chez Butinette (il y a longtemps). Les empiècements devant et dos sont soulignés par un passepoil lurex rose acheté à la mercerie discount La belle Lutetia.

Le deuxième exemplaire de ce top est cousu en viscose, dans des couleurs patriotiques (bon je sais, l’Euro et les JO sont passés, mais le bleu, blanc, rouge c’est intemporel). Le reste de ce coupon a servi à coudre un troisième top sur le même modèle pour la Pitchoune (le biais bleu a été remplacé par du rouge). Et voilà un coupon de tissu qui a été bien rentabilisé.

J’espère que la farandole de tops à gogo vous aura plu et je vous dis à bientôt.

Fanfreluche

Nevers – retour aux sources

Nevers – retour aux sources

Je vous présente notre escapade à Nevers, synonyme, dans notre famille et en particulier pour Monsieur Fanfreluche, de retour aux sources.

Nous avons profité des derniers jours du mois d’août pour faire ce bref pèlerinage dans la Nièvre, mais aussi dans le pays de Sancerre, où nous avons fait le plein de plusieurs délicieux cépages (à consommer avec modération).

La Nièvre est une région qui gagne à être connue et davantage visitée. Elle offre des paysage ruraux magnifiques et encore très authentiques, des petits villages bucoliques et un patrimoine historique et religieux très intéressant. J’ai pensé que ces quelques photos vous inciteront peut-être à faire un petit crochet vers cette région un peu oubliée du centre de la France.

Voici également quelques vues des monuments et rues de Nevers. La cathédrale St Cyr m’a particulièrement marquée, avec ces magnifiques vitraux modernes, venus remplacer les vitraux d’origine, détruits lors des bombardements de la deuxième guerre mondiale.

Alors, me direz-vous, il manque quelque chose, n’est-ce-pas ? Bien entendu, Fanfreluche ne peut se rendre dans une ville sans partir en quête du Graal, la recherche du magasin de tissu qui va bien, celui qui lui permettra de faire des découvertes qui sortent de l’ordinaire.

Eh bien, les amis, cette quête m’a cette fois conduite dans une petite rue de Nevers, qui abrite un beau magasin de tissu, mercerie et laine. Un commerce à l’accueil chaleureux et professionnel, Tissus Calicotis, rue des Boucheries. En photo :

Le propriétaire de ce beau magasin m’a très aimablement conseillée dans mes choix. Il propose une belle sélection de tissus et j’y ai trouvé mon bonheur. Pour ceux et celles de mes lecteurs/lectrices qui seraient intéressé(e)s, je vous informe que ce magasin sera bientôt à vendre, car son propriétaire approche de l’âge de la retraite. Il serait plus que dommage que ce bel espace dédié aux tissus et ouvrages soit remplacé à terme par un énième magasin d’optique ou une agence bancaire. Je milite pour l’enrichissement du choix et pour la dimension humaine de cette profession qui alimente notre passion de couturières, amateurs ou non.

Je vous embrasse.

Fanfreluche

Chaussons à coquelicots

Chaussons à coquelicots

Avec ces chaussons à coquelicots, nous vous présentons le dernier ouvrage de la série coquelicots, réalisé à l’occasion de l’anniversaire de notre Martine.

Arrêtez de faire de la surenchère, me direz-vous, passez plutôt aux choses sérieuses ! Oui, je sais, la robe. Nous attendons avec impatience le retour de la Prof quiestencorenvacances pour nous guider dans les tout derniers méandres de cette aventure.

En attendant et comme ma consœur piqueuse et moi avons, en duo, décortiqué le magazine Home Projets n° 28 qui nous a particulièrement inspirées (vous avez vu ça ici, ici et encore ) et que notre stock de chutes de tissus avait un sérieux besoin d’être allégé, nous avons fait l’inventaire de ce qui manquait à Martine dans sa collection impressionnante d’objets « coquelicot ».

D’où les fameux chaussons parce que, vous l’aurez compris, elle ne les avait pas encore ! Pour les réaliser, j’ai recyclé la semelle de petits chaussons d’hôtel (vous savez ceux que l’on trouve comme cadeau dans les placards des hôtels « bien » – sauf que les miens étaient plutôt très basiques, donc je les ai démontés !!). Je me suis servie du dessus du chausson comme patron pour tracer le haut de mes chaussons.

Dans le magazine Home Projets, on préconise l’utilisation de tissu polaire, mais j’ai préféré utiliser du tissu éponge. J’ai coupé le dessus en coton coquelicot, en ouatine et en tissu éponge puis j’ai rassemblé le tout et je l’ai fixé sur la semelle à l’aide d’un biais rouge et blanc de mon stock. Contrairement à ce que recommandait le magazine, j’ai tout cousu à la machine et ma gentille MAC, équipée d’une aiguille cuir et d’un magnifique fil en soie rouge assez épais, a tout piqué sagement.

Bon, à ce stade, ces chaussons je les qualifierais plutôt de prototype, car ils ne supporteraient pas un examen dans le détail ! Il n’y aura donc pas de photos en gros plan ! Nan !  Mais comme dirait Tante Onemei, en marchant vite, ça passe. Allez je vous montre ça – rapidement – en passant vite,  etc…

Les prochains seront mieux finis. C’est promis.

C’est tout pour aujourd’hui.

Fanfreluche