La petite robe noire… de grossesse

La petite robe noire… de grossesse

Le splendide jersey noir orné de lurex, que j’avais acheté cet automne à Sainte-Marie-aux-Mines, a enfin pris des formes… Celles d’une petite robe noire sur mesure pour la future Maman, ma Pitchoune à moi.

Le patron de la robe a été dessiné avec l’aide de notre Prof es patronage, à partir d’une simple photo, d’une bonne longueur de papier kraft, de scotch, d’épingles et de larges coups de ciseaux. Cela s’appelle une « construction », même si de prime abord cela ressemble davantage à une « démolition » !! (je rigooole). En réalité, ce que nous avons fait, c’est « un éclatement ». Vous voulez voir ? Voici en photo la construction du haut de la robe (devant).

On a peut-être du mal à se rendre compte comme ça, mais chaque demi devant est structuré par quatre plis. Le haut a une forme cache cœur largement croisée et donc suffisamment enveloppante pour bien couvrir le décolleté et tenir compte d’une potentielle prise de volume. La partie jupe du devant a été coupée dans le plein biais pour donner un maximum d’aisance à la Crevette. Le dos est tout simple et coupé dans le droit fil. Nous y avons ajouté des manches longues élastiquées au poignet puisque c’est quand même une robe pour l’hiver. Toutefois, cette petite robe noire aurait également beaucoup d’allure sans manches, ou avec des manches en mousseline noire, par exemple.

La petite robe noire a été réalisée en taille 38, mais lors du premier essayage, la Pitchoune a demandé que je cintre davantage le haut, afin de mieux souligner la taille, façon coupe empire. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le résultat lui plaît beaucoup.

Vive le jersey et vive la surjeteuse ! Le patron une fois validé, les choses vont vite. Un petit ruban silicone pour renforcer les coutures d’épaule, un petit ruban satin pour soutenir l’encolure, au bas de la robe une finition roulottée en fil mousse lurex pour rester dans le ton, et c’est fini !

Vous m’avez crue, n’est ce pas ? Je vous ai bien eus. Que serait un projet couture sans le traditionnel screugneugneu et les inévitables bêtises. Cette fois-ci je me suis appliquée pour faire un beau roulotté avec un fil scintillant et un fil mousse gris anthracite. J’avais à peine commencé l’ourlet roulotté – vous savez, le genre d’opération où on est en apnée de peur de rater – et voilà que le fil scintillant a cassé. Zut zut ! Donc opération réenfilage du boucleur, ensuite, opération de démontage du roulotté raté. Ce n’est pas une mince affaire, je vous le dis, étant donné que les points sont vraiment très serrés. Enfin, la deuxième tentative fut la bonne. L’ourlet du bas de la robe me plaît beaucoup.

Ah oui et à propos de bêtise, une fois de plus j’ai frappé fort : j’ai coupé le dos beaucoup plus court que le devant. J’ai cru bien suivre les instructions de notre Prof en mesurant 80 cm, mais j’ai mesuré en partant de l’encolure et non à partir de l’emmanchure ! Donc à l’essayage nous avions un modèle biface : une robe devant et une tunique derrière ! Erreur rapidement rectifiée, toujours en suivant les conseils de la Prof es rattrapage de nos bêtises, en ajoutant une bande de tissu en bas. J’aurais bien volontiers posé une bande légèrement volantée (il est vrai que je donne dans les volants ces jours-ci), mais je me suis heurtée à une opposition ferme de la principale intéressée.

Voici donc la robe terminée pile poil pour Noël. La Pitchoune pourra briller de mille feux dans sa petite robe noire en jersey lurex.

En attendant, et parce que je suis de bonne composition, ma Serial Piqueuse m’a affublée d’un « faux bidon » pour que la présentation soit plus réaliste. Qu’est-ce-qu’il ne faut pas faire dans la vie de mannequin de couture !!!

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Vous souhaitiez voir des photos portées ? La Pitchoune a pris la pose à Noël. Je vous livre donc les photos. Elle a complété la tenue avec une ceinture en cuir souple qui souligne la taille.

Je vous souhaite à toutes et tous de merveilleuses fêtes de fin d’année.

A bientôt

Fanfreluche

La couverture patchwork du bébé

La couverture patchwork du bébé

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Le quotidien de ma Serial Piqueuse est actuellement rythmé par le travail des artisans peintres qui redécorent tout l’étage de sa maison. La conséquence dramatique de cet exercice, outre un flux continu de mobilier et de tableaux déplacés d’une pièce à l’autre, est un grand chambardement du contenu des armoires et commodes, ainsi qu’un inventaire de l’impressionnant stock de pièces et de restes de tissus. Il fallait faire quelque chose pour tenter de réutiliser au moins une partie de cette multitude de coupons, avant que les hommes de la maison ne prennent des mesures sans retour !

Ma Serial Piqueuse a pensé à la réalisation d’une couverture patchwork pour le bébé, en voyant la couverture de sieste confectionnée par Moka – photo ci-dessous (voir Le blog qui déchire… des fringues ici).

la couverture de Moka

Le premier atelier fut le choix des coupons à utiliser. Il est important de ne pas choisir des tissus trop différents les uns des autres du point de vue de leur composition et épaisseur. En revanche, pour que ce soit joli, il faut varier les motifs et les couleurs. Une petite photo pour vous montrer.

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Alors, comme je le disais, le but était d’avoir moins de restes de tissus qui traînent. Et bien, me croirez vous ? Au lieu de diminuer, le stock de coupons a soudainement augmenté, car ma consœur Falbala y a vu une occasion unique de participer à la fête et de fournir elle aussi de jolies pièces de tissu coloré. Il faut avouer que grâce à elle, l’éternelle farandole de bleu qui garnit les tiroirs de Fanfreluche s’est enrichie de magnifiques couleurs pétantes (pas trop de vert, contrairement à ce que vous pourriez croire, car le vert elle se le garde… bon… je rigole, bien sûr).

Deuxième étape : Tous les tissus ont été relavés et mis au sèche-linge, de sorte que la Pitchoune puisse facilement entretenir la couverture qui servira à sa petite crevette, sans risque de voir les tissus rétrécir ou se déformer. Comme Moka, ma Serial Piqueuse a doublé la couverture patchwork avec un morceau de laine polaire grise ornée de belles étoiles blanches, que la Pitchoune a choisie lors du Marché des Hollandais à Strasbourg (bon, de la laine polaire maintenant il en reste pas mal… Il va falloir trouver un plan pour l’utiliser – c’est le cercle vicieux).

Le pourtour de la couverture est fini à l’aide d’un biais à motif vichy blanc et gris, une autre trouvaille du Marché des Hollandais. Le biais a été fini à la main, pour éviter une couture visible sur l’envers de la couverture patchwork.

 

Voilà, cet ouvrage est terminé. Juste un mot pour vous dire que la laine polaire n’est pas facile à travailler. Elle se déforme, elle gondole et colle sur le coton. Malgré les défauts, je trouve le produit fini gai et joli.

Merci à Falbala pour ses jolis coupons et, avis à la population – il en reste encore…

Je vous embrasse.

Fanfreluche

Tee shirt panthère

Tee shirt panthère

20161026_111416_resizedLe tee shirt panthère est une application du corsage de base en maille que j’avais déjà réalisé ici. C’est donc un patron « maison ». Pour réaliser ce tee shirt, j’ai utilisé le coupon de jersey acheté au Salon Mode et Tissus à Sainte Marie aux Mines (regardez l’article concernant le Salon et les achats de Fanfreluche ici). La couture du jersey sur la base d’un patron sur mesure déjà validé est rapide, efficace et si on ne fait pas trop de bêtises, un pur bonheur.

Et pourtant, vous vous en doutez, une cousette sans bêtise, ça ne serait pas drôle. Par conséquent, cette fois-ci, je me suis appliquée : j’ai fait une bêtise de super débutante que je n’avais d’ailleurs encore jamais faite, même quand j’étais vraiment super débutante. J’ai coupé mon tissu perpendiculairement au droit fil.

Pour expliquer à ceux/celles qui ne savent pas exactement ce que je veux dire : les pièces d’un patron indiquent toujours le sens du droit fil, c’est à dire la ligne parallèle à la lisière du tissu (bords qui ne s’effilochent pas). C’est le sens dans lequel le tissu est tissé et qu’il faut respecter en plaçant les pièces sur le tissu et en les coupant. Or, cette fois-ci, je n’y comprends rien, j’ai posé mes pièces perpendiculairement au droit fil. Il est vrai que le jersey ne s’effiloche pas du tout et j’ai donc dû mal identifier les lisières. J’ai encore regardé de près sur les petites chutes de tissu qui me restent et j’ai presque l’impression que cette maille est tricotée transversalement.

Quoi qu’il en soit, heureusement que ce jersey est élastique dans les deux sens et que le motif panthère est aléatoire. Donc on va dire que ce n’est pas trop grave. De toute façon le mal est fait, le tee shirt panthère est terminé et on ne peut plus rien y changer. Mais quand même lorsque je m’en suis aperçue, j’aurais pu me botter les fesses le popotin, si j’avais été assez souple pour ça !

Points techniques à noter:

Comme vous le savez si vous suivez régulièrement ce site et nos galères, je suis un peu en guerre avec les encolures en jersey. Il est vrai que ce sont plutôt les encolures en V qui m’ont fait souffrir jusqu’à présent, mais, forte de cette expérience, je me méfie un peu des encolures jersey en général. Alors, pour le tee shirt panthère, double résolution : d’abord éviter l’encolure en V (que pourtant j’adooore) et ensuite me documenter sérieusement sur les blogs des autres couturières.

Ce faisant je suis tombée sur un tuto proposé par Edith, l’une des couturières vedette de la saison 2016 de Cousu Main, sur son blog « Aiguille à l’Ouest », qui expliquait comment faire une belle finition de l’encolure ronde sur un tee shirt en jersey. Ni d’une ni de deux, système testé et adopté. Je suis fan.

Vous voulez voir ? Voici les photos.

Je vous embrasse.

Fanfreluche

Sweat à capuche version attrape-rêves

Sweat à capuche version attrape-rêves

Le sweat à capuche version attrape-rêves : encore une nouvelle aventure de Fanfreluche.

Cela faisait longtemps que j’avais envie de réaliser ma version personnelle de la classique veste en sweat. En fait c’était depuis que j’avais vu la saison 2016 de Cousu Main et les modèles réalisés par les candidats.

C’est dans le Burda Couture facile printemps/été 2015 que j’ai trouvé mon bonheur. Le modèle 3A réunissait les caractéristiques attendues, tout en paraissant assez facile à réaliser. Il a certes une allure beaucoup plus estivale que la veste que j’ai réalisée, mais la base me convenait. Tout est dans le choix du tissu. Le même modèle se transforme d’ailleurs assez facilement en « duffel-coat estival » (modèle 3B). Celui-là je ne l’ai pas testé… et quoi qu’il arrive, au vu de l’expérience du sweat à capuche, j’y apporterais quelques changements. Je vous en parle un peu plus loin.

Mais revenons à nos attrape-rêves. J’ai longtemps cherché le tissu idéal et j’avais craqué pour un sweat à flamants roses, mais quand je me suis enfin décidée, il n’y en avait plus ! Grrrr !!! C’est finalement ce joli sweat molletonné gris chiné, un peu dans l’esprit western et Indiens d’Amérique, qui m’a tentée (« Pomme de reinette » chez Ma Petite Mercerie – désolée, je crois qu’il n’y en a plus). Fanfreluche rêvait de grands espaces et de folles chevauchées, bien au chaud dans son sweat à capuche.

Le sweat est terminé, y a plus qu’à chevaucher. Je profite de l’occasion pour vous présenter ma Kirité (Kiki pour les intimes), toujours prête à nous suivre dans toutes les aventures.

Merci à M. Fanfreluche pour les photos.

Cela dit, vous aimeriez peut-être en savoir un peu plus sur le déroulement des opérations – les techniques utilisées, les modifications apportées, les difficultés (alias « screugneugneus »), enfin les enseignements tirés du sweat à capuche.

Alors voilà.

Les points techniques :

C’est la première fois que j’ai travaillé du tissu pour sweat. C’est une maille souple et plus élastique que le jersey milano (que j’ai utilisé ici). Néanmoins, elle se coud facilement avec la surjeteuse. En revanche, attention aux points droits avec la machine à coudre, il faut bien diminuer la tension du fil et penser à allonger le point. Je n’ai pas eu de difficultés avec la fermeture à glissière (je craignais que cela gondole, mais pas du tout).

Le travail avec le bord côte – j’ai eu quelques attaques de panique: c’est la toute première fois que je monte une ceinture qu’il faut étirer à la longueur des pièces devant et dos, tout en cousant avec la surjeteuse (et sans bâtir – s’il vous plaît !). La même chose d’ailleurs en beaucoup plus serré pour les bordures de poignets. Mais cela s’est finalement bien passé.

Les manches raglan, décidément je les aime bien. C’est tellement facile à réaliser, même si je les trouve moins seyantes que les manches montées (mais ça doit être lié à ma morphologie).

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Les modifications apportées :

Quelques modifications mineures: j’ai raccourci et resserré énormément les bandes de poignet. Je dois avoir les bras trop courts et les poignets trop fins (mal f… la Fanfreluche).

Ensuite, j’ai décidé de remplacer la parementure préconisée pour la finition de la capuche par une doublure complète. Merci à Falbala qui m’a aidée à trouver le jersey adéquat. Il s’agit d’une liquette (chemise de nuit) pas très chère que j’ai découpée dans le bas et dont j’ai réutilisé le petit cordon ceinture pour en faire le cordon de la capuche (encore une bonne idée de Falbala !) et en plus, j’ai récupéré le reste de la liquette transformée en tee shirt. Opération win / win.

En parlant de la capuche, voici les photos.

Les « screugneugneus » :

Que ceux/celles qui ne se sont jamais énervés en essayant de raccourcir une fermeture à glissière séparable trop longue me jettent la première pierre. Heureusement que mon fiston m’a donné un coup de main. Malgré tout, le ruban de la fermeture à glissière a souffert. Heureusement que cela ne se voit pas une fois le montage terminé. A l’avenir j’adapterai la longueur du vêtement à la longueur des fermetures disponibles dans le commerce.

Deuxième difficulté – mais j’aurais dû anticiper – l’encolure gondole un peu. La Prof aux enseignements toujours utiles me dira : il faut soutenir l’encolure car le tissu s’étire à force de manipulations. Et pourtant je le savais ! Bon, là aussi, ce n’est pas trop grave. J’ai monté un petit galon satiné comme finition et maintenant l’encolure n’a qu’à bien se tenir.

Les enseignements pour le prochain sweat :

Ce modèle est vraiment sport et confortable (un peu cocooning). Mais le prochain sera plus ajusté et plus court ; davantage comme sur la photo du modèle original (bon je sais que je ne peux pas me mesurer au mannequin de la photo, mais en tout cas j’ai déjà le tissu qui convient dans mon stock).

Quoi d’autre ? Ah oui ! je modifierai l’encolure et la pose de la capuche afin qu’elle vienne se terminer directement au niveau de la fermeture à glissière. En effet, je n’aime pas trop cette encolure carrée devant. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire, mais moi je me comprends.

En gros c’est tout. Et pour finir encore quelques photos en extérieur (shooting par Falbala).

 

Bises et à bientôt.

Fanfreluche

Nadelwelt – le paradis des piqueuses

Nadelwelt – le paradis des piqueuses

capture-ich-bin-dabei-2Nos Serial Piqueuses, chacun le sait, prennent volontiers une dimension internationale. C’est pourquoi elles ont décidé de tester le Paradis des piqueuses version allemande et de participer à l’événement « Nadelwelt ».

Certains échos nous ont chanté les louanges de cette manifestation à grande échelle qui se tient une fois par an à Karlsruhe et qui réunit une foule d’exposants, des expositions d’art ainsi que des ateliers de travaux manuels, dédiés au patchwork, à la broderie, au tricot, au crochet, à la couture etc… Nadelwelt, le paradis des piqueuses.

L’édition de 2017 aura lieu du 5 au 7 mai 2017 et se tient à « Messe Karlsruhe » Hall 1 – adresse: Messeallee 1, D-76287 Rheinstetten.

Mai 2017 c’est loin, me direz-vous ? Mais pas du tout ! A peine le temps de faire la liste des projets qui constitueront la collection de printemps/été 2017… Nous vous invitons à découvrir un avant-goût des merveilles qui seront proposées ainsi que toute information utile sur le site de Nadelwelt, ou pour ceux et celles qui sont « connecté/es », sur Facebook (https://www.facebook.com/NADELWELT/) et Instagram (#nadel_welt).

Les Serial Piqueuses y seront et vous rendront compte de leurs aventures, sentiments et réactions en image. C’est promis.

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A bientôt à Karlsruhe.

Falbala et Fanfreluche